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 Un doux air de fête

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Braähm Main-Ferme
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MessageSujet: Un doux air de fête   Un doux air de fête I_icon_minitimeLun 15 Nov 2021 - 18:53



4ème jour de la 2ème ennéade de Favrius – 1er mois d'automne.
19ème année du XIème cycle.
Mines de Kirgan.


Dans les tunnels de Kirgan, au fond d’une mine de cuivre, entouré de deux fidèles mineurs de mon clan, je pistais un nouveau filon, plus subtil, enfoui bien plus profondément. D’un reniflement amer, l’œil fermé, j’avançais à tâtons, ma main nue en contact avec la roche. Plus que l’odorat, le toucher était terriblement important dans la traque de minerai. Il fallait pouvoir sentir les changements de température infimes, et la rugosité de la roche, pour savoir si l’on s’éloignait, ou se rapprochait. Et parfois, il fallait creuser. Nous avions déjà créé deux nouvelles galeries, et retrouvé la veine d’une ancienne mine abandonnée qui avait été épargnée par la Malenuit. Nous touchions au but de ce que j’espérais trouver : une cavité remplie de pierres précieuses.

Après avoir tâtonné et avancé un peu plus loin, je sentis un changement sur le mur. Précautionneux, je pris ma pioche entre mes mains et frappai du manche sur la roche dure. Ça sonnait creux. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je repris l’outil à deux mains et frappai fort, droit devant moi. La paroi se fissura aisément, et je renouvelai une seconde fois mon effort. Je n’avais plus de doute.

« Mes frères, nous y sommes ! Creusez là, » dis-je en pointant le mur du doigt.

Après quelques autres coups de pioches de la part des mineurs, nous débouchâmes comme prévu sur une petite cave, dont les murs étaient ornés de pierres précieuses. Quelques hourras et baruk plus tard, et les travailleurs s’affairaient déjà. Mon travail à moi était terminé ici, et je les laissais avec un soupir de satisfaction. Firirh me regarda partir en criant victoire. Eh, encore une belle réussite pour le clan ! L’aide que nous apportions à ceux déjà présents au fond des mines portait ses fruits, et la chance était de notre côté.

Le clan avait connu un élan de réussite certain depuis ces derniers mois. La fleur que Harald nous avait faite nous avait enfin tiré d’affaire. Il était temps de remercier convenablement ceux qui avaient été la clé de notre réussite.

---

6ème jour de la 2ème ennéade de Favrius – 2ème mois d’été.
19ème année du XIème cycle.
Temple de Girdon.


L’œil curieux, j’observais les portes du temple de Girdon, et frappai avec mon poing. Les gravures du demi-dieu de la Ripaille étaient impressionnantes de joie et de gargantuesque, et une délicieuse odeur de rôti planait dans l’air ambiant. Le passage s’ouvrit avec un grincement sourd, et une douce musique se fit entendre. Un petit Dawi m’accueillit et me demanda de patienter quelques instants, une fois que je lui soumis ma requête.

« Je désire voir un prêtre de Girdon. J’ai besoin d’organiser un grand évènement, qui ravira le dieu et qui aura besoin d’un de ses fervents serviteurs. »

L’apprenti partit en courant et disparut derrière un tissu qui voilait les entrailles du temple. Difficile de résister à l’assiette de viande crue posée à côté de l’entrée, mais ne sachant si elle était offrande pour les visiteurs ou le dieu lui-même, je n’osais y toucher. J’attendis patiemment que quelqu’un me rejoigne, mais l’attente ne dura pas longtemps.

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Lünn Fût-De-Chêne
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MessageSujet: Re: Un doux air de fête   Un doux air de fête I_icon_minitimeMar 16 Nov 2021 - 18:13


Ah ! Quelle journée magnifique ! Une autre sous les montagnes du Nord de ce monde ! Une autre sous ces rocs qui forment les contreforts du Septentrion, et la limite Nord du Kirgion. Une autre journée sur les terres ancestrales des Nains qui, remontant des profondeurs du monde, fondèrent la toute première cité, Ankorong, avant de conquérir les territoires les plus au Sud.

Ah… Oui, la vie est belle.

Cette herbe à pipe, d’ailleurs, est une véritable bénédiction. La messe donnée hier en hommage au Ripailleur, s’est transformée en offrande digne de sa divine existence, et les affres de ce matin sont particulièrement difficiles à combattre… Fort heureusement, les effets de cette herbe à pipe aux propriétés quelques peu médicinales, font très vite disparaître les douleurs de ma caboche.

Assis confortablement sur une chaise longue à bascule dans une des arrières salles de ce temple consacré, je me laisse aller à cette douce mouvance, ce dodelinement d’avant en arrière qui se fait au rythme de mes très légères impulsions, alors que mes poumons s’emplissent de cette fumée si douce, aux fragrances fruitées. Oui, la vie est belle ici-bas, au Nord de ce monde. D’ailleurs, quand la paix est là, quand elle anime les cœurs, la vie n’en demeure que plus belle encore, et toujours.
« Maître Lünn ! Prêtre Lünn ! » Dit une voix, au départ faiblarde, puis se rapprochant à toute jambe.
« Eh là ! » Dis-je avec humour, n’ouvrant point les yeux, mais ricanant de ce petit rire gras contenu d’une bouche fermée et qui secoue mes épaules. « Où cours-tu comme ça mon jeune ami ? » Demandais-je, ouvrant soudainement un seul œil curieux, avant de sourire, faisant bomber mes pommettes rosées par le vin de la veille et grassouillettes comme l’exige le Ripailleur. « Allons, allons ! Aucune affaire en ce monde ne pesse plus que celles du Ripailleur, point ici. Veux-tu un peu de cette herbe ? Je t’en offre avec joie ! »
« Justement prêtre Fût-de-Chêne, il s’agit d’affaires en hommage au Ripailleur ! Un thane mande les services d’un prêtre, car il souhaite organiser un évènement qui ravira le sixième fils. Il mande les services d’un prêtre. » expliqua alors le jeune Dawi.
« Par les poils de la barbe de Girdon ! Tu ne pouvais pas le dire plus tôt ?! » M’exclamais-je, ouvrant les deux yeux cette fois, me redressant d’un bond et posant des mires curieuses et stupéfaites sur le jeune poilu. « Je fus bien inspiré de fumer cette herbe médicinale, je suis fin prêt à rendre hommage à notre divinité favorite ! Allons, allons ! » Je me lève d’un bond, passant des pognes bardées de bagues sur ma tunique blanche toute proprette, pour y aplanir les plis. « Les fidèles n’attendent pas ! Mène-moi jusqu’à lui ! »

Dodelinant en suivant ce jeune Dawi bien plus frêle que moi, je ressens à nouveau les affres de l’estomac trop rempli de la veille. Toute cette barbaque, cette bière, et ces sauces grasses et délicieuses à souhait, travaillent l’acidité de mon estomac. Entre chaque pas, j’inhale un peu de cette herbe qui brûle dans ma pipe, et je me s’en sens alors nettement soulagé. Ah, que nos herboristes sont magnifiques ! Qu’ils sont doués ! Loués soient-ils !

Enfin, nous arrivons face au fameux Thane. Je n’ai aucune peine à le reconnaître, tant je l’ai aperçu et entraperçu ces derniers mois. Le Grand-Roi lui-même lui a offert une loge dans les profondeurs de Kirgan, un grand honneur en soi ! Depuis, mille et uns mineurs ne tarissent point d’éloges sur lui, dans les tavernes et les auberges, lors des messes et des offrandes ! Pas plus tard que l’ennéade dernière, un groupe de jeunes mineurs qui travaillent sous l’aile du clan Main-Ferme, a demandé la bénédiction de Girdon afin que les Main-Ferme puissent être autant rassasiés qu’ils ne reniflent les filons ! Oui, ce Nain est fameux !
« Maître Main-Ferme ! Ta réputation te précède, ô fidèle du Ripailleur ! Je suis heureux d’enfin faire ta connaissance ! » Lui dis-je, tapotant mon poitrail, et lui offrant plus de sourire que je ne saurais les compter. « Bienvenue au Temple du Sixième Fils ! Il paraît que tu souhaites rendre hommage au Ripailleur ? Je suis très heureux de l’entendre ! Dis-moi tout ! » Demandais-je, heureux à l’idée d’officier une autre cérémonie. Lorgnant sur le plat de poitrail de sanglier fumé, je reconnais là les offrandes faites aux visiteurs. Je m’en saisis, et l’offre de bon cœur. « Nul ne doit être affamé par ici ! Sers-toi ! Que Girdon te bénisse ! »
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MessageSujet: Re: Un doux air de fête   Un doux air de fête I_icon_minitimeMar 23 Nov 2021 - 22:47



Mes yeux s’écarquillèrent en un sourire en observant le Dawi à la bedaine proéminente et à la pipe fumante. Il arborait une mine joyeuse, et enrobait d’un ton plein d’allégresse ses mots de bienvenue. Je lui rendis son sourire et acquiesçai, alors que ma main se penchait vers l’assiette très goûtue.

« Succulent ! » m’exclamai-je en me léchant les doigts, après avoir englouti une tranche de cette superbe poitrine. « En effet, prêtre. Je cherche à honorer la bonne fortune qui illumine mon clan. Et pour cela, quoi de mieux qu’un grand banquet, béni par le Ripailleur ? »

Je lorgnai une nouvelle fois cette belle assiette, mais m’abstins. Voyant le prêtre réjoui prêt à m’assaillir de questions, je pris les devants et repris rapidement.

« Il y aura des invités de marque, de la musique, beaucoup de Dawis de mon clan et d’autres, et évidemment, une quantité suffisante d’alcool et de nourriture ! Plus que mon clan, ce sont ceux qui sont à l’origine de cette bonne fortune que je souhaite mettre en avant, et remercier. Sans ces Dawis d’exception, nous n’aurions jamais pu y parvenir. Je souhaite que le banquet se passe dans la loge d’origine de mon clan, dans les montagnes de la Haute-Virnée. Et j’aimerais qu’il ait lieu le mois prochain, avant l’hiver, histoire que les routes soient encore praticables par tous. »

La musique changea d’air pour quelque chose d’un peu moins doux, et plus chantant. Je me demandais bien qui pouvait jouer du luth à cette heure, dans un temple qui sentait le rôti.

« Mais je n’ai pas le temps de m’occuper de tout ça. C’est beaucoup d’organisation, et je suis incapable de dire si, moi seul, je pourrais réussir à faire de ce banquet un moment inoubliable. C’est l’une des raisons qui m’ont poussées à entrer ici : j’ai besoin de votre aide. Qu’en dis-tu, prêtre ? M’aideras-tu ? Girdon sera-t-il de la partie ? »

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Lünn Fût-De-Chêne
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MessageSujet: Re: Un doux air de fête   Un doux air de fête I_icon_minitimeJeu 25 Nov 2021 - 7:41

L’épaisse pogne aux doigts caleux, cornés, et aux ongles noirs du mineur, vint se saisir d’une tranche de poitrine de sanglier fumé. Le gras de la tranche se déposa sur ses pulpes, et, alors qu’il la portait à la bouche, je ressenti une énorme satisfaction. Oh, il ne s’agissait que d’une tranche de poitrine fumée, il ne s’agissait que d’une offrande offerte avec gourmandise à un gourmand bien heureux… Mais ce petit geste était liturgique : en offrant se délectant à l’entrée du temple du Sixième Fils, on lui rend hommage, on le remercie, et on l’honore… Et moi, cela me rend heureux.
« Succulent ! Haha ! »

Repris-je en cœur, m’exclamant, et ouvrant mes bras face au thane, écartant alors la pipe de mon visage, ainsi que le plateau de lard. Ramenant l’un et l’autre entre nous deux, je mis ma pipe à la bouche, et m’empara moi aussi d’une tranche. Pipe à la bouche, tranche en main, assiette dans une autre, me voilà bien embêté… Je dépose alors l’assiette sur le petit autel, et, avec ma nouvelle main libre, je libère ma bouche, agrippant ma pipe… Et arrachant un grand bout de viande d’un coup sec. Le sourire me gagne, la joie m’emporte, je suis heureux ici-bas !

Ainsi donc, Braähm Main-Ferme désirait rendre hommage. Hommage aux siens, hommage à ceux qui permirent cette bonne fortune. Hommages, et remerciements, à celles et ceux qui travaillèrent, cogitèrent, oeuvrèrent, pour que ce clan de Haute-Virnée puisse passer de la survie à la vie, après les terribles moments du Voile. Il y aura aussi des invités de marque, de la musique, beaucoup de fiers Dawis. Mais un tel projet demande beaucoup de temps, de moyens, et une organisation que seul un clergé habitué pourrait proposer, et maîtriser. Alors qu’il m’explique son projet, j’acquiesce, sans jamais perdre cette bombance de mes fossettes, trop heureux de sourire à un tel Dawi.

Lorsqu’enfin, son récit est terminé, et qu’il s’enquit du bien fondé de sa démarche face au Sixième Fils, je porte ma pipe au bec, et passe mes doigts gras sur ma toge d’un blanc immaculé… Qui ne l’est maintenant plus entièrement, bien-sûr. J’attrape l’assiette, et la tend au disciple :
« Sers-toi, mon fils. J’ai une histoire à te conter. »

Le laissant prendre une tranche, ou plusieurs, je repose ensuite l’assiette, et reporte la pipe à mon bec. D’une puissante inspiration, je rempli la moindre parcelle de poumons de cette fumée ô combien savoureuse, avant d’expirer, et de produire un fameux nuage de volutes enivrantes. Ces volutes font des ronds, des vagues et des arabesques magnifiques, fantastiques… Je guide alors mon disciple du jour vers l’intérieur du temple, posant l’avant-bras sur son épaule.
« Dans les temps jadis, notre peuple, alors sorti de la gangue primitive, oeuvrait avec majesté et avec habileté. Les uns après les autres, les Premiers Fils apparurent aux Nains. Créés par le Père-de-Tout, les Premiers Fils apprirent le travail, la perfection, le professionnalisme, le dévouement, la compétence, l’habileté, la forge, la mine, l’éther, les bijoux, tout ceci dans le but de construire le Monde du Dessous, et de servir le Père… Jusqu’à-ce qu’un jour, toute cette dévotion soit récompensée… » Débutais-je, faisant une pause savamment orchestrée alors que nous arrivons dans le boudoir où je me reposais tout à l’heure. D’un geste, je lui propose un des fauteuils à bascules, et de l’autre, une de mes propres pipes qui se trouve ici, ainsi que ma propre blague à tabac, avec la même herbe à pipe que celle que je fume actuellement. Sans équivoque, mon grand sourire, et la main tendue vers les outils du Ripailleur, je l’invite à s’en saisir et à se faire plaisir. Mon récit n’en sera que plus grand. « Alors vint le Temps du Ripailleur. » Repris-je, alors que Braähm pouvait fumer allègrement. « Le Père, malgré sa toute violence, avait su reconnaître les exploits de ses fils, et, pour la seule fois de toute sa divine existence, il décida de récompenser. Il envoya Girdon, et celui-ci fit quatre offrandes aux nains : l’herbe à pipe, le sanglier, le champignon, et la bière. Les Nains fumèrent la pipe, et les Halls se couvrirent de brume, et résonnèrent des pensées de ceux qui philosophaient. Les Nains cuisinèrent le sanglier et assaisonnèrent le champignon, et les Halls s’emplirent des volutes de cuissons et des rots des repus. Les Nains burent la bière brassée par le Ripailleur, et en brassèrent à leur tour, et l’on entendit alors les Halls résonner des rires et chants des bienheureux. De ces quatre offrandes, les Nains apprirent que tout travail méritait son lot de reconnaissance, et que de l’abnégation sincère et du travail d’exception, découlait l’appréciation de la Ripaille. La ripaille comme récompense, la ripaille comme apaisement de l’esprit et des corps. L’on ne mange jamais aussi bien que le ventre vide ! L’on ne dort jamais aussi bien qu’après une journée de labeur dans les mines ! » Appuyais-je, toujours tout sourire, prenant ça et là un peu de ma pipe, et agrémentant de grands gestes dignes d’un orateur. « L’on ne récompense jamais aussi bien ceux qui construisirent leur bonne fortune, qu’en leur offrant l’art de la Ripaille. Une Ripaille que toi, les tiens, et ceux qui permirent la bonne fortune des Main-Ferme, méritaient amplement. » Concluais-je, d’un ton grave, mais d’un sourire bien plus grand encore, marquant là la conclusion de mon sermon. « Girdon ta bien inspiré, mon ami, car ce banquet que tu souhaites est un honneur, en plus d’être une leçon digne d’un sermon. Bien-sûr, au nom du Ripailleur : j’officierais avec grande joie ! » Répondis-je enfin à la question qui avait été posée voilà de longues minutes. « Toutefois, un tel banquet ne sera pas chose aisée… Est-ce que ta loge ancestrale peut accueillir autant de Dawis ? D’ailleurs, qui sera présent mon fils ? Car la Haute-Virnée se pare déjà de son manteau blanc, et les jours se succédant, ce manteau ne fera que grossir, grandir et s’épaissir, et il sera chose difficile de préparer tout ça. Pourquoi ne pas le faire ici, à Kirgan ? Après tout, c’est de cette cité qu’est née cette bonne fortune ! Et je te garantie un banquet digne du Banquet Originel ! »

Ô Ripailleur, entends la demande sincère et humble d’un de tes fidèles, car Braähm, aujourd’hui, se présente devant ton Temple et requiert les services d’un de tes loyaux disciples. Puisse-tu, en ton infinie joie, bénir cette initiative !
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