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 Cesare, l'Aigrelet maestro del strategia [Maé]

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Cesare di Crosta
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Cesare di Crosta


Nombre de messages : 18
Âge : 28
Date d'inscription : 25/10/2018

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 40 ans
Taille
: 1m84
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Cesare, l'Aigrelet maestro del strategia [Maé]   Cesare, l'Aigrelet maestro del strategia [Maé] I_icon_minitimeJeu 25 Oct 2018 - 21:34

Identité
Nom/Prénom : Cesare Dante di Crosta dit de l'Aigrelet
Âge/Date de naissance : 35 ans, né en Karfias 975 du Cycle 10
Sexe : Homme
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : ...

Particularité :

  • Marque d'Othar des lâches sur le pectoral droit, généralement caché sous un pansement
  • Cicatrices de coup de fouet sur le dos
  • Légère marque en forme de croissant de lune sous l'oeil droit


Métier : Chevalier ; Maître ès Stratégie et Tacticien (ancien novice) ; ancien scribe
Classe d'arme : Corps à corps (Hache d'armes et Morgenstern)  


Possessions & Equipements :

Je ne possède pas grand chose. La ruine de l'Aigrelet est une aubaine sans nom pour l'usurpateur que je suis car je n'ai aucun document pour prouver mon existence réelle. Cependant, ma pauvreté est belle et bien réelle malheureusement. Mes possessions se résument une courte liste d'objets, certains témoignant de mon apprentissage de l'Art de la Guerre, d'autres de mon usurpation :  


  • Evidemment, je porte souvent avec moi mon exemplaire des Mémoires, recueil othariste consacrant la stratégie et la tactique. C'est un épais tome de velin, relié par une épaisse couverture de cuir rouge, usée par la pluie et la vie. Les pages gondolent peu à peu et certaines manquent à l'appel, perdues à jamais.
  • Une hache d'armes, haute d'environ un mètre quatre vingt. Sa tête se termine par une dague installée entre le taillant de forme convexe et d'un mail carré, agrémenté de quatre lourds pointes d'acier. Sa hampe est en ébène et le talon est renforcé d'acier.
  • Une petite masse d'armes, confectionnée selon la technique de l'étoile du matin. Il s'agit d'un court manche de chêne de trente-centimètres affublée d'une tête d'acier en forme de boule et hérissée de pointe.

Apparence :

  • Taille : 1m84
  • Couleur des yeux : Bleus


A mon âge, je peux encore me targuer de port beau et bien. Tout d'abord grâce à ma silhouette svelte. Malgré des muscles dessinés et des épaules développées, je ne ressemble pas à nombre de guerriers au corps massif, à la silhouette épaisse et solide. Mes poignets et mes mains, fins, ont été l'objet de nombreuses moqueries pendant ma jeunesse. A cette carrure svelte s'ajoute un visage juvénile, bien que peu à peu marqué par le temps et les combat, aux traits fins mais francs. Je peux également me targuer d'un nez droit et surtout n'ayant jamais été brisé. Mon regard auréolé de cernes et striés de veines rouges détonne avec le bleu franc de ses iris. La fatigue et la vision de nombreuses horreurs de la guerre ont déteint sur cette partie de mon visage ainsi que les quelques rides apparaissant à la commissure de mes lèvres et sur mon front.

Mes cheveux d’un noir jais sont généralement gardés mi-longs et soigneusement coiffés sur le côté. Outre quelques cicatrices visibles, tels que la marque laissée à l'oeil par un entraînement, mes lèvres sont souvent sèches, scarifiées par le vent, le froid ainsi que la manie à me les mordre. De la même façon, en cas de colère ou de frustration, je serre et desserre la mâchoire au point de s'en faire mal et faire craquer mes dents. Sans être attaché de manière narcissique à mon apparence, j'ai compris l'intérêt d'avoir une certaine allure. Je ne pourrai pas me faire passer pour un chevalier sans avoir appris à imiter leurs comportements.

Aussi je m'impose une démarche assurée, des gestes lents et maîtrisés bien que ma langue acérée et mon regard vif trahissent souvent une nature nerveuse. Ma stature est généralement droite et fière, imposée par son rôle de chevalier, mais également maître tacticien. Ainsi je garde le dos droit, le menton haut et essaye de rester de marbre, sans être pour autant une statue. Cependant, en privé, le je sais me relâcher et si je n'en suis pas à afficher constamment des grimaces mes sourires se feront bien plus francs et facilement qu'en public.
Personnalité :

A l'heure où j'écris ses mots, je prends conscience de mon éducation, de ma vie, de ce que je suis. Cependant, le Cesare, disciple d'Othar, scribe lâche et faible, que j'étais est désormais mort. Ma vie est un mensonge. Ce voile dont je m'habille est un complexe mélange de valeurs, de demi-vérités mais également une touche de ce que j'aurais voulu vraiment être un jour.
Le chevalier de l'Aigrelet connaît de nombreuses valeurs et vertus parmi lesquelles :

Vertu & Morale

J'ai été élevé dans la culture de la Péninsule, fervent croyants dans les Cinq qui veillent sur son peuple et ses fidèles. Ainsi le mensonge, la trahison, la concupiscence sont des pêchés aussi grave que d'aimer un autre homme qui méritent une punition sévère. Non sans avoir juré pauvreté, chasteté et obéissance, je comprends amplement le bienfait des valeurs morales. Sans jamais faire preuve de lâcheté, je me refuse à la facilité, au vol et à la tromperie pour arriver à mes fins en bon Othariste. Lors de la mort des miens j'ai juré de me plier aux vertus cardinales pour venger leur mort : courage, prudence, tempérance et justice. Sans être un modèle d'humilité, je connais ma place en ce monde et souhaite respecter mes propres valeurs.

Honneur & Fidélité

Elevé au coeur du clan des Di Crosta, j'ai grandi très tôt dans la moralité de la famille, partageant le pain et le sel de mon seigneur dès mon plus jeune âge. Ainsi je suis le dernier et unique représentant de l'honneur du clan. Jamais je n'oserais faire félonie à ma famille et ne briserai la dignité de plusieurs générations de fiers Aigrelet. J'ai juré fidélité à un seigneur. Nul ne saurait m'arrêter, ni promesses de richesse, ni femmes de petite vertu ou promesse de l'amour.

Droit & Devoir

Malgré ma fidélité absolue envers ma famille et mon serment, je n'en reste pas moins un être humain qui a ses faiblesses et ses forces. Je me sais d'un tempérament fougueux, pouvant m'énerver aussi vite que brûle un feu de prairie des plaines d'Ydril, mais sachant me calmer tout aussi vite. Taquin je saurai toujours faire passer mes erreurs pour moins qu'elles ne le sont. Par ailleurs j'aime contrôler les choses, savoir ce que je fais et pourquoi, d'une curiosité infernale je n'accepte pas le fait de ne pas connaître quelque chose. Malgré cela je n'ai jamais su aller plus loin que les bases de l'éducation, n'ayant que peu de livres à ma disposition bien que je passât de nombreuses heures à lire la stratégie militaire. Mes principales connaissances concernent la tactique, la maîtrise de la forge et de l'acier ainsi que la stratégie.

Cette dernière représente tout pour moi. Peu importe qui je suis ou qui j'étais, j'aime à contrôler, manipuler, comprendre les choses pour les faire avancer. Chaque pion doit trouver sa place dans le grand échiquier de la guerre, qu'elle fut des armes ou de la politique. Je me veux être le Seigneur de la Guerre de ce cycle, celui dont on lira les écrits et qu'on citera en plein coeur des champs de bataille. Telle est ma vraie ambition aujourd'hui, non point m'élever mais servir pour dominer.
Capacités magiques :
Je ne goûte l'Art, il m'arrive de ressentir quelques sensations. Mais il s'agit surtout de l'ivresse de la vie.






Histoire

Je suis un usurpateur.

A l'heure où j'écris ces mots, plongé dans la pénombre de ma misérable cellule payée par les quelques deniers de ma bourse, je suis un usurpateur. Pourquoi l'avouer à l'encre sur le vélin ? Peut être l'incertitude de mon futur me pousse-t-elle à avouer. Demain je serai peut être libre, écarteler, torturer ou simplement pendu. Si ma mort doit advenir, j'espère pouvoir goûter au noble tranchant de la hache. Voilà près de trois longues années que le chevalier de l'Aigrelet vit à travers moi. Je suis devenu cet homme. Je veux l'être jusqu'à la demeure de Tyra.

Je n'ai pas de nom. Seulement un prénom, donné par une mère épuisée sur son lit d'accouchement, devenu sa tombe : Dante. Je porte encore ce nom en souvenir de ma véritable identité. Je suis le rejeton du chambellan d'un quelconque seigneur du Sud, au coeur du comté d'Ydril. Palerzio. Un charmant village de pêcheur sur la côte sud, dominée par un à-pic lui-même écrasé par l'ombre du château s'y dressant. Les quatorze premières années de ma vie y furent paisibles. Grandissant dans un milieu privilégié, j'appris à écrire, à parler plusieurs langues dont l'oliyan mais également à compter, regarder les chiffres et comprendre le monde.

Une fort belle éducation me direz-vous, lettres et armes, tel un digne fils de seigneur... Nenni vous répondrai-je ! Ce n'était pas assez pour moi. Peut être étais-je trop malin. Mais je faisais de l'ombre au fils de notre seigneur. Oh bien évidemment, il me battait bien souvent au combat, n'hésitant pas à m'humilier de la pire des façons à moi alors frêle enfant. Mais les exercices de l'esprit et la plume m'étaient bien plus faciles et nombre pamphlets et piques de la langue venaient entacher la pauvre intelligence du garçon. L'adolescence venant mon corps grandit alors. Plus solide, plus épais, je gagnais autant en taille qu'en muscle et vitesse. A l'aise de ma nouvelle stature, je me pris à voir plus grand. Plus loin. Me croire l'égal du fils. Ah quelle erreur ! Emporté par la fougue de la jeunesse, voulant impressionner quelques bergères pour la culbuter dans une botte de foin, je combattis plus férocement qu'habituellement cet impudent rival. Jusqu'à le blesser. Guère plus qu'un doigt tranché, une bagatelle maintenant je me rends compte. Mais le mal était fait.

Mon suzerain eut voulu me faire trancher la main imprudente, le fils me voir pendu haut et court à la porte du château. Sa mère m'aurait simplement éventré, écartelé et brûlé de l'intérieur. Sûrement émasculer. Mais c'était sans compter sur mon père. Fin conseiller, habile manipulateur, doucereux ami, il eut ma vie sauve. Je fus bon pour quarante coups de fouet, dont les cicatrices brûlent encore la peau de mon dos aujourd'hui. Soucieux de ne pas gâcher ce qu'il croyait être un talent, mon père se décida à m'envoyer chez un ami de la famille. Un Othariste, répondant au doux de Gurst, à la tête d'un temple particulier. Non point officiel, ni point officieux, il existait sans exister. Vous l'aurez compris, je parle des Théoriciens d'Othar.

Un long apprentissage allait s'en suivre. Coupé du monde, j'intégrai un univers qui ne me plaisait pas. Soumis à un régime strict, à une discipline d'acier, je me devais de consacrer chaque instant de ma vie à un Dieu et un seul. Elevé dans la terreur de Tyra, la douceur de Néera et les délices d'Arcam, sacrifier mon existence à servir la Colère me paraissait alors une infamie personnelle. Heureusement, les métiers des armes - que j'appréciai tout juste - ne comptait guère chez cette secte particulière. Notre vie se concentrait sur l'étude des textes, de la stratégie militaire. La tactique et la logistique avait bien évidemment une importance grandissante. Les intérêts à la fois politiques et militaires m'apparaissaient clairement. J'excellais lors des jeux de guerre et de stratégie menaient par mes mentors. Je n'hésitai jamais à innover et à risquer la vie de mes soldats de bois sur les champs de bataille imaginaires. Puis vint le Voile. J'avais vingt-quatre ans. La route avant de devenir un véritable stratège serait encore longue de quelques années...

Notre temple était isolé. Mais point oublieux. Nous avons entendu parler de la Grâce de la Dame, de la colère d'Othar, du maléfice d'Arcam. Tant d'éléments causèrent bien des troubles au coeur même des Théoriciens. Des factions surgirent même au coeur de ce groupe si soudé et solitaire. Certains prêchaient la volonté divine d'établir une théocratie sous la tutelle d'un Désigné des Dieux. D'autres le conseil des puissants. J'étais perdu au milieu de ces conflits. Chacun usait de la rhétorique et de la stratégie pour essayer d'empêcher les autres. Ainsi mon instruction se fit au coeur d'une lutte politique sans nom. Je résistais tant bien que mal aux luttes de pouvoir. Bien des nôtres quittèrent le temple au point que nous fûmes bientôt qu'une dizaine. Nombreux périrent des dangers des routes, de la guerre mais plus encore furent ceux qui partirent en Estrévent mais également à travers toute la Péninsule. Tous cherchaient une guerre à mener.

Peu à peu, cette idée me vint en tête. Près de dix-huit années avaient passé depuis mon entrée au coeur des Théoriciens. J'étais un bon élève, tout juste bon à combattre aux armes mais à l'esprit affûté. Cependant, nul ne souhaitait me consacrer, tout occupé à reconstruire le culte après des années de conflits internes. Aigri par les luttes de pouvoir, lassé d'avoir rongé ma patience toute ses années durant, usé par ma fausse dévotion à un Dieu, je finis par craquer. Parjurant mon rang, je déclamai à chacun que la stratégie ne reposait point sur Othar mais sur l'ensemble des Cinq. Après une longue diatribe théologique, je fus déchu. Ma robe déchirée. La marque des Lâches imprimée à jamais au fer rouge sur ma poitrine. Mon maître eut à nouveau pitié de moi. Il me permit de conserver mes Mémoires et me jeta vaguement une cape. Il me demanda simplement de prouver mes dires et de montrer au monde qu'un non-Othariste dominerait les champs de bataille...

Mes doigts fatiguent alors que j'arrive à ma trente-deuxième année. Les lecteurs avertis auront noté que je ne suis alors que Dante, fils de personne, Théoricien déchu, jeté sur les routes du Sud sans pitance. Mais c'est sans compter sur la nature humaine à se faire la guerre.

Mon errance me permit rapidement d'atteindre Ydril peu avant l'arrivée du baron Maciste d'Aphel. J'entrai dans la ville peu avant sa reddition. Une fois les portes de la cité ouverte, je m'adressai à un chevalier, pauvre et sans nom : Cesare di Crosta. Vous l'aurez compris. Moi. L'homme était malade et avait besoin d'un scribe, d'un aide et d'un conseiller. Nul ne se souciait de ce misérable. Je me souviens encore de ces gémissements misérables dans les combles de la taverne dans laquelle nous logions. Il me conta néanmoins son histoire. Il était le misérable héritier d'une misérable maison du comté d'Ydril. En conflit avec son paternel, il avait quitté sa contrée familiale depuis près de quinze années pour se faire mercenaire avant d'intégrer l'ost du baron. Nous avions peu ou prou le même âge, la même infamie.

Il mourut de sa maladie en moins de sept ennéades. Seul, seulement soutenu par son discret mais fidèle scribe.

Je jetai son cadavre dans une porcherie. Prit ses armes, son armure. Son titre de chevalier. Je devins ce jour-là Cesare di Crosta. Je suivis de près l'ost de Maciste, essayant peu à peu de me faire un nom à grande peine. Ce fut à peine si l'on me confia une quarantaine de gueux à mener. La paix revint cependant trop vite. L'hiver de l'an 7 fut une douleur infinie. Je ne rêvai que d'une chose : montrer à tous que même sous un faux nom, malgré ma fausse identité et mon véritable parcours de vie je saurai devenir un véritable maître de la guerre. J'usai ainsi mon temps à devenir un véritable conseiller, l'ombre cachée chaque pilier, l'oreille entendant tout, la voix susurrant à l'oreille.

Cela me suffit à me faire entendre par les vrais Soltarii. Ils me confièrent une petite troupe, guère plus que soixante hommes. Mais cela me suffit à renforcer leur présence sur la côte nord du Duché. Je gagnai plusieurs escarmouches et embuscades mais mon grand coup d'éclat fut la prise d'un petit fortin aux mains du duc Arichis. Ce n'était guère plus qu'une tour de bois et de pierre entourée d'une pitoyable muraille mais difficile à prendre d'accès. C'était sans compter sur le ravitaillement. Ne prenant que notre courage et une dose de folie tactique, mes hommes et moi prirent d'assaut un convoi et tuèrent les gardes ainsi que les charretiers. Nous vidâmes les tonneaux de vin et de bière et nous y glissâmes. Ainsi, une quinzaine des nôtres purent pénétrer le fortin sans éveiller de soupçons. A peine les chariots pénétrèrent ils la cour que nous attaquâmes.

A la tête de mes hommes je pris l'assaut de la porte et nous défendîmes ses battants à près de trois contre un. L'escarmouche fut de courte durée car les quarante-cinq hommes restants de ma troupe ne tardèrent pas à jaillir des bois pour nous rejoindre. Nous sortîmes vainqueurs. De l'odeur de vinasse de mon armure naquit le surnom de l'Aigrelet.... Je combattis encore quelques temps au nom des Vrais Soltarii jusqu'à la fin de la neuvième année...

La guerre m'appelait ailleurs. Pendant la dixième année de notre Cycle, je combattis sous la bannière d'Ydril au coeur même du vicomté de Marcalm. Fidèle à sa comtesse, le chevalier de l'Aigrelet avait ressurgi, prêt à défendre son territoire. Etrange après tant d'années loin. Mais la guerre n'attendait guère. Je me revendiquais comme un guerrier et un stratège et passé de nombreuses heures aux châteaux. Mes chevauchées menèrent la vie lourde aux troupes de Marcalm. J'eus même l'audace de faire pousser certaines colonnes sous mes ordres jusqu'au bout du territoire pour piller quelques villages.

Lorsque Naelis et Altiom débarquèrent je n'étais pas présent en Marcalm et je n'eus que des échos des évènements qui amenèrent au nouveau comte à régner. Je ne cherchai qu'à briller par ma stratégie. Mais les forces Ydriotes ne faisaient guère le poids. Lorsque les forces royales déferlèrent sur cette petite langue de terre, je me retrouvai au piège. Les quelques énneades de siège furent douloureuses et nous dûmes notre ravitaillement qu'à de courageuses sorties. De longues chevauchées pour passer les lignes adverses nous amenaient jusqu'à des villages amis. Ceux qui ne l'étaient pas se voyaient spolier sans aucune hésitation. Le retour, attendu par l'ennemi, se faisait dans le sang et la douleur.

Ce fut ainsi que je fus pris. Ma monture se fit transpercer de trois lances et l'on me captura. Je n'ai guère suivi mes déplacements depuis ce jour. Je crains à tout instant d'être vulgairement égorgé ou pendu. Je suis un faux chevalier sans le sou. Nul ne paierait ma rançon. Nul ne m'aiderait si la vérité le savait. Alors que mon encrier se vide, je termine ces misérables mémoires.

Je suis le chevalier de l'Aigrelet, Cesare di Crosta. J'ai élevé un homme plus haut qu'il ne l'avait fait de sa vie. Si les Dieux me le permettent je continuerai jusqu'à prouver au monde mes talents de maître stratège.
HRP:


Dernière édition par Cesare di Crosta le Mer 7 Nov 2018 - 20:39, édité 5 fois
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