Camille d'Aphel (Terminée)

Nom/Prénom :
D'Aphel, Camille
Âge :
25 ans
Sexe :
Féminin
Race :
Humaine
Faction :
La Péninsule
Particularité :
Une jolie voix dont elle se sert pour animer les événements de la dame d'Ys lorsqu'elle le souhaite. L'annulaire de sa main droite est constamment encombré d'une volumineuse bague en or vieilli – il se murmure que ce serait peut-être bien une bague à poison ? -.
Alignement :
Chaotique neutre
Métier :
Dame de compagnie de Kahina d'Ys
Classe d'arme :
Aucune

Équipement :
Camille possède, comme de nombreux nobles en ce monde, une foultitude de biens matériels communs à son rang social : robes de bal et mises finement ouvragées, une quantité massive de bijoux – colliers, bracelets, parures, bagues diverses et variées -, d'accessoires typiquement féminins et tout ce qu'une jeune femme de son âge peut espérer avoir pour maintenir son apparence soignée. Outre quelques petits pieds-à-terre au nom de son mari, Camille a une possession notable : en tant que passionnée de botanique, elle s'est en effet constituée avec le temps et les voyages une petite collection privée et honorable de livres et de traités sur le pouvoir des plantes et des herbes.

Description physique :
Au sein de la population sybronde, on peut dire que le physique de Camille dénote. Même si à son arrivée, c'est surtout l'apparence de celle qu'elle sert qui a marqué les esprits, la sienne a quelque peu attiré le regard et les critiques lors de son arrivée à la cour : habitués aux teints hâlés, aux cheveux et aux iris sombres, l'apheliane a rajouté une note flamboyante dans le paysage. N'étant pas plus grande ou plus petite que n'importe quelle femme moyenne, la jeune noble atteint un mètre soixante huit courant. Dotée d'une taille fine et d'une corpulence globalement mince et tonique due à sa jeunesse, l'on dit que ses hanches trop peu marquées ne sauraient souffrir d'un accouchement tandis que sa poitrine, élégamment mise en valeur par les corsets, ne laisserait certainement aucun regard masculin de marbre … Contrairement à l'anneau serti d'or de son annulaire gauche qui en dissuade plus d'un. Son teint clair et laiteux tranche avec la longue chevelure lisse d'un roux cuivré qui tombe jusqu'au bas de son dos ou se replie et s'entortille dans un chignon complexe. Le visage mince et chevalin constellé de tâches de rousseur, le nez droit et les yeux couleur d’aigue-marine, Camille n'a pas besoin d'une myriade d'expressions faciales pour jouer de son petit charme.

Description mentale :
Camille a l'opportunisme dans le sang. Plus qu'une tendance, c'est un véritable pan de son caractère qui définit la plupart de ses actes et de ses pensées. Dirigée par ses besoins matériels, son assouvissement constant et ses insatisfactions qu'elle cherche à combler, la rouquine est une jeune fille déterminée à qui l'on a donné les clés pour obtenir ce qu'elle souhaitait avec les méthodes de son milieu : l'étiquette et les bonnes manières, le verbe qu'elle manie toujours avec la finesse d'une funambule, et le paraître. Elle aime jouer sur ces principaux atouts pour s'imposer et se faire sa place et jusqu'ici cela lui a plutôt bien réussi. Diplomate donc, et néanmoins capable d'arranger la vérité à grands renforts de mensonges plausibles lorsque cela est nécessaire, Camille est une audacieuse à qui il manque le courage pour être une véritable tête-brûlée. Jamais elle n'agit de façon impulsive, même si elle fait toujours tout pour ne pas être incriminée par les retombées ou les dommages collatéraux de ses prises de risque. En effet l'image est d'une prépondérance capitale à ses yeux et il faut toujours sauver les apparences, ce qui passe par un véritable sens du contrôle, parfois à l'excès pour tout et n'mporte quoi.
C'est une jeune fille qui, si elle paraît courtoise et sociable en public, a malgré tout son caractère, son tempérament marqué, et elle est on ne peut plus bornée : difficile de lui faire changer d'avis lorsqu'elle s'est mis martel en tête d'atteindre un objectif. Son côté passionné fait d'elle une personne qui a le goût de l'acharnement et de la persévérance : Camille ne baisse pas les bras si facilement et c'est d'ailleurs une très mauvaise perdante. Il ne vaut mieux pas être présent lors de ses colères, qui si elles sont rarement publiques, ne manquent jamais de panache et d'éclat – quitte à ce que parfois, pour effrayer l'assistance réduite, elle en fasse de trop -. Très observatrice et d'une curiosité poussée, la jeune aphéliane sait dévouer ses talents et son esprit un brin dirigiste à ceux et celles qu'elle juge intéressants, soit parce qu'ils peuvent lui fournir ce qu'elle veut, soit parce qu'elle peut profiter de privilèges ou d'une position qui la conforte et la protège dans ses intérêts. Cette fidélité a cependant ses limites et se retrouver sans le sou ou sans pouvoir, c'est sans doute voir Camille quitter votre cercle de confiance sans un remord. Ce qu'il faut retenir avant tout et surtout, c'est qu'au-delà des impressions Camille ne fait quasiment jamais rien au hasard.

Histoire :
Camille d'Aphel est liée par le sang à Maciste, son cousin : en effet leurs pères respectifs, Guillermo et Clitius d'Irùn, s'avèrent être frères et tous deux issus du même univers noble et sybrond qui a bercé leur enfance et leur jeunesse. Si Clitius a davantage été placé au premier plan notamment par sa position d'aîné, le cadet quant à lui a une vie autrement plus secrète et fermée. Père d'une seule petite fille, la femme qu'il avait épousée en son jeune temps, une noble sans terre d'un petit fief non loin de Tosalia du nom d'Astasie de Renazulia, est malheureusement décédée en couches. Le 9 Barkios 982 du 10ème cycle fut en ce sens une date assez bouleversante pour Guillermo qui devint veuf et père à la fois.

Élevée à Aphel, Camille est donc fille unique et n'a jamais partagé son enfance avec qui que ce soit d'autre que les diverses nourrices et autres précepteurs qu'on lui a imposés. L'enfant ne s'en est jamais plaint : appréciant de vivre à l'écart d'une agitation frivole et stressante, ce calme et cette solitude ont permis à la petite rouquine de se découvrir un certain attrait pour la lecture – dès, bien sûr, qu'elle sut déchiffrer les écrits les plus simples. Dans le même temps et avec l'apprentissage des bases de culture et d'étiquette que toute fillette de la noblesse se devait de connaître par cœur, Camille a appris le chant et s'est mis à entretenir le beau timbre de voix qu'elle avait. Cette passion chronophage pour la lecture a cependant pris le dessus et s'est trouvée amplifiée avec l'âge. A douze ans, il n'était pas rare de voir Camille déambuler dans les couloirs de la demeure un livre en main, ce qui n'était pas des plus polis d'après son précepteur. A quinze ans, elle s'arrangeait même pour se glisser en douce dans les appartements paternels afin d'emprunter les ouvrages les moins reluisants que la bibliothèque familiale pouvait contenir afin de s'en délecter en cachette.

Les sujets de prédilection de l'adolescente en matière de lecture se sont néanmoins toujours axés à un thème en particulier, la botanique et plus particulièrement les propriétés de la flore végétale. Fascinée par le pouvoir d'une simple feuille ou d'un broyat d'herbes, Camille s'est d'ailleurs souvent essayée à la concoction de préparations de base et a longtemps été durant sa jeunesse une adepte des escapades en forêt afin de se créer moult herbiers.

Le temps de l'insouciance et de la simplicité finit pourtant par bien vite s'achever et c'est à l'âge de dix-huit ans que Camille est mariée à un noble de la capitale diantraise. Intéressé surtout par la région sybronde qui affectionne l'art sous de nombreuses formes, Armand d'Hisparie, ce marchand d’œuvres en tout genre n'a que 18 ans de plus que sa femme. S'il a pour lui une certaine allure et un brin de charisme renforcé par l'apparât chic dont il se pare, c'est cela dit un époux relativement correct et convenable avec sa moitié. Il n'a jamais été question d'amour transcendant et de coup de foudre de jeune fille en fleur, mais on ne peut néanmoins pas mentir sur la curieuse complicité qui s'est développée entre les deux mariés avec le temps et s'il existe un individu que Camille ne saurait trahir sans bien des douleurs et des remords, il s'agit sans doute d'Armand. A la cour, on aime cependant jaser du moindre détail obscur et il a été rapidement noté qu'aucun enfant n'avait encore vu le jour de cette union – une punition divine, sans doute, car rien n'est jamais anodin.

La vie pour Camille n'a cependant été en rien véritablement bouleversée : on l'avait ôtée des bras paternels pour la plonger dans une atmosphère où elle était devenue « la femme de », ce qui correspondait paradoxalement à une mis en avant exagérée au moindre événement publique, et au retrait le plus complet dans les situations plus sérieuses. Camille n'avait jusqu'alors jamais vraiment prêté attention aux jeux d'intrigue et aux usages d'une cour, mais il s'avère que la jeune fille se soit mise à affectionner très rapidement ces coups en douce et ces messes basses que l'on pratique tant dans les hautes sphères.

Jusqu'à l'âge de 23 ans, Camille s'est contentée d'une vie où son ambition a enflé, grandi, grossi tout en restant sagement enfouie. L'apparition de Kahina d'Ys dans son existence a dévoilé au grand jour cette volonté et c'est par le biais de Maciste, son cousin, que les deux jeunes femmes se rencontrent. Si très vite, un climat étrange de méfiance et de mépris s'instaure entre les deux demoiselles, leurs ressemblances de caractère et d'intérêts émergent au contact de l'une et de l'autre. Devenue dame de compagnie de la jeune estréventine depuis bientôt un an, leurs relations froides au demeurant se sont apaisées et il est même devenu visible et notoire que Camille d'Aphel est sûrement la femme la plus proche de la dame d'Ys à l'heure actuelle.

HRP

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Il a attiré le regard et les critiques lors de son arrivée à la cour : habitués aux teints hâlés, aux cheveux et aux iris sombres, l'apheliane a rajouté une note flamboyante dans le paysage

Code:

[Métier & Classe] : Dame de compagnie

[Race & Sexe] : Humain & Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Chaotique neutre