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 Meian [UC]

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Meian
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Meian


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MessageSujet: Meian [UC]   Meian [UC] I_icon_minitimeJeu 20 Sep 2018 - 17:24

Identité
Nom/Prénom : / Meian
Âge/Date de naissance : 127 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfe sylvain  
Faction : Cité d’Anaëh
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : /
Particularité : /
Métier : Garde dans l’armée royale – « Dresseuse » à ses heures perdues
Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :

Meian est une Teltari – Une épéiste au sein de l'armée royale. Elle en possède donc les effets personnels : Une tenue souple aux articulations, lourde au niveau des points vitaux ; le parfait hybride du pion de guerre qui fait front. Une seule chose diffère dans ses apparats : Elle a remplacé le bouclier pour une seconde lame. Un style plus incisif, plus personnel.

Apparence :

  • Taille : 1m85
  • Couleur des yeux : Emeraude


Personnalité :
En cours -
Capacités magiques :
Aucune à ce jour






Histoire

Meian – La dévoreuse

Le mariage de l'hiver et de son contraire. Une mère d'institution, inquisitrice, son sang bleu aussi glacial que son regard. Un père plus osé, moins enfermé par les codes de bienséance. Deux lumières différentes, solaire ou lunaire ; voilà que l'astre de vie a charmé l'astre de nuit. Une union qui faisait parler d'elle en Alëandir . Une convoitée qui s’adonne à un oublié. L'image donnée, le titre retiré : le couple s'isole involontairement au plus près : Enolir est un recueil de fortune ; une auberge pour les amoureux qu'on voulait oublier. Rien de glorieux, rien de douillet. Une cité-forteresse ceinturée qui a pour seule vocation d'être le pillier au protectorat local. Etat soldat, la fougue docile : Celle qui fait construire des murs qui coupent l'air et les marrées (quelles soient fluviales ou drowsiennes).

De cette union antonyme dont tout le monde doutait avait germé un nouvel espoir. Certains passaient des millénaires sans pouvoir procréer, eux avaient forgé leur famille à l'abri des regards. Comme pour défier encore un peu plus les lois mondaines, comme une vengeance ; la lune n'attend pas un mais bien deux enfants.

►►►

Ses cheveux s'envolent, presque aussi docilement que des oiseaux qui acceptaient d'avoir les ailes coupées. Son buste penche, se retourne, plonge. Il chute comme une pierre qui voulait rejoindre les siens. Les avants bras en premier, les chairs, puis les os. Tu le vois se briser et rouler jusqu'aux abords du Lenwa.

- NAIEM !

Les gardes sont alertés par ton appel : Leurs visages naissent par-dessus le mur que vous étiez en train d'essayer de descendre à l'improviste. Un regard sévère, un appel de corne généralisé. Il y avait un oiseau tombé du nid. Les plus agiles s'aventuraient à sauter de pierre en pierre, conscients qu'un pas de travers les amèneraient au même destin que ton frère.

En héro anonyme, l’un des soldats souleva le corps endormi, le détachant alors à la nappe carmin qui l’emportait petit à petit. Il grimpe aussi furtivement qu’il était descendu pendant que toi tu restais là, accrochée dans le vide, incapable de faire un mouvement de plus.

Tu sens alors le poids des regards : le courroux amer qui perdait patience. De nouveau, ton visage se penche à la verticale, collé au mur gelé comme pour garder son adhérence. Ils ne sont plus quelques-uns mais une dizaine, bientôt plus, à te regarder avec mépris. Quelques secondes qui paraissaient des heures ; quelques secondes ou chacun hésitait à te laisser là pour toujours. Jusqu’à ce qu’un raisonnable soupire et entame la route nébuleuse. Sa poigne est si forte qu’elle te casserait la main. C’est une punition. C’est le fardeau que tu méritais.

►►►

- En position !

Les autres s’alignent comme des comètes trop bien dressées. Leur exécution parfaite rend visible ton salut approximatif. Tes épées pendent sans vigueur, ton buste est à peine droit. Parce que les autres brillent trop, tu deviens la bête noire de leur rigueur. Le chef de ligne s’arrête forcément à ton niveau ; Il aura forcément un ton improbateur… Et il te fera forcément une remarque sur ton manque d’entrain.

- En voilà une qu’on va renvoyer en quelques jours..

Ton sourcil s’éveille à la provocation et devient sévère. Ton premier jour à l’armée et on te menace déjà d’exclusion ? Ton ego réagit pour toi ; un regard sérieux, des muscles qui se galbent, qui exagèrent presque (tu cherchais encore l’intérêt de cette cérémonie). Ta concentration rappelée à l’ordre, les exécutants reprennent leur fanfare.

Mouvement après mouvement. On te fait porter une épée trop lourde pour tes bras à peine musclés. On te montre comment trancher mais tout ce que tu coupes c’est de l’air qui se veut rieur à chaque tentative. Un sifflement aigu, une lame qui retombe au sol et grave d’une étincelle un sol qu’elle devait laisser vierge.

- En maintien la lame, en maintien..

Les autres apprentis s’en sortent à merveille, s’étaient-il entraînés avant de s’être portés volontaires pour rejoindre l’armée ? Surement. Et comme les soupirs des majors en témoignaient ; tu devais être la seule à t’être retrouvée ici par dépit, par hasard. Une âme perdue. Une âme qu’on a tranché à sa source.

►►►

- Faendrel… Si nous continuons ainsi, elle le tuera !

L’homme porte un regard accusateur. Il est celui qui tait ses mots, celui qui a transformé son énergie débordante en une pudeur gênée. Un long soupir qui en dit long : Il était résolu.

- Nous partirons consulter les oracles dès demain

Une tension inavouée naît. Rejoindre les Oracles, c’était traverser les terres d’Holimion pour se rendre au sein des temples du Nord. Longer les mers pour rejoindre la cité mère. Un appel sans fin, qui malgré les circonstances, rassemble le couple par le biais du pèlerinage. Il n’y a pas un jour sans frayeur. Pas une heure sans amertume. Mais il y avait un but ; Il y avait des prêtres. Des élus divins reconnus pour leur sagesse. Ils sauraient quoi faire ; ils auraient les mots.

►►►

Un ultime coup dans une jugulaire inventée, et le pantin de bois cède. Le bois se démantèle, à force d’être malmené sous les frappes ; il ne reste plus rien à taillader si ce n’est un buste déjà lacéré. Un sifflement aigu, que tu ne connais que trop bien. Ta garde se relève et s’entrechoque à deux reprises contre des flèches tirées en contre-plongée.

- Et le bouclier Meian ?

Ton assaillant plonge comme un aigle et atterrit non loin de toi. Ses traits croisent les tiens ; bien vite dévisagés par un rictus qui n’appartenait qu’à vous. Tu hausses les épaules, rieuse, consciente que sa question t’oblige à faire passer ta gestuelle comme une erreur involontaire. Il savait autant que toi à quel point tu haïssais les boucliers. Pour un soldat de l’infanterie royale, ça sonnait comme de la déraison, mais tu voyais depuis longtemps tes lames comme tes plus fidèles égides.

Son bras dégaine alors un espadon deux fois plus imposant qu’une de tes compagnes. Tu vois ses veines tressauter, joueuses.

- Un morceau de bois est un bien piètre adversaire, fais un peu honneur à ton rang.

Toujours dans la subtilité ; Tu ne peux que répondre à cet appel en fonçant vers lui. Sourires à l’unisson, dans le crépitements des métaux. Dire que cet Elfe ne t’avais donné que quelques jours au recrutement. Et le voilà maintenant hagard de tes assauts, presque comme d’égal à égal. Il n’attendait que ça, que tu lui fasses plier le genoux une bonne fois pour toutes !

►►►

Naiem était né poissard, et toi chanceuse. Alors que le sacre d’une naissance à deux était adulé par les mœurs, la réalité était, elle, beaucoup plus tranchante et terne. Vos destins entrecroisés rendaient fous les plus sensibles. Une balance inégale, comme pour répondre à une naissance incohérente. Les jumeaux étaient des êtres rares précieux, mais dans votre cas, tout portait à croire que tu dévorais l’univers de ton frère sans même le désirer. Quand il avait un rêve, tu l’accomplissais sans le savoir, quand il avait une peur, tu la transcendais avec aisance. Il était méritant, toi aucunement. Ta vie se reposait sur la sienne par dépit. Il pouvait travailler des heures pour que tu gagnes la gloire de ses efforts. Tu pouvais travailler des heures pour qu’il sombre dans ses hantises. Tu étais le galet qu’on jetait à tes dépends et lui l’eau martelée qui te faisait rebondir. Les ricochets du destin.

Alors il se blessait, saignait, pleurait. Ça te rendait tout autant triste, mais tu n’avais pas sa douleur, et plus tu tentais de l’aider, plus il s’enfonçait dans des marécages qui le noieraient à tout jamais.

►►►

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MessageSujet: Re: Meian [UC]   Meian [UC] I_icon_minitimeMer 10 Oct 2018 - 0:06

Bonsoir !

Si tu as besoin d'un coup de main pour ta fiche, n'hésite pas à nous contacter! :D

Dans tous les cas, donne nous des nouvelles. Dans le cas contraire ta fiche sera classée dans les abandons. (tu pourras demander à l'en ressortir, pas de soucis de ce côté là)
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