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 - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée]

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Tancrède de Léjante
Humain
Tancrède de Léjante


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MessageSujet: - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée]   - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée] I_icon_minitimeMer 20 Avr 2016 - 20:03


Nom/Prénom : Tancrède de Léjante dit le «hardi»
Âge/Date de naissance : 25 années, né en l'an neuf cent quatre-vingt deux
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Particularité : ---

Alignement : Loyal Bon
Métier : Chevalier
Classe d'arme : Combat équestre à la lance de joute et combat au sol, bouclier et épée à la main.

À peine bambin, Tancrède fût nommé élève personnel de Ser Sigrun, le mestre d’arme de la maison Léjante. Toutes ses classes d’arme avaient été couronnées d’un franc succès, bien qu’évidemment, il avait la main adroite pour seulement quelques compétences particulières. Loin d’être maître dans l’art de l’arme à deux mains, on lui reconnaissait cependant moult talents lorsqu’il nouait son bras aux ganses d’une rondache et tenait en sa main dextre une arme à une main. Intrépide, il sait user de sa défense à profit et l’utilise parfois même comme une seconde arme. Mais d’entre tous les arts du combat, c’est à cheval et une lance de joute flanquée sous l’aisselle qu’il excellait. Il n’avait pas encore atteint la majorité qu’il faisait d’ores et déjà la demande à son paternel pour jouter non officiellement, afin de se pratiquer. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle il fût sacré si tôt Chevalier, son père désirant plus que tout au monde que l’un de ses fils redore un jour leur patronyme lors de ces tournois consacrés à la joute. Tôt, ces pratiques payèrent puisqu’il accumula et enchaîna les victoires, les unes après les autres. Certains en venaient même à croire que les affrontements étaient pipés, alors que d’autres croyaient que cet enfant avait cet art ancré profondément dans le sang.

Équipement : Adoubé par son paternel à l’âge de ses vingt ans, il s’est vu offert sa première armure à plaque. Portée plus souvent qu’autrement en guise de parure, il préfère usuellement le port d’une protection de cuir cloutée, lorsqu’il se doit de croiser le fer de manière inopinée. On dit que lorsqu’il fût sacré Chevalier, ses éperons ont été offerts par son frère aîné alors que son bouclier et son glaive, se sont vus tous deux offerts par son innocente petite sœur. Quant à son destrier, il l’avait vu croitre alors qu’il n’était qu’à peine poulain. Il entretient un lien d’amitié particulièrement fort avec sa fripouille de canasson. Il considère son glaive comme étant le prolongement de son bras, aussi bien dire qu’il en prend soin comme nulle autre. Outre son équipement qui s’élevait un peu au-dessus de la médiocrité, son habillement ne transpirait généralement pas la chevalerie. De prime abord, rien ne pouvait convaincre le commun des mortels de son titre outre le fait qu’il montait un puissant étalon et qu’il avait à sa ceinture, un fer sommeillant en son fourreau. Les poches ne débordant pas nécessairement de souverains, il recevait somme toute une pension acceptable pour les tâches qu’il se devait d’accomplir au sein des terres de Léjante.


Description physique : Frôlant le mètre soixante-et-quinze et pesant un bon quatre-vingt kilos, il était doté d’une charpente athlétique assez commune. Un corps ciselé dans l’entrainement mais ne sortant pas du commun. Il fallait cependant l’avouer, il avait belle gueule : une crinière d’or cascadant jusqu’à ses épaules, une pousse de barbe marquant ses joues et son menton dominant puis, un regard aux iris pers, intense comme un coucher de soleil. Mutin, ses lèvres s’étirent aisément en des sourires charmeurs lorsqu’il se faisait apostropher par quiconque. Avenant, malgré ses défroques qui trahissaient par trop souvent son noble lignage, il avait cette aisance à plaire. Sa posture, sa manière de chevaucher mais aussi de s’adresser à autrui, lui octroyait usuellement les bonnes grâces de ses interlocuteurs.


Description mentale : Impétueux, fougueux et intrépide sont de tous les adjectifs, ceux qui le qualifient le mieux. En commun avec le Chevalier typique, sa bravoure n’a plus à se faire mettre à l’épreuve, pas plus que sa volonté de fer à servir son Suzerain. Corps et âme, il se dévouera jusqu’à son trépas pour l’homme dont il est le vassal, quand bien même faudrait-il se démener dans une entreprise qui se voudrait suicidaire. Sa fidélité est inébranlable et il n’est rien en ce monde qui pourrait la mettre en péril. Si ses vœux sont sacrés et font la preuve d’une volonté de servitude dès plus respectable, il n’en est pas moins tout blanc de défauts.

À temps perdu, de vieilles et basses habitudes reviennent parfois le hanter, s’y perdant parfois pendant plusieurs journées. La chair d’une femme aux mœurs légères, les jeux à l’argent et même, se pochetronner jusqu’aux matines, voilà qui pouvait avec aisance mettre en doute le cœur du Chevalier. Quand bien même pouvait-on reconnaître qu’il levait le coude de temps à autres, lorsqu’il se devait d’enfiler son destrier et de lever l’acier contre le manant, il retrouvait tout ce dont un Chevalier avait de besoin. Ses vœux sont sacrés et gravés en son cœur et de ce fait, jamais il ne pourrait trahir la confiance de son suzerain, tout cela outrepassant tous les vices dont on pourrait le juger.

Forces : Bravoure, ténacité, vaillance et par-dessus tout, fidélité
Faiblesse : Jeu, alcool et la compagnie de coureuses de remparts



Capacités magiques : Nulles


Histoire :

Famille

Père : Adélard de Léjante
Mère : Félicienne de Léjante
Frère aîné : Magneric de Léjante
Soeur cadette : Amilie de Léjante





Jeune et innocent ne peut s'entendre avec droiture et responsabilités



Neuf cent quatre-vingt septième année du dixième cycle
Deuxième ennéade du mois de Vérimios
Été des cinq années de Tancrède



«Oh! Oh! Père, ils arrivent!», s’écria le jeune Tancrède.

On avait annoncé il y avait de cela une décade que Desmond, l’oncle du jeune Tancrède, viendrait séjourner pendant une semaine au Castel de Léjante. Accompagné par toute sa famille, le damelot attendait avec impatience de pouvoir s’amuser comme il avait pris l’habitude de faire avec sa cousine, la toute jeune Alanya.  Eux deux se côtoyaient déjà alors qu’ils nageaient encore dans leur merdaille et qu’ils tétaient leurs mères respectives. La proximité que jouissait leurs deux terres avait offert main forte au lien d’amitié que les deux enfants entretenaient. Encore bambins, ils passaient le plus clair de leur temps à batifoler dans les boisés juxtaposant le Castel ou dans les ruelles passantes des bas-quartiers. D’ailleurs, encore aujourd’hui, ils avaient décidé de s’amuser près de l’armurerie, là où les coups de marteau chantaient à l’unisson. Le jeu était simple : l’un se bandait les yeux et criait le nom celui qui devait se tapir dans les ombres.

Les deux mains du jeune homme se déposèrent contre les frêles épaules de la jeune de Broissieux, la faisant tournoyer comme une toupie entre les nombreuses enclumes. Rigoleur, la jeune fripouille trouva son repère entre deux gigantesque harnois. Hurlant, atteint de cécité forcée, Alanya tâtait de ses petites mitaines les objets qui lui tombaient sous la main. Elle s’approcha dangereusement de Tancrède alors qu’elle entendit un cri de surprise, laissant croire que Tancrède s’était fait prendre la main dans le sac. Elle se défit de son bandeau et avec stupéfaction, elle constata la présence du frère aîné de Tancrède. Il devait bien faire deux fois sa taille, du haut de ses quatre années supplémentaires.  

« Rah! Nous te cherchions partout, petite crapule! Mestre Sigmund t’attend depuis des plombes! »

« Mais! Maaaais! Pour une fois qu’Alanya est là, je ne peux même pas en profiter ?! C’est injuste! »

« La vie n’est jamais juste mon petit sot de frère, vient-en sur le champ! »

« Magneric! », s’écrira la toute jeune. « Laisse le tranquille, il n’a rien fait de mal, je le jure! »

Mais le grand frère n’en eut cure, il chassa la belle Alanya du revers de la main et emporta par le bras son cadet qui d’ailleurs, en avait les larmes aux yeux. Joueur et vraisemblablement d’ores et déjà prédestiné à une éducation très stricte, rien n’était pour lui plaire. Il quitta en s’en retournant, laissant à sa cousine sa petite bouille toute triste.

« Caches-toi cousine! Je viendrai te retrouver dès que je me serai enfui! »





D’une lance brisée, naquit le hardi!



Troisième année du onzième cycle
Cinquième ennéade du mois de Vérimios
Été des vingt années de Tancrède



Une chaleur suffocante régnait sur tout le domaine et de surcroît, l’humidité n’avait cessé de croître depuis les premiers rayons de l’astre diurne. À des lieux à la ronde on entendait les petites genses s’agiter comme de folles fourmis dont le nid aurait été immolé. C’était chose normale après tout, puisqu’une décade plus tôt on annonçait que le tournois serait cette année, plus grandiose qu’il ne l’avait jamais été. Ripaille, troubadours et surtout, des combats tous spectaculaires les uns que les autres. Au travers la foulée, le préféré du petit peuple se faisait désirer. On disait de lui qu’il était fils cadet du Seigneur de Léjante et qu’il foulait le sable de l’arène sans même avoir gagné ses éperons. Pour ceci, la menuaille l’avait mis sur un piédestal et scandait son nom à tue-tête dès qu’ils l’apercevaient! Au castel, on ne pouvait pas en dire autant …

Magneric : « Fichtre! Père! Vous n’allez tout de même pas permettre à mon sot de frère d’entrer en lice alors qu’il n’a point encore été adoubé ?! »

Adélard : « Je vais me gêner, tiens! Tancrède n’a peut-être pas gagné ses éperons mais il joute comme nul autre et m’est d’avis qu’il emportera avec lui tous les honneurs du tournoi! »

Magneric : « Fol dingo! C’est de la pure folie, vous transgressez une tradition plus vieille encore que ne l’est ce castel ! »

Adélard : « IL SUFFIT ! Retourne cingler les prisonniers que tu viens d’enchartrer et cesse de m’escagacer. Je ne veux plus t’entendre jacter à ce sujet, c’est ton père qui te l’ordonne, fillot! »

Maugréant milles et un jurons dans la prison de ses dents, le fils aîné et Chevalier du Seigneur de Léjante s’en retournait en claquant des talons. Étroitement attaché aux traditions, même le lien du sang qui l’unissait avec son cadet n’était pas suffisant pour qu’il fasse fit du passe-droit dont il avait été octroyé. Son poing se serrait avec une hargne et après mures réflexions il se fit promesse de corriger une bonne fois pour toute son petit frère.


***

Le fracassement du bois contre les targes des chevaliers vrombissait à l’instar du tonnerre et surenchérissant, la foule en liesse criait à gorge déployée! Les hommes levaient les bras et les femmes leurs jupons lorsqu’un brave venait à mordre la poussière lorsqu’il se faisait désarçonner. Comme c’était exaltant de voir se guerroyer d’aussi talentueuses personnes! Puis … Vint le silence. Un héraut piétait en lice pour annoncer le prochain combat :

« Haut de trois pommes on le redoutait d’ores et déjà alors qu’il se servait d’un petit braquemart comme lance! Il fit guerpir de nos précieuses terres, épée à la main, dix manants qui cherchaient à mettre feu et à sang de nos prospères récoltes! Fierté de Léjante, il désarçonne ses adversaires d’un simple regard et au galop, brise les lances en un seul souffle! »

« Souverains, gentes dames et damoiseaux … veuillez accueillir la première lance de Léjante …. Tancrède! »

Il n’en fallait pas plus pour que les estrades se voient submergées sous les acclamations du populaire combattant. Tous se levèrent à l’unisson et l’encourageaient avec entrain, du moins, jusqu’au moment où son adversaire fit son entrée sur le dos de son grand percheron. Son frère aîné allait l’affronter en combat singulier. Sa venue avait fait taire le petit peuple en deux temps trois mouvements, tous bouche-bée face au spectacle qui s’annonçait à eux. Avait-on simplement imaginé un jour que les deux frères croiseraient le fer ensembles ? Un, jeune fougueux alors que l’autre, droit et réfléchit ?

« Mordioux! Qu’est-ce que signifie cette mascarade de fot-en-cul!», dit le père, furibond!

À la vue de son frère, le jeune Tancrède affichait un sourire satisfait. Il le jugeait de loin, à l’autre bout de l’arène et se complaisait d’avance d’affronter un si bon jouteur. Jamais il n’avait eu le culot d’entrer en lice pour venir croiser le fer avec son frère, ne le considérant point jouteur, compte tenu de l’absence de son titre de Chevalier.

« Pute vierge! À la bonne heure, je me sens enfin couvert de bonne fortune. Mouston, apporte-moi mon heaume, que je puisse enfin oblitérer son menu visage suffisant! »

L’écuyer obtempéra et au même instant que Tancrède planta ses deux éperons dans les flancs de son cheval, Mouston flanqua trois-quatre bonnes claques sur la croupe de la bête, qu’elle détale au grand galop! Tancrède bondissait sur le dos de son fidèle compagnon tandis qu’il ancrait sous son aisselle la garde de sa lance …

«OOOHHH !» S’écria la foule, tandis que la lance venait de s’éclater en mille copeaux contre la plaque de Tancrède. Il en perdit l’équilibre et se retint à son cheval à l’aide de ses bottes ancrées aux étriers. Son souffle se coupa littéralement pendant quelques interminables secondes. Sa main vint se cramponner contre son poitrail recouvert de fer, les yeux clos sous le joug d’une vive douleur. L’armure en piètre état, une douleur vive qui le tenaillait au poitrail et le souffle court de surcroît, tous pensaient que le favori du petit peuple ne pouvait que déclarer forfait.

« Escuyer, apporte-moi une autre lance. Ne me fait point attendre, maroufle! Dit-il envers Mouston, la main tendue en sa direction. »

« Mais … Mais … Êtes-vous fol dingo ?! Vous tenez à peine debout, vous le paierez de votre vie! »

« Hmpf … Si j’y pousse ici mon dernier souffle, mon frère l’aura sur la conscience! D’ici là, apporte-moi ma lance te dis-je! »


En voyant leur héro se remettre en position, la foule s’écriait de nouveau, surexcitée comme si on acclamait un nouveau Roi! À des lieux à la ronde l’écho de leurs louanges pouvait se faire odir, si tant que lorsqu’ils avaient criés la toute première fois, des piafs s’étaient envolés par précaution. Le sable se faisait secoué de nouveau sous le piochement des sabots et d’une lance bien placée, précisément dirigée vers sa cible, Tancrède désarçonna son frère aîné qui tomba nez premier contre la rambarde de bois. Pour une énième fois, la foule en liesse se levait et cette fois, même le vieux Adélard se brisa les cordes vocales à s’exprimer à gorge déployée.

« Ma mie, il est grand temps. Notre petit fils mérite ses éperons, je l’adouberai sous le surnom du hardi! » Dit-il envers sa femme, juste avant d’aller lui démontrer de sa joie en lui baisant les lèvres.  






Une étoile s’éteint alors qu’un homme s’élève




Huitième année du onzième cycle
Première ennéade du mois de Karfias
Hiver des vingt-cinq années de Tancrède



Tiraillant sur d’interminables cordages, les bélières s’agitaient et par conséquent, les cloches de l’église réveillaient de leur torpeur tous les habitants de Léjante. On n’y annonça point l’heure, ni la venue d’une messe impromptue, non. Le Seigneur des terres, notre bien aimé Adélard, venait de pousser son dernier souffle laissant à son chevet, une nouvelle veuve éplorée. En ce jour de déception et de deuil, nuls sourires ni repoussements étaient au rendez-vous.  Endimanchés, l’entièreté de sa descendance recevait au Castel les condoléances de leurs sujets les plus fidèles et ce, du lever du soleil jusqu’à son couché. Les obsèques ne traîneraient pas et dans pas moins de deux journées, se verra nommé nouveau Seigneur l’aîné de la famille : Magneric. Loin d’être hâtif à son couronnement, Tancrède envisageait le pire. Depuis qu’il avait été adoubé son frère l’avait tenu en haine, convaincu qu’il ne méritait en rien les honneurs qu’octroyait le titre de Chevalier. Au travers les bribes de conversation qui lui parvinrent jusqu’aux oreilles, on disait que le Hardi aimait à temps perdu, lever le coude déraisonnablement. Il eut même ouïe dire qu’on l’avait surpris à honorer deux femmes en même temps, alors qu’il traînait dans un des lupanars de bas-quartiers! C’était inconcevable pour un chevalier, mais encore plus pour le frère qu’il était.

***

Les jours s’étaient écoulés à une vitesse fastidieuse, l’ambiance était lourde et le peuple portait encore le deuil de leur Seigneur. Populaire, il l’était plus qu’outre mesure. Magneric avait été sacré nouveau Seigneur et avait, par le fait même, envoyé ses vœux de vassalité au Seigneur de Brochant. La chose étant officialisée, il ne fallut pas bien long pour que tout nouveau Seigneur quémande la présence de son cadet à la cours.

***
Le coursier chassa du revers de la main quelques mouches virevoltantes près d’un tas de purin avant de s’adresser vers un homme qui était étalé, bouteille à la main, sur une botte de paille.

« Ser Tancrède … J’ai … Il me faut vous … »

La main du saoulons vint s’écraser inconsciemment contre son propre visage pour chasser une mouche qui lui chatouillait le nez. Dans la grange, il pleuvait averse lorsqu’un petit homme nommé Mouston réveilla son maître à grand coup de seau d’eau glacée. Le criement de Tancrède, mélangé au rire gras de son écuyer firent sursauter jusqu’au plafond le pauvre coursier. Affolé, coutelas à la main, le Chevalier s’écria dans tous les sens, les yeux encore à peine entrouverts :

« TUDIEU ! Qui donc me cherche des noises ?! Qu’il se présente céans où je jure que je l’occis en l’ouvrant de long en large, pardi! »

« Ser Tancrède, je suis coursier de votre Seigneur et frère aîné, Magneric premier. Il vous a fait mander immédiatement à la cours. Il a pour vous quelque chose … »

« Peste soient tes mauvaises nouvelles, coursier! Prends avec toi ces deux écus et va te payer du bon temps. Mais écoute ceci, je déconseille ardemment Jésabelle, elle a le feu au crépion depuis que la compagnie du « vieux clébard » l’ont honoré de leur braquemart. »

« Mouston, crapule, va me chercher mon harnois! »


***

Planqué sous son aisselle, il tenait fermement son heaume et marchait d’un pesant pas sous le hall d’entrée en y faisant claquer ses éperons contre le recouvrement du plancher. Son faciès peu avenant était déformé par le sérieux de la rencontre, s’éloignant de ses habitudes joviales. Une fois devant son frère, il l’affronta du regard pendant un moment puis ploya le genou, abaissant les yeux vers le sol comme tout bon serviteur se devrait de le faire.

« Mon frère, je te salue. »

Acerbe, son frère lui ordonna de se redresser en omettait de le saluer. Il patienta un bref instant puis s’adressa à lui de la manière la plus concise possible :

« Si je t’ai demandé, c’est pour t’annoncer ton prochain départ. Tu quitteras l’endroit qui t’a vu naître et tu iras offrir ton épée à quiconque la voudra bien, quand bien même ne la recommanderais-je pas au plus démuni des bâtards … »

« Mensonges et calomnies! Tu veux faire de moi un paria! Maudis sois-tu, toi et ton simulacre d’honneur! Je m’en vais sans respit quitter cet endroit parce qu’à compter de ce jour, je te considère comme félon de notre fratrie! »


Il en fût ainsi, Tancrède quitta le jour suivant, tôt aux matines. Ce jour là, il se retourna une dernière fois pour observer Léjante, mais aussi pour offrir de silencieux adieux à sa sœur ainsi qu’à sa mère qui allaient tôt le pleurer.




HRPComment trouves-tu le forum ? : Je suis accro a ce forum, délivrez-moi de ce mal!
Comment as-tu connu le forum ? : Top forum
Crédit avatar et signature : Aucune idée, c'est un présent d'Enrico de sa banque personelle.
Compte autorisé par : La plantureuse Halya.


Dernière édition par Tancrède de Léjante le Jeu 28 Avr 2016 - 19:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée]   - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée] I_icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 23:45

Je tiens simplement à "up" le post pour vous dire que ma fiche est terminée.

J'attend vos corrections, quand vous aurez le temps, merci!
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Enrico di Montecale
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MessageSujet: Re: - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée]   - Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée] I_icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 18:01

Quelques petites erreurs grammaticales par-ci par-là, mais dans l'ensemble, cette fiche est très bien écrite. Un bon gros chevalier classique, avec ses propres démons, j'ai beaucoup apprécié ^^

(C'est émouvant, une première validation de fiche *w*)

- Tancrède de Léjante dit le «hardi» - [Fiche terminée] Tampon13

Code:
[Métier] : Chevalier

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps / Défensif

[Alignement] : Loyal Bon


Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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