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 Chevalerie

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Sapientia
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MessageSujet: Chevalerie   Chevalerie I_icon_minitimeDim 5 Fév 2017 - 12:33



De la Chevalerie
Maîtres des champs de bataille et Hommes d'honneur


Contrairement à ce que beaucoup pensent, il n'est pas nécessaire d'être noble pour être chevalier... bien que les chevaliers issus de la roture se comptent sur les doigts d'une main à cause du coût de l'équipement, de l'entretien d'un cheval et de l'apprentissage nécessaire. Cependant c'est avant tout la noblesse de comportement et le talent qui déterminent un chevalier.

Pour les talentueux guerriers qui seront également assez chanceux pour trouver un protecteur, c'est l'une des rares voies par-lesquelles un homme d'armes peut espérer s'élever au-dessus de la condition de sa naissance.


Sommaire :
  1. Importance Militaire
  2. Ordres et Chevaliers liges
  3. Chevalier et Noblesse
  4. Code de Chevalerie
  5. Équipement du Chevalier
  6. Entretenir un chevalier lige
  7. Devenir Chevalier
  8. Perdre le titre de Chevalier




A l'origine, les chevaliers sont avant tout des cavaliers. Dans un paysage moyenâgeux, la cavalerie lourde est de très loin maîtresse des champs de bataille. Une charge est presque impossible à arrêter. Ils sont alors indispensables à toute stratégie: briser des formations ennemies, agir rapidement sur différents fronts, dégager la voie de l'infanterie, faire des percées, briser un siège, etc.

Atout militaire majeur, la plupart d'entre eux sont également des meneurs ou des stratèges (parfois les deux) qui savent placer au mieux les troupes ou tout simplement galvaniser les hommes. Ces qualités ont tout de même leurs défauts: les bons meneur d'hommes font de piètres soldats. Ils ont du mal à suivre bêtement les ordres et ont leur propre raison d'agir.




Les Ordres de Chevalerie sont assez rares et toujours attachés à une religion ou un idéal, que ce soit à un temple, un courant clérical ou un dieu ou un but clairement explicité.

La plupart du temps, les chevaliers sont cependant attachés à un unique seigneur et prêtent serment de le servir, lui et nul autre. Ce n'est que parce qu'ils sont attachés au même seigneur que les chevaliers liges travaillent ensemble. Cependant, ils sont souvent bien plus libres et mieux lotis que leurs compagnons des Ordres du point de vue pécuniaire.



La chevalerie est une vie de danger et de prestige. Si le titre de chevalier n'est pas un titre nobiliaire en soit car il n'est pas héréditaire, il peut être tout aussi prestigieux.

Le gros des chevaliers sont issus du bas des fratries de familles nobles. Certains possèdent de petites terres, mais ce n'est pas le cas de la majorité. Socialement, les nobles y trouvent pourtant leur compte : d'une part la chevalerie leur permet de justifier leur rôle de combattant dans la société d'ordres, d'autre part elle offre un métier honorable car à fort signe extérieur de richesse pour ceux qui ne peuvent hériter.

l'adoubement fait le chevalier. Si le clergé, les paysans et même les bourgeois ne font pas de différence avec la noblesse, les chevaliers et les nobles, eux, sont bien conscient de cette inégalité. Les rapports entre la noblesse et les chevaliers de basse extraction sont d'ailleurs biens plus complexes qu'il n'y parait.

Bien que la noblesse voue un grand respect aux chevaliers, ces derniers ne peuvent transmettre leur condition à leur descendant, la chevalerie n'étant pas un titre héréditaire. Un chevalier né roturier assure certes une certaine stabilité à sa descendance s'il est au service d'un seigneur, mais ses enfants ne seront en aucun cas nobles ou considérés comme tels. Aussi, lors des mariages, des alliances, distributions de biens ou même des tâches confiées par un seigneur à ses chevaliers, les droits du sang ont du mal à être oubliés. Un chevalier issu de la roture aura souvent du mal à se faire respecter par ses pairs de sang noble (ceci est moins vrai au sein des ordres), et il devra montrer sa valeur plus que n'importe lequel d'entre eux.

Pourtant, les haut-faits jouent toujours un grand rôle dans le respect qu'un chevalier peu espéré recevoir et ceux qui sont passés dans la légende, roturiers ou non, peuvent se targuer d'avoir côtoyer les rois.



S'ils sont affiliés à un Ordre, ils doivent suivre uniquement le code de cet ordre.

S'ils sont affiliés à un seigneur, ils doivent veiller au respect de sa justice dès qu'ils se trouvent sur ses terres. La plupart des Seigneurs instaurent aussi un devoir de Garde selon lequel ses chevaliers doivent passer un certain nombre d'ennéades par an au sein du château pour le protéger et vérifier ses défenses.

Qu'il appartienne à un Ordre ou qu'il soit lige, le chevalier respecte toujours plusieurs valeurs qui forment la base morale de la chevalerie.
  • Équité : Ne pas attaquer quelqu'un qui est désarmé - Ne pas attaquer par derrière - Éviter la torture
  • Noblesse : Respecter la Loi - Protéger ceux qui ne peuvent le faire seul - Respecter la hiérarchie sociale - Ne jamais abandonner un ami, un allié ou une noble cause
  • Honneur : Respecter sa parole en toute circonstance - Respecter la vie humaine - Ne jamais trahir la confiance d'un autre
  • Courtoisie : Respecter les convenances - Rester humble et respectueux - Traiter avec la même attention ses hôtes, ses supérieurs et les femmes quelle que soit leur condition
  • Loyauté : aux Cinq et au code de Chevalerie (et à son seigneur)


Le serment exact peut changer assez drastiquement d'un Ordre à l'autre, mais sauf exception régionale, le serment des chevaliers lige reste le même dans tous les lieux de la péninsule.


"Je placerai ma confiance en la Dame-Dieu et ma foi en les Cinq
Je protégerai leurs représentants et honorerai leurs temples
J'aurai le respect de tous les faibles et m'en constituerai le défenseur.
Je ne reculerai pas devant l'ennemi.
Par les choix et non la condition je jugerai et prodiguerai mes bienfaits.
Conseils et possibilité de Choix, à tous je m'efforcerai d'apporter
Je m’acquitterai de mes devoirs.
Je ne mentirai point, et serai fidèle à la Parole donnée.
Je serai partout et toujours le champion du Choix et du Bien, contre l'Injustice et le Mal."



Lors de son adoubement, le jeune chevalier doit d'équiper d'un certain nombre d'objets faits à sa mesure. La plupart du temps, lorsque le chevalier se met au service d'un seigneur, c'est à la famille du chevalier de procéder aux dépenses. Cependant, le seigneur peut aussi s'en acquitter comme présent ou aider en partie à payer cet équipement si la famille du nouveau chevalier ne peut pas subvenir à l'investissement.
Dans un Ordre, la communauté de chevalier participe également de façon traditionnelle au rassemblement de l'équipement. Cependant, il existe toujours des exceptions.

La qualité et le nombre d'éléments de l'équipement dépend de la richesse de l'Ordre auquel appartient le jeune chevalier, de sa famille ou du seigneur auquel il se dévoue. Cependant, un certain nombre d'entre eux sont incontournables et ont une symbolique forte.

  • Le heaumes : l'espérance, l'intelligence
  • Les éperons d'apparat (souvent en métaux précieux)  : la justice, l'honneur, le devoir
  • La lame : force, puissance, sacrifice (forgée sur mesure)
  • L’écu : protection contre l'orgueil, le mal et la débauche, protection des faibles
  • Le cheval : richesse, pouvoir (les ordres les plus pauvres n'en fournissent pas systématiquement et les mettent en commun)

Les plus riches y ajoutent souvent:
  • La lance
  • Haubert et maille
  • La cuirasse
  • Les gantelets
  • La barde (armure du destrier)




Pour entretenir un cheval et l'intégralité de son équipement, le chevalier reçoit l'équivalent en rente de ce que produit une terre de 1km². Un seigneur doit s’acquitter de cette rente par honneur (que ce soit en don d'argent ou de terre), mais le chevalier n'est pas délivré de son serment si son seigneur tombe dans la pauvreté ou lui refuse cette largesse.



Le Chevalier est un soldat d'élite, à l'équipement couteux, mais pas nécessairement d'une personne noble. Un combattant talentueux peux, à force de coups d'éclat, d'honneur et de victoire, recevoir le titre de chevalier et gravir par ce biais les échelons de l'échelle sociale. Mais leur façon de recevoir ce titre seront bien différentes.


      • Par l'éducation :
Les fils cadets des grandes familles représentent souvent une menace pour leur aînés. Pour éviter les drames et le fractionnement de l'héritage familial, la voie de la chevalerie est une bonne alternative.

A l'âge de sept ans, le futur chevalier part à la cour d'un autre seigneur qui sera dès lors son parrain d'armes. Il y deviendra page pour y apprendre la stratégie, l'équitation, les lettres et l'honneur jusqu'à ses 15 ans. Il y assiste souvent la Dame du château. Puis il deviendra l'écuyer d'un chevalier, le suivant à la guerre, s'occupant de son cheval et portant ses armes et armure (tâche de confiance étant donnée la valeur d'un tel équipement). Il apprendra auprès de son maître à respecter le code en toute circonstance et approfondira l'art du combat.

Ce n'est qu'à partir de ses vingt ans, et seulement si son maître l'en juge digne, que l'écuyer peut être adoubé.


      • Par fait d'armes :
Un combattant qui s'illustre sur le champ de bataille, non seulement par son bras mais également par une bravoure exceptionnelle est parfois repéré. Ses actes sont alors récompensés par le titre de chevalier et il est alors éprouvé et adoubé par le seigneur auquel il devra prêter serment, ou le doyen d'un Ordre, si ces hauts personnages l'en pensent digne.  


      • L'adoubement :
L'adoubement est la cérémonie durant laquelle un homme devient chevalier. Il arrive que des héros de guerre ou des blessés soient faits chevaliers sur le champ de bataille mais la cérémonie a tout de même lieu dès que possible pour rendre la chose officielle auprès de son Ordre ou des nobles de la région.

La veille de la cérémonie, le futur chevalier passe la nuit en compagnie de son parrain d'armes (celui qui l'a désigné comme digne de devenir chevalier dans le cas d'un fait d'arme), le plus souvent en prière dans un temple de Néera ou d'Othar. C'est la veillée d'armes.

Au matin, une cérémonie religieuse est organisée avec le clergé de son dieu tutélaire. Il est tenu d'y assister au premier rang et porte à cette occasion une simple tunique aux couleurs de son dieu tutélaire ou de son seigneur.

Puis la cérémonie-même a lieu dans le temple, dans le château d'un seigneur ou dans un lieu dédié à l'Ordre. Le nouveau chevalier met un genou en terre devant celui qui l'adoubera et pose les mains sur le Code de son Ordre ou un texte sacré avant de prononcer son serment. A l'issue de celui-ci, on l'aide à revêtir son nouvel équipement.


      • La collée :
La cérémonie se termine lorsque le jeune chevalier met de nouveau un genou en terre et présente sa nouvelle lame à son seigneur ou au plus haut gradé de son ordre. Ce dernier donne traditionnellement deux coups du plat de la lame sur chaque épaule du jeune chevalier en invoquant le nom de chacun des dieux dans leur ordre d'apparition dans les écrits, pour finir par celui de Néera en donnant un coup du plat de la lame sur le sommet de son crâne.  

Lorsqu'il se relève et récupère son épée, il est officiellement un chevalier et reçoit l'accolade de tous les autres chevaliers présents en signe de fraternité.


      • Qui peut présider l'adoubement ?
N'importe quel seigneur ou dame peut présider à l'adoubement. Le serment du chevalier va alors à cette personne.

Pour les ordres, il s'agit souvent de l'un des aînés.

Un grand prêtre peut également procéder au nom de quelqu'un d'autre, d'un ordre ou en celui de son temple. Mais il ne peut jamais recevoir le serment d'un chevalier en tant que personne.
Un chevalier lige ne peut pas procéder seul à l'adoubement d'un autre chevalier pour son seigneur.
La femme ou le mari du noble qui devrait normalement recevoir le serment peut présider l'adoubement à sa place dans de rares cas.


      • Qui peur choisir qui est fait chevalier ?
N'importe quel noble, seigneur ou dame, peut décider de faire de quelqu'un un chevalier. Mais il faut pour cela avoir les moyens de lui garantir une rente et un équipement complet.
Dans les Ordres, la marche à suivre est souvent assez simple: chaque chevalier peut proposer la candidature d'un nouveau chevalier qui doit être approuvée et éprouvée par les plus anciens.



Il est possible d'être renié de la Chevalerie de deux façons : Par Félonie et par Couardise.

Si un chevalier brise son serment, il est jugé comme félon par son seigneur ou par le plus âgé des membres de son ordre. Dans le pire des cas, il peut perdre son titre et sa tête. S'il fait preuve de lâcheté il est simplement délesté de tout bien, perd son nom, ses titres, ses terres et est considéré comme le dernier des vagabonds.  
© rédigé par : Halyalindë
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