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 Ankharet

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Ankharet
Humain
Ankharet


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Âge : 31
Date d'inscription : 20/08/2017

Personnage
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Âge :  19 ans
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Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Ankharet   Ankharet I_icon_minitimeSam 26 Aoû 2017 - 10:34

Identité



Nom/Prénom : Ankharet Allyon, surnommée la Félonne dans la baie de Meca.
Age/Date de naissance : Moins de 20 ans. Née à Meca au cours du second mois de Barkios, en l’an 991 du Xème cycle, au sein d’une famille désargentée.
Sexe : Féminin
Taille : Plutôt petite
Race : Humaine
Faction : Meca
Religion: Pentienne
Alignement : Loyal mauvais
Métier : Ecumeuse






Particularités :

  • Tatouages :



Dans les tatouages d’Ankharet se décèle le grain blanc qui rugit aux pavois, les embruns des écumeurs, l’esprit affranchi de Meca. C’est une fresque aux panachés de couleurs fidèles à l’Isle. Ainsi reconnaît-on le vert juvénile et persistant de la yeuse, le céladon délavé des vieux cèdres et celui plus austère des grands pinastres. Il y a le gris-bleu des orages, l’aigue-marine des eaux claires et limpides puis le cobalt enténébré oscillant au large d’Eris. De longs bras bleus échevelés d’écume enlacent les récifs et les rubans de tourbe et moussent au pied des falaises. Ici on respire la mer, l’air iodé et les nuées d’albatros. Leurs ombres se projettent entre les omoplates de la fille : de larges ailes déployées en pavillons bicolores, aux extrémités desquelles montent les huées des navires.

Sous la nuque brodée de mèches folle se niche un cimeterre festonné d’hibiscus. Des lames de fond harcèlent un boutre au foc déchiré au sommet de l’épaule. Le long des bras fleurissent d’autres hibiscus qui couronnent la tête d’une ancre noyée à hauteur du biceps. De l’ensemble émerge le dos d’un Wagyl serpentant dans le bouillon d’écume qui frisonne d’argent son bras droit. Sa gueule s’ouvre sur les bracelets aux poignets de la mécane, mâche des maillons de cuivre sur fond de derme ambré. A l’intérieur d’un des poignets, un grippeminaud se hérisse. Il a le poil noir et l’œil qui toise. L’annulaire droit est tatoué d’une aussière et rappelle les contours d’une chevalière. Les amarres sont lâchées. C’est une invitation au voyage.

  • Manies :

L’odeur de boucane imprègne ses vêtements et sa tignasse, oblitère le parfum de sa peau d’ambre. Et s’il y avait encore un doute, partout où elle se rend, Ankharet trimballe sa sempiternelle blague à tabac ; de quoi dissiper l’incertitude.

Notons qu’elle fume exclusivement en roulées. Naguère, pour tempérer la faim feulant dans ses entrailles, à présent, pour pallier le désœuvrement de ses doigts ; par oisiveté, parfois, ou bien pour mieux s’abîmer dans la contemplation d’une jolie tendron.

Sur Meca, le papier traditionnel étant onéreux, Ankharet s’est accommodée des déclinaisons en chanvre pour rouler. Nettement plus abordable. Plus commun, également, du fait de la large utilisation du chanvre dans les gréements, les haubans et la confection d’étoupe.  

La boisson imbibe également ses habitudes. Dans les cambuses, la flotte fraîche est un luxe qu’elle s’est rarement octroyé. Et pour cause, l’eau potable se gâtant très vite, les marins la frelatent communément à du rhum. Une façon efficace de neutraliser les germes de l’eau qui croupit au fond des barils ; et de se mettre au tafia, par ailleurs.

  • Hygiène :

Ankharet observe certaines règles d’hygiène de base. Contrairement aux idées reçues, l’indigence de Meca a depuis longtemps assimilé l’insalubrité de l’environnement au risque exacerbé de maladies. D’autant plus qu’une épidémie serait particulièrement dévastatrice sur l’Isle. Les petites gens n’ayant pas les moyens de se soigner, de nombreuses familles, dont celle de l’écumeuse, ont développé une marotte inhabituelle pour l’hygiène. Ainsi, si la jeune fille sent la plupart du temps le tabac et la sueur, elle n’en est pas moins relativement propre –du moins plus que la moyenne.

Horrifiée, du reste, par la vision spectaculaire de son frère se faisant extraire une mauvaise dent, Ankharet porte une attention toute particulière à son hygiène buccale : elle utilise l’esguillette après les repas, se rince fréquemment à l’eau ou à la soupe de vin et pratique les bains de bouche d’oxymel (un mélange de miel, de vinaigre et de sel marin). Il lui arrive également de frotter ses dents avec du corail en poudre ou de l’os de seiche broyé, des recettes connues pour leurs vertus blanchissantes et conservatrices sur Meca.

Classe d'arme : Corps à corps (principal) –manie le sabre (dont sabre d’abordage, sabre briquet et cimeterre) et la dague (dont percemaille, stylet et miséricorde)  / A distance (arc)




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Portrait:

  • Taille : 1m60
  • Couleur des yeux : Verts saumâtres


La fille est issue des bas-quartiers de la ville. Illettrée. Les gens du Continent la qualifieront volontiers d’agreste, avanceront que sa tête en friche a germé sur quelques terres incultes. C’est qu’ils percevront les relents iodés de l’Isle sur sa peau hâlée –là où d’autres relèveront seulement l’odeur musquée de transpiration et de tabac. Et surtout, les embruns de la mer d’Eris.

C’est une jeune personne aux contours modelés par les rivages reculés de Meca. Des rivages cinglés par le vent et tannés par le soleil. Sous l’écorce basanée, le bois est vert, gorgé d’une sève juvénile. Ankharet connaît la marmaille déshéritée des faubourgs, aussi bien que leur enfance éclopée et leur ventre creux. Elle en aura soutiré une authenticité à la fois fière et âpre.

Là-bas, dans les venelles ombragées du port et sous le ciel de Meca, elle s’est rassasiée de la démesure d’Eris, du craquement des grands mâts, des horizons égratignés par les silhouettes d’à-pics enturbannés de brume.

Cette fille possède l’orgueil des écumeurs : docile à ses instincts et rétive aux obligations. La donzelle est droite dans son allure et son regard. Il y a de la verticalité en elle ; faute de pouvoir s’élever parmi la société des hommes.

Ankharet enfin est chanceuse car son corps est sain et vigoureux. Les privations l’auront affectée en faisant d’elle une enfant chétive mais la période de l’adolescence l’aura remplumée. Désormais, on peut aisément déceler une témérité du corps et de l’esprit chez cette mécane, souvent tempérée par une fraîche indolence. Elle ne possède de prime abord pas grand-chose de remarquable, mise à part la fougue primesautière suspendue à ses lèvres. Mais par-delà l’allure abrupte d’Ankharet se trouve une nature assoiffée, entière, brodée dans l’ombre des nuées d’albatros. Elle a le regard qui scrute, de grands yeux impatients. Puis du tumulte, dans ses prunelles constellées d’ocre, qui charrient de la houle et des échardes de bois vert.

Son corps s’émaille d’encre et de cicatrices. Le témoignage des aléas qui ont jalonné son existence. Des couleuvres nacrées, gravées en filigrane, rampent ainsi sous les tatouages. Le fer, parfois l’acier, ont parlé et laissé dans sa chair son verbe incisif. De cinglantes zébrures le long de l’échine laissent suspecter un tempérament séditieux. Sur son visage, grêlé de taches de son et d’estafilades, l’expérience se déchiffre d’une œillade. Naguère, son nez a été brisé. Mais qu’importe. Ankharet arbore le même profil cabochard. Voyez, dans son sang, la liberté reste quête et conquête.


Capacités magiques : Aucune.

Possessions & Equipements :

Ce qu’elle possède, la jeune fille le porte sur elle. Cela se résume à peu de choses : un gambison surmonté d’une brigandine bardées de lanières de cuir tressées, ourlées et rivetées en forme de losange. L’ensemble est souple et léger, une condition sine qua none pour fouler le tillac. A cela vient se greffer des tassettes articulées découpée dans du cuir rigide et munies de sangles ajustables.

Ankharet est chaussée de bottes montantes enveloppant ses mollets et son pantalon de coton brun. Ce dernier est renforcé d’empiècements en croûte de cuir au niveau du jarret et des genoux. Les avants-bras sont ceints de brassards hybrides composés de lamelles métalliques rivetées sur une épaisse couche de cuir bouilli. Des lanières et des boucles en laiton gainent l’intérieur. Ses mains sont gantées d’une doublure laine rehaussée de cuir vachette pour apporter plus de rusticité et de résistance.

Lorsque la météo ou la discrétion l’exigent, Ankharet se drape d’une pèlerine de voyage à capuchon qui lui tombe jusqu’aux chevilles.

Elle aggrafe son carquois dans le dos, lequel est ordinairement traversé d’une sangle prévue à cet effet. Par-dessus l’épaule, on peut apercevoir l’empennage rudimentaire de ses flèches ainsi que l’extrémité de son arc. On le devine léger, maniable, doublement recourbé sur son ventre en bois d’if et doté d’une corde de chanvre torsadée -bien qu’Ankharet préfère la soie, plus fine et plus résistante, dont la détente est plus cinglante, mais le prix largement moins abordable.

Ses hanches sont ceintes d’un fourreau et d’un porte-glaive, l’un à la dimension d’un poignard, l’autre d’un sabre briquet. La plus petite lame possède un manche à plates semelles rivetées et présente l’aspect veiné du palissandre, un arbre d’ébénisterie prisé pour sa consistance et le flamboiement de ses nuances. Le dos arbore un léger guillochage aux courbes entrelacées. La pièce lui vient de son grand-père et s’accompagne d’une dimension affective. Le sabre quant-à lui est forgé dans l’acier, possède une lame raisonnablement courbe dotée d’un seul tranchant. Il est plus long et moins épais que le traditionnel sabre d’abordage. La monture est en laiton filigrané et comprend une fusée confortable, abritée derrière une garde à double ramification évasée. La confection est ordinaire mais reste efficace, l’atout principal de l’arme demeurant dans le fil de l’acier.

La garde taillée dans l’os d’un couteau de chasse dépasse de la courroie barrant sa poitrine. Rudimentaire lui aussi. Un autre surin est habituellement logé dans la doublure de son brassard ; c’est un stylet dépourvu de manche, aux dimensions adaptées à l’interstice. Plus bas, l’oeil exercé peut déceler la morphologie d’une miséricorde glissée dans la tige renforcée de sa botte.

Enfin Ankharet possède, suspendue à son flanc, une escarcelle déjà bien patinée, au rabat frontal incrusté d’un médaillon en Labradorite. Le genre de butin qu’on rapporte d’une escale sur le littoral péninsulaire. L’intérieur s’articule de façon assez désordonnée. On peut y dénicher sa blague à tabac, une bourse garnie d’une poignée d’écus, une pierre à feu, de la graisse pour entretenir le cuir, une paire de collets, une pierre à aiguiser, des lacets de rechange, des cestes en cuir rigide surmontées de ferraille, une esguillette et un flacon de corail en poudre. Souvent, la mécane transporte des denrées sèches avec elle, comme de la viande ou du poisson fumés, ou encore des fruits secs. Elle s’assure également autant que possible que sa gourde soit toujours pleine lors de ses périples.


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Histoire

Chronologie

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  • An 991 :


La naissance d'Ankharet vient grossir les rangs de la famille Allyon. Elle a déjà un frère, l’aîné, Khandro (11 ans) et trois sœurs : Griseldis (9 ans), Helys (7 ans) et Isemeine (5 ans). Le foyer familial se compose également du père, de la mère, des parents de cette dernière et de l’arrière-grand-père maternel.

A la naissance de sa troisième fille, le père d’Ankharet décide de vendre son cheptel et de s’installer en ville. Un environnement estimé plus sécurisant. Naguère déjà les paysans pouvaient être la cible de pillage et il n’était pas rare que leurs filles soient outragées ou enlevées, surtout en période de vache maigre qui voyait les forbans se rabattre sur l’arrière-pays.

A vrai dire, l’homme s’inquiète pour l’avenir de sa marmaille. Leur situation est précaire, le pécule de fermier peine à faire subsister la famille. Aussi s’endette-t-il auprès d’usuriers locaux pour investir dans un troquet miteux des faubourgs.

Le grand-père, initialement pêcheur et travaillant dans les chantiers navals, mettra un point d’honneur à apprendre à naviguer à chacun de ses petits-enfants lors de son temps libre. Il possède encore une frêle felouque, vestige de sa vie de loup de mer.


  • An 996 :


Suite à une violente dispute avec le père Allyon, Khandro quitte le nid familial. Le jeune homme est rongé par l’ambition, aspire à une vie meilleure. Il s’engage auprès de flibustiers, sans plus donner de nouvelles.

La même année Asselyna naît, prenant la place d’Ankharet comme petite dernière. Son arrivée tempère le chagrin de sa mère, éplorée par le départ de son aîné.

Dans la foulée, Triss Amras, le chef des pirates à la tête de la marine marchande, décède. L’économie de l’île s’en voit bouleversée : faute d’organisation efficace, les flux des échanges s’amoindrie. L’égide de la marine marchande rassurait jusqu’à présent les caravelles péninsulaires. Désormais, nombre de caboteurs mouillent voiles carguées dans la baie pendant que les équipages d’écumeurs se disputent les vaisseaux de passage, bravant les consignes de la guilde et du conseil mécan. De fait, la fréquentation de l’île baisse. Meca et ses eaux sont boudées. Les commerces insulaires en pâtissent. Sans parler des artisans, des industries tributaires des arrivages du Continent. Loin de fonctionner en autarcie, Meca a toujours été dépendante de ces échanges. Une récession économique s’enclenche, mettant à mal les affaires familiales.

Les Allyon ne sont plus en mesure d’honorer leurs dettes. Les taux d’intérêt des usuriers gonflent au fur et à mesure que les retards s’accumulent.  


  • An 998 :


Griseldis, la puînée, tombe malade. L’évolution de son état est fulgurante. La petite vérole la consume. La famille s’endette davantage pour fournir les soins nécessaires. Mise en quarantaine, la malade est emportée par la fièvre quelques jours plus tard. Le deuil et la misère s’installent alors sous le toit Allyon.  

Helys et Isemeine sont placées en apprentissage chez un apothicaire. Deux bouches en moins à nourrir, en somme, ce qui permet au reste de la famille de subsister.

Ankharet a 7 ans. Elle s’oppose assidûment  à l’autorité maternelle, laissant d’ores et déjà soupçonner un tempérament subversif. Elle a pris l’habitude de fuir la morosité du foyer en se mesurant au reste de la marmaille du quartier. Une bonne manière de s’émanciper des corvées qu’on lui attribue et d’échapper à l’accablement ambiant. Elle ressemble de plus en plus à ces grippeminauds qui infestent les ruelles. Ombrageux et pétris de roublardise.


  • Fin du Xème Cycle :


L’épisode du Voile plonge Meca dans une période de trouble et d’incertitude. L’éclipse perturbe les marées, les manœuvres courantes de navigation, certains instruments nautiques (l’usage courant du sextant servant à relever la hauteur angulaire du soleil et à la retranscrire sur une table de déclinaison de l’astre). La perte de visibilité associée aux courants traîtres rend Meca d’autant plus difficile d’accès. Peu se hasardent à quitter le port et rares sont les voyageurs à jeter l’ancre. Les rares récits qui parviennent du Continent évoquent d’étranges forces à l’œuvre dans le pays des hommes, des elfs, des drow et des nains.

L’Isle est coupée du monde. Les réserves se tarissent et les pénuries de matières premières et de nourritures se multiplient. L’inflation plonge d’innombrables habitants dans une misère noire. A l’ombre du Voile, la végétation se flétrit et les bêtes dépérissent faute de fourrage. Peu d’aide parviendra de la Péninsule, laquelle semble se débattre avec ses propres démons.

Ankahret accompagne son père à la chasse pour lutter contre la disette qui touche toute une frange de la population mécane. Les plus démunis. A cette occasion, la jeune fille apprend à manier l’arc, à poser des collets et à pister. Mais le gibier est malingre et rare. La grand-mère d’Ankharet décède, emportée par l’effroi et la faim.

Au terme de neufs ennéades, le Voile finit par se lever. Le reste du foyer surmonte l’épreuve. La jeune fille en ressort grandit : depuis le départ de Khandro, de ses deux sœurs et le décès de Griseldis, elle occupe la place jusque là vacante de l’aînée. Une nouvelle responsabilité lui incombe, celui de préserver la famille.  


  • Premières années du XIème Cycle :


L’avènement du XIème Cycle connaît plusieurs évènements. D’abord, la venue au monde des jumelles Milisant et Yenia. Deux nouvelles sœurs venant grossir la fratrie Allyon. Si leur arrivée réjouit la famille, elle atteste également des limites des moyens de contraception employés par leur mère. « L’ferait mieux d’s’la prendre dans l’cul ! » comme dirait l’aïeul.

Un jour d’été, un Continental s’attable dans l’estaminet familial. Ankharet le prend d’abord pour un Chevalier Péninsulaire. Il est âgé de plus d’une décennie qu’elle. Elle ignore qui il est, ce qu’il cherche. Mais la vision de cet étranger la frappe et restera ancrée dans sa mémoire. Sans qu’elle sache pourquoi, Ankharet  porte cette rencontre en elle, comme on porte la nostalgie d’une impression familière.

Avec l’hiver vient également l’impatience des créanciers de la famille. Excédés par les retards de paiement, ils envoient des stipendiés les harceler. Menaces et chantages se mettent à ponctuer leur quotidien. Les soiffards désertent le troquet Allyon, connu pour s’être attiré les foudres des riches usuriers de Meca –ce qui ne va pas pour arranger les affaires.

Dans ce contexte, Ankharet devient une adepte de la rapine. Elle rejoint la foule de garnements qui écume les bas-quartiers. Des petits larcins, elle rapporte quelques écus pour soutenir l’édifice familial. De façon plus occasionnelle, elle arpente les cogues chargées de l’approvisionnement des chantiers navals. Sur l’Isle, la production de boutres mécans alimente tout un pan de l’économie. Quantité de bois transite et le travail de manque pas.

Face à de tels chantiers, Ankharet est aiguillonnée par le désir d’un jour posséder son propre navire. En attendant, elle exerce assez régulièrement ses talents de gabier. Son jeune âge cumulé à son sexe lui vaut d’être payée au lance-pierre, ce qui du reste accommode les transporteurs les plus pingres.


  • An 4 :


Tariho, un mois de Verimios. Le Capitaine Hogan s’introduit dans la vie d’Ankharet -de la plus déplaisante des façons.

A la solde des créanciers de la famille, il vient tout bonnement revendiquer le droit de vie et de mort sur la jeune Allyon. Une otage, ni plus ni moins, qu’il embarque aussitôt sur La Vorace, son boutre à trois mâts. Certes, le Capitaine aurait préféré ramener un solide gaillard à son bord, mais trouver un remplaçant au mousse tué lors du dernier arraisonnage devenait chose urgente –et cette fille là était aussi disponible que gratuite. D’une pierre deux coups : il remplissait à la fois ses obligations vis-à-vis de ceux qui l’avaient engagé pour maintenir les Allyon sous leur coupe et gagnait un matelot à moindre frais. Déjà amariné, qui plus est.

Le hasard créant de curieuses circonstances, parmi l’équipage, Ankharet retrouve son frère Khandro. Il occupe la place de Second. Un statut qui pourra prémunir la nouvelle enrôlée des vicissitudes frappant ordinairement les jeunes filles sous de tels pavillons noirs.

Chaque matelot de La Vorace se devant de savoir défendre chèrement sa peau, on l’initie également au maniement du sabre. La nouvelle recrue fait ce qu’on attend d’elle, cherchant à épargner des représailles aux siens.

Durant sa première année à bord, elle se fait tatouer un matou errant à l’intérieur du poignet. Son poil est hirsute, hérissé d’ombres et de colère. De quoi rappeler à l’écumeuse d’où elle est issue.


  • An 6 :


Ankharet a survécu aux innombrables arraisonnages de la mer d’Eris. Les caravelles soltariies et les rivages de la Péninsule ne sont pas davantage épargnés par l’appétit grandissant du Capitaine Hogan, lequel croît à la faveur de l’impunité dont il jouit.

La cabocharde s’aguerrit, fait ses preuves sous le commandement du pirate. Elle devient bientôt un élément à part entière de l’équipage. Elle n’oublie pas sa famille sur Meca pour autant et leur fait parvenir le butin issu de sa vie de brigandage.

De leur côté les Allyon empruntent encore, désespérés de retrouver leur fille -ne parvenant qu’à s’endetter davantage.


  • An 7 :


Début du printemps. La Vorace est cernée par le flegme et les facettes miroitantes de la mer Olienne. Le bâtiment mouille près de la baie de Nelen. L’île est riche de comptoirs commerciaux favorables à la contrebande.

Le Capitaine Hogan s’imbibe de rhum, grisé par sa réussite, à peine repu par sa bonne fortune. Le conseil de la piraterie ne cesse de blâmer la politique par trop belliqueuse menée à bord de son bâtiment -mais il n’en a cure. Et ce n’est pas la marine royale qui allait y changer quelque chose non plus.

Tout ce qu’il désire, le Capitaine l’obtient. Un soir de Favriüs, fort de cette conviction, ses mains se posent clandestinement sur Ankharet. Cette dernière refroidit aussitôt les ardeurs mâles, finit par tirer son sabre au clair. En se défendant, la donzelle le blesse et s’attend presque à voir du rhum suinter de la plaie.

Les conséquences d’un tel geste devront rester imprimées dans la chair de l’écumeuse. Car qui s’en prend au Capitaine s’en prend à l’ensemble de l’équipage. Il fut d’abord décidé qu’elle aurait les doigts brisés. Après tergiversations cependant, on conclut qu’il serait préjudiciable à l’ensemble de l’équipage de priver la pirate de sa main d’arme. Ainsi, elle subirait plutôt la morsure du fouet et resterait attachée au mât d’artimon trois jours durant.  


  • An 10 :


Après six années en mer, Ankharet profite d’une escale pour passer un marché avec l’un des chapitres mécans. A cette occasion, elle s’engage à débarrasser La Vorace du Capitaine Hogan et à le remplacer par un homme plus enclin à écouter les directives du conseil, en échange de quoi, elle obtient que sa famille soit définitivement lavée de ses dettes. Elle confie son entreprise à Khandro, chez qui l’opportunisme égale l’ambition, et plus que la perspective de mettre à l’abri les siens, elle lui propose la place de Capitaine en échange de son aide.

C’est sur l’Isle aux pins que la jeune fille parvient à défaire Hogan. Khandro, jusque-là Second, hérite alors de la position tant convoitée. Parmi l’équipage, ce dernier seul connaît les circonstances de la disparition de l’ancien Capitaine. Il promet de garder le silence à la condition qu’Ankharet continue à servir à bord de La Vorace. Mais sa soeur refuse. Elle ne se laisserait plus enchaîner par des menaces ou des promesses.

Ankharet retourne sur Meca afin de s’assurer que les engagements de l’accord ont été tenus par chaque parties. Depuis son départ cependant, Khandro craint que sa légitimité en tant que Capitaine soit remise en question. Car à présent, tout dépendait du bon vouloir d’Ankharet. Si la gamine avait un jour l’intention de parler, venait à évoquer la mutinerie qui l’avait fait Capitaine, alors on le pendrait. La garce pourrait même le faire chanter. Pouvait-il seulement permettre qu’une femme ait un tel pouvoir sur lui ?

Face au dilemme, le nouveau Capitaine trancha et décida de couvrir ses arrières en incriminant ouvertement Ankharet. La chose ne fut pas compliquée. A bien y penser, tout l’accusait. Ne gardait-elle pas des griefs contre Hogan depuis qu’il l’avait ravie à sa famille ? Et plus récemment, depuis l’épisode de la baie de Nelen ? Ne s’en était-elle pas déjà pris directement à lui ? Quoi de plus suspicieux, du reste, que cet empressement à quitter l’équipage suite à sa disparition ?

Nul traître ne pouvait fouler le pont de La Vorace et espérer s’en sortir impunément. Fût-ce sa propre soeur.

Sur l’Isle pas plus qu’ailleurs on n’aimait les mutinés, par trop prompts à faire chavirer l’ordre établi et par conséquent l’équilibre des chapitres mécans. Du reste, Hogan était reconnu dans le milieu de la piraterie comme étant un Capitaine confirmé, quasi illustre –malgré ses rebuffades face au conseil. Si bien que Khandro n’eut pas de mal à trouver l’appui d’autres équipages dans son entreprise. Quiconque croiserait la route d’Ankharet devait désormais la lui remettre.

Le mot se passa dans la baie de Meca et bientôt, le nom d’Ankharet devint aussi connu que celui d’autres personnalités locales. Ankharet la Félonne. Son sexe contribua assurément à sa notoriété, le milieu s’avérant relativement fermé à la gente féminine. On avait griffonné son portrait pour le placarder dans le port. On y reconnaissait sa tignasse sombre aux reflets auburns, ses pommettes piquetées de taches de rousseur et la balafre s’épanouissant sur son minois. Même le chat noir tatoué à l’intérieur de son bras figurait sur l’avis de recherche comme signe distinctif.


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Devant l’ampleur inattendue que prit l’affaire, le chapitre se désolidarisa complètement de la fille. Il n’honora pas plus ses promesses qu’il n’assuma sa part de responsabilité –soucieux de ne pas susciter l’ire des insulaires et de conserver un semblant d’harmonie au sein du conseil.

D’autre part, certains usuriers, les plus rancuniers assurément, s’empressèrent de soutenir et de financer la démarche du nouveau Capitaine -pour rendre justice aux mécans. Mais les moins dupes savaient qu’ils s’appliquaient seulement à faire de la famille Allyon un exemple pour être durablement craints et respectés au sein de l’île. Un exemple qu’Ankharet allait suivre dans l’avenir.



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Durant le rude hiver de la 10 ème année du XIème Cycle, Isle aux pins.

C’était une nuit borgne de Verimios. Les congères déployaient leur coutellerie flamboyante dans l’ombre des conifères. Entre les troncs, le bruit mou de l’hiver. Sous les cimes endiamantées, une présence ténue. Un éclair roux. Les aquilons charriaient l’odeur de l’homme. Une forme ne tarda pas à surgir des taillis, nimbée de verticalité. Le genre de créature instillant la crainte là où le monde ne lui en inspirait aucune. Sous les coussinets roses la neige se craquela. L’intrus traversa un rayon de lune, émaillant alors son acier de reflets cousus d’argent.

Ankharet retint son souffle, un instant harponnée par l’immobilité. Un renard, comprit l’écumeuse au moment de voir détaler l’animal. Son arc en bois de frêne était toujours au contact de son épaule, mais c’était autour de la fusée du sabre qu’elle faisait blêmir ses phalanges.

Les conifères saluèrent le passage de la mécane comme elle se mit à longer la lisière de la pinède vers la falaise. En émergeant du bois elle sentit une pluie fine s’abattre sur ses joues. Khandro m’a assuré qu’il serait là. A quelques pas de là, près du précipice, s’érigeait en effet une silhouette.

Hogan surplombait les hauteurs sauvages de la calanque ; en contre-bas, l’étendue délavée de l’océan se déployait, frangée d’écume, comme une femme de la Péninsule l’était de dentelle. Il pissait au bord, dans le vent. La jeune flibustière aurait pu encocher d’ici et le percer d’une flèche. Pourtant elle se cramponnait toujours à la garde de son sabre. Le Capitaine finit son affaire puis réajusta ses jambières sur sa brouche de coton blanc pendant qu’Ankharet dénouait le foulard qui préservait son visage du froid et des embruns. Ca sentait la pisse et l’acier mouillé.

- Oye,  interpella-t-elle.

Hogan fit volte face. Un sourire goguenard égratigna aussitôt son visage. S’il était surpris, il n’en montra rien -ses yeux luisaient comme lors des moments précédant les arraisonnages.

- C’lui qui devait v’nir m’jacter avait une queue aux dernières nouvelles. L’Khandro l’a perdue pour t’envoyer à s’place ? Ou ‘lors t’avais envie d’téter la mienne ?

Plus au Sud,  l’équipage finalisait le carénage de La Vorace sans rien connaître des enjeux en train de se dérouler sur le versant Nord. L’Isle aux pins présentait l’intérêt majeur de posséder de nombreuses plages farcies d’abiétacées, faciliant par-là même les manoeuvres de radoubage. Même à cette heure tardive, les hommes devaient s’affairer à préparer le boutre pour la prochaine marée haute à la faveur de la pleine lune. Seul Khandro, le Second, savait. Le frère d’Ankharet était demeuré sur la plage où s’était échoué le navire afin de ne pas éveiller les soupçons des matelots.

Ankharet mesura attentivement son adversaire puis avança son pied droit dans la neige, adoptant une garde médiane. Se présenter de profil permettait de constituer une cible plus petite. L’attitude de l’audacieuse arracha un rire de gorge au pirate.

- Parbleu ! J’toujours su qu’t’étais n’peu cabochonne, mais n’traitre ? J’aurais pu t’canner ‘Kha, t’épingler sur m’mât, au lieu d’quoi j’t’ai donné n’place sur mon navire et au sein d’mon équipage. C’moi qu’t’ai mis un fer dans la main. Foutredieu, maint’nant t’comptes m’embrocher avec ? C’moche,  conclut laconiquement le marin en équipant la hache d’abordage lestant son flanc. Mais pas autant que c’que j’vais faire.

Hogan déploya son élan sans attendre, se laissant emporter par un furieux coup de taille en direction du visage d’Ankharet. Cette dernière eut seulement le temps de bondir en arrière. Il la suivit dans sa retraite et se rua sur elle sans céder le moindre empan, levant cette fois la hache au-dessus de sa tête, prêt à fendre le crâne de la mécane. Ses gestes s’enchainaient avec fluidité, hallucinants de célérité.

- Hmmpf-... !

Cette fois, Ankharet dut concéder ses appuis pour esquiver. Elle jura comme elle se sentit glisser dans la neige -le fer toujours au poing. L’arme du Capitaine se ficha profondément dans le tronc devant lequel elle se tenait une seconde auparavant. Une gerbe d’échardes les éclaboussa puis elle vit ses bras puissants pulser de hargne et sa mâchoire se crisper tandis qu’il dégageait promptement sa hache. L’instant d’après, il virevoltait avec pour accueillir sa rivale qui fondait sur lui : au sifflement du sabre, l’air vibra et s’ouvrit comme une blessure.

- MrraaAAAH !

Soudain l’acier rencontra l’acier dans un chuintement strident. L’écumeuse craignit voir son bras se briser comme du verre face à la parade. L’alliage du sabre ondula et le fil courbe de la hache s’hérissa d’étincelles. Il a la pratique et l’expérience, plus que moi songea-t-elle, et l’adrénaline la prit au corps.

- T’m’as pris pour n’danseuse d’Continent ?! rugit le mécan.

La jeune fille bandit ses muscles, s’arc-boutant sur ses appuis. Elle ne pouvait décemment pas parer les coups portés par Hogan -par trop puissants. L’offensive quant-à elle, elle le constatait à présent, se révélait toute aussi hasardeuse : l’expérience du forban tendant à surpasser l’atout que lui conférait son agilité.

Le Capitaine leva le pied, prêt à projeter Ankharet en arrière. Mais cette fois celle-ci fut plus véloce : elle monta le coude pour envoyer son pommeau dans la mâchoire d’Hogan d’un revers sec. Le pirate tituba et l’écumeuse consolida alors ses positions. Monta sa garde. Contente-toi de contre-attaquer. Déjà son adversaire se remettait d’aplomb face à elle.

Autour d’eux, les couronnes des pins bruissaient, ballottées par le vent du Nord. Sur la falaise les souffles rauques s’évaporaient en volutes de buée. Au moins Hogan s’essoufflait autant qu’elle. Il chargea derechef, lançant son bras armé vers l’épaule de l’impudente, doté d’une vitesse d’exécution toujours aussi fulgurante toutefois. Ankharet voulu se dérober d’une pirouette mais la lame trancha tout de même dans le cuir et le gambison, entamant son bras droit. Elle flancha avant de gémir. Emporté par son élan, son assaillant prit plusieurs secondes à retrouver ses appuis. Un sursis salutaire pour la petite teigneuse. Celle-ci haletait. A ses pieds, la nappe vierge se poissa d’une corolle sombre.

- V’là qu’tu saignes, releva nonchalamment le Capitaine tout en exerçant son poignet à quelques rotations vives.

La mécane renifla sèchement. Sa gorge palpitait, à l’unisson avec le foyer de douleur. Comme son bras faiblissait, elle saisit le sabre à deux mains, se redressa puis leva la pointe à hauteur du buste.

- Rat d’cale, marsouin, mousse, Cap’taine... N’saigne tous, répliqua-t-elle d’une inflexion fourbue.

Sans doute saisit-il l’allusion à ce jour de Favriüs où elle l’avait blessé dans la baie de Nelen, car elle vit la colère du Capitaine enfler d’un coup. Dans sa frénésie, il commit une erreur. Il leva sa hache, résolu à porter le coup fatal -ouvrant sa garde à la vigilance d’Ankharet. Avant qu’il ait eu le temps de l’abattre la jeune fille déplia ses bras pour l’atteindre d’un estoc en plein ventre, ce qui lui arracha un cri de douleur. Un mugissement retentit de concert, dominant un instant celui de la mer d’Eris.

Le sang envahit les narines et la bouche du Capitaine. Elle le regarda incliner indolemment sa tête couronnée de pluie, puis ployer. On l’aurait dit vaincu par l’implacable régularité du ciel. C’était un crachin molletonné et froid, une litanie monocorde qui traçait des sillons humides sur ses traits congestionnés de haine sans parvenir à en rincer la crasse. Ici, on cannait doucement dans le fond d’une choppe ou on crevait au bout d’un fer sans savoir qu’on avait vécu.

***

Sur Meca, les mâts s’édifiaient en pin ou en sapin. Leur bois alliaient l’élasticité et la légèreté nécessaires aux manoeuvres. Pour la coque, on tirait le meilleur parti du chêne, tandis que les ornements se sculptaient dans du peuplier et des résineux. Enfin, les meilleurs armateurs estimaient les essences comme le hêtre, le frêne et l’orme, dont ils reconnaissaient les qualités pour  les apparaux et pièces d'accastillage. Ankharet tenait en partie tout cela de son aïeul. Elle soutira une bouffée de sa garot dans un frisson d’aise, ignorant toujours pourquoi de telles pensées la traversaient. La perspective de rentrer chez elle, peut-être.

Son frère l’avait accompagnée jusqu’à sa cabine puis l’avait aidée à se débarrasser du gambison et de la brigandine afin de panser la plaie à bord. La blessure se présentait sur la face extérieur du bras, longiligne comme le corps d’une pucelle, ouverte entre deux ourlets de chair érubescens. Ils l’avaient tous deux examinée d’une moue emprunte d’étonnement pour son frère et de consternation pour elle.

- On dirait l’con d’une rosière, estima Khandro.

Finalement, la blessure était moins vilaine que ce qu’elle craignait : aux contours certes étranges mais peu profonde. Ca cicatrisera.

- ‘lors, t’l’as chopé au collet c’fils de chienne ? s’enquit le Second, penché sous une paire de sourcils broussailleux.  

Ankharet essuya sa bouche d’un revers sec, grimaça, puis considéra la dépouille fauve du jeune renard à ses pieds. Elle l’avait récupéré sur le retour, pris au piège d’un de ses noeuds coulants. De quoi éteindre, elle l’espérait, les soupçons de l’équipage qui l’avait vue sortir du bois. Elle était même parvenue à envelopper son bras, l’empêchant à peu près de dégorger. Elle avait fait passer le sang pour celui de l’animal.

- Bah ouais, t’bigles bien que j’pouvais pas l’tirer à l’arc.  
- Ah, bon. L’s’est pas laissé faire j’imagine.  
- L’a n’peu gigoté, aye. Mais j’l’ai soulevé par la queue puis j’l’ui ai craqué la nuque.  
- Eh ? T’quoi tu m’jactes, j’te cause du Cap’taine Hogan moi, j'm'en cogne d'ton gibier ! Comment t’l’as canné, par Othar !

Ankharet délaissa alors la vision de la fourrure pour venir à la rencontre du regard de Khandro. Ereintée.

- T’en connais beaucoup d’moyens d’canner quand on vient t’crever ‘vec un sabre ?  (Elle versa à nouveau du rhum dans son hanap en métal, puis retomba dans l’assise de son fauteuil). Et si c’était lui qu’était revenu à ma place ? acheva-t-elle en expulsant un ruban de fumée âcre.
- L’équipage m’respecte, et l’respecte encore plus l’démonstration d’force. J’l’aurais provoqué en duel pour prendre s’place à l’régulière, sous l’regard d’dieux et d’z’hommes.  
- Aye, c’ça. Vieux cul.
- T’sais qu’t’as deux cons pour aller t’faire mettre maint’nant ?

Ankharet sourit. Elle ignorait encore à quel point la réplique de son frère possédait des allures de prophétie.
Il fut le premier à la trahir.

HRP:


Dernière édition par Ankharet le Mar 29 Aoû 2017 - 16:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ankharet   Ankharet I_icon_minitimeSam 26 Aoû 2017 - 11:45

Bienviendu à toi, sublime tatouée !

Tudieu, je rêve où la fiche est-elle déjà terminée ? :O

J'te laisse dans les mains expertes de nos Lucky Luke de la fiche, et je te souhaite un bon séjour parmi nous l'amie ! (Et si tu as besoin d'un parrain, j'suis disponible ^^)
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MessageSujet: Re: Ankharet   Ankharet I_icon_minitimeSam 26 Aoû 2017 - 11:56

Merci pour l'accueil !

Emballez, c'est pesé.
J'attends d'être jugée en l'état.

(Va pour le parrainage si gentiment proposé. Tu préfères un support particulier pour échanger ? MP ?)
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MessageSujet: Re: Ankharet   Ankharet I_icon_minitimeMar 29 Aoû 2017 - 21:27



Salut Ankharet et bienvenue à toi ! Wink

J'ai donc enfin réussi à prendre le temps de me plonger dans ta fiche et ...
Quelle plongée ! Ta fiche est tout bonnement excellente.
L'histoire de ton personnage est bien pensée, chaque détail à son lot d'intérêt et le tout s'inclue merveilleusement bien dans la trame du forum.

Bref, je ne vais pas tergiverser pendant 30 ans, tu es validée !  Ankharet 629873


Si tu as la moindre question pour t'inclure le mieux possible dans le jeu du forum, je suis à ton entière disposition (MP, Skype sur mon profil ...)  Fête  


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