Saoura Rauran

Nom/Prénom : Saoura Rauran

Âge : 21 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Particularité : Le tatouage d’une panthère dressé sur ses pattes arrière au niveau de la nuque. Ainsi qu’une petite cicatrice horizontale sur la pommette gauche.

Alignement : Neutre mauvais.

Métier : voleuse/assassin.

Classe d'arme : Corps à corps (dague).

Équipement : Quand elle ne « travaille » pas, Saoura porte une simple tenue de cuir souple, qui met en valeur son corps féminin. Ses bottes, de la même matière, lui monte jusqu’au mollet. Elle se promène souvent en ville avec un petit sac en toile, qui lui permet de porter un peu de nourriture et de l’eau, ainsi que quelques courses. Une dague, à la lame fine tel une aiguille, est attachée à sa ceinture, ce qui lui permet de se défendre en cas d’agression. La nuit, elle porte une cape en laine sombre, avec un capuchon, la protégeant du vent et du froid, et de cache son visage quand elle veut passer inaperçue et d’accomplir sa besogne incognito.

Description physique

Physiquement, Saoura est plutôt petite, environ un mètre cinquante, et plutôt svelte. Belle et charismatique, sa silhouette est légèrement au-dessus de la moyenne humaine. Même si elle sait qu’elle peut utiliser cet atout sur les hommes pour obtenir ce qu’elle veut, elle préfère s’habiller de façon pratique. Des cheveux d’un noir de jais, raides, courts toujours en bataille surmontaient un visage ovale et maigre. Ses yeux verts émeraude étaient constamment à l’affût du moindre danger. Une petite cicatrice horizontale marquait sa pommette gauche. Sur sa nuque se trouvait le tatouage d’une panthère noir. Elle n’était pas très forte mais le compensait très bien grâce à son corps souple.

Description morale

Saoura est d’alignement neutre mauvais. Elle ne fait confiance à personne depuis la mort de son mentor, et pense, en priorité, à ses intérêts personnels. En vivant, seule, dans la rue, elle s’est rendu compte que la vie peut quitter le corps d’un être vivant à n’importe quel moment avec une grande facilité. Elle n’a aucun scrupule à tuer lorsque cela lui apporte un avantage, et que l’occasion se présente. Comme par exemple, faire disparaître des témoins, gagner de l’argent ou tout simplement parce qu’elle ne supporte pas quelqu’un. Dans ce dernier cas, elle n’agirait pas impulsivement, mais s’occuperait de lui dans un endroit seul à seul. Quand elle a un choix à faire, elle fait vite fait l’inventaire des avantages et des désavantages, et prendra toujours la décision qui l’arrangera le mieux, ou le seul choix qui lui permettrait de rester en vie. Même si pour cela, elle doit travailler pour une personne quelques temps.



Histoire :

Fille d’une famille de marchand, Saoura avait grandi dans une grande ville. Son père gagnait assez d’argent grâce à son commerce, et pouvait donc lui payer des études qu’elle suivit. Saoura apprit donc les bases de l’écriture et de la lecture. Vers son septième printemps, elle perdit son père. Des bandits le poignardèrent près de son étalage, sur la place du marché, et emportèrent toutes ses marchandises. Deux ans plus tard, sa mère mourut d’une maladie. Et voilà, comment une fille d’une famille aisée se retrouva à la rue, obligée de voler pour pouvoir survivre.

Elle développa un certain don pour la discrétion et le vol à la tire, en déambulant dans les ruelles sombres et les places bondées. Ses petits larcins répétés, seul moyen de trouver de quoi manger, attirèrent l’attention d’un vieux roublard professionnel. Les cheveux courts et tout blancs. Une barbe grisonnante de plusieurs jours. Le vieil homme devait être proche de la soixantaine. Ses yeux bleus, presque gris, ne perdaient aucun détail de ce qui l’entourait. Pourtant, malgré son âge avancé, il n’avait aucunement perdu de son agilité. Il ne lui révéla jamais son nom, elle le surnomma donc « Papi ». Il l’a pris sous son aile et lui enseigna les bases de son métier. Crochetage, discrétion, sabotage, et toutes les compétences qu’un bon roublard devait développer. Il lui apprit à n’avoir confiance en personne, même pas en lui. Ne s’occuper que de sa propre survit. Et de se faire des alliés seulement si nécessaire. Si elle apprenait qu’un de ces alliés voulait la duper ou la trahir, il fallait absolument agir avant lui, question de survie. Malgré tout, il n’y avait qu’une seule personne qui échappait à toutes ces règles, Papi. Elle avait une totale confiance en lui, mais le cachait le mieux possible. Il ne parlait pas beaucoup, et quand il lui disait quelque chose s’était, le plus souvent, pour lui donner une épreuve ou la taquiner.

Le vieux roublard inventait souvent des défis biscornus pour son apprentie. Un jour il lui demanda un œuf pour son repas. Mais pas n’importe quel œuf. Un œuf de la ferme du vieux Kriv, juste sorti du nid sans le moindre bruit. Saoura comprit rapidement ce que Papi voulait. Elle devait entrer dans la ferme de Kriv, sans alerter le fermier, ni les chiens, ni aucun animal se trouvant sur son chemin. Rentrer dans le poulailler, et voler l’œuf d’une poule sans qu’elle ne s’en rende compte. Au début, les chiens la sentaient approcher et aboyaient. Après plusieurs semaines de travail, elle réussit à entrer dans la cabane avec les poules. Mais elle avait totalement oublié les oies, qui l’obligèrent à détaler, les gros jars de Kriv sur les talons. Elle ramena un œuf au bout de trois mois. De la paille dans les cheveux et du fumier plein les pieds, elle tendit l’œuf au roublard qui se prélassait au soleil. Il jeta un œil sur l’œuf, se releva, le pris dans sa main et lui dit en souriant. « Heureusement que je me débrouille mieux que toi, sinon je serai mort de faim depuis longtemps ». Après cela, voler une pomme au marché était un jeu d’enfant.

Pour améliorer sa rapidité, son agilité et sa mémoire, Papi lui avait donné un autre défi tout aussi farfelu. Papi aimait les chats, et son « rêve le plus cher » était de porter et de caresser tous les chats de la ville, sauvages ou domestiques. Mais pas deux fois le même. Les chats domestiques étaient assez facile à attraper, le plus dur étant de s’infiltrer chez le propriétaire, de prendre l’animal, l’emmener a Papi, et de le ramener sans se faire prendre. Par contre, les chats de gouttières, c’était une autre histoire. Après quelque temps, Saoura pouvait les attraper facilement et anticiper leurs déplacements. Fuir les gardes devint d’autant plus facile.

Papi portait, à son majeur gauche, une bague d’or avec une tête de mort taillée dans une pierre d’onyx. Il promît, à Saoura, qu’une fois qu’elle aura fait ses preuves en tant que Roublard, il la lui léguera. Mais ce bijou avait l’air d’avoir une grande valeur, car beaucoup de personnes cherchèrent à s’en emparer. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, le vieux roublard ne répondait jamais. Papi élimina tous ceux qui tentèrent de la lui voler sauf une personne.

C’était un soir d’été, après une journée comme les autres. Saoura se dirigeait vers la vieille maison abandonnée, qui servait de planque au vieux roublard. Une personne sortit par la porte d’entrée tranquillement, il passa près d’elle et leurs regards se croisèrent. Il portait une cape brune avec un capuchon. Les rayons du soleil couchant permirent à Saoura de voir quelques parties de son visage. La peau mate, des yeux noirs et cruels et une barbe bien taillée. C’était louche, personne ne venait par ici. A l’intérieur Papi était assis contre le mur, une flaque de sang se formait rapidement sous lui. Il souffla quelques mots à l’oreille de Saoura avant que la vie ne le quitte « La bague…Sorran Shamash…retrouve la ».

Depuis ce jour, Saoura cherche sans relâche l’assassin qui lui avait pris la seule personne qui avait eu une place dans son cœur. C’est à partir de ce moment, que la petite voleuse commença à prendre des vies, prête à tout pour trouver des renseignements qui la conduiraient jusqu’à l’assassin de son mentor.

Ses recherches l’emmenèrent très loin de sa ville natale. Un soir, alors qu’elle s’était installée sur une table isolée, dans une auberge miteuse, près d’une route traversant des pleines, un groupe d’hommes louches lui apportèrent une piste pour accomplir sa vengeance. Ils devaient être une dizaine. Malgré l’état de l’auberge, celle-ci était remplie. Il était donc très difficile d’écouter discrètement leur conversation juste derrière elle, mais elle comprit une ou deux phrases.

« …Shamash a déménagé à Diantra pour… » Entendit elle parmi le brouhaha. Elle tendit l’oreille du mieux qu’elle pouvait.

« …Sacré détour. Le patron aurait pu prévenir. Depuis qu’il a zigouillé le vieux, il ne prend même plus la peine de nous prévenir de ses déplacements. A croire qu’il a peur de quelque… »

Saoura n’attendit pas la fin de leur conversation. Elle quitta l’auberge le plus naturellement possible, pour ne pas éveiller l’attention, et se mit en route pour la grande cité de Diantra.

Bonsoir et bienvenue.

Avant toute correction, je te préviens qu'il manque une ligne a ton équipement et a ton descriptif physique.
Il manque également l'encadré HRP de fin de fiche.

Tu devra donc terminer ta fiche avant d'être corrigée.

Bonne fin de rédaction.