Nom/Prénom : Valaranna Laicolassë couramment appelée Ringwë Laicolassë Âge : 663 ans, 28 ans humains en apparence Sexe : féminin Race : elfe sylvain Particularité : Possède la manie de toujours s'occuper les mains lorsque qu'elle parle, par exemple en vérifiant ses préparations, ce qui peut agacer certaines personnes qui penseraient qu'elle ne se préoccupent pas d'elles.
Classe d'arme : magie (des guérisseurs) / corps à corps (dague)
Équipement : La nis ne se sépare que rarement de son matériel d'herboriste : un couteau de petite taille, une serpe, une besace et un herbier. N'étant guère portée sur les bijoux, elle ne possède que les deux offerts par son mari : la chaîne qu'elle portait sur sa chevelure et son alliance. Au demeurant, elle ne possède guère de possession véritablement personnellement, le reste son plus des possessions familiales comme l'on peut en trouver partout.
Description physique :
A l'image de ses congénères, Ringwë est élancée. D'une taille dans la moyenne – 1m67 -, elle possède un corps où les formes féminines typiques à une humaines sont à peine marquées ; en effet ses hanches délicates s'élargissent à peine et sa taille ne se distingue que très peu. De même, sa poitrine reste particulièrement menue. Peut-être est-elle tout de même un peu chétive car si chacun de ses membres semble délié, ses muscles sont peu développés, signe d'un manque d’entraînement physique propre au combat.
Sa peau, pâle l'hiver, peut se parer de quelques couleurs durant la saison chaude mais cela reste toutefois très léger. Cela, ajouté à ses longs cheveux d'un blond relativement clair, met en valeur ses yeux d'un bleu particulièrement pur, semblable à la couleur du ciel une journée d'été.
Sa posture très droite et sa bouche qui, au repos, prend un pli dur, lui donne une apparence pourtant austère très loin de ce qu'elle est vraiment. Il faut lui parler pour voir son visage s'animer et des expressions agréables apparaître. Bien sûr, elle ne réserve ses sourires qu'aux membres de sa race et n'a que faire des autres qui sont au mieux ennuyantes, au pire nuisibles.
La coupe de ses vêtements ainsi que les tissus dans lesquels ils sont taillés sont relativement simples et elle ne porte que peu de couleurs différentes, aimant l'ocre, le vert et le brun. Ses seules entorses à cette simplicité sont des bijoux offerts par son mari le jour où ils ont choisi d'officialiser leur liaison dans le cadre d'un mariage : une chaîne d'or pourvu d'un unique saphir qu'elle porte sur le sommet de sa chevelure quelle que soit sa coiffure et bien évidemment l'alliance elle aussi en or. En ce qui concerne sa coiffure, elle n'est guère difficile et varie régulièrement, du moment que le bijou de son mari puisse être porté avec, tout lui convient.
Description mentale :
Ringwë possède un tempérament plutôt uniforme, préférant le calme aux disputes et les rires aux pleurs. Néanmoins, les apparences jouent souvent contre elle car, lorsque qu'elle se perd dans ses pensées, son visage prend un pli dur que les gens interprètent souvent comme un symbole de colère ou d'agacement ce qui l'a rendue solitaire afin d'éviter de se retrouver dans des situations déplaisantes. Malgré cette tendance à l'isolement, elle sait être présente quand il le faut bien que cela ne l'intéresse pas plus que cela. Ringwë effectuera son devoir parce qu'elle le doit et non parce qu'elle en tire un réel plaisir. Ce travail sera, cependant, toujours exécuté au mieux car, si elle n'en tire aucune fierté personnelle, elle n'éprouve pas non plus l'envie de voir sa tâche critiquée et ce qu'elle aura effectué rejeté. L'unique exception à cela reste l'herboristerie qu'elle a découverte par sa mère. Elle a d'ailleurs tendance à s'y réfugier quand quelques choses l'inquiète et à ne faire que cela jusqu'à ce qu'elle soit apaisée.
Histoire :
Père : Tinéndil Mère : Suwen Mari : Aerlinn Enfants : 2 filles Minuial et Tiriw
Fruit de l'amour
Ringwë est née d'une union on ne peut plus banale entre deux elfes. Ils se sont rencontrés, ils s'aimaient, ils se sont mariés. De longues années plus tard, à l'aube de la 343ème année du 10 ème cycle, leur fille vit le jour pour la première fois. Ce fut un événement heureux et malheureux à la fois car l'accouchement fut difficile et l'on annonça aux parents que, bien que mère et enfant aient survécu, cette dernière resterait unique. Plus jamais Suwen ne pourrait porter la vie.
Ils pleurèrent de nombreux jours cette triste nouvelle mais ils avaient toujours leur précieuse Valaranna, nommée ainsi en remerciement auprès des Dieux pour leur avoir laissé cette enfant dans leur malheur.
C'est donc de manière tout à fait naturelle que, respectant la tradition, Suwen cessait son activité d'herboriste pour consacrer toute son attention à l'enfant tandis que Tinéndil, le père, resta dans l'armée elfique.
Valaranna ne fut pas un bébé surdoué et les vingt première années de sa vie se déroulèrent lentement. Néanmoins quel enfant ne fait pas l'émerveillement de ses parents lorsque qu'il prononce ses premiers mots ou que, pour la première fois, se tenant sur ses deux jambes, il effectue quelques pas maladroits avant de retomber lourdement au sol encore peu sûr ? Sa famille n'échappait pas à cet engouement universel.
Vivant assez bien et étant à un âge avancé (même pour une elfe), sa mère choisi de ne pas reprendre ses activités et continua à assurer l'éducation de sa fille qui l'intégra plutôt bien. Peut-être un peu trop bien car Valaranna était une enfant très solitaire que les gens autour d'elle surnommèrent vite Ringwë tant son caractère égal et son visage apparemment dur évoquait un étang à l'eau gelée lors d'une froide nuit d'hiver. Et si, dans un premier temps, ses parents s'insurgèrent sur cette appellation, bientôt on ne la connut plus qu'ainsi et Valaranna disparut complètement pour laisser place à Ringwë.
Solitaire
Durant les vingt-cinq années que durèrent son apprentissage de l'Histoire elfique et de tous ses tenants et aboutissants, la nis ne se fit guère d'amis. Trop peu bavarde, trop antipathique au premier regard, trop calme. Même pour son peuple son caractère semblait étrange. Elle passait donc le plus clair de son temps à apprendre encore et encore ce qu'on lui apprenait ou le nez dans les livres d'herboristerie de son emmë (mère) qui la passionnait. Cette dernière, trop contente de voir sa fille s'intéresser à ce qui fut son métier, l'amena dans les bois pour lui transmettre ses connaissances : quelles plantes cueillir, quelles plantes laisser, comment soigner les divers maux qui pouvaient toucher les elfes – bien que ceux-ci soient rarement atteints de maladies -, quelles plantes elle pouvait mélanger pour obtenir différents effets et tous les effets possibles grâce à cela.
Cependant n'allez pas croire qu'elle n'eut aucune interaction avec les enfants de son âge, un ou deux elfes tentèrent de l'approcher et découvrirent l'enfant souriante qui se cachait derrière ce visage aux traits durs.
Un potentiel
Durant cette période, l'on découvrit aussi son potentiel magique. Elle n'était certainement pas la plus puissante mage de son temps et ne le serait probablement jamais mais elle maîtriserait la magie. Au début et contrairement aux habitudes, ses parents refusèrent de la confier au bon soin de l'Académie. Leur unique fille, ils ne se résolvaient pas à la voir partir. Et déménager pour l'accompagner se révélait impossible tant à cause du travail de son père qu'à sa mère qui, avec l'âge semblait s'enraciner profondément et s'attacher à la partie de la forêt qu'elle avait toujours connu. Ils la retinrent donc.
Le percepteur, assez surpris de ce comportement qu'il trouva égoïste et ayant lui-même des notions de magie, choisit de retenir la jeune nis pour quelques heures de leçon supplémentaires afin de l'aider à maîtriser son don pour la guérison. Mais son immense problème tenait au fait qu'il n'était pas guérisseur lui-même et ainsi Ringwë semblait vouée à rester à un faible niveau. Le nêr qui, au cours de ses heures à expliquer le fonctionnement de la magie à l'enfant, s'était attaché à elle, choisit d'insister encore auprès des parents, tentant encore et encore de leur expliquer l'honneur que cela représentait et l'épanouissement que cela représenterait pour leur fille. Enfin un jour, exaspéré, il finit par leur demander s'ils avaient au moins pris en compte ce qu'elle désirait elle. Mais personne n'avait pensé à demander à la sage Ringwë qui ne dit jamais un mot plus haut que l'autre si elle avait envie de partir pour l'Académie de Magie. Et la réponse surprit tout le monde.
« Je veux partir. Je veux aller à Alëandir. »
Son maître lui sourit doucement avant de lancer un regard aux parents. Cela se passait de mots désormais. Lui refuseraient-ils la seule chose qu'elle ait jamais demandée ? Non. Bien sûr que non. C'est donc à 45 années humaines qu'elle entra à l'Académie de Magie d'Alëandir.
Elle fut une élève parmi tant d'autres, ni brillante, ni faible. Se dénotait chez elle, cependant, une volonté d'exécuter chaque tâche, chaque exercice, à la perception. Elle recommençait aussi longtemps qu'il le fallait pour maîtriser parfaitement ce qui était à sa porter. Ses professeurs, face à cette attitude, choisirent de la laisser prendre le temps qu'elle voulait prendre pour apprendre. C'est ainsi qu'elle passa un temps remarquablement long à l'Académie. L’un de ses professeurs estima qu’elle devait pouvoir se prémunir de quelques dangers et l’incita à suivre des cours de maniement de la dague auprès d’un maitre d’armes. Ringwë n’en comprit pas immédiatement l’intérêt ; elle ne serait qu’une guérisseuse, toujours loin des combats, pourquoi apprendre à se défendre ? Il fut patient et prit le temps nécessaire pour lui expliquer qu’il y avait toujours un risque de se retrouver dans une situation dangereuse et qu’une dague, bien qu’étant une arme ayant de nombreux défauts dans certaines situations, pouvait lui sauver la vie dans d’autres. Finalement, après une ou deux années, elle accepta d’ajouter ce cours aux autres qu’elle suivait Un peu plus de deux siècles plus tard, elle choisissait de la quitter considérant qu'elle avait atteint les limites de son potentiel et appris à se servir de celui-ci aussi parfaitement qu'il lui était possible pour l'instant. Il lui faudrait continuer à s'entraîner, certes, mais plus à l'Académie.
Elle avait 258 ans.
Une fois de retour chez elle, elle se contenta dans un premier temps d'ouvrir de nouveau la boutique de sa mère. Pendant environ un siècle, elle améliora ses connaissances en herboristerie au côté de sa vieille mère et exerça également ses dons de guérison. Si les elfes sont rarement malades, il n'est pas rare de les voir affectés de divers maux d'origines magiques ou encore blessés au cours de chasses ou de combats. Aussi Ringwë possédait-elle un savoir permettant de guérir ce genre de problèmes là où un humain aurait de vastes connaissances sur les diverses maladies existantes et sur les décoctions, infusion ou soins magiques permettant de les soigner.
Des retrouvailles
C'était une vie tranquille, qui lui convenait parfaitement. A cette époque, elle retrouva Aerlinn. Les deux elfes s'étaient rencontrés à l’Académie mais n'avaient jamais été vraiment proches. L'un s'était dédié à la maîtrise de la magie de l'eau, sous diverses formes et plus particulièrement afin de former des illusions, tandis que l'autre découvrait les soins. Ils n'avaient fait que se croiser, se retrouvant néanmoins, de temps à autre, pour se remémorer leur lieu de naissance car tous deux étaient originaire d'Eteniril. Mais leur relation n'allait guère plus loin.
Elle le retrouva car lui aussi avait fini par rentrer. Cependant, il avait trouvé un maître afin de continuer à progresser encore et encore. Et, têtu, il dépassait souvent ses limites et finissait chez elle afin de boire une infusion qui le forçait à se reposer quelques heures et permettait ainsi à Ringwë de le soigner sans qu'il s'agite en tous sens, impatient de reprendre là où il s'était arrêté.
On peut dire qu'ils devinrent vraiment amis à ce moment-là. Bientôt, il ne vint pas que parce qu'il avait encore approché ses limites d'un peu trop près mais simplement pour discuter tranquillement avec elle tandis que la nis étaient occupée sur ses préparations. Il avait remarqué qu'elle aimait bien parler tout en travaillant. Bien sûr, quand un client se présentant, ils cessaient leurs conversations et Ringwë s'en occupait au mieux. Puis ils reprenaient. Des discussions pendant qu'elle travaillait, ils continuèrent sur des balades en forêt tandis qu'elle renouvelait ses stocks de plantes, puis à des repas et autres sorties. Pourtant pas un baiser n'était échangé, pas plus qu'ils n'avaient de gestes tendres l'un envers l'autre. Après tout, pourquoi se précipiter quand on avait tout son temps.
La guerre
C’est sur la fin du reigne de Glorfindel que Ringwë choisit de fermer boutique pendant un temps et de rejoindre l’Armée du Protectorat d’Eteniril. Elle n’était pas une combattante mais ses dons de guérison et sa connaissance des plantes pouvaient être fort utiles au combat. Elle avait décidé de rejoindre la section défensive des auxiliaires. Elle effectuait son travail paisiblement en une période peu troublée certes mais son calme et sa capacité à rassurer chaque blessé dont elle s’occupait afin de travailler dans les meilleures conditions n’échappèrent pas à sa lieutenante. Et, quand cette dernière tomba enceinte et décida de quitter l’Armée, elle recommanda sa subordonnée pour prendre sa place. On aurait pu ne pas l’écouter et la nis serait restée simple auxiliaires soignant ceux qui se présentaient sans se soucier d’autres choses mais elle fut écoutée. Ringwë devint ainsi l’une des deux lieutenants de la section défensive. Elle assimila les nouvelles tâches propres à sa fonction avec une facilité déconcertante, gérant le petit groupe de soigneurs qui était désormais sous ses ordres. Elle n’avait que rarement besoin d’élever la voix pour se faire entendre. Elle glissait ses directives à chacun, était là pour corriger les erreurs de certains et ne s’énervait jamais. Sans s’en rendre vraiment compte, elle acquit le respect de ceux qui travaillaient avec elle.
Dans un même temps, ne pouvant se résoudre à la laisser partir seule, Aerlinn la suivit en s'enrôlant dans l'Armée elfique ; la section offensive des auxiliaires était toute désigner pour cela. Inquiète, la nis lui fit promettre de ne pas prendre de risques inutiles. Il avait été si imprudent autrefois, lors de ses diverses expériences, qu'est-ce que cela pourrait donner sur un champ de bataille ?
Puis, durant le septième siècle du 10ème cycle, il fallut affronter les Drows qui avaient réussi à attirer leur Armée assez loin pour pouvoir attaquer Alëandir.
Si c'est pour celui qu'elle commençait à aimer que Ringwë s'inquiétait, ce fut son père qui tomba. Le coup fut dur. Elle ne s'était pas attendue à cela. Bien sûr, elle savait plus que beaucoup que tous pouvaient tomber. Combien de soldats avait-elle vu défiler depuis le début de la guerre ? Trop pour les compter. Pourtant elle avait gardé une vision d'enfant de son père. Il ne pouvait pas mourir, pas si vite. Telles étaient ses pensées. Et sa mère ? Avait-elle appris la nouvelle ? Quelqu'un était-il là pour prendre soin d'elle et calmer son chagrin ? La nis avait Aerlinn pour sécher ses pleurs mais qui s'occupait de ceux de sa mère ?
Elle continua pourtant son devoir bien qu’elle se montra bien plus distante qu'avant. Son poste exigeait d’elle une présence au sein de ses troupes mais sa voix avait perdu de sa douceur, prenant un ton beaucoup plus neutre afin de dispenser ses ordres.
Du moins jusqu’à un évènement particulier. : son groupe de soigneurs se vit attaquer. Il fallut un peu de temps aux guerriers pour leur porter secours, assez pour qu’ils perdent le capitaine des auxiliaires, qui était venu recevoir des soins, ainsi qu’un nombre important d’entre eux. Ringwë ne dut sa survie qu’à sa dague qui, comme l’avait prévu le professeur l’ayant poussée à cet apprentissage, se révéla fort utile. Après ce combat, le groupe fut d’abord désorganisé. Qui allait leur diriger maintenant ? La mort du capitaine n’allait pas tardée à se répandre et on désignerait quelqu’un mais en attendant comment faire le lien avec la section offensive ? La question n’était si tragique en elle-même, après tout, les lieutenants échangeaient régulièrement tant avec le capitaine qu’entre eux afin d’être correctement coordonner. Mais, par moment, une mort peu assez bouleversée pour faire oublier certaines choses. Ringwë prit les choses en main, réorganisant ses soigneurs afin qu’ils soient de nouveau efficaces. Elle réclama que les guerriers venus leur porter assistance amène les corps des morts là où l’on s’occuperait d’eux avant de repartir vers leur affectation, puis répartie les guérisseurs en groupe, les blessés pouvant se soigner eux-mêmes d’un côté, ceux qui ne le pourraient pas d’un autre. Ceux-là seraient aidés par les guérisseurs encore valides et enfin le reste des guérisseurs qui avait pu éviter les coups furent envoyer assister l’autre unité en attendant que le groupe soit de nouveau opérationnel.
C’est aussi elle qui avertit les autres sections des auxiliaires et qui se chargea de faire prévenir le commandant. Elle n’attendit pas de réponse de sa part pour s’imposer parmi les autres lieutenants comme successeur au capitaine non seulement parce qu’ils connaissaient l’excellent travail qu’elle fournissait mais parce qu’elle avait réussi à les réorganiser sans attendre de directives de leur supérieur. Elle fut une fois de plus recommandée et, une fois de plus, on lui fit confiance à lui donnant le poste.
Une fois devenue capitaine des auxiliaires, il lui fallut un temps d’adaptation qu’elle n’avait pas ressenti en devenant lieutenant. Elle était désormais en contact avec les chefs des différentes branches de l’Armée du Protectorat d’Eteniril ainsi qu’avec le commandant et devait désormais participer à certaines décisions comme le placement des différents groupes d’auxiliaires mais, paradoxalement, ce fut avoir Aerlinn sous ses ordres qui lui posa le plus de difficultés. Elle voulait le protéger tout en sachant objectivement qu’il était un bon mage et qu’elle ne pouvait pas le laisser en arrière. Mais elle finit par arriver à s’acclimater aux différentes exigences de la charge, plus vite qu’elle ne l’aurait pensé d’ailleurs, et à reprendre son rythme qui séduisait tant ceux qui la côtoyait.
A son retour de cette guerre, le commandant lui proposa de parler d’elle à la Dame Protectrice afin de lui obtenir une place parmi les conseillers du Seigneur Protecteur d’Eteniril. En effet, il avait fini par développer un immense respect pour la nis qui était souvent de bon conseil et avait démontré des capacités d’intendance des troupes excellentes. Elle lui fit néanmoins comprendre qu’elle ne désirait pas que cela se fasse car, pour l’instant, elle préférait veiller sur sa mère qui était au plus mal. Physiquement tout semblait aller bien mais, sans qu'on puisse l'expliquer, elle mourait. Son âge exact était inconnu mais l'on disait qu'elle était la doyenne actuelle de tous les elfes. Bien que la guérisseuse ait eu l’occasion, à plusieurs reprises, de constater que les elfes survivaient rarement à leur conjoints, elle se refusait à perdre sa mère à la suite de son père. Trop peu de temps avait passé. Elle ne pouvait pas accepter deux morts aussi vite. Elle avait besoin que sa mère s'accroche encore un peu. On tenta de lui expliquer que cette dernière, fatiguée et seule, désirait probablement rejoindre son époux et avait certainement perdu toute volonté de continuer mais elle n'écouta pas. Pas immédiatement.
Cependant, il y a certaines règles contre lesquels on ne peut rien faire et Suwen mourut à un âge très, très avancé.
Conseillère de la Dame Protectrice
Le temps passa. Aerlinn était devenu une présence indispensable à ses côtés tandis qu’elle faisait son deuil, acceptant, certes un peu tard, toutes les remarques qu’on avait pu lui faire sur le sujet. Elle était trop jeune pour se laisser mourir de chagrin et le nêr l’avait demandé en mariage. Ce fut pour elle le premier pas vers la guérison, d’une certaine manière. Ringwë reprit goût à la vie. Elle cessa de passer son temps à ruminer pour se tourner de nouveau vers le futur. Un futur avec Aerlinn. A l’âge de 488 ans, elle épousa le nêr qui avait pris tant d'importance dans sa vie au point qu'elle ne se rappela plus comment elle faisait avant de le rencontrer.
Le commandant, qui avait fini par s’attacher à elle, et qui, de manière régulière, avait pris de ses nouvelles par celui qui, à l’époque, n’était pas encore son mari, fut ravi de ce changement. Le voir à son mariage avait surpris la nis. Mais il s’agissait d’une bonne surprise. Craignant qu’elle ne soit encore trop fragile, le commandant, qui avait certaines idées fixes, choisit d’utiliser une méthode plus détournée cette fois-ci. Cela lui permettrait de vérifier que Ringwë s’était assez remise pour le poste qu’il désirait la voir occuper mais aussi de ne pas trop se compromettre si tel n’était pas le cas.
Il se contenta donc de la voir régulièrement, parlant avec elle des affaires du Protectorat comme si elle n’était qu’une amie avec qui il se permettait de soulager un son fardeau. Il en profitait pour écouter ses avis, voir même à les appliquer s’il les pensait justes tout en glissant le nom de Ringwë au Conseil lorsque ces occasions se présentaient, suscitant la curiosité des conseillers mais aussi de la Dame Protectrice. Ringwë les rencontra à l’occasion de réceptions chez le commandant auxquelles son mari et elle étaient invités. Elle ne comprit pas vraiment pourquoi, durant ces soirées, ces membres si importants pour Eteniril venaient toujours lui adresser un ou deux mots, voir se permettant de lui demander avis sur la politique du Conseil. C’était leur manière de tester la nis. De vérifier qu’elle était si prometteuse que le laissait penser le commandant. Et elle semblait l’être maintenant que toute trace de fragilité avait disparu.
Puis, un jour, on lui proposa le poste de conseillère. Elle n’était pas vraiment sûre de mériter un tel poste tout en sachant que c’était le genre d’offre qu’on pouvait difficilement refuser. Mais Aerlinn sut mettre ses appréhensions de côté et elle finit par accepter. Elle découvrit le rôle difficile de conseiller, la frustration de ne pas être écoutée quand son avis différait trop de la volonté de la dame protectrice, l'angoisse de satisfaire les besoins de son peuple. Mais la guérisseuse tâcha d'effectuer son travail, encore une fois, le mieux possible car seule la perfection trouvait grâce à ses yeux. Nombreuses furent les déceptions mais tout aussi nombreux les motifs de réjouissance.
Ses filles, son futur
Sa première fille, Minuial, naquit en l'an 978 du 10ème cycle et, respectant les traditions de son peuple, Ringwë quitta ses fonctions afin de s'en occuper. Son mari, qui de son côté s'était trouvé un étudiant afin de lui transmettre ses connaissances, fit en sorte d'être particulièrement présent tant pour sa femme que pour l'enfant. Là où ils dérogèrent légèrement fut à la naissance de leur seconde fille, Tiriw, qui naquit 5 ans après sa sœur. A cette occasion, Aerlinn confia son étudiant à un autre maître et les deux parents élevèrent leurs deux filles du mieux qu'ils le purent. Le soutien de la famille d'Aerlinn fut salvateur et leur permis de vivre sans travailler pendant les vingt premières années de Minuial. Une fois que cette dernière eut rejoint une classe, il reprit son travail de mage et put de nouveau accueillir des étudiants tandis que Ringwë achevait sa part dans l'éducation de Tiriw.
Elle tenta d'inculquer à ses deux filles ses connaissances en herboristerie mais seul le temps permettrait d'établir à quel point elles avaient écouté leur mère.
Une fois que Tiriw eut dépassé la vingtaine d'années à son tour, Ringwë commença tout doucement à s'intéresser aux affaires du protectorat. Le Voile recouvrait Anaëh et la nis s'inquiétait : si la présence du Voile était visible et constatable par tous, la population n'était guère informée des raisons ayant provoquées cette situation, ni de ce que le Conseil comptait faire pour améliorer les choses, ni même s’il y avait quelque chose à faire dans ce sens. Et, dans sa tête, une mélodie se faisait de plus en plus intense. La Symphonie des Arbres, qui n'avait toujours été qu'un faible murmure, paraissait gagner en importance chaque jour qui passait. Enfin le Voile se déchira et la nature luxuriante était partout. A mesure qu'Anaëh grandissait, Ringwë sentait le champ grandir dans sa tête ; il y avait de la joie et de l'exubérance dedans, c'en était presque suffocant. Et pourtant, ces plantes qu'elle avait tant appris à connaître avec son métier d'herboriste ne pouvaient qu'être admirées.
Mais toujours, le conseil ne faisait rien ; certains prônait la pierre tandis que d'autres se battaient pour les bois et les discussions n'en finissaient pas. Et Sylvana avait choisi de se retirer de la vie politique voilà quelques années suite à la naissance de son enfant. On l’avait cherché face à cette situation inédite mais personne ne l’avait trouvé. Elle semblait s’être évanouie dans la nature. Sans Dame Protectrice, qui trancherait et mettrait fin à ces palabres ? Ringwë n'aimait pas cette situation que sortirait-il de bon dans la discorde ? Ignorante de ce qu'il se passait à l'extérieur, elle contacta les conseillers. Elle s’était attendu à n’être reçue que par quelques-uns, ne se considérant pas comme d’importance capitale. Pourtant sa sagesse et ses manières si posées n’avaient pas été oubliées des membres du Conseil. Bien sûr le commandant la reçut par amitié mais les autres le firent au souvenir de ce qu’elle avait été : une conseillère remarquable qui en avait séduit plus d’un par ses idées et la force tranquille qu’elle utilisait pour les faire accepter. Elle n’avait pas forcément été aimée car elle s’était opposée à certains pour défendre sa vision d’Eteniril mais elle avait été respectée. Elle proposa alors son idée, une ville où pierre et nature se mêlerait sans s'affronter. L'on pouvait contrôler doucement l'avancer de la nature et faire en sorte que la ville puisse l'accueillir sans être détruit. Il fallait juste de la patience et de la dévotion.
La nis ne connaîtra probablement jamais le contenu de la discussion qu'eut le conseil mais au mois de Favrius de la 7ème année du 11ème cycle, elle était nommée Dame Protectrice d'Eteniril. Une lourde tâche qu'il lui faudrait assumer désormais.
Dernière édition par Ringwë Laicolassë le Lun 23 Sep 2013 - 9:40, édité 5 fois
Ringwë Laicolassë
Elfe
Nombre de messages : 35 Âge : 32 Date d'inscription : 08/08/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 663 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
C'est moi qui vais m'occuper de ta fiche et j'en profite donc pour te souhaiter bonne vacances. Sache seulement que je ne peux pas te valider tant que tu n'as pas d'avatar, il faudra donc t'en occuper à ton retour.
Ringwë Laicolassë
Elfe
Nombre de messages : 35 Âge : 32 Date d'inscription : 08/08/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 663 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Etant donné que tu es une fille, ce serait plutôt "Dame Protectrice".^^
-Tu sais manier une dague, or tu n'en parles ni dans ton équipement, ni dans ton histoire (apprentissage). A remédier.
-
Description physique a écrit:
En ce qui concerne cette dernière, elle n'est guère difficile et varie régulièrement, du moment que le bijou de son mari puisse être porté avec, tout lui convient
Tu parles de quoi par "cette dernière" ?^^'
Maintenant, passons à ton Histoire !
Fruit de l'amour :
"du 10° Cycle", pas du "10 Cycles".^^
La guerre :
- La guerre avec les Sombres, d'accord (quoi que ?). Mais laquelle ? Bataille du lac Uraal, celle du Fort Ellyrion, ou autre ? Il manque une date (ou un âge) pour savoir de quoi tu parles.
-
Citation :
A son retour, elle se vit proposer une place parmi les conseillers du Seigneur Protecteur d’ Eteniril
Pourquoi ? A-t-elle été remarquée pendant la guerre ? Pourquoi l'a-t-on choisie elle et dans quelles conditions (mort d'un conseiller, ...) ? En ce qui concerne le Seigneur Protecteur, j'en reparlerai à la fin.
- Ne pas oublier qu'il n'y apas vraiment de cycles chez les Elfes, dans le sens où ils ne sont pas censés mourir au bout de quelques millénaires (même si dans la pratique, le moral ne suit pas forcément).
Conseillère des Seigneurs Protecteurs :
-
Citation :
Conseillère des Seigneurs Protecteurs
Parce que ton perso a vu en passer plusieurs ? Oo
- En ce qui concerne l'âge, tu n'es pas obligées de préciser "humaines" à chaque fois, on comprend.^^
Citation :
Et au bout de 488 années humaines
Attention, là on peut prendre ta phrase comme "488 ans plus tard", donc la remanier.
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Citation :
la frustration de ne pas être écoutée quand son avis différait trop de la volonté du duc,
Attention, on ne parle pas de Duc en elfie, on parle de Seigneur Protecteur.
L'impression que j'ai de ton chapitre, c'est qu'on a demandé à Ringwë de devenir Conseillère alors qu'elle sort d'un moment où elle était particulièrement fragile à cause du décès de sa mère. Et en plus, on renouvelle l'offre, ce qui indique que ton personnage a de l'importance pour le Conseil. Il faut que tu trouves une très bonne raison à cela !
Ses filles, son futur :
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Citation :
Le Voile recouvrait Anaëh et la nis s'inquiétait, la population n'était guère informée et,
La population n'était guère informée du Voile ? Mais tout le monde en a pâti, donc n'importe qui pouvait voir ce qu'il se passait de même qu'à la fin du Voile, beaucoup commencèrent à entendre la Symphonie des Arbres ou bien y furent beaucoup plus réceptifs.
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Citation :
La nis ne connaîtra probablement jamais le contenu de la discussion qu'eut le conseil mais au mois de Favrius de la 7ème année du 11ème cycle, elle était nommée Seigneur Protectrice d'Eteniril. Une lourde tâche qu'il lui faudrait assumer désormais.
De nouveau : Pourquoi ? Certes elle a fait visiblement pas mal de choses lorsqu'elle était parmi les Conseillers, mais pourquoi la choisir elle alors qu'elle ne fait plus partie du Conseil ? Parce qu'elle a proposé une idée ? Il faut plus que cela. Il faudrait qu'elle ait vraiment eu de la notoriété lorsqu'elle était au Conseil.
Bon, maintenant passons à notre petit cours d'Histoire elfique !
Alors il y a bien eu une Dame Protectrice d'Eteniril, Sylvana, dont le deuxième joueur a avoir pris le compte s'est inscrit en Décembre 2008 (ce qui correspond à l'an 996-997 du X° Cycle à peu près), mais le perso n'a pas été beaucoup joué, donc on peut considérer Sylvana comme disparue voire même morte. Elle s'est mariée à un autre "noble" par défaut, mais le seul enfant qu'elle aura eu est un Hybride. Je te conseille de parler un peu d'elle dans ta fiche. Si jamais tu as besoin de sa fiche (il n'y a rien concernant son poste et à l'époque on parlait de Ducs et non de Protecteurs, ce qui changé hrp depuis) : Sylvana d'Eteniril.
Bon courage pour la correction de ta fiche !
Ringwë Laicolassë
Elfe
Nombre de messages : 35 Âge : 32 Date d'inscription : 08/08/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 663 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Bon eh bien je crois que j'ai fini les modifications. Désolée pour la longueur ^^'
Je vais quand même répondre à certaines questions pour t'éviter d'aller directement chercher les réponses dans mes modif' !
Citation :
Description physique a écrit: En ce qui concerne cette dernière, elle n'est guère difficile et varie régulièrement, du moment que le bijou de son mari puisse être porté avec, tout lui convient Tu parles de quoi par "cette dernière" ?^^'
Je parlais de sa coiffure mais j'ai dû modifier mon texte sans me rendre compte que ce qui suivait ne coller plus forcément, bref j'ai remplacé par le bon terme afin d'éviter toute confusion.
Citation :
Citation: Conseillère des Seigneurs Protecteurs Parce que ton perso a vu en passer plusieurs ? Oo
Non je n'étais pas certaine mais ta réaction me conforte dans ma pensée qu'elle n'en a vu qu'une, j'ai changé :)
Citation :
Citation: la frustration de ne pas être écoutée quand son avis différait trop de la volonté du duc, Attention, on ne parle pas de Duc en elfie, on parle de Seigneur Protecteur.
Ça c'était une boulette ! J'ai remplacé par seigneur protecteur (ou plutôt dame protectrice vu qu'il devait s'agir de Sylvana (ou je n'ai rien compris... ^^')).
Citation :
Citation: Le Voile recouvrait Anaëh et la nis s'inquiétait, la population n'était guère informée et, La population n'était guère informée du Voile ? Mais tout le monde en a pâti, donc n'importe qui pouvait voir ce qu'il se passait de même qu'à la fin du Voile, beaucoup commencèrent à entendre la Symphonie des Arbres ou bien y furent beaucoup plus réceptifs.
Ce que j’entendais par-là était que le conseil n’informait que peu les elfes sur ce qu’il se passait. Oui, ils pouvaient constater les choses de leurs propres yeux mais ils ne savaient pas vraiment ce qui en était la cause. Si c’est à modifier dis-le moi !
Voilà, pour le reste, j'ai modifié mon histoire, j'espère que ça collera beaucoup mieux. Je ne suis pas très sûre d'avoir répondu à tes attentes concernant à sa notoriété au sein du Conseil... Enfin je vais attendre tes réactions :)
Ah ! Juste une dernière chose un peu à part. Je n'ai pas du tout estimé son niveau en magie parce que je ne sais pas trop comment cela se décide. Je veux bien quelques précisions sur le sujet (si c'est possible bien sûr)
Glinaina
Les Pommes Légendaires Salées
Nombre de messages : 2952 Âge : 31 Date d'inscription : 08/09/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 136 ans. Taille : 1m68 Niveau Magique : Non-Initié.
Bon hé bien... je ne vois pas quoi dire de plus Ringwë, hormis que tu as bien remanié ta fiche. :D
Te voilà donc walidée !!!
Quelques liens qui pourront toujours t'être utiles : Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Et hop le manuscrit !
Code:
[Métier & Classe] : Dame Protectrice d'Eteniril
[Race & Sexe] : Sylvaine & Féminin
[Classe d'arme] : Magie / Corps-à-corps
[Alignement] : Neutre Bon
En attendant d'avoir ton manuscrit complété dans ton profil, je t'invite à aller poster ton inventaire dans la partie appropriée. Ensuite, tu pourras commencer à rper, mais tu ne pourras pas utiliser de ta magie tant que la liste de sorts ne sera pas validée (tu pourras la poster à la suite de ta fiche de présentation).
Bonne continuation !
EDIT : J'en oubliais ton rang magique !!! :woot:Vu ta fiche, tu seras donc : Arcaniste. Tu auras droit à 3-4 sorts lors de la création de ta feuille de sorts, mais tu pourras toujours apprendre irp d'autres sorts. Il faudra juste le faire via rp et "demander l'autorisation" au staff pour apprendre ce nouveau sort.
Dernière édition par Glinaina le Dim 15 Sep 2013 - 15:56, édité 1 fois
Ringwë Laicolassë
Elfe
Nombre de messages : 35 Âge : 32 Date d'inscription : 08/08/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 663 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Nom : Énergie ravivée Portée : distance (1m maximum) ou au contact Coût en énergie : faible Détails : Le lanceur concentre son attention sur une personne et lui transfère de son énergie. Nécessite au minimum un contact visuel. Fonctionnement : Le lanceur doit être immobile et avoir un contact visuel avec le bénéficiaire du sort. Inconvénients et contreparties : Si le sort ne consomme pas trop d’énergie c’est parce qu’il s’agit d’un transfert de l’énergie du lanceur vers une autre personne. Il ne peut donc l’utiliser en cas de grande fatigue et, de manière logique, plus il l’utilisera et plus la personne visée se trouvera loin, plus elle sera fatiguée. De plus le transfert est « artificiel » et, au bout d’une dizaine de minutes, le bénéficiaire cessera d’en ressentir les effets.
Ok, mais il faut préciser ce que tu entends par "distance". Cela se mesure-t-il en centimètres, mètres ? Hummm j'aurai plutôt dit "1m maximum". Ça marche ? Yep. Par contre, préciser que plus la personne se trouve loin du guérisseur, plus ça demandera d'énergie à ce dernier. Voilà j'ai rajouté tout ça au sort.
Citation :
Nom : Soin Portée : contact nécessaire Coût en énergie : plus ou moins important selon la gravité de la blessure Détails : Soins des blessures (foulures, hématomes, égratignures, entorses, hémorragies, dégâts aux organes, réanimation d’une personne inconsciente (mais pas morte)) Fonctionnement : Le lanceur doit poser sa main sur la blessure et rester concentrée sur son sort. Plus la blessure est grave, plus la concentration demandée est importante. Inconvénients et contreparties : Dans tous les cas le lanceur est fatigué à l’issu de ce sort et peut ressentir une sensation de malaise voir des nausées. Si la blessure est avancée, le lanceur sera en plus affecté par des troubles de la vision pendant plusieurs minutes. Pour les blessures graves, s'ajoute un symptôme supplémentaire : il aura une migraine toute la journée. Une utilisation répétée du sort sur des blessures importantes pourra provoquer une perte de conscience de quelques heures. Pour le bénéficiaire du sort, les mains du lanceur paraissent chaudes voir très chaudes selon l’importance de la blessure et, dans certains cas l’oubli des soins dont il a été la cible.
Ok
Citation :
Nom : Anesthésie Portée : contact nécessaire Coût en énergie : moyen Détails : Supprime la sensation de douleur ou endort selon la volonté du lanceur. Fonctionnement : Le lanceur doit poser ses mains sur les tempes de la personne ciblée afin de pouvoir effectuer ce sort. Cependant le sort n’est pas instantané (environ 2min pleines de délai) et demande tant au lanceur qu’au bénéficiaire de rester immobile. Inconvénients et contreparties : Le lanceur ressent la douleur de la cible de manière atténuée… Ainsi qu’une certaine fatigue ! Cette dernière étant plus importante pour endormir la personne.
5min de délai pour lancer le sort/10min pour endormir ? Ca fait beaucoup cinq minutes pour lancer un sort... Je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire de préciser exactement le temps que ça met. D'accord pas de précision sur le temps pour le lancer et quelque chose de plus court. J'avoue que j'ai du mal à voir ce qui pourrait être raisonnable et ce qui est abusé. C'est de l'anesthésie magique, donc je pense qu'à partir du moment que le sort est efficace, la personne s'endort instantanément. Peut-être qu'il faudrait au guérisseur deux minutes (entières) pour que le sort s'enclenche et après la personne serait endormie. Ça marche. Je garde ça comme temps.
Citation :
Nom : Extraction Portée : contact Coût en énergie : moyen Détails : Le lanceur ôte un projectile qui se trouve dans un corps, que la plaie soit refermée ou non. (tête de flèches, bout d'épée, croc...). Cependant Rinwgë ne maitrise pas complètement ce sort et ne peut le faire que si la plaie est ouverte. Fonctionnement : Le lanceur doit se concentrer pendant de longues minutes, sa main en contact avec l’endroit où se situe l’objet à retirer, avant que le sort ne s’effectue. L’objet est alors attiré jusqu’à la surface de l’épiderme où le guérisseur pourra s’en saisir. Inconvénients et contreparties : Comme pour les sorts de guérison, Extraction fatigue le lanceur qui devra prendre quelques minutes de repos avant d’effectuer un quelconque autre sort. Si son attention venait à être détournée, le processus serait à reprendre du début. Pour le bénéficiaire, l’opération est douloureuse. En effet il ressentira la sortie du projectile de la même manière qu’il y est entré.
Ok.
Citation :
Nom : Clarté Portée : contact nécessaire Coût en énergie : important Détails : Soin de la folie et de la perte de mémoire Fonctionnement : Le lanceur pose ses mains sur les tempes de la personne visée, immobilité, concentration et temps de préparation de quelques minutes sont requis. Il peut ainsi rendre sa clarté d'esprit à quelqu'un prit de folie ou souffrant de troubles de la mémoire. Plus le lanceur est puissant plus les effets seront importants. (Autant dire que pour l'instant Ringwë ne peut pas rendre toute sa mémoire à un amnésique par exemple.) Inconvénients et contreparties : C'est un pouvoir très fatiguant, si fatiguant qu'il plonge le lanceur dans un profond sommeil dont il est impossible de le tirer durant une journée entière.
Là par contre, le sort ne peut pas vraiment être accepté. Sinon, il faudrait que tu le réduises à un sort de contact ou à très petite distance, étant l'effet zone qui pose problème. J'ai modifié comme précisé par missive, on va y arriver. XD
Sujet: Ringwë Laicolassë {Walidée, manque sorts} 
Jeu 8 Aoû 2013 - 19:04
