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 Glou glou glou... Han!

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Kelen
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MessageSujet: Glou glou glou... Han!   Glou glou glou... Han! I_icon_minitimeLun 12 Mai 2008 - 17:01

Ca scintillait. C’était beau. C’était magnifique. Merveilleux. Kelen avait énormément voyagé. Il pouvait se vanter d’avoir assister à une fête naine jusqu’au bout. D’avoir réussit à soûler des elfes. D’avoir diverti bien des nobles, et même des rois. D’avoir officier comme maître de danse pour une princesse naine. Il connaissait toutes les routes du continent, pour les avoirs emprunter. Il avait même pu voir le Puy d’Elda. Kelen pouvait se vanter de connaître bien des choses.

Et en cet instant pourtant, il ne savait rien, il se sentait petit. Minuscule. Non pas psychologiquement. Bel et bien physiquement. Il avait déjà constaté cet effet dans la forêt même. Les arbres un milliard de fois plus vieux que lui savait rabaisser un homme plus bas encore que la plus profonde de leurs racines. Mais là, devant le lac d’Uraal, ce n’était pas qu’une vague sensation d’avoir raté quelque chose. Ce n’était pas ce sentiment étrange de savoir que l’arbre au dessus de sa tête avait connu le premier de ses pères. Là, il n’était rien.

En face de lui il ne voyait qu’arbre. Pourtant il s’avait qu’entre lui et ceux-ci l’eau s’étendait sur plusieurs lieux. Plusieurs centaines de lieux. Et il avait la sensation de pouvoir la traverser d’un pas. Pourtant que ce soit de jour ou de nuit, par mer ou par terre, il fallait une semaine pour atteindre l‘autre rive. L'endroit 'navait aps proportion humaine.

Le Demi-drow fit quelque pas en avant. Sous ses pieds s’étalaient des galets de la taille d’une dalle. De véritable obélisque en guise de carrelage. La friture elle même faisait la taille de son pied, et avait tant l’habitude de l’immensité gargantuesque qu’elle ne craignait pas le petit bonhomme de chaire. Elle gigotait innocemment autour de ses mollets. Kelen continua à avancer. Sur plusieurs mètres. Bientôt la rive ne fut plus qu’un point de mire. Il ne voyait plus ses vêtements qu’il avait laissé là bas. Et pourtant l’eau ne lui arrivait encore qu’aux genoux. Et ce qui devait être des truites étaient grandes comme son bras… Des petites truites.

Il commença à chanter, une comptine elfe qui parlait du lac et de ses tréfonds. Elle disait qu’avant à cette endroit ce tenait un arbre dont les branches couvraient tout le continent. Le tout premier arbre de la terre. C’était l’Arbre qui avait donné lieu aux pousses de la forêt. Mais ces pousses ne pouvaient grandir. Les feuilles de l’Arbre étaient si grandes qu’elles empêchaient aux rayons du Soleil de passer. Alors les enfants de l’Arbre sans même grandir mouraient. Pour cela l’Arbre était triste. Tellement qu’il en pleura au point de mourir. Le lac était ces pleures.

Bien sur, le temps avait contredis la fable. Pourtant elle plaisait toujours au Demi-Drow, qui marchait tout en dansant, la tête en l’air, déclamant le récit à tue-tête… Sans faire attention où il marchait. L’énorme Ecrevisse tout aussi grosse que lui, au contraire, ne l’avait pas raté. Elle le voyait venir, ses grands yeux noirs et vides fixés sur lui. Elle avait peur, la pauvre, de cette chose sur deux pattes qui approchait en criant et en sautant de tout côté. Elle le voyait approcher. Il était tout prêt. Elle écumait de peur, ses petites mandibules s’agitant trop vite pour l’oeil et… La Chose l’avait vu ! Les yeux de la Chose s’agrandir étrangement. Puis elle disparue. L’écrevisse s’interrogea sur la disparition momentanée. Elle se dit qu’elle était folle. Elle n’abuserait plus de la salsepareille…

Le Demi-Drow lui était enfaîte tomber dans une crevasse. Son pied avait heurté une pierre sous l’eau, et avait chuté entre deux galets. Il se maudit de sa bêtise : si les truites était si grosse, pourquoi pas les bestioles déjà dangereuse petite ne le seraient pas tout aussi grande ? Heureusement qu’il n’y avait pas de sangsue dans la crevasse… Il n’y en avait pas, hein ? Remontant en quatrième vitesse, Kelen décampa vers la rive lointaine, oubliant la douleur dans son gros orteils.

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Isil
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MessageSujet: Re: Glou glou glou... Han!   Glou glou glou... Han! I_icon_minitimeMer 14 Mai 2008 - 4:33

-C’est encore loin ?

-Aucune idée.

-Où on va ?

- Où la route-nous mènera.

-C'est-à-dire ?

-Qu’on suit ce chemin.

-J’ai faim.

-Tu as mangé il y a même pas dix minutes !

-Oui mais j’ai faim !

-Avec toi mes réserves de nourritures diminuent à vu d’œil.

Isil descendit son sac de voyage de son dos, le déposa par terre, l’ouvrit et en ressortit un morceau de pain et le tendit au petit garçon.

-Si tu continue à manger au temps c’est ton chien qu’on finira par manger. Dit-elle en voyant le molosse passé devant eux en trottinant

Sur ses paroles, le garçon mordit qu’une seule fois dans le morceau de pain, pour le caché après dans une ses poches. Le garçon ayant remarqué que la jeune fille avait déjà fait une vingtaine de mètre, celui-ci trottina après, et lui attrapa la main. Isil lâcha un soupire, comment ce petit être pour l’attendrir autant ? Elle s’arrêta et se pencha pour mieux voir le garçon.

-Tu t’appels comment déjà ?

-Waco ! Dit-il fièrement.

-Waco ? Non, non, moi je te renomme Bouh.

Pendant qu’un sourire marqua le visage de la jeune fille, le garçon la regarda un air stupéfait, ne comprenant sans doute pas l’attitude d’Isil. Ils s’avancèrent ensemble encore une centaine de mètre, puis le petit Bouh s’arrêta, l’adolescente le remarqua et lui demanda d’avancé, mais celui montra d’un doigt tremblant quelque chose qui se trouvait entre les arbres.

Isil s’approcha et fut surprise de voir une gigantesque étendue d’eau et elle fut encore plu surprise de ne pas l’avoir entendu avant, avec tout les remous qui s’écrasait contre les galets. Elle prit du recule on loin on discernait une fine bande de terre au loin mais très loin, elle hésita un instant si c’était une mer ? Ou alors d’une mer intérieure ?

-Il s’appel comment ce lac ?

Ou peut-être un lac ? Isil n’ayant eut qu’une brève éducation, savait juste lire et compté elle n’avait jamais vraiment des cours de géographie mais Bouh lui semblait juste savoir parler... Elle regarda un instant l’eau puis répondit :

-J’en ai aucune idée…

L’enfant sembla scruter le lac des yeux le lac puis il montra le doigt, une forme au loin. Quelque chose semblait bougée dans l’eau.

-C’est quoi ?

La jeune fille fronça les sourcils, elle prit par la main le petit garçon et s’approcha et peu à peu ils discernèrent avec difficulté une silhouette, Bouh reprit la parole :

-C’est une personne ?

-Sans doute.

-On peut lui demandé, où on est?

-Attend, viens.

Isil venait d’apercevoir quelque chose d’autre sur la rive. En continuant de s’approché ça s’avérèrent être un tas de vêtements et d’affaire, tout ça devait surement appartenir à la personne dans l’eau. L’adolescent déposa son sac à moitié vide sur les galets et le remplit vite avec les affaires qui trainaient là. Bouh la regardait d’un air perplexe, mais celui-ci ne dit rien. Dés qu’elle eut finie, elle se redressa regarda vers l’eau, vit que la chose revenait peu à peu vers la rive.

Isil prit Bouh par la main et parti à toute allure, remonta sur la route et continua dans une course, le but était juste de partir le plus loin possible, mais le petit garçon trainait derrière elle mais pas le chien qui les avaient suivit depuis le début de leur rencontre, lui était resté près de la rive.
D’un seul coup le petit garçon trébucha, tomba lâchant la main la jeune fille, il percuta le sol en pleurnichant. Isil s’arrêta, l’aida à se relevé et l’emmena hors de la route, marchant d’un pas rapide à travers les arbres, elle s’arrêta entre deux grands arbres et installa le petit Bouh entre deux racines, essaya de le réconforté et de le calmé en le prenant dans ses bras. Après un petit moment l’enfant ne dit plus rien et somnolait dans les bras d’Isil.
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Kelen
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MessageSujet: Re: Glou glou glou... Han!   Glou glou glou... Han! I_icon_minitimeMer 21 Mai 2008 - 20:51

« Huf huf » que fit le Demi-Drow en arrivant sur la rive. Prenant appui sur ses genoux, il semblait se gonflé puis se dégonflé comme un ballon de baudruche. Son teint pâle se voyait gâché par de petites rougeurs colorant ses joues. Et ses cheveux étaient devenus une étrange choucroute après sa course. Il ressemblait à ces amuseurs de basse cour aux déguisements exubérants… D’une main lasse il tenta de els remettre en place, ayant conscience de cette apparence négligée… Au moins ne puait-il plus la poule faisander.

Il chercha ses affaires du regard… Il devait y avoir un peigne dedans… Ou pas. Mais qu’en avait-il fait ? Il se souvenait les avoir posé sur le rivage. Maudissant son inattention et sa mémoire de crapaud, il longea la plage du regard. Il ne voyait rien… A par un chien. Quelle drôle de bête. Une race de compagnie sûrement, avec de longs poils qui tombait jusqu’au sol, carrément crade pour l’occasion… Elle semblait perdue… Ou pas. Elle agitait bizarrement la tête. Elle semblait mangé quelque chose. Curieux, il s’approcha. Oui, elle mangeait bien. Un bout de viande particulièrement odorant… Qu’il était sur de posséder dans sa besace ! Quel saligaud, qu’est ce que ce chien avait fait de ses affaires ? Il décocha un grand coup dans l’animal, qui fit un bon comique jusqu’à percuter un arbre… Il se releva… Non il ne réussit pas. Pas la première fois. Puis, zigzaguant bizarrement, il fuit en direction des bois. Et se cogna à un arbre avant d’en passer la lisière d’ailleurs.

Kelen le suivit, bien décidé à récupérer ses affaires. Le chien avait dû l’enterrer dans un coin, ce genre là était particulièrement capricieux… Son ancienne Naine de patronne en avait un dans ce genre là. Il lui piquait toujours ses sous vêtements et les laissaient traîné dans les endroits les plus incongrus. Principalement sur la table de réception d’ailleurs (il n’avait jamais compris comment il faisait pour monter sur la table). Pour en revenir à sa poursuite, il l’effectuait tranquillement. L’animal n’avançait pas bien vite sur ses courtes pattes. Non, ce qui inquiétait le Demi Drow était sa nudité la plus complète. Il sentait ses fondements battre ses cuisses librement. Il n’avait pas l’habitude… Mais c’était pas désagréable. Ca l’était beaucoup moins que la brise fraîche qui soufflait dessus. Surtout qu’il était mouillé. La chair de poule secoua son grand corps élancé. Si seulement l’animal avançait un peu plus vite…

Il semblait cherché son chemin en ce moment. Il reniflait l’humus, tournant en rond. Puis déguerpit sur la gauche, et disparut dans derrière un arbre. Il l’entendit aboyer puis pleurer. Sur d’être arriver au but, il s’approcha de la planque sans un bruit… Puis sauta devant l’arbre dans un désir taquin d’apeurer le chien… Celui-ci réagit vivement en lui mordant le mollet…

-Ayeuuuh… Oh, bonjour.


Il adressa un grand sourire à la demoiselle et au garçon lové entre les racines du grand arbre. Puis chercha à se débarrasser du chien en agitant plus ou moins discrètement la jambe… D’ailleurs il ne releva pas l’énormité : d’un chihuahua ou de sa nudité, ce n’était pas cette dernière qui l’inquiétait le plus… Ce fut donc innocemment qu’il proposa sa grande paluche pour aider les deux jeunes gens à se lever.

-Mais que font donc deux damoiseaux comme vous ainsi étendu ici ? L’endroit est loin de tout pourtant. Vous vous promenez ?

Puis avisant le sac tout prêt de la femme, il s’apprêta galamment à proposer son aide et le porté… Mais une manche familière ressortait sur le côté. Une manche qui appartenait à sa tunique de danse. Il écarquilla les yeux. Evidement le chien n’était par arrivé ici par hasard. Il attrapa la manche et tira dessus… A oui : la même odeur de poule moisie, les mêmes taches, c’était bien sa tunique.

-C’est à moi. Pourrais-je y récupéré ? Je n’ai plus de vêtement après tout…
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