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Harald Barbe-Sanglante
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Harald Barbe-Sanglante


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MessageSujet: Avoir une vue d'ensemble | solo   Avoir une vue d'ensemble | solo I_icon_minitimeMar 26 Avr 2022 - 12:51


Panahos, 1ère ennéade de Vérimios – Premier mois de l’Hiver – XIX | XI.
Au-dehors de Kirgan, sur le promontoire de roc.



Il y avait des ennéades, peut-être même des lunes, qu’Harald n’avait point pu se rendre sur ce petit promontoire de roc qui, trônant au bout d’un chemin sinueux, long et tortueux, offrait une vue absolument époustouflante sur le Kirgion, la ceinture immense marquant la frontière avec le Septentrion, dans le dos du souverain, et, devant lui, au loin… les plaines enneigées du Brissalion, la cité en surface de Lante et les premières cymes dans les bois du Lörn. Tout était recouvert de blanc. Un manteau de neige parfaitement immaculé, renvoyant les rayons d’un soleil hivernal en des milliers d’éclats scintillants. Dans le lointain Brissalion, Harald ne pouvait point discerner les champs recouverts de neige des routes rendues invisibles. Tout n’était que plaine blanche, sans relief.

C’est alors que, venant dans son dos, les crissements typiques de la neige foulée par un être vivant à la corpulence épaisse et au poids imposant, attirèrent la curiosité de Harald, venu ici seul. Dans son dos se présenta Gordrekrik.

L’immense et majestueuse créature s’approcha en roulant les épaules, dans une démarche typique de la race féline que tout le monde connaissait. S’approchant, il baissa la tête et, trouvant la main libre du souverain – qui ne portait point son armure – vint s’y frotter dans un souffle claquant. Entrouvrant sa gueule, remontant son visage pour finalement gratifier le souverain d’une accolade de sa truffe humide sur la joue poilue du Roi, il laissa s’échapper un léger grognement félin, signe approbateur d’une rencontre qu’il avait désiré lui.

Après tout, son dompteur, qui l’avait éduqué depuis son plus jeune âge, ayant été retrouvé sans sa mère, avait prévenu le Roi des Nains : le Léominis demeurait sauvage. Il lui fallait de l’espace, et il reviendrait toujours auprès de son maître, à la condition que ce soit lui qui le décide.

Plus grand que le Nain, le Léominis tourna autour de lui à deux reprises, humant le Nain, cherchant des souvenirs dans l’odeur corporelle de celui qui était devenu son maître. Offert par Braähm Main-Ferme, ce cadeau fut l’un des plus beaux de tous ceux reçus par le couple royal. Lorsqu’enfin, l’instinct du félin fut satisfait, il se positionna à la droite du souverain et s’allongea de tout son long, ses deux pattes avant positionnée devant lui, sa gueule droite arriva finalement aux épaules du souverain.

Harald posa alors un regard contemplatif sur la créature qu’il appréciait tant. Sauvage, mais loyal ; fort, et dangereux ; indépendant mais fidèle ; le Léominis était tout simplement magnifique. Posant sa main dénudée dans les poils de la bête, Harald haussa un sourcil : son pelage hivernal était impressionnant ! La pogne complète du Roi était d’ores-et-déjà enfouie complètement dans le pelage, et pourtant, il n’avait point encore atteint la peau de l’animal.

Le Léominis se laissa faire. D’ici, de ce petit promontoire, il pouvait lui aussi surveiller les alentours, et projeter ses mires jusqu’aux confins du royaume du Zagazorn. Son territoire à lui était le Kirgion, et les prémisses du Septentrion. D’ici, il pouvait donc trôner fièrement tel le souverain sur ses terres.

Harald eut soudainement une révélation. Voilà un certain temps qu’il n’avait point vu son fidèle animal de compagnie… Et un certain temps qu’il n’avait point non plus prit le temps de se ressourcer, de se recentrer. L’esprit focalisé du souverain l’empêchait de faire autre chose que de diriger, réfléchir, entreprendre, et gouverner, sans prendre le temps de se reposer. Aujourd’hui, pour la première fois depuis longtemps, il n’y avait ni audience à diriger, ni conseil à présider, ni entrevue à planifier, ni courrier à lire. L’Hiver avait envahi tout le Zagazorn, et, ce faisant, le peuple troglodyte était lui aussi entré en hibernation. Voyager devenait difficile, combattre plus encore. La campagne d’étude des Engeances allait donc être ralentie, mais Harald l’avait prévu. L’Hiver se voudrait reposant, d’une certaine manière… Ou alors prompt à la méditation.

Et lorsqu’enfin le souverain céda à ce besoin de connexion avec la nature, les montagnes, les terres ancestrales du Zagazorn… Et c’est à cet instant que le Léominis décida de refaire son apparition. Levant les yeux vers les cieux, Harald ne pu s’empêcher de penser aux divinités. Cela devait être un signe… Harald devait reprendre une vision globale des choses, penser avant tout aux siens, à son royaume.

Gratifiant Gordrekrik de gratouilles amicales et de tapes franches, Harald eut un sourire naïf pour la première fois depuis des années. Cette révélation – issue de ses propres pensées – il la loua aux dieux. Tout ce qui allait se passer dans les années à venir, dépendait de lui. En tant que Roi de tout le Zagazorn, il s’était correctement placé auprès de la couronne Elfique, plus correctement encore auprès du Royaume de Naélis, demeurait un partenaire commercial de choix avec le Maître des Mille-Caves de Thaar, en Ithri’Vaan. Demeurait maintenant les relations avec la couronne Péninsulaire.

Le mois dernier, Artiön et Harald s’étaient entretenus au détour d’un concile frontalier. Pour que de tels évènements, tragiques, irrecevables, ne puissent plus se dérouler dans le futur, la décision fut prise de provoquer une rencontre entre la royauté Péninsulaire, et le Grand-Roi des Cités d’Anaëh et le Grand-Roi du Zagazorn. Sur l’Oliya, cette rencontre saurait être exceptionnelle, mais aussi pleine de tensions, et prompt aux quiproquos… La vision que les peuples avaient des autres étaient en effet presque aux antipodes les uns des autres… Seuls les Elfes et les Nains s’accordaient sur le caractère éphémère et immature du peuple Umgi.

Harald allait donc devoir endosser un rôle qu’il avait préparé plus ou moins sans s’en rendre compte. A ainsi devenir un maillon central de la géopolitique continentale, les décisions du souverain influenceraient l’avenir de bien des peuples.

Et son propre peuple se souviendrait encore longtemps de l’incident avec le Marquisat de Langehack… Deux morts, dont un runiste… Une perte incroyable pour le monde Nain… Une perte qui ne fut point compensée par la justice violente, implacable et décisive des Nains… Et pour cela, Harald avait perdu une partie de ses soutiens…
« Merci, mon ami… » Dit-il, posant sur le Léominis un regard paternel tandis que celui-ci scrutait toujours au loin. « Puisse Ikthor m’offrir sa force, et Yaron sa sagesse… Je sais ce qu’il me reste à faire, dorénavant. »
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Harald Barbe-Sanglante
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MessageSujet: Re: Avoir une vue d'ensemble | solo   Avoir une vue d'ensemble | solo I_icon_minitimeJeu 28 Avr 2022 - 12:46


Arkuisa, 1ère ennéade de Vérimios – Premier mois de l’Hiver – XIX | XI.
Cité de Kirgan – Capitale du royaume du Zagazorn.
Dans le bureau royal.


Combien de temps était-il resté sur ce promontoire hier ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Qu’importe… L’instant avait été d’une puissance méditative tout à fait nouvelle, et réellement bien venue. Les derniers mois, et dernières années, furent emplies de défis, de nouveautés, d’adaptation, et de décisions lourdes de sens, lourdes de conséquences… Lourdes de réflexions. A force de peser le pour et le contre dans chaque décision, d’ordonner à son peuple, de décider des sacrifices, des axes politiques, Harald avait eu le besoin de se recentrer, de se ressourcer… Et de contempler le chemin parcouru jusqu’ici.

Dans son bureau, la pile de missives, de parchemins et autres doléances qui incombent au pouvoir et à son exercice, était fort heureusement vide. D’une certaine manière, cela pouvait tout signifier : soit le royaume sombrait dans l’anarchie mais personne n’avait daigné le prévenir ; soit le royaume allait bien, et il n’y avait tout simplement rien à dire au Groman-Rik.. En son for intérieur, Harald espérait qu’il s’agisse de cette seconde option.

C’est alors que la lourde porte de bois s’entrouvrit, laissant à Harald le plaisir de découvrir le visage de sa fille, Hilda. La dernière-née de son premier serment était sans doute le plus réfléchis de ses enfants. Thorald était fougueux, brave mais cruel au combat. Baldwin, lui, était fait pour exécuter les ordres. Garde royal, il s’épanouissait dans ce rôle et dans la responsabilité des entraînements et formations des gardes de Kirgan. Hilda, elle, était une cognarde de l’infanterie lourde Lantaise… Qui avait décidé de suivre son paternel afin de l’épauler. Père et fille s’entendaient donc comme larrons en foire, mais s’affrontaient parfois comme deux montagnes prêtes à entrer en éruption. Hilda avait cette capacité de mettre de côté son égo et ses émotions négatives pour demeurer objective et prompt à la confrontation. Face à un paternel qui, bien que plus ouvert d’esprit depuis l’accession au trône, demeurait une véritable tête de mule… Cela pouvait produire des étincelles…
« Baruk, Père ! » Dit-elle, entrant dans le bureau avec un plateau sur lequel trônait deux grandes pintes de bières et une assiette remplie de victuailles.

« Baruk ma fille ! » Répondit Harald, souriant à la vue de sa précieuse fille.

« Je me suis dit qu’une pause serait… »Elle s’arrête, voyant que son père était en réalité assis dans son confortable fauteuil, les bras croisés sur son ventre, attendant Ikthor savait quoi. Arquant un sourcil, s’arrêtant un instant, la bavette reprit son avancée, déposa le plateau et prit place sur un fauteuil face à celui de Harald. Les deux trinquèrent ensemble, burent quelques gorgées, et piochèrent dans la boustifaille. « Tu t’ennuis ? »

« Que ? » Commença-t-il, avant de grogner dans sa barbe et de se renfrogner. « Ne manque pas de respect à ton père, ma fille ! Non, je ne m’ennuie pas… »

« Tu avais l’air très occupé effectivement… » Renchérit-elle, cherchant à comprendre ce qui se tramait dans la caboche de son père.

« Je… Réfléchissais. » Répondit enfin Harald, attaquant avec vigueur une tranche de lard se trouvant sur le plateau, comme pour se venger de la situation dans laquelle sa fille était entrain de l’emmener.

« Hum… Etonnant ! Et tu réfléchissais à quoi, si ce n’est pas indiscret, père ? » Demandait-elle enfin, l’étincelle malicieuse dans les yeux et l’attitude joueuse. « Je veux dire… Qu’est-ce qu’il se passe ? Depuis que tu es revenu du Lörn, où tu as revu cet… Elfe, tu n’es plus le même. »

« Les aléas du pouvoir, ma fille. Tu devrais le savoir, mieux que quiconque. » Répondit Harald. « Un Nain reste tel qu’il est tant qu’il le peut. Dès lors qu’il choisit d’œuvrer pour son peuple, il se doit de changer. De la même manière que le jeune Nain vit son Altrommi et devient maître. L’on apprend au travers de la vie, ma fille. »

« Hmm… » Fit-elle, autant parce qu’elle ne savait pas trop quoi répondre pour l’instant, que parce qu’elle était occupée à descendre une impressionnante gorgée de bière tout en avalant une tranche de jambon fumé. Les saveurs ainsi mélangées étaient incroyables pour le palais d’un Dawi. « Certes, certes… Le Scribe doit être heureux de voir tant de maturité chez un cognard. Mais peux-tu… Développer, père ? J’ai l’impression que tu ne me dis pas tout… Et… Je suis ta fille, tu te souviens ? »

« Grumblbpfbl… » Grommela Harald, qui ne s’habituait toujours pas à se faire ainsi démasquer et analyser par sa propre fille. « Très bien. »

Harald avait bien rapidement rendu les armes face à sa fille. Que ce soit par habitude, ou par respect. En effet, Hilda avait beau être jeune, elle possédait des trésors que seuls les êtres féminins possédaient en ce monde. Qu’importe la race, les individus mâles se ressemblaient en de nombreux points : ils étaient fiers, forts, rustres, butés, bornés, parfois retors mais souvent prompts à se rebiffer. La diplomatie n’était point toujours innée chez eux, ils l’apprenaient à leurs dépens. Et puis, combien de guerres furent lancées, gagnées ou perdues par les mâles de ce monde ?

Celles qui peuplaient le monde, en revanche, étaient très souvent les voix de la raison. Les plus érudits pensent que ces qualités – que sont la réflexion, la remise en question, la patience, la tempérance, la vision globale, la capacité à être bienveillante, empathique ou pleine de compassion – viennent du fait que la pérennité d’un peuple vient de ses mères, de ses filles… De sa population féminine. Ce sont elles qui enfantent. Ce sont elles qui mettent au monde. Ce sont elles qui élèvent, qui inculquent, qui raisonnent…

Cet état de fait expliquerait pourquoi les mâles seraient plus prompts à écouter leurs dulcinées. Eux qui voient souvent par la confrontation, l’orgueil et la fierté, auraient tôt fait d’être tempérés par la patience, la diligence et la compliance des femelles.

Harald était donc bien entouré. Sa fille, Hilda, était toujours à ses côtés. Brynhild, sa liée, savait également se montrer prompt à remettre en question les décisions du souverain de tous les Nains, toujours dans le but d’en discuter, ou de penser à ce qui serait le mieux pour tout le monde. Brynhild étant courageusement présente dans la Nérania, Hilda se devait d’être la douce voix dans le rustre esprit du Groman-Rik.
« L’Hiver à cette manière bien à lui de tout mettre au ralenti : les guerres, les combats, les rivalités… Mais aussi les chantiers, les constructions et les projets. Mon bureau n’a jamais été aussi vide que depuis la fin de l’Automne… » Commençait-il, ouvrant sa pogne sur le côté de son bureau qui, d’ordinaire, était recouvert par des piles de missives et autres courriers importants. Refermant sa pogne, il la reporta sur sa chope, à moitié vide dorénavant. « Mais l’Hiver possède aussi cette fascinante manière de… Favoriser la réflexion. Hier, j’étais au promontoire… »

« Oh ! Cela faisait une éternité que tu ne t’étais point recueillis là-haut ! » Dit alors Hilda, surprise alors que son paternel avait fait de ce petit promontoire son lieu de recueillement et de méditation, à peine quelques jours après sa prise de pouvoir. « Continue père. »

« Gordrekrik est revenu au même instant. Il s’est posé là, à côté de moi. Son calme était impressionnant… Ses mires, pourtant, dardaient un regard de flamme sur tout ce qui était son territoire dorénavant. Il semblait fier, fort… Et si humble. Les Elgis ont cette manière de voir le monde, selon laquelle tout vient de la nature… Gordrekrik semblait ressentir cette même connexion. L’Hiver est toujours une saison de mort… Les récoltes subissent le froid, les graines meurent, les chemins sont imprenables… Et pourtant, il était là, dans sa fourrure hivernale, et il semblait poser un regard calme et sérieux, prompt d’un instinct qu’il ne contrôlait pas… Là où moi, je posais des mires embrumées des pensées de ces derniers mois. » Tentait-il d’expliquer, alors qu’Hilda buvait de plus en plus régulièrement afin de tenter de rester éveiller. « Les Engeances… Les morts de Langehack… Les mouvements séditieux… Je crois que, pour la première fois de toute mon existence, la vision de la neige recouvrant les monts, les cymes et les plaines, n’a point su me satisfaire… » Confessa-t-il, avant de prendre une profonde goulée de bière pour s’humecter le glissoir. « J’ai l’impression… D’avoir eu la caboche embrumée pendant trop longtemps… Et je me dois de redevenir le véritable souverain du Zagazorn ! Car le Grand-Roi des Elfes, les Humains, et moi-même… Nous allons nous rencontrer. Et le Zagazorn devra en sortir grandit. »

« Hum… » Fit Hilda, acquiesçant, cogitant en sa caboche tandis que ses dents mâchaient une tranche un peu plus retorse que les autres. Elle cogitait, bien-sûr… Et comprenait où son paternel voulait en venir. « Il faut dire que Braähm fait beaucoup de foin… Il n’apprécie pas du tout la paix obtenue… Et, Père, sa position est facile à comprendre. Tu es le « Barbe-Sanglante », par Ikthor ! Tu as massacré plus d’ennemis que tu pourrais te souvenir ! Ce genre de surnom ne s’obtient pas par hasard, le peuple t’as élu en connaissant ton histoire… Et tes projets ! Réunir le Zagazorn, reprendre les territoires perdus, faire du Zagazorn un royaume prospère et puissant, protégé de ses ennemis. » Lista Hilda, se souvenant du discours de son paternel lors du fameux Althinkalan de l’an XVII. Un discours poignant, puissant… Que Harald avait peut-être un petit peu oublié aujourd’hui. « La mort d’un Lantais… Un de tes soldats que tu as commandé jadis… Et d’un maître runiste, des mains d’un de ces maudits Umgis, débris de forge… Evidemment que cela réclamait vengeance ! » Reprit Hilda, sa voix se faisant plus forte, son poing frappant finalement le bureau pour appuyer son propos. « Mais déclencher une guerre aurait conduit à quoi ? Thanor n'aurait plus eu son commerce, Lante non plus. Nous nous serions retranchés sur nous-même, et les chantiers massifs de l’Ungordrinin auraient été abandonnés. L’étude des Engeances aussi ! Et combien des nôtres seraient morts sur les terres Umgis ? Un cercle vicieux, au final… »

« Humgrbl… » Grommela Harald, dont les mires s’étaient perdues quelque part dans la pièce, son esprit focalisé sur les propos de sa fille, réfléchissant… Interprétant…

« Tu as pris une décision, Père… Peut-être pas la meilleure… Mais sans doute pas la pire ! Il faut s’y tenir, dorénavant. Mais ce doit être la dernière fois que le Zagazorn est victime de quoi que ce soit provenant de ces foutus Umgis ! Reprit à nouveau Hilda, frappant à nouveau le bureau.

« Je prie Yaron le Sage qu’il puisse illuminer l’esprit de Braähm Main-Ferme… » Confessa alors Harald, dont les ultimes défenses étaient enfin abaissées. « S’il advenait qu’il fomente une trahison quelconque… Je ne pourrais me résoudre à perdre un tel Dawi ! Par Yaron, que je déteste cette situation ! » Reprit Harald, grommelant ensuite, buvant d’une traite le quart restant de l’énorme pinte de bière devant lui.

« Ne pense pas à tout cela pour l’instant, Père. » Conseilla Hilda. « Focalise toi sur l’avenir. Les couronnes doivent se rencontrer ? » Reprit-elle, haussant la voix comme pour montrer ensuite l’importance de son futur argument. « Alors, le Zagazorn doit être fort et fier ! »

« Tu as raison, ma fille. » Confia Harald, gratifiant sa fille. « Il me faut garder ma… Vue d’ensemble. »
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