Almis l’Insoumise.
Sommaire :
I. Histoire de l’Insoumise.
Construite à la fin du IIIème cycle par le Haut-Prêtre de Mogar Yorik Makasson, sur une vision de Mogar en personne lui commanda de rassembler des fidèles et de se rendre à l’Est fonder la ville qui, ensuite, serait le cœur de la foi en Zagazorn, Almis fut construite sur dix niveaux souterrains, et de manière sphérique et concentrique, sur une grande profondeur. Son nom, est un hommage des premiers colons et bâtisseurs ayant suivi Yorik Makasson, qui choisirent, en nommant la cité « Almis », de rendre hommage au prophète Almisson Le Mangerune. Elle est la troisième cité fondée par les Nains qui, un cycle auparavant, s’étaient lancés à la conquête du Sud depuis l’antique cité d’Ankorong. Au milieu du quatrième cycle, le grand temple de Mogar est créé, et Almis devient le cœur religieux du royaume des Nains.
Plus récemment, Almis fut, à l’image de Kirgan, la cité ayant le plus souffert des affres du Voile, au début du onzième cycle. Surgissant des entrailles de la terre, des milliers de gobelins attaquent les niveaux de la cité, poussant les Nains à se battre, puis, à fuir. Nombreux furent les Nains qui périrent dans les souterrains de la cité, et la population survivante fut dispersée dans les deux cités survivantes : Thanor et Lante.
Abandonnée, livrée à la vindicte et la sauvagerie des peaux-vertes et autres créatures des profondeurs, Almis fut laissée à son sort pendant plusieurs années, avant de faire l’objet de trois reconquêtes, dont l’une serait l’issue finale d’une guerre civile. Dun Eyr, Haut-Prêtre de Mogar s’étant établi à Almis lors de la seconde reconquête, décida que la cité ferait sédition avec le Zagazorn renaissant, et recruta une armée parmi les fidèles d’Almis ayant suivis ses pas. Ils déclenchèrent alors une guerre religieuse, nécessitant, sous l’égide du Grand-Roi Hardrek Poing-De-Fer, le lancement d’une dernière reconquête visant à réintégrer Almis, dans le giron du royaume. La campagne fut longue et difficile, et Dun Eyr, ainsi que son marteau, ne furent jamais retrouvés.
Il fut laissé aux habitants ayant suivis Dun Eyr, affaiblis et affamés par le siège de l’armée, deux choix : s’ils désiraient être libre, ils devaient prêter serment auprès du Roi et du Zagazorn tout entier, ou rester fidèle à Dun Eyr, et être bannis du royaume des Nains. Les prêtres et Hauts-Prêtres de Mogar, eux, furent condamnés à mort. Leurs mains furent coupées, et ils furent jetés dans le Temple de Mogar reconstruit quelques années auparavant, avant que celui-ci ne soit condamnés. Emmurés vivants, ils périrent, éloignés des niveaux reconquis, afin d’être oubliés.
Mais la cité reprit un semblant de vie. Certains des Almiens de souche qui étaient restés à Kirgan, Thanor ou Lante pendant la période de domination de Dun Eyr, revinrent dans les souterrains reconquis. Pendant ce temps, Lante et Thanor s’organisèrent pour que, ensemble, elles puissent subvenir aux besoins d’Almis, tant en fournitures, qu’en denrées alimentaires, en armes et en soldats. L’Almion avait beau être en grande partie reconquise, tout comme une partie de la Nérania, les lieux étaient inhospitaliers, car la guerre civile qui s’y était établie, et des années d’occupation des lieux par des hordes de gobelins, des berserkers et des engeances de Brisséa, eurent tôt fait de détruite la moindre infrastructure Naine en dehors de la cité troglodyte. Le support de Lante et de Thanor était donc un concours essentiel, pour ne pas dire vital.
Aujourd’hui, Lantais, Thanoriens oeuvrent aux côtés des Almiens de souche pour réaménager les souterrains, reconstruire les demeures, aménager des défenses, et sécuriser les étages inférieurs. S’il existe bel et bien un fossé entre les Almiens et les Nains des autres cités, celui-ci tend à se combler lorsque les vieilles véléités restent en arrière-plan. Car si le culte de Mogar aura été interdit dans la cité, et le Père des Batailles, craint partout en Zagazorn, de plus en plus d’Almiens renouent avec le Père, non plus dans l’adoration, mais plutôt dans la crainte et le désir de ne plus revivre de tels évènements.
II. Géographie et localité.
Almis est la cité Naine dont l’autorité irradie sur les trois régions attenantes : la Nérania, l’Almion et le Nivor.
La vallée de la Nérania est historiquement l’ouverture de l’Est vers les plaines du Brissalion, par ce que les Nains nomment
Barkaraz, traduit du Khazalide par « Les portes de la Nérania », une zone militarisée à la fois par Lante, par Thanor et par Almis, contrôlant l’accès à l’Est du royaume, entre deux sommets montagneux. Faite de vallées enclavées sinueuses recouverte de conifères, elle disposait d’un fief aujourd’hui détruit et inhabité : le hameau de Gromgrund. Seule une partie de la région est sécurisée aujourd’hui, quand bien même il n’est pas conseillé de sortir des routes tracées, le
Neradrinin.
L’Almion, région nommée directement sur la base de la cité état Naine, est une région montagneuse, montagnes creusées afin d’accueillir la Perle du Nord. Véritable champ de bataille à cause des campagnes militaires et des mouvements gobelins, la région est aujourd’hui relativement sûre, surtout depuis la grande migration gobeline en l’an 14. Almis est reliée à Kirgan par le
Kadrinin, le sentier des cols, qui n’est plus pratiqué aujourd’hui de par sa haute dangerosité.
Pour finir, la région du Nivor était autrefois une région marécageuse et légèrement boisées, dans laquelle le fleuve du même nom prend sa source, avant de se jeter dans l’Océan Nordique. Aujourd’hui, il n’existe plus de clans de pêcheurs, de bucherons ou de chasseurs, car la région est la plus dangereuse de tout le Zagazorn. Cette zone est aussi appelée « le Delta du Nivor », une zone à la fois fertile et productive qui garnissait jadis les marchés de tout le Zagazorn.
III. Economie et relation.
Si, par le passé, Almis rayonnait de par sa puissance religieuse et la diversité de ses étales et de sa production, aujourd’hui, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, quand bien même son histoire continue de rayonner sur toutes les terres du Zagazorn.
Très dépendante des apports de Thanor et de Lante, la cité et ses régions attenantes regorgent de richesses qui, pour l’instant, demeurent hors d’atteinte. Autrefois, Almis faisait commerce de minerais, de pierres précieuses brutes et de pierres brutes, mais aussi de fourrure, de viande et de champignon. L’artisanat principal était lié au travail du cuir, à la joaillerie et aux pierres de tailles. L’Est du Zagazorn est une terre productive qui attend d’être reprise.
Almis étant une cité à part entière dans le paysage du Zagazorn, ses relations avec les autres cités sont importantes, et doivent être entretenues.
- Kirgan : la capitale du Zagazorn exerce une emprise bien particulière sur Almis, surtout depuis la guerre civile. C’est en effet le Groman-Rik qui nomme le ou la Narundi, gardien ou gardienne de l’Est. Les relations entre Almis et Kirgan sont pacifiques et constructives, Almis ayant réintégrée les rangs du royaume depuis presque dix ans maintenant.
- Lante et Thanor : la Perle du Nord n’étant absolument pas autonome, les réapprovisionnements des deux cités sont vitaux pour la population Almienne. Une tâche dont les Nains de Lante et de Thanor s’acquittent volontiers, par soucis et par honneur, et par respect pour la cité que l’on nomme « la reconquise ».
- Autres races : la cité est sous loi martiale depuis une dizaine d’année. Les Nains n’ayant pas prêtés serment à la couronne furent bannis du royaume des Nains, et la cité est interdite à quiconque ne serait pas un Nain.
IV. Société et politique.
La société Almienne est très originale, de part sa jeunesse retrouvée et sa diversité. Les Almiens de souche ne sont pas les plus nombreux, car beaucoup de colons sont des Lantais et des Thanoriens venus habiter dans la cité de l’Est afin de saisir de nouvelles opportunités, et d’agir avec honneur envers le Perle du Nord.
Toutefois, les clans présents forment le maillon de base de la société Almienne, et bien que les débuts eurent été tendus et difficiles, Almiens, Lantais et Thanoriens réussirent à travailler ensemble, formant les prémisses de la nouvelle société Almienne récemment rattachée au Zagazorn. Les clans sont ainsi fédérés et travaillent énormément pour qu’Almis se relève de toutes ces années de désastres et de guerres.
Enfin, la cité est dirigée par un gardien de l’Est, appelé
Narundi, mit en place par le Grand-Roi. Toujours sous loi martiale, elle est interdite aux étrangers, et ses accès sont contrôlés. La cité est donc dirigée par une entité directement sous les ordres de Kirgan, mais le
Narundi possède suffisamment de latitude pour pouvoir prendre ses propres décisions et diriger sa cité, du moment que le très rigide cadre royal soit respecté.
V. Religion.
Autrefois le cœur religieux du Zagazorn, Almis est aujourd’hui tiraillée par son passé proche et l’essence de sa création voilà des cycles. Le culte de Mogar est interdit, mais beaucoup de sectes demeurent, et certains Almiens espère renouer avec le Père, quand la plupart le craigne sans pour autant le rejeter totalement.
Si le culte de Brisséa est prédominant aujourd’hui, celui des demi-dieux est, cependant, peu présent. Le culte des anciens lui est toujours respecté, les Nains ayant naturellement grand respect pour leurs ancêtres.
Toutefois, les régions sous le contrôle d’Almis sont menacée par des groupes de berserkers mogarites, et des créatures nées du Voile qu’aucun runiste n’aura jamais réussi à comprendre ni étudier : les engeances de Brisséa. Ces créatures, difformes, fortes et apparemment dénuées de toute logique ou de tout sens de la réflexion, font des ravages lorsqu’elles se lancent sur une caravane Naine, et une grande majorité de Nain désire détruire ces engeances, lorsqu’une majorité d’entre eux, surtout des runistes, aimerait comprendre qui ils sont, et comment ils fonctionnent.
[u]VI. Puissance militaire.[u]
La puissance militaire actuelle d’Almis n’est plus qu’un reliquat de ce qu’elle fut jadis. La cité est sous surveillance militaire de Lante et de Thanor, mais aussi de Kirgan, mais elle dispose d’un petit corps militaire formé d’anciens guerriers Almiens de souche, et de quelques guerriers des autres cités désireux de s’établir durablement. Les forces en présence suffisent à sécuriser les souterrains, à patrouiller et garantir une sécurité satisfaisante dans la région de l’Almion et sur les routes commerciales, mais demeurent insuffisantes pour tenter d’arracher les régions de l’Est aux créatures qui y résident.
Ainsi, le contingent militaire d’Almis est composé essentiellement de guerriers spécialisés dans les techniques de défenses, la cité souterraine étant une forteresse naturelle facile à défendre. De plus, Almis dispose de troupes d’infanteries montagnardes, habituées aux tactiques dans les monts de l’Est, mais ne possède aucune cavalerie, et, évidemment, une faible présence militaire.
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Dim 17 Mai 2020 - 16:20
