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 Norne Rasarphain

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Norne Rasarphain
Elfe
Norne Rasarphain


Nombre de messages : 12
Âge : 27
Date d'inscription : 06/02/2023

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  834 ans
Taille
: 2m15
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Norne Rasarphain    Norne Rasarphain  I_icon_minitimeMer 15 Nov 2023 - 16:47


Les chairs de ces sauvages craignent le froid autant que la lame
Nom/Prénom : Norne Rasarphain
Âge/Date de naissance : 834ans (née en Favrius de l'an 186 du Xème cycle)
Sexe : Féminin
Race : Elfe
Faction : Taledhel
Langue parlée : Elfique/Oliyan
Alignement : Chaotique bon
Liens notables :

Particularité :


Métier : Dame Protectrice de Daranovar
Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :
-Son espadon et son armure de plaques, tous deux de facture Daranovane et composant la quasi intégralité de sa garde robe, à quelques exceptions près.
-Un anneau portant la citation de la phrase fondatrice de Daranovar et une gravure à l'image d'une fleur blanche ne poussant qu'en haute montagne.

Apparence :
  • Taille :2m15
  • Couleur des yeux :Violets
  • Couleur des cheveux/pilosité :Blonds cendrés


Fille de Daranovar, souffle que la Mère eut jugé bon d'entourer d'une chair pour donner acte à ses pensées, à ses envies, à tout son être. Forgée par la vie au sein de la cité des armes, par une rigueur militaire réputée et parfois crainte, troquant la délicatesse androgyne inhérente aux femmes anëdhelles pour une chair robuste et solide, bien plus imposante et excessivement féminine. Si elle est loin d'arborer la corpulence massive de certains de ses congénères masculins, ce sont pourtant des muscles puissants qui roulent sous cette peau marquée de cicatrices trahissant un passé lourd de conflits et de douleur.

Il lui est cependant difficile de passer inaperçue tant son armure pourrait se voir qualifiée à bien des égards d'extravagante. Un travail remarquable des forges daranovanes que cette cuirasse de plaques culminant en un heaume impressionnant, créé à l'image d'une ancienne légende guerrière de la cité des armes. Une seconde peau qu'elle ne quitte presque jamais, devenant une partie à part entière de son identité et un symbole flamboyant de sa pugnacité et de sa fureur.


Personnalité :

Difficile de voir en Norne autre chose qu'un produit pur de l'éducation et de la culture daranovane. Rigueur et discipline n'avaient cependant pas réussi à effacer une impulsivité sous-jacente, néanmoins fortement diminuée avec le poids des années. Un esprit de compétition et une volonté de se démarquer qui s'étaient assombris avec le temps, après chaque mort, chaque perte, chaque regret qui venait alourdir son souffle de lamentations et parfois même de haine.

Les arïns, les daedhels, les ornedhels, difficile d'accorder sa confiance, de chercher à pardonner, à comprendre pour celle qui avait vu tant de compagnons périr sous ses yeux. Le Voile n'avait fait qu'accentuer cette distance, la plongeant dans l'incompréhension face à une Mère désormais meurtrière, semblant offrir sa bénédiction à ceux qui n'avaient fait qu'apporter le chaos.

Une période trouble qui vit également la mort douloureuse de proches, menaçant de briser à jamais son souffle poignardé par le chagrin. Mais un profond sens du devoir inculqué depuis sa plus tendre jeunesse lui fit surmonter cette épreuve.

Une vie centrée sur un dévouement absolu envers son devoir, une détermination qui se devait de surpasser la douleur quelle que soit sa forme. Pourtant, combien de fois avait-elle ressenti le poids de ses actions et de ses choix passés peser lourdement sur ses épaules ? Combien de fois s'était-elle fait écraser par l'horreur de ses actes, par l'étendue de son impuissance ? Ce pragmatisme invasif s'imposant comme une évidence, un sacrifice pour apporter le salut, tout résultat avait un prix.

Le temps d'un instant, la terreur pouvait lui nouer les entrailles, s'imaginant les dizaines, peut être même les centaines de souffles qui avaient rejoint le Senarda parce qu'elle n'avait pas été assez forte, pas assez puissante pour les préserver, soudainement l'emporter dans un torrent de haine vengeresse. Combien d'amis et de proches en avaient soufferts ? Combien de fois les griffes acérées du désespoir avaient menacé d'écharper son âme ?

Puisant sa force d'un patriotisme exacerbé et d'un amour profond pour chacun des souffles habitant la cité juchée dans les montagnes, elle avait appris à transformer cette peine en arme. Pour eux, pour ceux qui respiraient encore, pour les préserver tous, elle devait encaisser cette souffrance et poursuivre cette lutte incessante dans l'espoir d'atteindre un jour une force telle que rien ne serait plus jamais en mesure de menacer leur existence.

Capacités magiques :

Histoire

L'humidité envahissante de la pièce ne semblait pas perturber le prêtre voilé qui s'affairait à réorganiser ses fioles avec une minutie excessive. L'angle et la position de chacune était soigneusement ajustée, comme si le tout formait une œuvre d'art dont la cohérence ne pouvait s'entacher de la moindre imperfection.

A quelques mètres de là, une jeune elfe était assise sur une chaise en bois, observant la scène avec anxiété. Du sang séché recouvrait ses lèvres et son œil gauche était entouré d'une tâche sombre. Son inconfort était clairement perceptible et son regard glissait de temps à autre inconsciemment vers la sortie d'où émanait une lueur vive.

Un détail qui n'avait pas échappé au prêtre, un fin sourire apparaissant derrière le voile.

« Si j'écoutais certain de mes collègues je pourrais affirmer qu'il s'agit là d'une preuve supplémentaire de la délicatesse de la nouvelle jeunesse daranovane. » Il se retourna alors vers elle avant de s'approcher, abandonnant sa tâche qui n'était visiblement pas terminée. « Tu es loin d'être la première à être terrifiée par le concept de la mortalité, et je doute fort que tu sois la dernière. »

Attrapant une chaise qui grinçait de mécontentement, il s'installa près d'elle, ses mains disparaissant derrière ses long habits noirs avant de continuer. « Mais je pense que comme pour beaucoup, il te suffit de voir les choses sous un angle différent. » Un léger silence s'installa alors, uniquement perturbé par le bruit timide de l'eau qui inondait la partie inférieure du temple. La jeune elfe n'osait pas l'interrompre.

« Si je devais être honnête, j'affirmerai que la simple notion d'une existence éternelle me remplit d'effroi. Et c'est sans nul doute ce qui provoque un rêve revenant me visiter de temps à autre, toujours le même. Dans celui ci, je suis affligé par une immortalité à laquelle je ne peux me soustraire. Spectateur de la fin de tout ce qui m'entoure, je finis par atteindre la fin du temps lui même. Pas de joie, pas de misère, pas de tristesse, juste un vide absolu. Combien d'années passent ? De décennies ? De cycles ? Plongé dans le néant à ruminer les mêmes pensées, à regretter chaque erreur, chaque détail de ma vie, encore et encore. Ma sanité s’érode et disparaît, écrasant le moindre espoir d'obtenir une mort qui ne viendra jamais. »

Il s'interrompit, se redressant légèrement avant de continuer. « C'est la raison pour laquelle j'éprouve joie et bonheur à savoir qu'il existe une fin. Une certaine beauté émerge dans l'assurance qu'une chose naît et qu'elle finira par s'éteindre. Même la félicité promise par les Terres d'émeraude peut être abrégée. »

La jeune elfe tourna la tête et se mit à observer les marches qui descendaient dans l'eau, à quelques mètres de là. Elle n'avait jamais réellement penser à observer la chose sous cette angle, mais elle n'était pas certaine d'y voir là une quelconque consolation. Ses oreilles se redressèrent lorsqu'il poursuivit. « Lorsque le devoir d'un souffle envers l’œuvre est terminé, il est temps pour lui de partir rejoindre ses ancêtres. Il faut simplement apprendre à accepter que, parfois, un souffle s'éteint bien plus tôt qu'il ne le devrait. »

Le prêtre se leva alors et fit quelques pas vers son établi. « Mais c'est là quelque chose qu'aucune parole ne peut enseigner. Seul le temps et l'expérience te permettront de l'obtenir. »

Alors qu'elle observait le prêtre reprendre son étrange travail, elle ne put s'empêcher d'éprouver de l'admiration. Il semblait si assuré, si certain de lui, de ses peurs, de sa juste place dans l’œuvre et parmi les souffles qui y vivaient. En comparaison, elle avait l'impression de n'avoir que doutes et appréhensions. Elle avait fui, incapable de gérer sa panique au premier signe d'un danger. Pouvait-elle vraiment espérer un jour effectuer le devoir que l'on attendait d'elle ? N'était-elle pas simplement en train de courir après une chimère, tentant de devenir une personne qu'elle n'était pas réellement ?


***


Qu'avaient-ils donc fait pour mériter cela ?

S'agissait-il d'une punition de la Mère ? Une sentence qui s’apprêtait à signer la fin de leur civilisation ? Surgie du sud, cette marée d'acier noir et de peau cendrée avait tout avalé sur son passage. Des pairs à l'apparence si semblable, un reflet noirci, destructeur, messager d'une fin et d'un anéantissement soudain que rien n'avait pu prévenir. L'apocalypse, le carnage, le massacre et la destruction. La marée avait atteint Alëandir, lorsqu'elle tomberait, toutes les autres cités suivraient et Daranovar avec elles.

L’œuvre était défigurée, le sol jonché de cadavres, un charnier mêlant chair et acier sans la moindre considération ni distinction. Une rivière de boue et de sang, de membres mutilés, de plantes noircies par la magie destructrice des envahisseurs. Les hurlements recouvraient le fracas des armes, les cors résonnaient dans le lointain, tentant d'apporter de l'ordre à un chaos digne des pires cauchemars. Il n'y avait plus de guerriers, seulement des animaux tentant de survivre à une réalité ayant perdu tout son sens.  

Un fantassin taledhel se démenait pour éloigner son camarade blessé loin du front, l'un de ses bras réduit à un lambeau de muscle sanguinolent. Non loin, une jeune elfe était recroquevillée dans un trou, les yeux fermés et ses mains plaquées sur ses oreilles dans un vain espoir de s'échapper ne serait-ce que mentalement de cet enfer. Juste à ses côtés, Norne serrait son arme contre elle, la respiration fébrile. Elle aurait voulu dire quelque chose, tenter même infructueusement de rassurer sa camarade. Mais comment le pouvait-elle alors qu'un terrible effroi l'envahissait ? Cette impression macabre que cette lutte était vaine, la simple prolongation d'une inévitable agonie.

« Vous comptez rester là toute la journée ? » La voix tonna soudainement juste au dessus de leur tête. En levant le regard, Norne tomba sur celui d'Atreus. Le lieutenant posa sa main sur l'une des épaulières de sa compagne et la secoua. « Vous comptez rejoindre les Terres d'émeraude en pleurant dans un trou ou l'arme en main, en défendant fièrement l'Anaëh ? » Un sourire éclaira son visage avant qu'il ne hausse la voix, le loup géant avec lequel il s'était lié d'amitié se tenait derrière lui, la mâchoire ensanglantée.

« Fils et filles de Daranovar ! N'entendez vous donc pas le rugissement vindicateur de la Dame sauvage ? Levez vous et répondez à son appel. Combattez tous ensemble, tel un seul homme. Que votre fureur et votre courage en ce jour laisse une trace si lumineuse dans l'histoire que même l'éternité ne suffira pas à vous oublier ! » Échangeant un rapide coup d’œil avec son compagnon lupin, Atreus agrippa fermement sa hache de guerre et s'élança vers le front, bientôt suivi par d'autres fantassins.

Norne passa sa tête sous l'épaule de sa camarade pour l'aider à se relever et sortir du trou avant d'empoigner son espadon. Il fallait fournir un sacré effort pour retourner dans cette fange putride, mais elle n'était pas seule. C'est en voyant la flamme ravivée dans le cœur de ses compagnons qu'elle retrouva la force d'avancer et de se battre, quelle que puisse en être l'issue.


***


Une douce mélodie s'élevait dans les airs, des accords maîtrisés d'une main de maître, repris de temps à autre dans le lointain. Quelques flocons délicats se laissaient porter par le vent, partant rejoindre une couche de neige déjà solidement implantée ou s'écrasant contre une glace peu accueillante.

La cité des armes était désormais vêtue de sa parure hivernale, et comme le voulait la tradition, il était temps pour ses habitants de s'armer de patins et de parcourir les rues au rythme des mélodies qui en avaient envahi l'atmosphère ainsi que des danses de leurs camarades. Accoudée au rebord d'une terrasse légèrement en hauteur, Norne observait les ruelles en contrebas, recouverte de son armure qu'elle ne quittait quasiment plus.

Elle dissimulait difficilement son amusement en observant le groupe de jeunes qui venaient tout juste de passer le sacre des lames. Il était agréable de les voir ainsi épanouis. Mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine tristesse à leur égard. Comment pouvait-elle leur enseigner ce qui risquait de les attendre à l'extérieur ? Comment un souffle pouvait être préparé à toute l'horreur que représentait la guerre ? Était-ce seulement possible ?

Une pensée sombre. Combien de guerriers de sa génération étaient encore en vie ? Combien avaient cédé à la folie suite à l'Invasion noire ? Elle se demandait de temps à autre si Atreus avait jadis lui aussi été en proie à ce genre de pensées, lui qui radiait pourtant en permanence de lumière et d'autorité. Elle le revoyait lors de ce jour fatidique, se débattant au milieu de la mêlée, son armure percée d'une demi douzaine de carreaux, son visage et sa longue chevelure d'or ensanglantés, son cri puissant semblable à un rugissement.

Comment pouvait-elle se comparer à un si grand Taledhel ?

« Hé, lieutenant ! » Elle cligna rapidement des yeux, reprenant pied dans la réalité. « Vous venez ? »

C'était jour de célébration, il y aurait bien d'autres moments pour se laisser aller à ce genre de réflexions. Affichant un large sourire à l'elfe en contrebas, Norne posa sa main sur la rambarde et fit basculer son corps de l'autre côté, se laissant tomber et se réceptionnant dans un fracas sur la glace en dessous.

Elle fit rouler ses puissantes épaules sous son armure avant de prendre la parole, craquant ses poings. « J'espère pour vous que vous vous débrouillez mieux sur des patins qu'à l’entraînement. »


***


Lorsque les racines de l'Anaëh elle même firent frémir les fondations de Lanthaloran, une sombre période s'annonça alors pour les elfes de la cité des Armes. Nombre de taledhels se mirent à fuir les cités, et les morts s'accumulèrent.

Lorsque le jour se leva à nouveau, Daranovar fut secoué par des combats sanglants, tentant de protéger et de préserver ce qui n'avait pas été emporté par le chaos. Participant à la défense des siens, envahie d'une fureur vengeresse, Norne disparut au cœur de la forêt. Elle ne réapparut que quelques jours plus tard, épuisée, meurtrie, la terre se mélangeant à une profonde teinte écarlate sur son armure.

Le nouveau Cycle débutant, c'est une guerrière affublée d'un nouveau poids qui demeura à Daranovar, assistant Daenor autant que possible au cours de l'instauration de la loi martiale et du choc entre les peuples des deux cités-soeurs. Sa détermination à redresser Daranovar sur son cap fut sans nul doute la raison qui la vit demeurer entre les murs de sa cité natale malgré la débâcle d'Eraison. Et Daenor qui avait pourtant susciter maints doutes lors de son accession au rang de Protecteur s'avéra un guide dont la ville avait cruellement besoin. De son grand âge émanait sans aucun doute sa plus grande force et alors que l'Anaëh retrouvait à nouveau un calme bien mérité, nombre de souffles avaient conscience que Thoràndrion y était pour beaucoup.

L'esprit vindicateur de Norne et son expérience l'avaient forgée en une guerrière redoutable alimentée par l'ardeur de son patriotisme. Ses décisions incisives et la relative intensité de ses propos et de sa personnalité n'étaient pas conséquences d'une impulsivité juvénile mais bien d'un esprit réfléchi qui ne tolérait que difficilement l'indécision et l'incompétence. Ce fut sans doute la raison pour laquelle Daenor vint la trouver, voyant en elle une héritière au lourd fardeau qui était le sien.



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MessageSujet: Re: Norne Rasarphain    Norne Rasarphain  I_icon_minitimeJeu 16 Nov 2023 - 8:09


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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
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Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

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