Elrándra Xull'rae [Cavalière/Guerrière]

Nom/Prénom : Elrándra Xull'rae

Âge : 90 ans mais elle donne l’apparence d’en avoir seulement 18

Sexe : Féminin

Race : Drow

Particularité : Elrándra ne maîtrise pas la magie aussi bien qu’elle le devrait. Mais en ce qui concerne les armes, elle fait preuve d’une grand dextérité.

Alignement : Tueuse de l’ombre

Métier : Cavalière / Guerrière

Classe d'arme : Elrándra combat aussi bien à cheval, qu’au sol en corps à corps, ce qu’elle affectionne tout particulièrement. Son style de combat est un peu plus porter sur l’attaque mais la défense à également une place très importante. Le meilleur guerrier n’est-il pas celui qui manie l’attaque et la défense avec dextérité et sagesse ?

Équipement : Bien que toute jeune guerrière, Elrándra est parfaitement équipée pour le combat. Elle possède un cheval et une armure souple, légère et résistante pour celui-ci. Elle ne possède aucune armure pour elle, trouvant cela trop gênant pour combattre. Au niveau des armes à proprement parler, cette jeune elfe noir possède un arc elfique – bien plus résistant que les stupides arcs des hommes – et un carquois contenant 30 flèches taillées dans du saule, à pointe d’argent.
Son équipement compte aussi une épée elfique, à la fois légère, dur et maniable, de 98 cm. Sur la lame, de 73 cm en Ithildin, est gravé dans un langage ancien l’un des proverbe favoris d’Elrándra : « N’est pas fort celui qui a les muscles mais celui qui réfléchit et qui a foi en lui ». Mais ce n’est pas tout, l’équipement de la jeune fille compte encore deux dagues de 57 cm, très utile pour le combat au corps à corps.

Description physique : Elrándra a hérité de sa mère, qui avait une peu plus claire que son père, une peau d’un gris proche du noir mais grise tout de même. Sa silhouette aux gracieuses courbes est mise en valeur par une habileté et une agilité hors du commun. Son regard doré comme le blé contraste parfaitement avec sa peau, lui offrant un regard profond et mystérieux, presque insondable. Lorsque la haine ou la colère envahi son être, ses yeux, déjà or, prennent une teinte pourpre des plus intense. Seul signe qui la distingue de sa race sont ses cheveux d’un rouge sang, parsemé de quelques mèche blanche comme la neige. Parfois, Elrándra les noues ou les tresses pour plus de facilités. Au beau milieu de son front, elle s’est fait tatouer une veuve noire, araignée ô combien dangereuse et venimeuse.
Ses mains ont à la fois la douceur de sa condition de femme et la poigne due à son métier de guerrière. Elle a une excellente vue bien qu’une trop grande clarté l’agresse. Pour sortir au soleil, elle est donc obligé de porter un capuchon. Généralement, la jeune fille est vêtue d’un top noir ou violet foncé, lui arrivant au-dessus du nombril, se laçant dans le dos ; d’un pantalon noir et de botte arrivant un peu au-dessus du genoux, le tout en cuir. Elle a aussi une cape à capuchon pour les jours de soleil.

Description mentale : Pour Elrándra, le pouvoir est la chose la plus importante dans sa vie. Sans lui on arrive nulle part et on est personne. Aussi, l’argent tient une grande place dans ses priorités. Malgré son apparence de femme douce et fragile, c’est une fine lame. Elle est méfiante et ne fait réellement confiance à personne. Elrándra aime tuer presque autant qu’elle aime le pouvoir. Fidèle au peuple des elfes noirs, elle voue une haine envers les elfes sylvains qui ne lui ont pourtant rien fait. Mais sa haine va aussi aux hommes, qui se croient supérieurs à tout le monde… Restent pour finir les nains. Elle ne les haït pas vraiment mais ne les aime pas plus que cela. Ce sont les dieux qui ont voulu que nains et elfes ne s’entendent pas. Bien que solitaire de nature, elle recherche parfois la compagnie des siens, mais elle reste toujours sur ses gardes. Il n’est pas rare de trouver des traîtres parmi les elfes noirs. Plutôt effrontée et insouciante, elle est loin de craindre Tebryn Rylint'tar… A vrai dire, elle n’a qu’un profond respect pour le chef des Drow.

Histoire :

I. La naissance d’une guerrière.


La journée avait été particulièrement chaude, à tel point que le ciel azur avait laissé place à d’immenses nuages sombres. Dans l’air, aux habituelles senteurs de jasmin, flottait à présent le parfum malsain, annonciateur de violent orage. Malgré l’obscurité, Alagaësia* n’avait rien à envier aux plus belles cités elfiques. Ses maisons, dressée fièrement, était un savant mélange de pierre blanche et de végétation. Au beau milieu de celle-ci, sillonnait avec grâce des rues pavées. En cet instant, la cité était paisiblement endormie. Seule une maison, à moitié couverte de lierre et de chèvre-feuille, semblait vivre…
Alors que le vent se faisait plus violent, un éclair zébra soudainement le ciel comme une épée pourfendant l’air alors qu’un cri de douleur se faisait entendre dans l’une des chambres de la maison.

Allongée sur le lit, Naïmë haletait, tellement la douleur était présente, une main crispée sur son ventre proéminent alors qu’une nouvelle contraction se faisait ressentir.

- Respirer profondément… Il faut essayer de vous détendre… lança une elfe au regard ambré, passant un linge frais sur le visage blême de la jeune femme.

Naïmë lança un regard aussi noir qu’elle le put à la jeune elfe. Se détendre, c’était pas si facile que ça quand les contractions vous lacéraient le ventre. La jeune femme aux longs cheveux noirs tenta tout de même d’écouter le conseil. Alors qu’elle respirait le plus calmement qu’elle pouvait, son regard gris se posa sur son mari, Saeros, qui regardait par la fenêtre ne prenant nullement part à l’accouchement de sa femme. Il ne semblait même pas faire attention à la douleur de celle qu’il avait épousé, presque unes décennie auparavant.

- A la prochaine contraction, il faudra pousser…

Et la contraction arriva bien vite, arrachant un cri de douleur à la jolie jeune femme, alors qu’elle poussait pour mettre au monde son enfant. De nouveaux cris retentirent dans la chambre. Avec un sourire, l’elfe s’occupa de l’enfant alors que Naïmë, exténuée somnolait quelque peu.

- Vous avez là une ravissante demoiselle.

Naïmë, qui avait sourit en voyant qu’on lui amenait son enfant, perdit bien vite celui-ci à l’annonce de la jeune elfe. Alors qu’on posait le nourrisson à son sein pour la première tétée, la jeune femme lança un regard vers son mari qui s’était quelque peu raidit à l’entente du sexe de son enfant. Avant de s’en aller, l’elfe mit l’enfant dans son berceau, laissant ainsi le mère se reposer un peu.

Plusieurs longues minutes s’étaient écoulées sans que ni Naïmë, ni Saeros ne bouge. Mais lorsqu’il se tourna enfin vers sa femme, son regard était froid, presque haineux. Après plusieurs fausse couches, cette bonne à rien n’avait même pas été capable de lui donner un fils !

Sans un mot de réconfort pour sa femme, Saeros délaissa la fenêtre pour venir voir le petit être qui était dans son berceau. Instantanément, lorsqu’il posa les yeux sur sa fille, ceux-ci se radoucirent en la voyant si petite. Avec une douceur qu’il n’avait jamais manifester pour sa femme – et sa la blessa profondément – il prit celle qui serait son héritière dans ses bras de guerrier. Il l’observa quelques instant avant de murmurer :

- Tu seras ma fierté, Elrándra Xull'rae. Tâche d’en être digne !



II. Tel père, telle fille.


Ayant à présent l’apparence d’une humaine de 10 ans, Elrándra avait bien grandit et gagné en beauté. Ses cheveux rouge sang, si atypique, lui arrivait gracieusement dans le bas du dos. Comme en rappel de sa race, deux mèches blanche encadraient son visage aux trait fin. Ses yeux de la couleur du blé étaient vifs, amplis d’une certaine malice que la stricte éducation de son père n’avait pas réussi à faire disparaître.

L’aube à peine levée, la jeune drow se dirigea vers l’air d’entraînement réserver aux guerriers d’Alagaësia. Elle avait prit depuis quelques mois l’habitude de s’y entraîner avec son père, qui tenait absolument à lui apprendre à manier toutes sortes d’armes. Celle qu’Elrándra préférait était sans nulle doute l’arc, bien que l’épée ou les dagues lui plaisent beaucoup.

Comme à chaque fois, l’endroit était vide, ce qui était parfait pour elle. Le calme lui offrait une plus grande concentration. C’est en sortant les deux dagues que son père lui avait offert, que la jeune fille débuta son entraînement, maniant celles-ci avec une dextérité naturelle. Les dagues tournoyaient, pourfendaient l’air, déchiraient et lacéraient la chaire d’un ennemi invisible. Les mouvements étaient souples, précieux et gracieux, mais à la fois pleins de hargne et de savoir de vaincre.

- Je vois que tu progresses vite…

La voix grave de Saeros parvint à elle avant même qu’elle ne remarque sa présence, mais elle pouvait dés maintenant sentir le regard dure de celui-ci dans son dos. Sa conscience lui intima dés lors d’avoir un comportement exemplaire… A vrai dire, son dos souffrait encore du dernier affront qu’elle avait osé faire à son aîné.

- L’épée !

La voix de Saeros claqua dans l’air. Elrándra délaissa ses dagues pour sortir rapidement son épée. De son coté, son père fit de même. S’engagea alors un duel entre le maître et l’élève mêlant feinte, attaque et défense. Elrándra se débrouillait bien, moins qu’avec ses dagues, mais elle arrivait à contrer les puissantes attaques de Saeros.

Les mois, les années s’écoulèrent et la jeune elfe noir devint rapidement aussi douée que son père, pour sa plus grande fierté. A présent femme, ou tout juste femme aux yeux des hommes, elle fit part à son père de son désire de servir leur peuple et de combattre aux coté d’autre guerrier drow. Elle eut l’accord de Saeros au grand damne de sa mère qui aurait voulu la voire courtisane auprès de noble elfes noirs. C’est ainsi que débuta la nouvelle vie de Elrándra sur les chemins risqués du pouvoir…

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* Alagaësia => Petite cité elfique peu connue se situant dans la forêt d'Anaeh, à environs deux jours à l'ouest d'Alëandir.