Aulyanne - Braises bourgeoises (terminé)

Identité

Nom/Prénom : Aulyanne Elwin
Âge/Date de naissance : 17 ans / Pendant le voile
Sexe : Féminin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Neutre bon


Métier : Fille de bourgeois
Classe d'arme : À distance (arc)

Possessions & Equipements :
Une garde-robe essentielle à toute enquiquineuse de cours, un arc de belle facture de même qu’un carquois bien rempli. La belle possède une armure de cuir ajustée pour ses escapades en forêt. Quelques bijoux provenant de sa défunte mère complètent ses possessions. À travers ses valises et par la différents messagers qui viennent à sa rencontre, elle semble toujours posséder une curiosité venant d'une partie du royaume à offrir au plus offrant.

Apparence :

• Taille : 1m 60
  
• Couleur des yeux : Bleu vif
  

L’enflammé de sa chevelure rousse aux reflets de miel cascade sur ses frêles épaules et ruisselle jusqu’au doux arrondis de sa menue poitrine. Deux iris bleutées habitent un regard perçant qui ne cille pas entre une série de longs joncs d'ébène.  Ses lèvres comme d'embrasés rubis sont mises en valeur par un point de beauté au coin supérieur droit. Un sourire de perle éclaire le bas de son visage surplombé gracieusement d’un nez fin et délicat où perlent de brillantes givrures rousses.

Une robe au tissu léger épouse et met en valeurs les formes enivrantes de sa silhouette. La jeune femme préfère les vêtements qui respirent et qui ne gênent pas, malgré le côté révélateur de ceux-ci. Une ceinture de soie pourpre enlace sa taille de guêpe contrastant avec le galbe prononcé de ses fesses affermies par l’exercice. Sa peau, d’un blanc laiteux, invite aux caresses. C’est un flocon enflammé qui se tient devant vous, répandant son essence vanillée au rythme de ses pas agiles et dansant.


Personnalité :
Méfiante petite chose. Non, malgré ce qui peut s’en dégager aux premiers abords, la jeune femme n’est pas louve, enfin, pas réellement. Née avec une cuillère d’argent dans la bouche, on la lui aura rapidement arrachée pour la relayer à un second rang, dans l’ombre de ses frères. Se désintéressant des affaires de la famille qui l’ennuient au plus haut point, elle préfère de loin les mystères changeant des sombres forêts aux clairs sentiers déjà mille fois battus

Narquoise, elle aime déstabiliser les gens qui l’entourent, les prendre au dépourvu mais s’offusquant cependant lorsqu’on la prend en défaut. La petite demoiselle est susceptible et s’emporte donc facilement. Elle n’a ni l’habitude des faux-semblants, ni celle des parures encombrantes. Malgré tout, elle accepte la réalité qui est sienne et ne cherche pas à changer la place des femmes, sa place, dans ce monde qui est bien plus grand qu’elle, aussi indomptable soit-elle, même si ces rêves de princesse guerrière ne sont pas loin derrière elle.

Malgré une destinée dérobée par la naissance, la jeune femme n’est pas acerbe et a su développer de belles qualités lors d’une enfance somme toute paisible. Généreuse, attentionnée et fidèle envers les siens, elle ne saurait les laisser tomber pour rien au monde. N’ayant que peu de souvenir de sa mère décédé, la seconde femme de son père ne l’aura jamais véritablement pris sous son aile ce qui l’amena à ne recevoir qu’une éducation de base aux affaires féminines, la rendant donc plutôt garçonne.


Capacités magiques :
Aucune

Histoire

Si on avait demandé à Aulyanne ce qui avait fait la fortune familiale dans le bon comté d'Arétria, sans doute elle aurait eu bien du mal à répondre. Elle n’en savait pas trop sur les occupations de son père, et à vrai dire, cela ne l’intéressait pas réellement. Non, ce qu’elle appréciait, elle, des œuvres de son paternel étaient les étrangetés qui atterrissaient parfois chez elles, ou les récits des voyageurs lorsqu’après avoir bu suite à une réception, ils se délestaient d’histoires fantastiques et bien évidemment exagérées, mais tant pis, elle en rêvait quand même! Et des voyageurs… il y en avait de toute sorte… surtout des hommes, uniquement des hommes même… tristement.

L’importation et l’exportation était un art dont les subtilités échappaient donc totalement à la jeune rouquine, seule fille d’une nombreuse fratrie. Sa mère était décédée en lui donnant naissance, le stress du voile sans doute trop grand, et la femme qu’avait ensuite pris son père s’était rapidement lassée d’elle comme l’enfant préférait de loin aller jouer dans la boue que chanter ou apprendre à manier le métier à tisser. Elle était donc devenue à force quelque peu garçonne, autant dans ses habits que dans ses agirs, et personne ne semblait plus s’en soucier. Elle ne reprendrait pas les affaires familiales après tout, ainsi pouvait-elle profiter d’une vie plus que facile et dépourvue de soucis sans qu’on ne l’ennuie. Oh bien sûr, il y eut des crises, des prises de têtes et autres petits évènements, mais en général, la jeune femme pu s’épanouir, à sa façon bien unique, insouciante ou du moins ignorant volontairement la réalité qui un jour devrait la rattraper.

Après tout l’adolescence la rappela pour une première fois au sexe qui était le sien. Ses seins gonflèrent alors pour ne plus lui permettre de passer pour autre chose que la jeune femme qu’elle devenait. Ses hanches s’élargirent, ses fesses prirent un joli croquant et… elle saigna. Sa belle-mère s’était moquée de son ignorance quand le prêtre guérisseur l’avait ramené à elle, alors qu’Aulyanne pensait qu’elle s’était blessée ou quelque chose comme ça. Si sa belle-mère avait alors peut-être secrètement espéré un retour à la normale pour la jeune femme, elle fut vite détrompée. Lanière de tissus pour écraser la poitrine, vêtement léger et parfois même choquant, la jeune écervelée en ferait à sa tête aussi longtemps qu’elle le pourrait… et les affres du destin passant par une succession difficile au décès de son père lui permit quelques années de grâce.

C’est à travers ces années qu’elle pu se perfectionner à l’art du tir à l’arc auprès d’un ancien soldat vivant en marge de la cité. En échange de quelques victuailles qu’elle lui ramenait à chaque fois, il lui prodiguait des leçons. N’étant plus que l’ombre de l’archer qu’il avait déjà été, et trop éprouvé par ce qu’il avait vu pour être encore efficace sur les champs de bataille, au moins pouvait-il transmettre son savoir à la jeune élève. Éventuellement, Aulyanne fut même capable d’abattre quelques bêtes de traits précisément placés.

Le jour vint cependant à venir où on exigea d’elle qu’elle fasse enfin sa part pour la famille. Ses frères qui avaient repris la plupart des affaires de leur père en mère s’étaient finalement intéressé à cette pucelle qu’elle était pour le pion dans leur échiquier commercial qu’elle était. Sans qu’elle n’ait réellement son mot à dire, on l’envoya alors vers le comté d’Odélian où on la mènerait jusqu’à la cour du comte où elle devrait représenter les affaires familiales, et trouver… époux. Si elle grimaçait à cette pensée dans la cariole qui la menait d'Arétria-la-Ville à Odélian même, elle resterait fidèle à sa parole, à sa famille, malgré ses désirs avoués d’incroyables aventures.  

HRP:

(copyright) Miradelphia

A la frontière entre la plèbe et la noblesse, de grandes opportunités s'offrent à Aulyanne. Saura-t-elle s'attirer les bonnes grâces des puissants ? Dans un royaume rongé par l'ambition de chacun, il n'y a qu'à tendre la main pour se saisir de l'objet de ses convoitises.

Code:

[Métier] : Bourgeoise

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : A distance

[Alignement] : Neutre bon

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