[Doth'Ka] Au milieu des cellules de damnation

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.

Date estimée : Karfias 997:X

Naïm avait eu une journée particulièrement... normale. Oui j’allais dire éprouvante, je le concède mais elles l’étaient toutes puisqu'il respirait le même air que les ramassis d'inculte lobotomisé qui habitait le Puy d'Elda. La mission du jour avait comme d'habitude été pour beaucoup une catastrophe bien qu'il y ait quelques exceptions éparse et spécialement les membres de la Cohorte qu'il considerait presque comme des égaux. En fait, à part un guerrier particulièrement brillant et silencieux ainsi que les assassins de sa propre troupe qui avait fait un travail des plus acceptable, le sombre homme de main avait pratiquement rayer tous les autres Drows de sa liste, de toute façon totalement inutiles et trop bavards -quoiqu'il avait songer à certains pour nettoyer les cachots au niveau inferieur-

Enfin, maintenant la journée était belle et bien terminée, une bonne chose de faite ! Il s'était alors un moment exiler dans son appartement, histoire de ranger les armes dont les derniers soldats du jour ne s'était pas servi et rédiger un petit rapport sur les nouvelles de Diantra, puis il avait décidé de migrer vers les salles de torture. Pourquoi ? Bonne question. Probablement parce qu'il adorait comme sa présence en ce lieux mettait mal à l'aise certaines personnes.

L'arrivée du sombre elfe noir dans l'antre de la souffrance avait effectivement jeté un froid. Deux de ses collègues discutant même autour d'un corps suspendu et mutilé, au fond d'une geôle, avait arrêté leur conversation -probablement des plus niaise d'ailleurs- et Naïm appréciait cela. Comme toujours, il vint alors s'asseoir sur le banc froid qui se situait dans la pièce centrale, celui qu'il choisissait toujours en fait car il donnait sur toutes les salles de torture. Des coups, des cris, des rires. Telle était l'atmosphère sempiternelle de ces lieux. Il posa le paquet d'armes qu'il avait emporter avec lui au sol et but une gorgée d'un breuvage noir qu'il affectionnait particulièrement.

"Délicieux."

Les "conversation" avait ensuite reprit, plus discrètement soit mais un bourdonnement plus habituel régnait à nouveau dans la pièce centrale alors que l'Assassin s'était plonger dans la lecture d'un carnet de route humain, un sourire amusé sur les lèvres. Mais le bruit de la porte qui s’ouvre avec fracas semblait marquer la fin de sa tranquillité au milieu des cris. Naïm n'avait que faire de savoir lequel de ses collègues passait sa colère sur la porte et, après un soupir, trempa ses lèvres blafardes dans son liquide et en but quelques nouvelles gorgées, sans un regard pour le nouveau venu.

Mais cela lui fut rapidement reprocher quand il entendit son nom résonner à travers toute la pièce, d'une voix qu'il avait l'habitude d'entendre bien plus posée. L'homme de main de Tebryn arquât un sourcil plus intrigué que surprit avant de poser son regard de charbon sur un jeune Drow fou de rage, qui trainait derrière lui un corps qui tentait en vain de s'échapper en se débattant...

"Quoi ?"eut-il l'amabilité de répondre de sa voix légèrement moqueuse alors qu'il reposait sa tasse sur le sol froid de la pièce caverneuse.

"C'est cet humain... Je l'ai attrapé alors qu'il tentait de s'enfuir de la Cité... Il refuse de me dire ce qu'il faisait là..."

"Et bien ?! Fais ton travail, espèce d'incapable, fais-lui cracher le morceau."

Probablement que son air des plus autoritaires avait incité le jeune Drow à faire ses preuves plus qu'à l'accoutumée, car il venait déjà de balançer le corps dans une des geôles en l'attrapant par les cheveux, un long fouet à la main, et reprenait de plus belle son interrogatoire musclé. S'apprêtant à reprendre sa tasse, il entendit une nouvelle fois la porte s'ouvrir et de se refermer. Un froncement de sourcil plus prononcé ainsi qu'une mine particulièrement contrariée prit place sur le visage du sombre.

"Quoi encore ?" cracha t-il en dévisageant froidement l'énième personne qui venait d'entrer dans le cachot.

[fais moi signe si tu veux que je change quelque chose]

Zulica avait simplement voulu trouver refuge dans la cité Drow. Elle n’avait pas pensé à la guerre qui se préparait, n’ayant en tête que l’envie de trouver une auberge, un bon repas et peut-être, avec de la chance, un client. Pour son plus grand malheur, le garde sur lequel elle était tombée en entrant dans la ville avait décidé de l’arrêter. Après tout, une hybride, ce peut tout aussi bien être dans le camp ennemi. Et le garde, un peu zélé, avait en tête qu’elle allait devoir s’expliquer, et donner de bonnes raisons pour ne pas être jetée aux cachots. Seule avec lui, elle savait bien qu’elle n’avait aucune chance de le convaincre qu’elle n’était pas un danger. Après tout, comment convaincre une telle tête de mule? Surtout lorsque, comme elle, on préfère ne pas se battre. Elle lui avait donc proposé de se rendre aux cachots et que là, il pourrait juger, avec d’autres, si elle était où non un danger. Sur ce coup là, elle espérait bien pouvoir abuser un peu de son charme et amadouer quelques hommes pour se sortir de ce faux pas.

Elle avait donc été emmenée là, avec des manières plutôt rustres, sans pourtant se plaindre ni parler. Elle préférait attendre. Il y aurait certainement là un supérieur à ce garde qu’elle pourrait tenter de convaincre….

"Quoi encore ?" tonna une voix lorsque la porte s’ouvrit sur la salle de torture. Zulica la connaissait cette salle, bien qu’elle ait toujours réussi à se sauver de la torture. Mais cette voix n’annonçait rien de bon.

Le garde la fit avancer jusqu’à l’homme sur le banc, expliquant la situation, insistant sur le fait qu’elle était, après tout, hybride et qu’on pouvait douter de ses allégeances…. Il pointa alors le pendentif qu’elle avait au cou. Celui venant de sa mère. Ou en fait, de son père, bien qu’elle ne l’ait jamais connu. Un pendentif visiblement d’origine elfique. Elle avait en effet oublié de l’enlever avant d’entrer en territoire drow. Un oubli minime mais qui prend tout son importance dans une telle situation.

Zulica s’agenouilla promptement devant le drow sur la banc, s’empressant de dire :

« Je vous pris de croire que je ne suis en aucun cas reliée à l’ennemi… je suis née en ce territoire et jamais je ne trahirais ceux que j’estime être de mon unique patrie… »

Énorme mensonge. Mais au moins avait-elle l’air crédible. Le garde semblait prêt à vouloir la torturer, n’attendant visiblement qu’à ce que l’on accuse Zulica de faire partie du camp ennemi. La femme se mit à prier qu’au moins son charme la sauverait, sinon qu’elle pourrait marchander. Après tout, qui de plus corrompu qu’un drow?

(Non, c'est parfait ^^)

Une présence l'avait donc tiré de son début de méditation, il avait à peine eut le temps de boire un peu de son breuvage que la porte s'était brusquement ouverte, claquant contre le mur froid du cachot. Il avait sentit cette présence avant même d'entendre des pas léger battre les pavés de pierre constituant le couloir de sa section... des pas léger, féminin, accompagnés de ceux d'un homme, lourds et précipités, un garde sans doutes... et pourtant ce n'était pas Alak, son garde personnel, qui venait le voir, il en était sur... les yeux toujours clos, une voix lui parvint enfin, révélant l'identité de son visiteur.

"Valas... Ne t'avais-je pas dis que je ne voulais plus de détenus?! Les cachots en sont remplis..."

Le garde fulminait, invectivant plus qu'il ne devait la femelle qu'il tenait par le bras, obligeant Naïm à se lever et à le fixer droit dans les yeux, écoutant avec attention ses explications un peu confuses. Aveuglé par le mépris. C'était un symptome récurrent chez la plupart des Drows. C'était drôle des fois, mais là ça en devenait lassant. Valas ne connaissait rien de cette créature mais voulait la torturer, persuadé qu'elle n'était pas des leurs.

A ce propos, ce n'était pas la première hybride qu'il croisait... La dernière lui ayant laissé comme un goût d'inachevé... Ces bâtardes étaient si belles que celà en devenait parfois suspect... C'est peut-être ce qui avait conduit cette jeune beauté dans les Geôles mais passons. Assez de suspicion pour aujourd'hui, Naïm avait besoin de repos et d'entendre les humains hurler de douleur tranquillement... Les explications de l'hybride étaient cohérentes, qui plus est.

"Laisse cette femelle tranquille, Valas, elle a l'air sincère dans ses propos... Imagine que ce soit ta soeur, ce qui est tout à fait possible... J'ai entendu dire que ton père promène souvent ses fesses du côté d'Aleandir pour savourer de la bonne chaire blanche, ahaha..."

Malheureusement pour Zulica, et à ce moment précis, les yeux de Naïm tombèrent sur le pendentif qu'elle portait autour du cou. La suite risquait d'être moins hilarante... Naïm connaissait bien ce symbole originaire du royaume sylvestre, un signe d'allégeance aux souverains elfiques qui étaient à l'origine de la douleur des Sombres... Elle avait donc menti... à lui, qui plus est... Le regard de Naïm se fit plus dur, plus pénétrant...
Elle ne devait pas savoir exactement dans quoi elle avait mis les pieds.

Valas voulait la séquestrer ? Qu'il fasse comme bon lui semble. Elle ne semblait pas du tout être chez elle, ici... Cependant...

" Voila une créature bien téméraire... je doute que votre patrie soit la notre, à présent. Vous ne m'avez pas dit la vérité, votre collier l'a fait à votre place... Et pour vous montrer ce que coûte un mensonge ici bas, je vais m'occuper personnellement de votre cas... Vous servirez d'exemple à toutes ces bâtardes qui pensent pouvoir passer entre les mailles du filet..."

Il l'empoigna violemment et l'emmena vers la dernière cellule de libre, au fond du cachot, lui laissant peu de temps pour s'exprimer et chercher de nouvelles excuses... On ne la lui faisait pas, à lui...

Elle s’était crue sauvée. Et malheureusement, elle était loin de l’être. À ce moment, elle aurait arraché le collier de son cou. Même si normalement, elle le conservait comme le seul cadeau que la vie lui avait fait sans lui reprendre ou le pourrir. Avait-elle une explication au fait qu’elle le porte? Oui, ou plutôt non. Mais le fait qu’elle ne porte allégeance à aucune race le lui permettait. Il fallait simplement faire attention à ceux que l’on croise… et ne pas tomber dans des situations aussi à risque. Elle croisa le regard de Naïm dans le terrible moment qui suivi sa découverte. Mais au lieu de se laisser aller à la peur, elle le regarda avec défi, relevant la tête. Elle ne perdrait pas sa dignité ainsi.

Elle eut à peine le temps de se relever et de redresser la tête, écoutant bravement les accusations qu’il lui lançait, n’esquissant aucune colère lorsqu’il la traita de bâtarde, décidée à lui tenir tête. Mais il l’empoigna, sans la laisser répondre, l’entraînant vers une cellule. Décidément, elle avait fait fausse route. Et il allait lui faire payer sa venue en ce territoire. Elle se laissa emmener, feignant d’être faible, mais sitôt dans la cellule, elle réussit à se défaire de son emprise, reculant d’un pas. Elle était en mauvaise situation pour fuir et savait bien qu’elle n’avait que quelques instants pour tenter de le convaincre de l’écouter.

« D’accord, je vous ai menti. Mais vous m’auriez fait quoi si j’avais dit la vérité? Si je vous avais dit que je ne prête allégeance à aucun roi? Que je n'ai ni patrie... ni race? Je peux le jurer sur tous les Dieux que je ne suis pas avez les elfes. Je n’ai de cette race qu’un père… et un souvenir amer. Mais les drows n’ont pas été mieux avec moi.»

L’odeur de la cellule, les cris des autres condamnées, comme elle le serait bientôt, le regard de son geôlier sur elle… la peur et la rage s’entremêlaient en elle. Elle ne se laisserait pas tomber dans cet enfer, elle voulait résister, simplement résister… relever la tête et ne pas les laisser gagner sur elle… on ne la traite pas ainsi…

Dans ce moment où on ne l’avait pas encore enchaîné, elle osait se tenir droite et fière devant celui qui, visiblement, voulait la faire souffrir. Elle ne le laisserait pas gagner sur elle… il n’étoufferait pas son orgueil… elle ne le supplierait pas. Elle ne serait pas aussi lâche que les autres.


[hum... vas-y comme tu le sens XD je ne sais pas où ce rp va mener XD]

Loin d'être sauvée par l'homme de main, la jeune hybride semblait plutôt mal barrée... Mais c'était sans compter la curiosité de Naïm qui, loin d'être dupe et dénué de cerveau comme la majorité des Drows qui peuplaient le niveau moins 2, ne comptait pas en venir tout de suite aux mains, et à la violence gratuite...

Néanmoins un peu agaçé, il claqua la porte de la cellule après y avoir fait rentrer de force la bâtarde, crachant quelques insultes à son encontre et menaçant de la frapper à tout moment, avec ses simples points... Pourtant, il n'avait même pas fait un pas dans sa direction... Il restait face à elle, la défiant du regard, la mettant au défi de lui mentir à nouveau... N'importe quel être normalement constitué aurait ressenti un certain malaise à ce moment là, quoi que l'on puisse dire.. L'odeur de mort qui se dégageait de la cellule, l'humidité horripilante, le faible rayonnement lumineux qui s'infiltrait par le couloir, en somme des conditions inhumaines pour les détenus, mis à mort et autres torturés... Et inhumain, c'était bien le mot qui convenait.

« D’accord, je vous ai menti. Mais vous m’auriez fait quoi si j’avais dit la vérité? Si je vous avais dit que je ne prête allégeance à aucun roi? Que je n'ai ni patrie... ni race? Je peux le jurer sur tous les Dieux que je ne suis pas avez les elfes. Je n’ai de cette race qu’un père… et un souvenir amer. Mais les drows n’ont pas été mieux avec moi.»

"Kuhh. Les Drows seront toujours meilleurs que les Elfes, mets-toi bien ça dans le crâne, bâtarde... Ton père ne valait rien, il n'était qu'une souillure comme tous les Sylvains qui peuplent notre monde... Qu'est-ce qu'il a pris à ta folle de mère de s'accoupler avec une telle chose ? REPOND !" hurla t'il en faisant claquer son pied contre le sol froid du cachot.

Il s'approcha d'elle et la fixa de son regard de braise, prêt à la cogner au visage... Ce qu'il ne fit pas... Il observait sa réaction, la testait... Et selon les réponses de la femelle, il verrait ou non si elle méritait d'être torturée... Mais pour l'instant...

"Quel est ton nom ? TON NOM, sale bâtarde !"

Le ton était dur, les gestes violents, mais elle pouvait s'estimer chanceuse car cet interrogatoire n'était rien à coté de celui qu'il réservait aux traitres Drows... Il en venait d'ailleurs toujours aux mains avec eux... Pour les hybrides comme elle, c'était différent, il leur laissait un minimum de temps pour se justifier et éventuellement échapper au fouet et aux coups...

"Au moindre mensonge, sache que je te ferai crier plus fort que l'homme d' à côté..."

Bluff ou pas, la main de Naïm venait de se saisir d'un long couteau de guerre qui vint effleurer la gorge de l'hybride...

Dans toute sa folie et son orgueil, elle se forçait à rester impassible. Dès qu’elle vit qu’il n’avait pas l’intention de la torturer sur le champ, elle reprit légèrement espoir, confiante qu’elle se sortirait de ce faux pas comme elle avait si souvent fait. Une dernière chance, encore, pour se sortir de ce cachot : c’était tout ce qu’elle avait. Elle devait parfaitement calculer chaque parole, chaque réaction, chaque mouvement, chaque regard… mentir ne lui était plus permis. Il fallait jouer carte sur table. Cela ne signifiait pas par contre qu’elle ne pouvait pas tenter d’amadouer son geôlier.

Elle se concentra pour faire abstraction du lieu et de la situation, portant toute son attention sur son geôlier, oubliant les bruits et l’ambiance. Il lui fallait rester calme.

"Kuhh. Les Drows seront toujours meilleurs que les Elfes, mets-toi bien ça dans le crâne, bâtarde... Ton père ne valait rien, il n'était qu'une souillure comme tous les Sylvains qui peuplent notre monde... Qu'est-ce qu'il a pris à ta folle de mère de s'accoupler avec une telle chose ? REPOND !"

Elle soutint son regard froid, n’affichant aucune faiblesse, aucune honte. Elle répondit, sans rage ni gêne, sur un ton sec mais pas arrogant, la stricte vérité, la seule chose qu’elle savait vraiment.

« Vous pensez réellement que je l’ai su? J’ai été le tabou familial, l’histoire qu’on tait, celle qu’on ne veut pas raconter, que l’on veut cacher. Tout ce que j’ai pu savoir, c’est que ma mère est partie quelques nuits de sa demeure. Et lorsqu’elle est revenue, elle était enceinte de moi. »

Elle savait bien qu’il l’observait, tout comme l’observait lui, l’un et l’autre cherchant probablement faiblesse à son adversaire. Elle ne s’imaginait pas pouvoir lui être supérieure, loin de là. Mais elle pouvait tout de même vaincre sur la situation.

Il était agressif, mais pas offensif. C’était, pour le moment, le mieux qu’elle pouvait avoir. Déjà, elle s’estimait chanceuse de ne pas s’être fait frapper. Mais tout se jouait maintenant. Si elle ne le satisfaisait pas, elle aurait droit aux coups. Sinon, elle pourrait peut-être s’en sortir presque indemne.

Il lui demanda son nom et l’avertit qu’il ne tolérerait pas le mensonge. Sa nature plutôt arrogante lui aurait fait sortir une réponse cinglante à cet avertissement mais elle préféra se retenir, estimant que pour sa sécurité, mieux valait jouer profil bas. Surtout lorsqu’un couteau venait ainsi caresser sa peau…


« Zulica, Sir. »

Du coin de l’œil elle observait la lame, hésitant à répondre autre chose. Elle opta pour le silence, au final, regardant l’homme droit dans les yeux, impassible. Elle n’avait aucune façon de s’échapper de ce mauvais pas sinon en répondant aux questions de son geôlier. Oser parler pour autre chose pourrait tout aussi bien se retourner contre elle.

Naïm sondait la bâtarde de son regard brûlant, n'attendant que de pouvoir se faire sa propre opinion et décider de son sort... Il s'en délectait d'avance... Le pouvoir d'agir ainsi l'excitait au plus haut point, et cette créature là ferait un très bon passe temps pour ses journées d'ennui, soyez en sûr... Néanmoins il avait des choses urgentes à régler, il devait donc vite torcher cette affaire encombrante d'hybride capturée... Valas était vraiment un connard, quand il y repensait...

Bref, la créature soutint le regard de Naïm, pour son plus grand plaisir, alors que le couteau partant du cou de celle-ci glissait vers le bas, lentement, et se rapprochant dangeureusement de la poitrine de l'hybride... le Drow sentit une nouvelle petite idée germer dans sa tête... et s’il s'amusait encore un peu avec elle ? Il écouta ses explications, effleurant avec sa lame les parties intimes de Zulica...

"Mais je n'en doute pas, petite bâtarde... je n'en doute pas..."réponda-t-il sur un ton à mi-chemin être l'amusement malsain et l'impatience.

"Si ta mère était aussi bien faite que toi, je comprend l'Elfe qui l'a sauté... J'aurais fait la même chose..."ajouta-t-il en éclatant de rire, s'apprêtant à arracher les habits de la belle... Mais soudain, un bruit sourd retentit en dehors...

Naïm hésita... Puis un cri retentit, le forçant à délaisser quelques secondes sa victime pour aller voir ce qu'il se passait... En sortant, il se rendit compte qu'un cadavre jonchait le sol, et qu'une des salles de tortures était grande ouverte, laissant s'échapper une odeur épouvantable... Des cris terrifiants sortaient également de la salle... Naïm du crier plus fort pour couvrir les bruits...

"Valas ! C'est quoi tout ce bordel?! Ferme la porte, abruti !" fit-il alors que le Drow qui avait capturer Zulica s'amusait avec une autre victime...

"Hein? Ah, heu... C'est les traîtres de Ust Natha qui sont un peu longs à la détente... Ils veulent pas cracher le morceau... Putain... J'ai nettoyé la cellule B4, Rizzen a craqué... Il a tout taillader là-dedans... Skai gah!"

"Il en reste un là regarde..."dit Naïm alors que son sourire caustique et emplit de ce plaisir tout personnel s'étirait encore un peu sur ses lèvres.

Pietinant le corps avec un plaisir non dissimulé, Naïm le mit ensuite dans la fosse commune avant de revenir à sa cellule, soupirant... Qu'est-ce qu'elle foutait encore là, elle... Il n'avait pas que ça à faire... Il s'avança vers l'hybride, l'attrapa par le bras et la jeta dans le couloir, lachant sèchement :

"Disparais."