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 [Orange] Sous le regard de Silène ; Se connaître à nouveau

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Artiön Laergûl
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MessageSujet: [Orange] Sous le regard de Silène ; Se connaître à nouveau   [Orange] Sous le regard de Silène ; Se connaître à nouveau I_icon_minitimeLun 18 Juil - 16:20



Julas de la 1ère ennéade de Karfias
20e année du Onzième Cycle
Appartements royaux
Soir




Tu tends une jambe. Tu la reposes. Tu tends l’autre. Tu observes avec contentement les stries se dessiner sur tes cuisses, et la sueur en suivre le tracé. Un sourire satisfait t’illumine le visage. La journée a été longue, mais tu as bien travaillé.
Tu te redresses. Les poings sur les hanches, la poitrine en avant et les abdominaux tendus, tu prends la mesure de la largeur de ton propre dos et de la rondeur de tes épaules. Puis enfin tu souffles, tu te relâches, et abandonne ton corps aux seules congestions dues à la fatigue. Tu baisses la tête, fermes les yeux un instant, pour mieux les rouvrir sur le miroir que tu fixes depuis quelques minutes déjà. Et tu es content de toi. Tu es détendu. Malgré les inquiétudes auxquelles fait face la Cité devant le réveil de Silène, et malgré l’étrange mal ayant pris la Sylve d’Alëandir. Parce que les elfes sont inquiets, mais ils n’ont pas paniqué. Ils te font confiance, et tu le leur rends bien. Tout ira pour le mieux, tu en es profondément convaincu.

-  Mon époux aurait-il retrouvé un peu de son arrogance d’antan ?

La voix cristalline perce le silence, et ce n’est que faute d’énergie que tu souffles au lieu de rire. La silhouette de Kaëlistravaë se dévoile dans la glace, et se rapproche de la tienne à grands pas.

- Arrogant ? tu réponds, prenant à nouveau la pose Ton époux est surtout très fier.

- C’est vrai… l’une de ses mains se pose dans ton dos, tandis que l’autre vient menacer l’intérieur de ta hanche ...qu’il a de quoi l’être.

Elle sait ce dont tu parles, tu sais ce dont elle parle. Tu es fier de toi, car tu as la sensation d’avoir fini par prendre tes marques en tant que souverain et en tant que père. Certes, tu fais toujours des erreurs, et tu en feras d’autres. Certes, le futur proche t’amènera encore loin de tes enfants, et souvent – tu ne pourras y recouper – tu devras leur infliger ton absence ; mais aujourd’hui tu sais t’en accommoder, et lorsque tu es présent, tu sais l’être assez intensément pour qu’ils ne manquent pas de ton amour. Tu es fier de toi car tu as enfin assez grandi pour porter plutôt que supporter le poids de tes responsabilités.

- Est-ce donc de l’arrogance… ton bras vient se lover autour du svelte buste de l’elfe ...ou légitime suffisance ?

- Et bien… sa tempe vient trouver la peau de ton ventre, et elle échappe à ton regard, à l’abri sous tes pectoraux ...cela se joue à peu de choses mais…

Ton pouce trouve sa joue, sa main caresse la raie de ton dos. Vous profitez d’un moment de silence. Pour l’heure, ton épouse n’a que faire du Trône qui est le tien. Tout ce qu’elle veut que tu saches, c’est qu’à ses yeux au moins…

- ...Tu es beau mon Elnoruì.

Aujourd’hui comme hier, hier comme demain, il était important pour Kaëlistravaë de te rappeler qu’elle te trouvait beau. Que tu lui plaisais. Car chez les tiens, tu ne devrais pas être de ceux qui plaisent. Ta stature impressionne, ta force fascine, et ton charme, ton charisme subjuguent. Par ta manière d’être, tu as gagné d’être appelé une belle personne. Pour ce que tu représentes, tu as gagné d’être perçu comme séduisant, mais chez les tiens, ton physique seul effraie plus qu’il n’attire, et c’est là un fardeau qu’en te choisissant, elle a choisi de t’aider à porter. Que tu en aies besoin ou pas.

- J’ai une épouse à qui faire honneur.

- Elle doit être magnifique pour que tu te donnes autant de mal.

- Le mot est faible. ta main se glisse sous sa nuisette pour lui caresser le ventre Tu es resplendissante ma Tigilidënya.

Ardamir entier te jalouse car tu as dérobé l’Etoile de leur Matin. À tes yeux, il n’existe aucune elfe en ce monde dont la beauté rivalise avec celle de ton épouse, seulement, contrairement à la manière dont elle te voit, la manière dont tu la perçois n’est pas tienne et tienne seule. Loin s’en faut. Car avant que tu ne l’éloignes de la Cité du Grand-Chêne, Kaëlistravaë en était longtemps resté la muse aux mille suivants.

- Fais attention voyons ! la main de ton épouse vient retenir la tienne contre son nombril Il ne faudrait pas déformer ma nuisette...

- C’est difficile… tu réponds dans un soupire ...Edraëla sait comment magnifier un corps.

- C’est vrai ses doigts quittent les tiens pour glisser à ta hanche à nouveau, et y entamer un hardi plongeon, le long de la ligne de tes obliques que ses sous-collants te font... de belles jambes.

Le reflet de Kaëlistravaë s’interdit de sourire, faisant mine de prendre très au sérieux son évaluation. Ses sourcils se froncent, et son visage se pare d’un air contrarié, qu’elle partage avec toi d’une œillade indirecte. Puis son regard retourne à ta basse moitié, qu’elle jauge avec sévérité, jusqu’à ce que sa main ait plongé assez loin pour se saisir de la raison de son mécontentement. Lentement, sans rien déplacer d’autre, elle extirpe la pièce d’ivoire matelassée de ton entrejambe. Un espiègle gloussement couvre le bruit de l’objet trouvant le sol alors que les tissus serrés de tes sous-collants embrassent ce que couvrait ta coquille.

- C’est à se demander comment est-ce que j’ai pu me laisser convaincre la première fois.

- Ce serait plutôt à moi de poser cette question, Madame l'instigatrice !

Ta main va chercher sa cuisse, et d’un mouvement sec, tu la soulèves, que cet échange continue face à face. Ses bras t’enlacent le cou, ses jambes t’étreignent le buste, ses yeux chatoyants incitent les tiens à la noyade. Et tout fait sens.

- Même si j’en connais déjà la réponse.

Ses lèvres s’écrasent contre les tiennes, ses griffes se plantent dans ton dos et tes paumes lui pressent les fessiers. Ses canines t’accrochent la lèvre. Elle se retire du baiser, laissant derrière elle une traînée rougeoyante sur la peau de ta bouche.

- Comme quoi, les Lirfelû avaient raison. Kaëlistravaë confie dans un murmure Toi… sa main gauche retrace le soleil tatouésur ton deltoïde Moi… sa main droite caresse la Lune sur ton cou Notre Peuple… ses doigts remontent les rayons de l’étoile jusqu’à ta gorge, là où leur rencontre avec la lueur du croissant donne naissance à la Fleur aux Sept Pétales Et là… ses deux mains glissent vers ta poitrine, ses jambes resserrant leur prise, et un, deux, trois, elle redessine les contours des trois feuilles plongeant au creux de ta poitrine Nos enfants.

Les délicates mains de l’Etoile du Matin se saisissent  de tes tempes, emmènent ton front au sien. Sa bouche provoque la tienne, trop près pour être tenue pour innocente, mais trop loin pour être saisie.

- C’est là notre victoire Elnoruì. Ne l’oublie jamais.

Ses lèvres se posent sur les tiennes pour mieux les fuir. Une fois. Une fois encore. Elle les couvre de bises, te laissant à peine le temps de lui répondre.

- Je t’aime Tigilidënya.

Un gloussement de sa part. Ses mains retrouvent ton dos. Ses pieds s’affairent à ta ceinture. Ses orteils plongent sous le bandeau de tes collants, et suivent le tracé de ta croupe. Le tissu s’acharne, s’oppose désespérément, trop amoureusement attaché à tes courbes, mais ce n’est que vain effort, face à la résolution de la Dame.

- Prouve-le.

Tu ris doucement, laissant l’une de ses cuisses à la recherche de son épaule. Du pouce tu lui retraces la clavicule. Tu chasses une bretelle. Tu dévoiles un sein. L’appétit grandissant tu lui lâches l’autre cuisse, la forçant à se tenir à toi à la seule force de ses jambes, la naissance de ta croupe et la racine de ton vît pour seules assises. Tu effleures un mamelon encore couvert de satin, elle frissonne, et tu demandes pardon d’une douce bise. Tu peins la courbe du sein caché jusqu’à trouver qui le protège. Tu balaies une seconde bretelle. Tu libères une poitrine.
Tes bras reprennent place sous le derrière de la Dame, et la soulèvent plus haut, séparant vos visages pour donner à ton nez de rencontrer son nombril. Tu y poses un premier baiser. Puis avec précaution tu l’abaisses, laisse courir le bout de ton nez au creux de son ventre, au creux de sa poitrine, au creux de sa gorge, puis contre son nez. Contre ses lèvres, tu poses un second baiser, et tes mains cessent de la supporter. L’étreinte des jambes de la Dame se desserre, tes paumes lui remontent dans le dos, elle se laisse choir. Son aine caresse ton vît, sa poitrine s’écrase contre ton ventre, ses pieds touchent le sol. Vous vous séparez enfin. Sans plus rien pour la retenir, la nuisette tombe au sol. Vous êtes tous les deux nus.

- Ne bouge pas ! la Dame aux cheveux d’argent fuit à pas guillerets vers l’entrée de la pièce pour se saisir d’un flacon laissé là Ne va pas croire que je n’étais pas venue préparée.

La fiole passe de ses mains aux tiennes, et une fois le bouchon sauté, délivre ses arômes. Une senteur poivrée s’empare de la pièce, allant jusqu’à étouffer les relents de sueur dont les murs sont imprégnés. Kaëlistravaë et toi vous asseyez sur un banc proche, ton épouse dans ton giron, et les mains couvertes de l’huile, tu te saisis de son buste.
Avec une mesurée vigueur, tu passes tes doigts au travers des nœuds de sa fine, mais bien présente musculature. De tes mains tu creuses la raie de son dos, la fuyant vers l’extérieur pour ne jamais que mieux en retrouver le centre un peu plus haut. Des reins aux omoplates tu la délies, et tu ne lui laisses que sa nuque pour contenir ses tensions, et l’espace d’un instant elle te hait, elle te hait du plus profond de son être, et finalement, enfin, tes doigts creusent à la racine de sa chevelure. Enfin, tes doigts terminent de se frayer un chemin vers le haut. Tu termines de la libérer. Elle souffle puissamment. Tes mains s’éloignent, laissent retomber quelques mèches sur son visage, et là il ne s’agit plus de la détendre, mais de la tendre à nouveau. Tu l’enveloppes, tes mains ayant saisi ses bras, les caressant délicatement, laissant au cours de leur premier voyage les traces du liquide brillant qu’ils étaleront durant le suivant. Tu plonges ton visage dans sa crinière, humant le parfum sucré dont elle se pare tous les matins pour lui faire oublier que tes pouces lui pressent les seins. Elle souffle à nouveau, tu souffles avec elle, et tu pars chercher son nombril, tu pars par-delà son nombril, tu t’autorises à lui flatter l’aine, à lui réchauffer le bas du ventre, avant de lui malaxer les cuisses. Kaëlistravaë toute entière luit. Eclairée par le halo de Silène. Kaëlistravaë mêle ses doigts aux tiens. Elle t’arrête. Elle mène tes mains à son cou. Et elle inspire. Tu inspires avec elle. Elle expire. Tu expires avec elle. Elle t’impose son rythme et te repeins à son teint. Elle t’emporte avec elle pour que vous ne soyez qu’un face à la Trame.

La Dame se retourne. La Dame se lève. Et à son tour, la Dame t’oint. Retraçant chaque mont et chaque crevasse de ton corps comme les connaissant mieux que toi-même. Déchirant chaque nœud comme capable de les voir de ses yeux. Te tournant autour comme Lune à ta Terre, dirigeant langues de feu plutôt qu’océans à ta surface. Et ton corps oint ton épouse s’humecte les mains à nouveau, car son ventre grognard point de repas n’est encore à servir. Face à toi elle s’accroupit, l’œil émerillon et la moue friponne. Une main, puis l’autre vont à ta verge endormie. Pouce après pouce, elle en éveille les nervures. Jusqu’à ce que force de sang volé, par ton vît enhardi ses doigts ne se retrouvent séparés. Ainsi servie, sur ton giron, face à toi elle s’assied, qu’à présent tu remplisses ta part du marché.

- Tu es sûre qu’on peut se permettre de déjà risquer un quatrième enf…un doigt se pose contre tes lèvres

- Travailles bien, et l’on n’aura pas à se poser la question.

C’est un défi. Un que tu t’es déclaré prêt à relever lorsque te redressant tu l’as à nouveau soulevée. Et le moment fatidique arrivé, au sommet de ton membre viril tu l’as déposée. Une main à son collier, une main à ton cou, Kaëlistravaë a soupiré, et en même temps que ta poigne a commencé à se relâcher, la foudre vous a tous les deux frappés.

- Hilyalyë.
      Je te suis

- Taninyë.
      Je te guide

Précautionneusement, tu abaisses tes bras. Tu la laisses peser contre toi. Elle te laisse entrer en elle. De ses doigts contre ta nuque elle te guide, tandis que chair contre chair vous partagez plaisir et douleur. La Trame vous relie, ce soir – à cause de la folie de Silène – plus intensément que jamais. Dans ta propre chair tu sens toi toit la percer. Ton dos à toi aussi te brûle, ta poitrine à toi aussi se serre, toi aussi tu souffles, de peur de te tendre, de peur de la tendre, de peur de vous blesser tous les deux. Puis l’espace d’un instant le temps s’arrête, ta colonne entière s’électrise, ton épouse soupire et te pose un baiser contre le front. Vous voilà maintenant un seul être.
Des larmes d’une émotion que tu ne saurais décrire t’échappent alors que tout aussi lentement que tu y es entré, tu prends pleinement possession de ses entrailles. Tu as mal, tu peines, tu te sens envahi… mais en même temps tu aurais voulu que cela ne cesse jamais. Tu continues de glisser, accueillant la longue brûlure, jusqu’à ce que ton meilleur tiers trouve son fond. Là sa main vient à tes lèvres y emprisonner un souffle. Elle s’accorde à elle seule un gémissement, quand un grondement retentit en tes nasaux.

- C’est toujours tes mots s’entrecoupent de halètements comme ça pour toi ?

- Toujours. elle sourit Sauf quand tu me fais vraiment mal.

- Tigilidënya, je…

- Shhhhhht. son doigt retrouve sa place contre tes lèvres Tu as quelque chose à prouver.

Ton souffle répondant au sien est tout ce dont elle a besoin. À la puissance de ton fessier est confiée la lourde tâche de satisfaire ta dame. Ainsi est entamé l’atrocement languide valse à deux temps à laquelle seule doit survivre l’un de vous.
Un nouveau baiser en son fond et déjà ton épouse vacille.
Un second et elle est semble raffermie, quand tu te laisses émouvoir.
Un troisième et la magie vous liant, vous vous tirez l’un l’autre vers l’extase.
Et c’est alors que tu te retires que la Dame finit par perdre contenance, ses ongles s’enfonçant pour cinq dans ta nuque, les autres ta poitrine. Dans un feulement transi, de son coeur elle t’arrache le tien. Elle te pousse à bout. Terminer de t’extirper devient périlleux, alors tu marches sans savoir où, tu trébuches, tu patauges… mais tu tiens bon.

Ton postérieur retombe lourdement sur le banc que vous partagiez il y a peu, et là, ton épouse trouvant place sur ta cuisse, avant que tu n’oses lui échapper, termine d’abréger tes souffrances. Il suffit d’un baiser sur le toit de ton vît, d’une caresse le long de son pilier, et à ton tour tu flanches.

- Tu vois. tu murmures, essoufflé Rien à craindre. un rire s’étouffe dans ta gorge

- S’il on m’avait dit qu’un jour j’essaierai d’éviter d’avoir un enfant… elle rit à son tour J’ai l’impression d’avoir à nouveau trois siècles.

Ton épouse vient se blottir dans tes bras, et tu l’enlaces tendrement. C’est vrai. S’il n’y avait pas eu vos enfants dormant à poings fermés non loin, et le palais du Trône Blanc sous vos pieds, alors tout aurait presque été comme à votre rencontre, lorsque votre amour était à moitié caché, et que quelque part, vous fuyiez le lien qui vous unissait. À cela près que votre lien… ce soir votre lien avait été plus fort que jamais.

- Tigilidënya, tu passes une mèche derrière son oreille Tu penses que Silène va rester dans cet état ?

- Honnêtement, elle caresse ta poitrine du pouce en retour je ne sais pas. Peut-être. Mais j’avoue qu’à l’instant, si ce devait être le cas… ses pupilles vont chercher les tiennes ...alors ça ne me déplairait pas.

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