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 La fin du voyage ! [Terminé]

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Mafraya Dureroche
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Mafraya Dureroche


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MessageSujet: La fin du voyage ! [Terminé]   La fin du voyage ! [Terminé] I_icon_minitimeMar 10 Jan 2012 - 18:28

La fin du voyage



Dans une taverne de Thanor près du port, un docker termina de boire sa choppe d'une traite avant de la poser brusquement sur le comptoir. Les nains se retournèrent vers lui, ce geste annonçant qu'il allait se mettre à leur raconter quelque chose. C'était l'heure habituelle et la plupart des clients étaient venus exprès à cette heure précise du soir, lorsque cet individu avait terminé son travail pour l'écouter leur raconter ses aventures, mais surtout, il faut bien l'avouer, pour la tournée générale qu'il offrait après...

« Mes amis ! Aujourd'hui, nous arrivons à la fin de l'histoire ! »

Un « Ooh ! » d'étonnement et de déception parcourut la salle.

« Et oui mes amis ! Toutes les histoires ont une fin, même les meilleures ! »

Les nains n'étant jamais des gens très patients, quelqu'un lui lança :

[b] « Allez, raconte ! Fais pas durer le suspense ! »


« Vous vous rappelez où nous en étions la dernière fois ? »

« Ouai, y avait des saletés de gobolds ! » Répondit quelqu'un.

« Et vous vous êtes fait courser par des loups ! » Ajouta un autre.

« Et à la fin vous êtes arrivés devant les ruines de Kirgan ! » Conclut un troisième.

« Exactement ! Alors c'est là que nous avons décidé de descendre en direction de Thanor ! Nous avions toujours l'espoir de retrouver les nôtres ! S'ils avaient fui la catastrophe, ils s'étaient probablement dirigés par ici. »

« Ouai ! T'as raison ! »

« Voici ce qu'il s'est passé ensuite ! »


Mordak, car s'était bien lui, raconta alors la suite des événements avec les talents d'orateur qu'il s'était découvert récemment.

Après leur cruelle déception à la vue des ruines de Kirgan, les quatre survivants réfléchirent longuement et décidèrent de pousser leur périple plus au sud en direction de Thanor. Au pire, même si toute trace des leurs avait disparue, même à Lantes, ils pourraient en dernier recours descendre sur les terres humaines pour au moins se poser après ce si long périple. Ils réfléchiraient plus tard, à tête reposée de se qu'ils allaient faire. Ils avaient tant soufferts pour rester en vie qu'il était hors de question de la terminer misérablement en sombrant dans une déprime mortelle.

« Nous avons suivi le conseil de Farn et nous ne nous sommes pas aventurés dans les ruines heureusement. Notre route vers Thanor était encore longue pour nous qui croyons être enfin arrivés, et nous étions presque à court de nourriture ! Born a plaisanté en disant qu'on aurait peut-être dû emporter un kobold avec nous pour pouvoir se le manger en cas de besoin, mais je lui ai répondu que ça devait pas être très nourrissant vu qu'ils ont que de la peau sur les os. Remarqués, je pouvais pas tellement critiquer car nous avions tellement perdu de poids tous les quatre que nous avions comblé les vides de nos habits par d'autres morceaux de tissu au fur et à mesure, ce qui nous a aidé à garder chaud ! Maudit hiver... »

Heureusement, à mesure qu'ils étaient descendus la température s'était radoucie. Du -40° au départ la température oscillait à présent autour des -5 degrés, autant dire qu'il faisait chaud en comparaison. Suivant les indications de Farn, qui semblait bien connaître la région, les quatre nains se dirigèrent vers Thanor et finirent par rencontrer les premiers troupeaux de biquadas broutant les touffes d’herbes sous la neige partiellement foudue par leurs piétinements. Cette race était issue d’un long travail de sélection ayant abouti à un croisement résistant et fertile entre les chèvres et les lavadas, avec les meilleures caractéristiques des deux espèces : élevage en plaine ou en plateau, résistant au froid avec une fourrure laineuse permettant d’en faire des vêtements, des cornes et un caractère pour se protéger contre les prédateurs car leur viande est bien évidemment comestible, ainsi qu’un régime alimentaire diversifié leur permettant de bonnes conditions de survie. Ne restait plus qu’à trouver les bergers. C’était bien des troupeaux domestiques car il y avait des chiens, qui ont failli sauter sur Bron lorsqu’il s’est précipité avec sa hache sur une pauvre biquadas.

Les aboiements des chiens firent arriver le propriétaire du troupeau. C’était bien un nain ! Il arriva à grandes enjambées dans la neige, la pipe à la bouche et un arc court à la main.

« Oh ! Du calme les clebs ! Ca vous ressemble pas de gueuler comme ça. Qu’est-ce qu’il y a ? Vous avez senti quelque chose ? Ma parole, des pillards ? Bougez pas ou je tire ! »

Born avait fuis le chien pour aller se cacher derrière Farn resté debout impassible le temps que le berger arrive. Mordak aurait bien sauté dans les bras du berger sans se poser de questions s’il n’avait pas eu à tirer Teffal sur sa luge. Toutefois, il tomba à genoux.

« Enfin ! Enfin ! Je ne sais plus quel Dieu louer mais merci ! »

« Mais vous êtes qui bon sang ?! Vous venez d’où comme ça, vous êtes de que clan ? »

« A plus tard les questions, nous sommes épuisé et nous avons faim mon frère. Aie pitié de nous en nous indiquant où nous pouvons nous reposer. » Demanda Farn à la place des autres qui ne savaient plus quoi dire sous le coup de l’émotion »

« C’est vrai que vous avez des mines de déterrés les gars ! Vous venez de Lantes comme ça, à pied ? Ma ferme n’est pas à côté, c’est plusieurs lieues par là-bas… Y a qu’à suivre le chemin qui… Ah mais oui, on le voit pas le chemin avec cte neige ! Bon. Je vais vous y conduire, les chiens surveillerons les bêtes en attendant, y a pas trop de risque dans les parages en ce moment, on est plutôt éloigné des bois. »

« Merci l’ami, grand bien t’en fasse ! »


Sans mot dire, le berger conduisit les brebis égarées jusqu’à sa chaumière et entreprit de faire du feu. Apparemment il vivait seul ici. A l’extérieur il y avait une bassecour vide délimitée par un poulailler et la niche d’un chien, une grange pour rentrer les bêtes et un grenier à grain dans lequel des chats avaient trouvé refuge. Le berger roula un paquet de grains de céréales dans un torchon qu’il noua et glissa dans les cendres pour les faire cuire, puis alla chercher de quoi préparer un bouillon (une tisane bien chaude avec une liquette de bière pour aromatiser, une sorte de grog à la mode naine, rien de tel en hiver !). Ensuite, il partit au cellier chercher quelques morceaux de viande salée pour leur proposer. En échange de son hospitalité et à la demande du berger, n’ayant de toute façon pas de quoi le payer, Mordak entreprit de résumer leur périple. Au fur et à mesure de l’histoire, qui dura tout de même de longues dizaines de minutes, interrompues par les questions du berger, celui-ci, estomaqué, les invita à se servir (et leur servit) d’avantage de bouillon et de nourriture et même à passer la nuit chez lui (ce qui voulait dire dormir dans la grange avec les bêtes pour profiter de leur chaleur). Que demander de plus ? Ils demeurèrent à profiter du feu et à se réjouir tandis que le berger repartit s’occuper de son troupeau en leur faisant confiance (car malgré leur incroyable histoire contée avec tant d’émotion, il aurait pu ne pas les croire, et malgré les deux blessés, ils auraient pu le dépouiller de ses maigres biens et s’enfuir ?…).

Le berger leur avait raconté le peu de ce qu’il savait sur ce qui s’était passé durant l’Ellipse et sur la colère de Mogar. Ça faisait froid dans le dos ! Et leur périple n’était qu’anecdote comparée à l’exode massive des populations survivantes vers le sud sous l’attaque des hordes de gobelins enragés. Apparemment, il n’y avait plus que la région du sud qui abritait des gens de leur peuple sauf peut-être dans certains coins de montagne où quelques clans rescapés avaient trouvé refuge. Ce qui était sûr c’était que les grandes villes de Kirgan et d’Almia n’existaient plus.

Teffal espérait de toute son âme que sa compagne ait survécu à tous ces événements. Une fois à Thanor, il reprendrait des forces, et lorsque ses jambes seraient enfin guéries, il reprendrait la route pour partir à sa recherche.

Cette nuit-là, tellement soulagés d’avoir enfin retrouvé la trace des leurs, les quatre nains dormirent d’un sommeil paisible et réparateur en compagnie des animaux. Ils furent réveillés à l’aube par la lumière, les bruits ambiants et le chant du coq. Ils prirent un copieux déjeuné gracieusement offert par leur hôte, puis reprirent la route en laissant celui-ci mener à nouveau son troupeau paitre dans les prairies loin de chez lui. Leur marche fut plus lente et plus sereine, ils avaient hâte pourtant, mais ils prirent le temps de contempler les terres enneigées qui étaient enfin preuve de leur retour au pays.

Thanor, enfin ! Au loin les murs majestueux de la ville fortifiée, entourés par un cercle de masures puis de tentes, indiquant que la ville s’étendait et que bientôt il faudrait construire un nouveau mur d’enceinte. Le plus impressionnant était le haut mur sur la côte qui protégeait par ses balistes des assauts venus de la mer. Les gens regardèrent les 4 nains, amaigris, crasseux et fatigués, parcourir l’avenue menant à une des portes de la ville. Un garde les arrêta pour les interroger :

« Eh là une minute ! Vous allez où comme ça les gueux et d’abord vous arrivez d’où ? »

Evidemment, avec leur accoutrement et leur allure, ils n’avaient plus aucun signe distinctifs permettant de leur attribuer un rang quelconque dans la société naine, bien que celle-ci en ait pris un sérieux coup, ils avaient juste l’air de quatre vagabonds et ce n’était pas leur crasse et leur odeur qui allait les aider à démontrer le contraire.

« Laisse nous passer, nous revenons de Kirgan. L’endroit est envahi par les bêtes. Vois : nous avons des blessés. »

Farn, dont la langue semblait s’être un peu déliée tout au long de leur périple, semblait avoir l’art pour dire ce qu’il fallait quand il fallait, évitant ainsi à Mordak de partir dans un long récit inutile.

« Par ma barbe, vous êtes en piteux état les gars ! Mais j’ai pas mémoire qu’on ait envoyé de patrouille récemment. Donnez-moi vos noms pour voir.»

« C’est parce que nous ne sommes pas partis d’ici. »

« Ah ? Et d’où alors ?»
« De ton c** imbécile ! –Lui balança Bron.– Tu vas nous laisser passer oui ou non ? Tu vois pas qu’on est épuisé ? Non mais ça me rend dingue ça, vous y croyez, vous ? Ça fait une éternité qu’on marche en quête des nôtres et voilà comment on nous accueil à notre retour ! »


Un instant rouge pantois et rouge pivoine sous la colère de l’insulte, le garde finit par prendre sur lui et s’écarta de la route. De toutes façon il avait peu de chance de pouvoir les empêcher de passer à lui seul (ses deux collègues étant occupés à jouer aux dés et l’avaient désigné pour surveiller durant la partie parce qu’il avait perdu à la courte mèche de barbe.

« Bon ! Très bien ! Allez-y et dégagez-vite de ma vue. »

Mordak et Bron allèrent se renseigner dans une auberge et négocier pour avoir des chambres. Ainsi, Mordak et Farn iraient trouver un travail tandis que Bron irait faire du marchandage comme à son accoutumée pour faire du profit afin de payer leur séjour.

« Je regrette de le dire mes amis mais les nains ne savent plus se rendre service : tout se paye de nos jours ! »

Mordak continua son récit, avec des anecdotes par-ci par-là. Lui était devenu docker, Farn on ne savait pas mais il ramenait toujours largement sa part, et Bron se débrouillait comme il pouvait. Seul le pauvre Teffal devait rester tranquille pour que ses jambes, encore fragiles finissent de guérir et pour reprendre des forces. Il devrait ensuite presque réapprendre à marcher tellement ses jambes avaient maigri.

« C’est alors qu’un jour, vous n’en croirez pas vos oreilles, un navire a surgit dans le port affichant clairement des signes de pacifisme. Et vous savez quoi ?

« Ouai ! On sait : c’était des nains ! » Répondit quelqu’un dans la salle.

« La ferme ! Laisse-le raconter ! » Le réprimanda un autre.

« Ouai, des nains ! Avec du poisson frais à vendre en quantité phénoménale, ce n’étaient pas des novices en matière de pêche ! Mais ce n’est pas le plus étonnant ! Le plus improbable, c’est qu’ils n’avaient pas ramenés que du poisson dans leurs filets ! Je me suis approché sur les pontons pour voir si je pouvais aider à débarquer la marchandise alors que déjà plein de badauds affluaient pour venir voir ce qui se passait. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir, là, en train de descendre du navire ! »

« Qui ça ?! »

« L’espoir ! L’espoir d’un nain qui avait bravé le calvaire ! Un ami qui avait survécu uniquement pour la revoir ! La raison de vivre de mon compagnon Teffal : sa femme, Mafraya ! »


Un « Oooooh ! » parcourut l’assemblée.

« Oui, elle était là ! Pas de doute possible c’était bien elle avec sa barbiche très caractéristique, voire unique ! Toujours aussi belle la Mafraya ! Elle posait le pied sur le ponton équipée comme une aventurière avec un sac à dos presque plus gros qu’elle ! Alors je me suis précipité et j’ai tenté de l’appeler mais il y avait trop de bruit pour qu’elle m’entende et il y avait un tas de gens inutiles qui me barrait le chemin. Elle avançait alors que je frayais un chemin à coups de coude pour arriver jusqu’à elle et là j’ai enfin surgit hors de la petite foule pour la prendre dans mes bras mais… Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait ! L’instant suivant j’étais allongé sur les planches à regarder le ciel et des visages flous qui disaient des choses incompréhensibles lorsque j’ai fini par retrouver progressivement mes esprits. J’ai alors compris…

En effet, Mafraya ayant acquis de nombreux réflexes défensifs, avait immédiatement assommé d’un grand coup de poelle l’individu suspect qui avait surgit de nulle part pour se jeter sur elle. Le temps qu’elle le regarde de plus près et qu’elle réalise de qui il s’agissait, elle avait fait reculer marins et autres spectateurs qui l’entouraient, avant de leur demander promptement de l’aide pour remettre debout son ami.

« Mardok, ma parole c’est bien toi ?? Dis-moi que c’est bien toi j’ai peur de rêver ! Mon mari ! Où est mon mari ?! Vite dis-moi ! Que lui est-il arrivé ? Parle ! »

Elle l’aurait presque étranglé si les autres nains présents ne les avaient pas écartés tous les deux pour laisser Mordack respirer.

« Par Mogar, après avoir survécu à tout ce qui m’est arrivé, j’ai cru que j’allais mourir comme ça ! Terrassé d’un coup de poelle assené par une amie ! Quel tempérament cette Mafraya ! Elle n’avait pas changé ! Enfin, bref, quand je suis revenu à moi, la douleur physique n’était rien comparée à ma joie de la revoir ! J’en avais les larmes aux yeux ! Nous nous sommes pris dans les bras l’un et l’autre mais quelle force cette Mafraya ! Peut-être était-ce moi qui m’étais affaibli mais j’ai cru encore une fois que j’allais mourir étouffé ! Je l’ai conduite à l’écart pour que l’on puisse discuter mais elle avait hâte d’avoir d’être fixée sur le sort de son mari plus que tout autre chose alors je l’ai rassurée. »

Ainsi Mafraya apprit que son mari, non seulement était en vie, mais qu’il l’attendait là, patiemment, dans une chambre d’auberge ! Elle avait tellement hâte de le revoir que Mordak dût la convaincre de l’écouter lui dire quelques détails avant et surtout d’éviter de le serrer dans ses bras aussi fort qu’avec lui au risque de lui briser d’autres os…

Mordak conduisit Mafraya à l’auberge. Elle largua son énorme sac sur le sol, respira profondément, puis respira encore, avant de prendre la direction de l’escalier puis de monter à l’étage. Ce fut des retrouvailles à la fois très douces et très intenses.

« Trois jours, mes amis ! Trois jours ! Elle a demandé de la nourriture pour trois jours et ils sont restés enfermés là-dedans tout ce temps sans sortir ! Après seulement Mafraya a demandé qu’on lui prépare un bain ! Ensuite elle s’est occupé de Teffal avec amour et patience, des jours durant jusqu’à qu’il puisse à nouveau se tenir sur ses jambes, puis encore pour l’aider à remarcher tout seul sans béquille et cela demanda plusieurs mois ! Ah là là, ça valait la peine de tout donner pour survivre et voir de si émouvantes retrouvailles ! »

« Et après, et après ? » Demanda un nain piaffant d’impatience.

« Ouai, si toi tu es toujours là, ils sont devenu quoi les autres ? » S’enquit un autre.

« Après mes amis, c’est l’épilogue de mon histoire ! Lorsque Teffal fut de nouveau capable de marcher, avec Mafraya ils sont repartis en voyage, une nouvelle quête de reconstruction ! Tout d’abord retourner dans leur village, Farn leur a dit qu’il tenterait de retrouver la trace de clans survivants dans les montagnes et renouer avec l’aide de Bron le commerce afin de rouvrir une route nord-sud, car j’ai cru comprendre que les matières premières commençaient à manquer et qu’il fallait importer depuis le sud, non mais quel comble ! Une fois ceci entamé, Mafraya et Teffal devaient repartir vers les territoires elfiques et humains à la recherche d’une bénédiction, ou du moins d’un remède afin de pouvoir reconstruire une famille car malheureusement Mafraya n’a jamais pu enfanter. Je pense qu’ils doivent être quelque part chez les longues jambes en ce moment… Lorsque leur quête sera accomplie ils pourront enfin rentrer chez eux ou ailleurs et reconstruire leur vie tous les deux… »

« Aaah, l’amour ! » Cru bon un nain plus ivre que les autre de commenter.

« La ferme, imbécile ! » Lui lança son voisin en lui assenant une frappe sur le crâne.

« Et voilà les amis ! La fin de l’histoire ! Tout le monde est reparti dans une nouvelle quête, et la mienne ? Ne croyez-pas qu’elle est terminée ! Je ne suis pas resté ici les bras croisée toutes ces années ! Non ! J’ai pris exemple sur la détermination de mon ami Teffal et moi aussi je suis parti en quête de ma femme Aldna ! »

« Et tu l’as retrouvée ? » Demanda l’ivrogne.

« Crétin, il serait pas là si c’était le cas ! » Le rabroua encore son voisin avec une tape sur la tête.

« Non, malheureusement je ne l’ai pas encore retrouvée. Lorsque je suis rentré, j’ai trouvé ma cabane sans dessus-dessous, probablement encore un coup des gobelins ! Mais elle n’était pas morte, du moins je n’ai pas retrouvé son corps. Elle avait gravé des runes sur le mur avec un mot disant qu’elle avait rejoint de la famille plus au sud. Mais une fois arrivé sur place elle avait reproduit le rituel, me donnant une autre adresse. J’ai donc voyagé à mon tour et cherché les indices de sa présence qu’elle semait derrière elle. J’ai finalement perdu sa trace à Almia qui a été ravagée par les gobelins. Mais je n’ai pas perdu espoir, il me restait quelques maigres indices et j’ai cru comprendre qu’elle avait survécu et migré alors soit vers Lantes soit vers Kirgan suivant les routes possibles pour les caravanes de réfugiés, en tout cas elle n’était probablement pas retournée au nord. Je suis donc allé à Lantes mais je n’ai pas trouvé d’indices alors j’ai anticipé sa venue ici étant donné que Kirgan était détruite, mais pour l’instant je n’ai pas encore retrouvé sa trace. Vous me direz que ça fait déjà plusieurs années, mais j’ai été obligé de faire des pauses pour gagner de l’argent et pour reprendre des forces avant de repartir sur les routes je n’ai pas renoncé ! Tant que je garderais en mémoire les retrouvailles de Mafraya et de Teffal, alors je ne perdrais jamais espoir même si je dois abandonner mes recherches ! »

« Bien dit ! »

« Ouai, ça s’est l’esprit d’un combattant ! Ça s’est de l’esprit d’un nain ! »

« Allez mes amis ! Pour fêter mon nouveau départ, j’offre une tournée générale ! »

« Aaaaaaaah ! »
Firent les nains tous en cœur !

Ils avaient longuement attendu pour l’avoir, mais ils n’avaient pas regretté d’avoir appris la patience !


FIN
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