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 Cité d'Ashaï

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Shaheem Angharad
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MessageSujet: Cité d'Ashaï   Cité d'Ashaï I_icon_minitimeSam 30 Mar 2024 - 16:54



Ashaï

~ La cité d'émeraude ~




Sommaire

  1. Géographie


  2. Politique
  3. Economie
  4. Culture
  5. Armée
  6. Quartiers


Cité d'Ashaï Bvr1




La fondation d’Ashaï se confond avec les premières occupations du territoire Vaani, lors de l’époque Nisétienne. L’expansion de l’ancienne capitale le long du rivage de l’Olienne a permis l’installation d’une population modeste, mais qui au fil des ans a su s’installer durablement sur le delta du fleuve. D’abord limitée, le pouvoir local se partageait à l’époque entre les guerriers, les prêtres et les forgerons de bronze et de cuivre. Alors que la ville gagnait en popularité, la garde est devenu la représentation même de cet étrange triumvirat, accrochant à leurs vestes des petites clochettes. Véritables objets d’arts, elles étaient destinée à montrer la bravoure des soldats et appeler la bénédiction des Dieux sur eux.

L’armée cliquetante constituée fut rapidement affublée du nom des Milles Braves d’Ashaï. La légende veut qu’ils furent les derniers à résister à l’avancée de Nisétis. Grâce à leur connaissance des eaux du delta et des marais avoisinants, ils attirèrent l’avant-garde dans les hautes herbes à la tombée de la nuit. Dans la pénombre, les clochettes retentissaient de part et d’autres, perturbant l’ennemi. La bataille qui fit rage alors que la brume se levait est resté dans les légendes ; si la plupart des guerriers périrent sur le champ d’honneur, on loua longtemps leur bravoure. Ils n’auront guère fait gagner que quelques mois de sursis à l’indépendance d’Ashaï, mais une légende était néé, légende que les bardes chantent encore.




1. La cité


La cité d’Ashaï est à l’aûne des merveilles qui longent la côte de l’Ithri-Vaan. Ses bâtiments blanchis à la chaux s’ouvrent tous sur le port, niché au cœur de la ville. Car s’il existait une organisation architecturale particulière, l’on dirait qu’elle s’arrange dans une valse concentrique d’arrondissements et de faubourgs dont le cœur battant demeure la portée économique. En effet, alors que les navires pénètrent dans l’enclave, on retrouve sur les quais les premiers commerces. Il ne faut guère plus de quelques minutes pour rejoindre le grand marché couvert, épicentre de vie. C’est un lieu unique de rencontre et d’animation, où l’on a tôt fait de se perdre dans les petites ruelles agitées. Il y a toujours quelque chose à voir ou à faire là-bas ; on y négocie à même la rue, on y vend mais on y troque également. Ce lieu complexe à appréhender pour qui n’est pas Asharite est un ensemble de placettes, de venelles et d’étales et échoppes. Le marché ne se restreint pas à un lieu précis, mais habite tout un quartier. Même lors des jours les plus calmes, quand vient l’hiver, on y retrouve toujours cette douce folie et ses éclats de voix. Car, au-delà de l’aspect économique, le Souq est un vecteur social non négligeable de la cité ; lieu idéal pour les rencontres publiques comme privées, c’est un point de repère et un lieu d’information inégalé. Un vieux proverbe Asharite dit : « A qui veut savoir s’en va au Souq. A qui sait, revient du Souq ».

Et ce n’est qu’en approchant les limites du Marché que l’on remarque la première dichotomie d’Ashaï. Au Sud-Est, un large mur se dresse, haut de plusieurs mètres, dont l’immense porte de bois est recouverte d’émail vert ; l’impressionnante menuiserie a d’ailleurs valu le surnom d’Ashaï : la cité d’émeraude. Il n’y a pourtant nulles pierreries précieuses dans le coin, mais le vermeil luisant impressionne et annonce la couleur de ce qui se tient derrière. Les Quartiers Sud sont l’apanage des castes dirigeantes de la cité. A peine eut on franchit les portes que l’on se retrouve devant des bâtisses plus cossues sur les pentes d’une colline, pour certaines parées de bas-reliefs aussi beaux que mystérieux. Beaucoup attribuaient ces dessins aux influences nisétiennes, mais d’aucun n’aurait su l’affirmer totalement. Cela faisait partie aujourd’hui de l’artisanat local, et une marque de réussite sociale. Au sommet de la colline s’élève la plus haute tour de la ville, accrochée solidement à un bâtiment carré : l’Hélianthe, palais d’Or, haut lieu de pouvoir Asharite. Surmonté de sa coupole de bronze, il semble s’illuminer lorsque le soleil lèche le métal.

Cité d'Ashaï Xbjb

A l’opposé, la partie Nord de la ville est composé des quartiers plus populaires. Mélange d’habitations modestes et de charpentes de bois grinçants, ils sont le cercle le plus éloigné de la cité d’Emeraude. Le vent vient s’engouffrer méchamment dans les terres, longeant les murs qui protègent les Quartiers Sud. Cette branle incongrue de maisons de fortune offre un spectacle saisissant, loin du faste et l’opulence des bâtisses aux bas-reliefs. Ces contreforts sont occupés par des gens simples, qui de rien construisent un tout. Si les travailleurs les mieux lotis ont la chance de posséder des murs de pierre, la plupart des Asharites se contentent de peu, juchant même certaines habitations sur des poteaux de bois, plongeant dans le fleuve. Quatre ou cinq marches – sur une échelle bricolée – séparent le sol du porche.

Et entre, dans une confluence amère, les deux pans de la même cité sont obligés de se côtoyer dans le Quartier des Hommages, où fleurissent les temples et les autels. Peut-être par respect pour l’histoire d’Ashaï, les autorités religieuses se sont toujours fermement opposées à l’installation de lieu de culte dans l’enceinte de murs Glauque. A l’instar du Souq, c’est un lieu où toute la ville se mêle sans distinction. Néanmoins, les chemins pavés intime une certaine pudeur, et il est moins aisé de s’y retrouver pour autre chose que sa dévotion. Bien moins fréquenté, il n’en demeure pas moins un quartier idéal pour une balade introspective, à l’ombre des nombreuses petites courettes abritées par les branches d’un olivier ou d’un oranger.




2.Alentours


Le territoire sous le joug des Asharites est relativement étendu pour une cité se situant à l’embouchure de l’Oliya. Enclavée entre les bras du delta, cette partie regroupe la cité dans son ensemble et repousse par-delà l’un des bras du fleuve le reste de la zone contrôlée. Aussi appelée Autre-Terre, son commencement est marqué au Sud-Est par la porte des Gardiennes. Cette impressionnante construction à même la roche a toujours interrogé tant par ce qu’elle représente que son esthétique particulière. Ces femmes ailées aux seins nus encercle le passage étroit qui mène aux plaines fluviales et aux marais salants. C’est un héritage encore bien vivant de leur longue histoire, bien que la signification et même l’artiste se soient perdus dans le temps. Aujourd’hui, elles sont le symbole de la famille dirigeante – quelle qu’elle soit – et pour beaucoup synonyme d’opulence et de prospérité. Toutefois, il existe dans la culture populaire quelques adages plus sinistres à leur propos : « L’ombre des Gardiennes veille, puissante et millénaire, et viendrait à manger quiconque se rirait d’elles ».

Voisine de Thaar au Nord, Baaz’Hima à l’Est et d’Ys au sud, elle profite des mêmes denrées fournit par la terre enrichie par les eaux du fleuve. Ce limon extrêmement nutritif permet de faire pousser quelques céréales, principalement des rizières dans les zones les plus inondées. Vers l’intérieur des terres Vaanies, l’ensemble donne un air chatoyant et prospère, bien loin des secrets que cache la côte. Car en partant vers Ys, c’est le sel qui domine les paysages ; les bassins sont nombreux, s’habillant de teintes rosées, et faisant pousser le cristal blanc si précieux. Un seul chemin serpente entre les marécages, et les anciens aiment à le nommer le marais des Morts, en hommage à l’âpre bataille qui jadis s’y était déroulée. Aujourd’hui, la consonnance était plutôt prêtée à ceux qui, par malheur, succombait dans les salants.




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(copyright) Miradelphia
Rédigé par Shaheem El'Angharad
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