[Résidence Ssins'Dael] Première rencontre. [PV Ssin]

L’après-midi est déjà bien entamée quand je décide de sortir de chez moi, laissant à ma sœur la charge de surveiller cette chère Katalina, de toute façon, enfermée il n’y a pas grand-chose à craindre d’elle. C’est donc l’esprit serein que je me mets en route vers l’une des premières visites que je dois rendre à certaines personnes.
Portant la plus belle de mes tenues de réception, je n’ai aucune arme, que le couteau que je porte dans une de mes bottes par sécurité.
Quel est son nom déjà… Ssins’Dael Kor’Elggur si je me souviens bien… Un nom bien long mais ça n’est pas important.

Que sais-je d’elle pour l’instant… C’est une noble qui habite non loin de chez moi, et une femme donc, mais ça n’a rien de surprenant. Mon père m’a toujours dit que les plus dangereux assassins sont des femmes. Elles ont pour elles le charme, cette arme puissante dont je ne dispose pas mais qui brise chez la gente masculine la prudence et la méfiance naturelle, vraiment très dangereuse…
Je dois donc me mettre en tête que mes sens doivent rester alertes, surtout qu’elle est Veldurk à la Dothka… Pas un simple assassin de campagne, en somme.

Il est si rare que je me lance à la découverte de mes semblables, je suis naturellement détaché, mais l’expérience du premier coup m’a enseigné que trouver des alliés compétents est une bonne façon d’augmenter les difficultés mais également la valeur des prises.

La première selon les dires était malheureusement, ou bien l’inverse, fortement agréable à regarder… Ce qui lui permettait sans doute d’être redoutable quand il fallait charmer pour tuer ou bien manipuler.
Le loup sombre rencontrera la belle veuve noire, j’ai hâte de savoir ce que cela va donner.
J’arrive devant sa porte auquel je frappe par trois fois, avertissant les occupants de ma présence.

[Désolé d’avoir fait un peu court, j’ai jamais été très doué pour introduire un sujet ^^]

- Concentre toi, Usstan ! Tu ne ferai même pas de mal à un elfe en te battant comme ça ! le provoqua-elle.

Ssin entraînait son cousin dans la cave depuis deux heures. Le fracas des armes était assourdissant. Le jeune drow avait déjà écopé d’une belle balafre au front et sur le bras droit, un brin de sang en coulait des plaies, tombant sur la pierre noire du sol. Il se mouvait avec plus de rapidité et agilité mais il n’arrivait pas encore à atteindre sa cousine.

Pris de colère sous l’injure, il effectua une habile manœuvre et entailla la pommette avant de se faire désarmer. La drow était si fière de son cousin, il serait un excellent combattant. Usstan ramassait sa lame sur le sol froid quand l’esclave, Raïsa, entra dans la salle d’entraînement, toujours cet air indifférent sur le visage. C’était une jeune demi-drow, peut-être à peine plus âgée que son cousin, un visage rond mais beau, et constamment impassible.

- Un homme souhaite vous voir, déclara-t-elle d’une voix neutre.
- Qui ça ? fit la maîtresse de maison.

Ssin alla poser sa lame sur une des étagères crénelés fixés au mur d’où pendaient d’autre armes.

- Il a dit qu’il se nommait Nhilantar.

Nhilantar… ce nom lui disait quelque chose, n’était-ce pas un noble qui avait une résidence près de la sienne ?

- J’espère que tu l’as fait entré ? s’assura Ssin.
- Bien sur, madame. Il vous attend dans le salon rouge.
- Très bien. Fais le attendre, propose lui à boire et dis lui que j’arrive dans quelques instants.

Elle ne pouvait en aucun cas se présentait ainsi, elle portait sa tenue d’entraînement, c’est-à-dire un pantalon de cuir noir assortie à une veste de cuir souple. Elle se dépêcha de remonter les étages et pénétra dans sa chambre, un grand lit paré de velours d’un rouge carmin et d’un brun chaud. Des tentures dans les mêmes tons pendaient aux murs et un tapis y répondait également. Ssin se débarrassa de sa tenue et en chercha une nouvelle dans l’immense armoire de bois précieux. Elle opta pour une chemise de soie écru dont le décolleté mettait élégamment son buste en valeur et un pantalon foncé qui moulait ses jambes fines. Elle chaussa ses chaussures et redescendit au rez-de-chaussée.

Elle se demandait se que ce Nihlantar pouvait bien lui vouloir.

Elle arriva devant le salon rouge et ouvrit la porte sombre. La pièce était couverte de tentures rouges dont les motifs dorés renforçait la richesse, le tapis réchauffait le sol de pierres froide. Une cheminé de pierre vitreuse était installé au coté opposé de la porte, et un léger feu crépitait dans l’âtre, des meubles en bois précieux étaient parsemés dans la pièce, et des statuettes d’obsidienne étaient posés sur les plateaux de bois foncé.

Le drow qu’elle y trouva n’avait pas la carrure d’un guerrier mais ses yeux reflétaient une intelligence inquiétante. Elle préféra se méfier de lui, elle se dit qu’il faudrait qu’elle se renseigne sur son compte.

Elle arbora alors un sourire charmeur auquel peu d’hommes pouvait résister mais il semblait plus prudent que la plupart des imbéciles qui se laissaient prendre par ce petit jeu.

- Bienvenue, Sir Nhilantar. Je ne crois avoir déjà eu le loisir de vous renconrter. Que me vaut le plaisir de votre visite ?

Ces formules de politesse lui écorchait la langue, sa visite ne lui procurait aucun plaisir, du moins pas pour l’instant mais elle ne devait pas s’isoler de la société, aussi supportait-elle l’hypocrisie.

C’est une demi-drow qui m’ouvre, me serais je trompé d’endroit ? Non… Je suis certain que c’est ici, elle s’adresse alors à moi.

- Bonsoir Sire, que puis-je pour vous ?
- Je souhaite rencontrer Dame Kor’Elggur, est-ce possible ?
- Elle est sans doute occupée… Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, je vais aller la prévenir. Qui dois-je annoncer ?
- Nhilantar Aleanvirr.
- Installez-vous, je vais la chercher.
- Merci à vous.

L’échange fut poli et au ton, je devinais une simple servante, bien entendu, une demi-drow noble au Puy, cela serait insultant pour notre peuple. Elle me guide jusqu’au salon et je peux profiter de la richesse des lieux, je ne suis pas chez une noble pour rien. Mais j’espère que la maîtresse des lieux ne va pas me faire trop patienter… J’aime prendre mon temps, mais l’attente inutile est une chose qui me dérange. Je profite néanmoins de la vue alors que celle qui m’a accueillit se retire, à la recherche de sa maîtresse sans doute.

Le temps est long, même si ça n’est que quelques minutes, c’est tout de même agaçant de devoir patienter, alors je décide de me lever, jetant un œil aux mobiliers et aux ornements qui s’y trouve. Vraiment, c’était une salle impressionnante, comparable à ma salle de séjour, mais je ne peux pas me laisser trop distraire.

La servante revient, seule mais avec un plateau, portant une bouteille, sans doute du vin, en tout les cas une boisson digne de notre rang, à tout les deux et deux coupes, mais pas encore de cette chère Ssins en vue. J’en viens à me demander si ça n’est pas une manœuvre volontaire, un moyen de gagner quelques points contre moi. Elle se fait désirer et va sans doute user de ses charmes…
La servante me sert une coupe et me l’apporte alors que je contemple les flammes. C’est un rouge, sa couleur rappelle celle de mes yeux, ce regard sanglant que je porte depuis toujours craint par tant et qui a su briser des humains, fit naitre la peur chez ces faibles créatures.
Je le contemple encore avant d’en boire quelques gorgées, restant indifférent aux excuses que formule la demi-drow pour m’expliquer le retard de sa maîtresse. Elle n’a pas besoin de tenir de tels propos, au final je serais bien contraint d’excuser l’attente, la politesse l’oblige et je ne compte pas me mettre en froid avec une femme que je veux connaître et avoir comme alliée. Vraiment, qu’est ce qu’on ne ferait pas pour obtenir ce que l’on veut…

Enfin, elle arrive et je tourne immédiatement les yeux vers elle, la jaugea d’un regard. Les rumeurs ne mentaient pas, elle est vraiment bien faite, un corps qui pouvait mettre à genoux beaucoup de mâles simplement pour le posséder, ne serait ce qu’une nuit. Et ce sourire… Elle savait qu’elle était désirable et en jouait, charmant autant par ces formes mise en avant par une tenue qui couvrait tout juste son corps sublime que par ce sourire affiché sur un visage aussi beau que le reste.
C’était une belle drow, ça je ne pouvais plus en douter, mais cela ne suffirait pas à me mettre à ses pieds, si bien entendu, il y avait un moyen de le faire. Mais je comprends maintenant les rumeurs à son sujet, et je vais plus encore me méfier de cette magnifique veuve noire.

- Bienvenue, Sir Nhilantar. Je ne crois avoir déjà eu le loisir de vous rencontrer. Que me vaut le plaisir de votre visite ?

Des formules de politesse classique, je crois qu’au fond, ces idioties l’agacent autant que moi… Ou bien est ce tout simplement ma présence en ces lieux ? En tout les cas, je me devais de répondre avec ces âneries, un ton respectueux et poli et des mots si peu naturels qu’ils me donnent envient de vomir. Mon père m’a malheureusement enseigné que ce respect et cette politesse était dans certain cas la clé d’une entente et d’une réussite… Je crois qu’avec cette drow, c’est simplement un moyen de devenir lourd.

- Bonsoir Dame Kor’Elggur, c’est un réel plaisir que de vous rencontrer.
En effet, nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais il faut bien un début à tout, n’est ce pas ?

Vraiment, parfois je déteste la noblesse, mais passé ces formules de politesse idiote, je peux enfin entamer le sujet de ma visite.

- Je suis venu à vous afin de faire votre connaissance… Autant à la dame que vous êtes qu’à la Veldruk, afin pourquoi pas d’amener à de futures coopérations. Mais il n’y a vraiment rien d’innocent, je désire apprendre à connaître l’une des membres de la Dothka.
Si cela vous gène, je repartirais immédiatement et vous laisserais reprendre vos… exercices ?

Il y a des choses qui ne trompent pas… Dans sa précipitation d’apprendre ma visite, elle avait négligé plusieurs détails… Sa coiffure principalement et l’essoufflement indiquait qu’elle avait pressé le pas pour se changer… Quelques soit le type d’exercices que pratiquait la drow, elle avait peut-être été interrompue par ma visite surprise.

- Bonsoir Dame Kor’Elggur, c’est un réel plaisir que de vous rencontrer. En effet, nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais il faut bien un début à tout, n’est ce pas ?

Ssin sentit qu'il appréciait autant qu'elle ses formules politesses si vides et inutiles. C'est ce qu'elle aimait avec les guerriers, il n'y avait pas besoin de toutes ses absurdités. Chez les nobles il avaient deux choses essentiels selon son père, l'étalage de sa richesse et les apparences. Maintenant que ses âneries étaient passés, ils allaient enfin pouvoir passer au choses sérieuses.

- Je suis venu à vous afin de faire votre connaissance… Autant à la dame que vous êtes qu’à la Veldruk, afin pourquoi pas d’amener à de futures coopérations. Mais il n’y a vraiment rien d’innocent, je désire apprendre à connaître l’une des membres de la Dothka. Si cela vous gène, je repartirais immédiatement et vous laisserais reprendre vos… exercices ?

La drow sourit à sa dernière phrase. Il était observateur, n'importe qui ne l'aurait pas remarqué même si elle n'avait pas fait d'effort pour le cacher, juste à être présentable. Toujours les apparences...

Sa première impression sur cette homme semblait juste, il avait toujours l'esprit clair. Il allait peut-être lui servir à quelque chose. "Futurs coopérations" ? pourquoi pas, travailler avec des hommes intelligents lui changerai.

La Dothkas... il s'y interrésse, sinon pourquoi serait-il là ? Voudrait-il y entré ? Si tel était le cas il était soit un allié potentiel ou un rival en puissance. Mais le fait qu'il parle de coopération possible, la faisait pencher sur le premier avis.

Elle présenta le canapé et lui proposa de s'y assoir. Elle sourit encore même si elle se disait bien que tenter de le séduire ne changerai rien, il se controlait trop bien. De plus, si jamais il cédait, il ne lui servirait plus a grand-chose. Mais c'était devenu habituel chez elle, séduire était comme une seconde nature, tout son corps respirait le charme et le sensualité. C'était bien pour ça qu'elle ne trouvait d'hommes sensés avec qui collaborer, trop absorbés qu'ils étaient à essayer de la mettre dans leur lit.

- Oh, la Dothkas vous interresse ? Bien. Demandez moi donc des informations ? Je me ferais un plaisir de vous répondre. Voulez vous que je vous resserve du vin ?

Toujours ce sourire, il ne l’abandonnait pas, jamais, était ce parce qu’elle en avait usé si souvent qu’il en était devenu naturel ? En tout les cas, je le trouve assez charmant et je préfère ça à une jolie drow avec une tête d’enterrement, une tristesse visible. Ce visage aurait été gâché et même sans être attiré, je ne suis pas de ceux qui détestent les belles choses alors en ce sens, ce sourire harmonieux avec l’ensemble de sa personne qui aurait déjà fait fondre des mâles, je l’apprécie.

- Oh, la Dothkas vous intéresse ? Bien. Demandez moi donc des informations ? Je me ferais un plaisir de vous répondre. Voulez vous que je vous resserve du vin ?

Ses paroles ne sont pas tout à fait juste, du moins, pas dans ce qui m’amène ici. La Dothka ne m’intéresse que dans ses capacités et les talents qu’elle regrette, bien qu’à mon avis, les miens sont déjà au dessus de la plupart des drow qui s’y trouve et nul doute que si je n’étais pas seul et si je le voulais, je saurais concurrencer ce groupe, mais la rivalité ne m’intéresse pas, sinon je ne serais pas là, à partager un verre et à entamer une discussion avec cette sublime Veldruk.
Non… Ce n’est pas la Dothka qui m’intéresse, c’est elle, et elle seule pour l’instant… J’apprendrais à connaître d’avantage le groupe entier en temps et en heure, pour l’instant, je veux en apprendre sur elle.

- Je veux bien de nouveau du vin, merci.

Je la laisse me servir avant d’entamer la discussion, sérieusement. Elle ne m’a pas mis dehors, donc elle veut parler, je représente sans doute un intérêt pour elle, quelque soit la nature de celui-ci.

- Ce n’est pas vraiment la Dothka qui m’intéresse et qui m’a fait venir chez vous. Du moins, ça n’est pas ma priorité.
Je vous l’ai dis, je souhaite à l’avenir peut-être collaborer avec vous, la Dothka aussi bien entendu, mais vous en faites parti. Vous comprendrez sans aucun doute qu’un homme avec un minimum de bon sens souhaite connaître les gens avec qui il désire faire équipe… Et bien, je suis là pour ça, pour apprendre à vous connaître vous, Dame Kor’Elggur. D’ailleurs, n’y a-t-il pas moyen de vous nommer autrement ? Non que je veuille être impoli ou vous manquer de respect, mais les titres pompeux avec une femme qui, je pense n’est pas non plus adepte d’un protocole, ça me dérange.

Au pire, elle me dit que non et je continue à la traiter avec respect et tout ce qui va avec les manières de la noblesse. Mais je pense qu’elle ne se plait pas non plus à suivre ces règles qui alourdissent une discussion posée. Il est sans doute prématuré d’user de familiarité, c’est pour cela que j’en resterais au vouvoiement, mais ce Dame machin… C’est bon pour les grandes dames de notre société, pas pour une égale qui en est autant lassé que moi.
Je reprends la parole, commençant donc à lui poser quelques questions afin de cerner le personnage.

- Dites moi, pourquoi avoir intégrer la Dothka ? Des prédispositions aux meurtres et à l’espionnage en plus du charme ?
Et puis, comment êtes vous devenue Veldruk ?

- Je veux bien de nouveau du vin, merci.

Elle versa le liquide carmin dans le verre de son visiteur et fit de même avec le sien. Elle s'assit ensuite sur le canapé, les jambes croisés et ses yeux perçant observant Nhilantar.

- Ce n’est pas vraiment la Dothka qui m’intéresse et qui m’a fait venir chez vous. Du moins, ça n’est pas ma priorité. Je vous l’ai dis, je souhaite à l’avenir peut-être collaborer avec vous, la Dothka aussi bien entendu, mais vous en faites parti. Vous comprendrez sans aucun doute qu’un homme avec un minimum de bon sens souhaite connaître les gens avec qui il désire faire équipe… Et bien, je suis là pour ça, pour apprendre à vous connaître vous, Dame Kor’Elggur. D’ailleurs, n’y a-t-il pas moyen de vous nommer autrement ? Non que je veuille être impoli ou vous manquer de respect, mais les titres pompeux avec une femme qui, je pense n’est pas non plus adepte d’un protocole, ça me dérange.

Elle fut surprise même si elle tenta de le masquer. Jamais personne n'était venue à elle uniquement pour faire sa connaissance. Cela dit son raisonnement se tenait, mieut vaut connaitre ses alliés autant qu'elle s'évertuait à connaitre ses ennemis.

Elle sourit de nouveau en entendant sa dernière phrase. Il avait remarqué son agacement devant toutes ces mondanités. Ils allaient enfin pouvoir parler franchement sans les enrobages de politesse qui alourdissait une conversation.

- Bien sur, vous pouvez m'appeler Ssin, il est vrai que ces titre sont bien pompeux. (elle se pencha en avant pour lui parler à l'oreille) Vous avez de la chance, peu de gens ont le droit de me nommer ainsi. (elle se retira un sourire mutin sur les lèvres)

- Dites moi, pourquoi avoir intégrer la Dothka ? Des prédispositions aux meurtres et à l’espionnage en plus du charme ?
Et puis, comment êtes vous devenue Veldruk ?

Elle n'aimait pas se confier mais les réponses qui s'imposaient ne montrerai de toute façon aucune faiblesse. Elle n'en avait aucune.

- Pourquoi ais-je intégrée la Dothkas ? Disons qu'effectivement, j'avais des 'prédispositions' aux meutres, et après tout pourquoi ne pas mêler plaisir et travail. Cela fait tellement de bien de tuer, de se sentir dangereux et srutout que les autres le ressentent aussi (elle tenta de masquer un sourire sadique qui aurait bien étiré sa bouche en se mordillant la lèvre inférieure) Et de je dois bien admettre que mon 'charme' m'a été d'une grande utilitée pour devenir Veldruk. Mon ancien patron ne peut être que d'accord avec moi. Sans ce 'charme' il ne serait pas là où il est à présent. Teiweon s'occupe ien de lui maintenant. (cette fois elle ne put retenir son sourire sadique)

Ssin hein ? C’est déjà bien mieux et plus léger que la façon dont je l’ai nommé jusqu’ici, et cela me convient, c’est donc adopté.
Je suis néanmoins surpris d’être directement un « priviliégié », un des rares à pouvoir la nommer ainsi. Comportement curieux qui m’invite à plus de prudence et de méfiance vis-à-vis de ma veuve noire au sourire ravageur. Je n’étais pas contre ce « rapprochement » mais je ne désire pas devenir l’une de ses victimes, après tout, si l’araignée dévore le mâle après l’acte, pourquoi la drow ne ferait pas de même ?
Et ses paroles ont eu pour effet de me confirmer sur l’idée que céder à son charme n’est pas une bonne idée. Même si j’avais pu avoir ne serait ce que l’envie de partager ma couche avec cette superbe femelle, les mots prononcés ont eu comme effet de me dissuader, pour l’instant, d’avoir ce genre de pensées.

Une femelle dont le caractère se rapproche du mien, le goût pour le meurtre et le plaisir de tuer, rien que cette idée qu’elle puisse être comme moi sans m’effrayer me fait penser que lorsque j’agirais avec elle, j’allais devoir me méfier de ses actes, et des coups dans le dos qu’elle pouvait donner, car moi je peux trahir sans mal des « amis » si mon intérêt s’y trouve.
Quant à la façon dont elle était devenue Veldruk, sans m’étonner car la veuve noire est ce qu’elle est, me confirme dans mon idée de ne jamais accéder à un siège important, mon petit coin de noblesse et ma liberté d’action, sans risquer qu’on ne me tue pour le pouvoir.
Le mâle avait du prendre un plaisir fou avant de mourir, car j’imagine que son talent dans une chambre est à la hauteur de son charme… Je m’égare et ce genre de pensées doit être écarté si je veux sortir d’ici en vie.
Elle m’a répondu en toute franchise, sans rien me cacher, c’est une bonne chose et cette rencontre se passe bien. Je suis par contre pour l’heure surpris qu’elle ne me demande rien, mais je ne m’en plains pas, parler de ma vie n’est pas la chose que je préfère, surtout quand on sait le secret que je donne à mes petites activités.

- Pour qu’un inconnu qui pénètre chez vous obtienne déjà un droit rare, vous ne devez pas rencontrer grand monde, je me trompe ? Mais en un sens, si vous tuez le mâle qui partage une nuit avec vous, je comprends qu’il y ait peu de gens. J’ignore si cela vous rassure, mais je doute de partager un jour votre nuit en sachant cela… - mon ton était alors amusé.
D’où vous vient cette passion pour le meurtre, au-delà du plaisir qu’il vous procure ?
Et concernant votre place… Avez-vous déjà eu l’occasion, à part pour l’obtenir, d’agir ?

Ma remarque peut m’attirer ses foudres, mais je veux vérifier, car étant un peu comme elle, je suis isolé socialement, je l’étais en tout cas, puisque maintenant je temps à changer tout ceci pour me trouver des alliés.

Une dernière petite chose pour éviter l'offense.

[color:7eb0="Silver"]- Si jamais vous voulez vous même me poser des questions, n'hésitez pas... Je ne voudrais pas vous harceler comme si c'était un interrogatoire.

- Pour qu’un inconnu qui pénètre chez vous obtienne déjà un droit rare, vous ne devez pas rencontrer grand monde, je me trompe ? Mais en un sens, si vous tuez le mâle qui partage une nuit avec vous, je comprends qu’il y ait peu de gens. J’ignore si cela vous rassure, mais je doute de partager un jour votre nuit en sachant cela… disait-il d'un ton amusé.

Cette remarque la fit rire. Avait-elle vraiment une telle réputation ? D'une certaine façon, il est vrai que certains hommes sont morts peu de temps après leurs liaisons mais uniquement parce qu'ils ne lui étaient plus d'aucune utilité, et qu'ils commençaient à lui manquer de respect.

- D’où vous vient cette passion pour le meurtre, au-delà du plaisir qu’il vous procure ?
Et concernant votre place… Avez-vous déjà eu l’occasion, à part pour l’obtenir, d’agir ?

Sa première question était assez personnelle mais elle avait décidée de parler franchement, et elle avait si peu l'occasion de parler avec quelqu'un, pas que cela lui manque le moins du monde mais elle savait qu'elle ne dévoilerait jamais quoi que se soit qu'il puisse retourner contre elle.

- Si jamais vous voulez vous même me poser des questions, n'hésitez pas... Je ne voudrais pas vous harceler comme si c'était un interrogatoire.

- Je ne tue pas tous ceux avec qui je couche, rassurer-vous, seulement ceux qui me manque de respect (en riant légèrement). Mais il est vrai que peu de personnes viennent me voir et moi-même je ne vais pas aller voir des gens. Enfin, si, mes contrats mais je prend rarement le temps de discuter avec eux, je suis bien trop hâte de mettre un terme à leur misérable vie. (retour du sourire sadique)
D'où me vient cette passion pour le meurtre ? De ma première victime, cela faisait tellement longtemps que je voulais en finir avec lui, cela ma fait tellement de bien quand j'ai enfin céder à mes pulsions. Je me suis dit qu'il fallait que je retrouve cette sensation. Je suis sure que vous voyer se que je veux dire.
Dîtes moi, que voulez-vous dire par agir ? ce mot peut dire tellement de choses...(son sourire charmeur revint prendre ses droits sur son visage)
Et ne vous inquiétez pas votre tour viendra (en référence à sa dernière phrase)

Elle n'irait évidemment pas plus loin, elle n'était pas obligée de lui dire qu'il s'agissait de son père, elle était si peu fière d'être la fille de cette larve.

Elle n’est pas tout à fait comme moi, le réveil de son « monstre », comme j’aime à désigner la pulsion meurtrière, ne s’est fait qu’assez tard au final contre cette personne de longue date… Un proche ou un membre de la famille ? On m’a souvent dit que la première élévation dans l’ordre social du Puy, c’était le meurtre de son père… L’absence de drow plus ancien qu’elle en chef de famille m’indiquait qu’il était fortement possible que son père fut l’une de ses victimes, mais était-ce sa première ?

Et il y eut encore ce sourire, je veux me méfier d’elle, mais je me dois d’avouer qu’il est tentant de céder à cette charmeuse de mâles… Mais l’idée de mourir ne m’intéresse pas, je vais devoir laisser ça de côté et rester concentrer sur la discussion.
Elle avait besoin de précision, et certaines de ses réponses tendaient à des réactions sur un ton amusé.

- Oh, seulement ceux qui vous manque de respect ? Alors qui sait, un jour j’aurais peut-être ma chance si les évènements vont en ce sens.

Il y eut un sourire mi-amusé, mi-charmeur bien qu’il soit loin d’avoir le même effet que le sien, il est bien présent, mais c’est une comédie, le charme joué pour m’amuser un petit peu avec cette veuve noire si attirante.

- Pour les actions… Je ne vais tout de même pas me mêler de votre vie sexuelle que j’imagine très animé vu votre physique et votre sourire ravageur. Mais vous savez, il faut un peu plus qu’un corps bien fait et votre visage pour me faire craquer.
Non, sérieusement, je parle d’action en tant que Veldruk, assassinat ou espionnage sous ordre officiel.

Je veux par contre tester un petit peu les limites de son jardin secret et vérifier mes conclusions.

- Pourquoi avez-vous tué cette première victime ? Juste une envie, comme ça ou bien les raisons sont plus profondes ?
Je constate également que vous êtes maîtresse de maison… Papa Ssin est une des victimes de sa charmante fille ?

Les lèvres de son visiteur s'étirèrent en un sourire mi-amusé mi-charmeur. Ô il avait enfin décidé de jouer avec elle. D'une certaine façon, c'est ce qu'il la poussa à se méfier plus qu'elle ne le faisait. Quand elle séduisait un homme, c'était pour obtenir quelque chose de lui, une information ou autre. Pourquoi n'agirai-t-il pas comme elle ?

- Pour les actions… Je ne vais tout de même pas me mêler de votre vie sexuelle que j’imagine très animé vu votre physique et votre sourire ravageur. Mais vous savez, il faut un peu plus qu’un corps bien fait et votre visage pour me faire craquer.
Non, sérieusement, je parle d’action en tant que Veldruk, assassinat ou espionnage sous ordre officiel.

Il lui fallait plus qu'un corps bien fait et un beau visage pour le faire craquer ? Malheureusement pour lui, il se rendra rapidement compte qu'elle était bien plus que cela, et cette idée lui arracha un sourire amusé.

- Sous ordre officiel ? Oui, j'ai eu quelque mission mais s'était il y a un moment. Mon barra ne m'en a pas donné depuis quelque temps. Un temps formidablement long. (elle aurait volontiers poussé un soupir) Donc pour passer le temps, j'effectue quelques missions contre de l'argent, comme n'importe quel assassin indépendant. (on pouvait sentir une pointe d'amertume vite submergé par une vague colère)

Elle fit tourné le vin dans son verre avant d'en boire une gorgée.

- Pourquoi avez-vous tué cette première victime ? Juste une envie, comme ça ou bien les raisons sont plus profondes ?

Son visage se ferma légèrement. Elle n'aimait pas se rappeler son père mais elle reprit rapidement son sourire habituel. Elle répondit sur un ton léger.

- Disons simplement que son existence me contrariait.

- Je constate également que vous êtes maîtresse de maison… Papa Ssin est une des victimes de sa charmante fille ?

A l'évocation de son père assombrit carrément son visage même si l'expression aurait dût l'amuser. un instant, elle fut exaspérée par sa réaction, elle avait du mal à cacher ses sentiments, et cela l'agaçait prodigieusement. Elle savait mentir, et elle avait toujours été assez bonne comédienne, mais la simple évocation de ses parents, elle perdait toute contenance.

Vivant, son père ne méritait pas qu'on parle de lui. Il ne le méritait toujours pas dans la mort.

- Effectivement, se fut une de mes victimes, répondit-elle sans rentrer dans les détails. Et vous, dîtes moi, qui est la première personne que vous ayez tué ? Et pourquoi l'avait fait ?

Il essayait de reprendre un ton léger, mais persistait une légère nuance de colère.

J’ai touché un point sensible, un point que je peux comprendre quoique nos raisons soient sans doute différentes. Mais donc, elle avait déjà de l’expérience et était pour l’heure une sorte d’assassin indépendant en attendant les ordres. Mais ses mots soulèvent une question, je ne suis pas n’importe quel assassin indépendant… Je n’accepte aucun boulot, puisqu’à vrai dire on ne saurait me voir comme assassin… Je suis un noble oisif dont les seuls crimes pouvant être connu étaient ceux de ses parents, un classique dans le genre. Mes meurtres sont engendrés pour satisfaire des envies, mon monstre, ou pour amener à mes plans que je commence à concevoir.
Je suis donc vraiment différent de mes confrères… Sur ce point en tout cas.

- Alors le Barra ne fait plus trop son travail… Viendra un jour où il faudra l’évincer, non ? Sans vouloir me mêler des affaires de l’armée, bien entendu.

Pour son père, si on suit le modèle classique, il avait du abuser d’elle… Et sa beauté a du être un fardeau sur ce point. Cela l’a mise en colère, au point qu’elle ne peut se contenir… Elle n’a pas autant l’habitude que moi de dissimuler les émotions, porter les masques qui font la survie de l’ombre assassine. Je ne lui en veux pas, je n’en tiens pas rigueur, ce n’est pas donné à tout le monde et puis, ses talents et nos… ressemblances sont appréciables.
Je me devais de faire une chose qui n’arrive que très rarement…

- Pardonnez moi, je ne pensais pas que votre père était un sujet aussi sensible et désagréable.

S’excuser… Elles sont franches, en aucune façon un déguisement pour m’attirer ses faveurs, pour une fois que je ne porte pas totalement un masque… Je n’ai pas l’habitude de le faire puisqu’en général, mes actes sont totalement et pleinement volontaires avec la conscience des conséquences… Là, ma curiosité m’y a poussé et je suis entré en territoire dangereux… Pousser trop la belle n’aurait pas été bénéfique et je ne veux pas me la mettre à dos ou bien l’inviter à me tuer pour écarter un élément qui gène.

Enfin des questions… Elle écarte la discussion d’elle-même et s’interroge à mon sujet… En d’autres circonstances, j’aurais vite fait de revenir à elle, mais je sentais que pour l’heure, il lui fallait reprendre ses esprits, calmer cette colère naissante.

- Ma première victime… Si l’on ne compte pas les nombreux esclaves humains que j’ai mis à mort au cours de mes jeunes années… Il s’agit de mon père.
La raison en est simple… Il a vu au-delà des masques et a comprit que j’étais dangereux pour lui… Il m’a battu, maltraité afin de m’écraser et me soumettre… Il a aussi violé ma sœur, traité comme un objet et loué à ses amis.
Quand j’ai été en mesure de reprendre la maison, je l’ai évincé, lui prouvant que me battre au sang ne pouvait pas me faire plier.

C’est un récit franc, quoique je mets en avant les sentiments qui ne sont pas la principale raison pour écarter la véritable… Mon père a voulu me contrôler et ce n’est pas une chose qu’on fait sans craindre de croiser ma lame, ma mère l’a apprit juste après lui… Nhilantar est une bête sauvage qui ne se dresse pas. Mais j’ai envie de jouer avec elle, voir si elle va tenter de me charmer, prendre l’ascendant et je ne veux pas l’effrayer puisque je suis ouvert au jeu.

- En tout les cas… Quoiqu’est pu être votre père, je l’ignore je dois bien vous l’avouer, et je n’ai pas envie d’en apprendre plus sur lui… J’imagine que vous valez bien plus que lui.
N’y voyez pas là une quelconque méthode pour vous complimenter, mais à mon sens, si un père finit par mourir, c’est qu’il a toujours été un parfait imbécile.

Ce n’est pas tout à fait vrai… Je veux me rapprocher d’elle, augmenter cette complicité pour la voir prendre de l’assurance et tenter de jouer de son charme… Je veux la voir à l’œuvre car tout les beaux discours, les récits ne peuvent avoir le même poids qu’une démonstration.

- Alors le Barra ne fait plus trop son travail… Viendra un jour où il faudra l’évincer, non ?
Sans vouloir me mêler des affaires de l’armée, bien entendu.

Ssin reprenait son calme, le sujet s'écartant de son père.

- Je ne le connais pas très bien. Seulement de réputation, il parait qu'il est d'un ambition incroyable mais il est vrai que s'il continue à m'oublier je vais être obligé de me rappeler à lui.

Elle retrouva son sourire même si elle n'était plus vraiment d'humeur à jouer. Charmer était dans sa nature, et elle ne pouvait retenir sa nature.

Quand elle l'entendit s'excuser, elle fronça légèrement ses sourcils fins.

- Vous n'avez pas à vous excuser. Les excuses sont pour les faibles.

Et elle était sure qu'il n'en était pas un.

- Ma première victime… Si l’on ne compte pas les nombreux esclaves humains que j’ai mis à mort au cours de mes jeunes années… Il s’agit de mon père. La raison en est simple… Il a vu au-delà des masques et a comprit que j’étais dangereux pour lui… Il m’a battu, maltraité afin de m’écraser et me soumettre… Il a aussi violé ma sœur, traité comme un objet et loué à ses amis.
Quand j’ai été en mesure de reprendre la maison, je l’ai évincé, lui prouvant que me battre au sang ne pouvait pas me faire plier.

Il avait beaucoup tuer et il cela avait l'air de lui plaire. Voila un premier point commun. De plus, il avait tuer son père, pas pour les même raisons mais c'était un second point commun. Son père avait tenté de maitriser son fils, et celui-ci s'était rebellé. Cela montrait qu'il n'acceptait pas d'être dominé, c'était un homme fort qui savait imposer ses décisions. Et cela lui plaisait.

- Je vois que j'ai eu plus de chance que votre sœur. Si mon père m'avait touché, je m'en serais débarrassée bien plus tôt.

- En tout les cas… Quoiqu’est pu être votre père, je l’ignore je dois bien vous l’avouer, et je n’ai pas envie d’en apprendre plus sur lui… J’imagine que vous valez bien plus que lui.
N’y voyez pas là une quelconque méthode pour vous complimenter, mais à mon sens, si un père finit par mourir, c’est qu’il a toujours été un parfait imbécile.

- Oh oui, je vaux bien plus que lui. Un humain vaudrait plus que lui.

Cette fois, elle s'était retrouvée, plus calme, plus posée mais son sang continuait de bouillir dans ses veines. Elle était de nouveau maitresse d'elle-même. Son sourire si charmeur refit surface, et la drow rebut une gorgée du nectar carmin. une goutte rebelle trouva bon de s'égarer sur sa lèvre inférieur, d'un doigt Ssin la récupéra et la lécha avec subtilité.

Ainsi le Barra a beaucoup d’ambition ? Rien de plus normal pour un drow n’est ce pas ? Mais en plus de cela, il fallait aussi se donner les moyens de lui faire prendre forme, de passer d’un désir à une réalité… Bien qu’ambitieux, ce Barra semblait dénué de cette force et je me demande comment il a pu obtenir ce rang.
En tout les cas, je ne doutais pas des compétences de Ssin, non, je savais qu’elle était assez compétente pour être intéressante, mais un talent aux ordres d’un incapable était tout simplement gâché. Pour un homme comme moi, qui savait ou tentait toujours d’exploiter au maximum des capacités, apprendre cela est presque énervant mais rien pourtant n’apparait sur mon visage, ce n’est qu’un rien.

- Plutôt que de lui rappeler votre existence, si rien ne change, il faudra peut-être envisager de l’éliminer, vous ne pensez pas ?

S’excuser est un signe de faiblesse… Oui, je le sais mais j’en ai fais preuve, même si c’était naturel, moi qui aime à lire chez les gens ce que peuvent signifier les mots et les gestes, ne pas être capable de prévoir le malaise est une défaillance. Mais puisqu’elle insiste, je ne le ferais plus, puisque cela ne la dérange pas plus que cela, elle m’évitait bien des choses qui sont lourde avec d’autres nobles avec lesquels l’offense n’est pas aussi facilement pardonnée.

- Ma sœur a été abusé très tôt, lorsqu’elle a eu l’âge de pouvoir se rebeller, elle le craignait trop pour espérer quoique ce soit. Elle a eu d’avoir un petit frère qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qui est capable de tuer.

Car ma sœur n’en est pas capable, pas avec la même aisance que moi. Manipuler, charmer c’était dans ses cordes, mais pour le meurtre et intégrer la peur dans ses victimes, elle comptait sur moi. C’est là que notre duo se montre parfois redoutable, elle a le charme, je suis la peur et elle sait en tirer profit, s’attirant les faveurs et la confiance quand on me redoute.
Mais il y a quelques années, mon monstre l’a sauvé, d’abord de mon père, ensuite de familles nobles qui profitaient d’elle depuis que mon père la louait… Des membres de ces familles étaient morts avec la menace que la toucher ne provoque plus de drame et cela avait suffit à la protéger… Ces drows craignent trop ce dont je suis capable pour me défier.

On en revient à ma remarque sur elle, sur son père qu’elle n’a heureusement pas mal prit et curieusement content de retrouver ce sourire dont je me méfie, c’est un indicateur semble t’il précieux de la façon dont elle prend les choses, son humeur. Et je n’ai pas envie de manquer l’occasion, dans le cadre du jeu.

- Eh bien, je suis content d’avoir réussi à ramener ce sourire, c’est qu’il me manquait déjà… La colère ne va pas du tout à un beau visage, il faut la laisser aux brutes épaisses.
D’ailleurs, votre père ne valait rien, mais je ne peux qu’avouer qu’il a réussit quelques chose dans son existence, sa fille.

Des compliments, des petites choses charmantes… Je ne me reconnais pas, quoique… J’aime à faire la cour de façon respectueuse et polie aux femmes que je courtise, les rentre-dedans, le manque de finesse afin d’amener au plus tôt dans son lit, je n’appréciais guère.
En tout les cas, sans trop connaître le détail de son passé, de son expérience, j’apprécie cette drow, ce que je vois du caractère et ce que j’imagine caché derrière des masques et ce sourire… La veuve noire à ses atouts pour attirer, mais pour l’heure ne semblait pas chercher ou répondre à mon invitation.

Quelle finesse ! Qu'un homme la complimente, qu'il joue au même jeu qu'elle avec autant de subtilité, cela la changeait agréablement des autres hommes qui préférait laisser tomber ses délicieuses réjouissances. Elle n'avait pas l'habitude qu'on soit si délicat avec elle, elle en perdrait presque ses moyens...

Elle avait jusque là minimiser ses gestes, tenter de minimiser son charme. Elle avait pris sur elle de le voir comme un futur collaborateur, un homme dont l'esprit pourrait lui être utile. Elle voulait qu'il puisse réfléchir mais il semblait assez maitre de lui. Elle se demandait se qu'il fallait qu'elle fasse pour le faire perdre cette maitrise. Cela semblait difficile mais ça l'amuserait beaucoup d'essayer.

Elle passa une main négligente dans ses cheveux, répandant son parfum sucré autour d'elle. Son regard plongea dans les siens.

On lui avait toujours dit que c'est yeux étaient très expressifs. Et en effet, elle remarqua que ce que 'disait ses yeux', les gens avait tendance à les comprendre. Peut-être a cause de ses pupilles blanche qui pouvaient correspondre à une porte grande ouverte sur l'esprit. Elle avait tout d'abord pris cela pour une malédiction, encore une tare lui venant de sa mère ! Mais elle avait finalement compris que cela pouvait lui servir, après tout comment pourraient-ils se douter que ses yeux mentiraient ?

Dans ce cas si, se n'était pas vraiment le cas, ses yeux disaient clairement qu'elle aimait ce jeu, qu'elle voulait qu'il continue, qu'elle accepterait même plus. Et son esprit le pensait aussi. Il était tellement plus facile de dire les choses pas ce moyen.

- Qu'est-il advenu de votre sœur ? A-t-elle toujours accès à votre protection ?

Ssin se fichait de sa sœur mais elle voulait continuer à parler avec lui même si se n'était pas de chose particulièrement intéressante. Et, d'une certaine manière, elle cherchait à savoir si ladite soeur avait un quelconque intérêt pour lui.

Ce regard qui fixe le mien, ce n’est pas une chose dont j’ai l’habitude, pas dans ces conditions. D’habitude, ce sont les barreaux d’une cage spirituelle que je pose autour de mes victimes, ces yeux les hantent, les terrorisent même lorsque je ne suis plus là.
Qu’une femme demeure concentrer sur ce regard sanglant, s’en était presque troublant mais détourner du regard n’était pas dans ma nature, et puis, j’ignore encore le sens qu’à ce geste, la raison de cette fixation loin d’être désagréable.

C’est peut-être une première réponse, les premiers pas de ce que j’ai envie de voir… Ses talents de charmes, même si je dois plier au final, cela ne me dérange pas, je ne serais jamais l’un de ces abrutis qui perdent la faculté de penser quand une jolie femme se découvre et s’offre à eux, je veux la voir agir et mettre à mal ce contrôle.

En tout cas, son regard est vraiment intéressant, cette blancheur attire toute mon attention, et plus que ma ferme décision de ne pas me concentrer ailleurs, ces yeux ont posé eux-mêmes une cage… Je n’ai plus droit de partir n’est ce pas ? Elle veut peut-être me garder là, surtout suite à mon invitation assez explicite mais charmante de jouer cette partie, et elle me retient avant de passer à l’attaque et de prendre enfin la main que je lui ai tendu, bien conscient de la route sur laquelle je m’engageais.
Et bien soit, Ssin, je ne partirais pas puisque vous semblez le vouloir.

- Qu'est-il advenu de votre sœur ? A-t-elle toujours accès à votre protection ?

Ma sœur ? Que vient faire ma sœur dans cette partie ?
Oh, je comprends… Ma charmante adversaire désire savoir s’il y a de la concurrence à ce niveau, si mon intérêt pour elle peut être gênant pour son propre jeu.
J’entretiens des rapports avec ma sœur, mais a-t-elle besoin de le savoir, surtout en sachant qu’il n’y a rien de plus et que nous n’hésitons pas, ni l’un ni l’autre à trouver des partenaires ailleurs. Les moments de tendresses sans doute curieux sont certes bien présent, mais est ce là un crime ? Bon, je vais lui donner la vérité, sans pour autant la lui donner sous toutes ses coutures.

- Elle est toujours sous ma protection, chez nous. J’ai du tuer pour la préserver de certaines personnes mal avisées qui tentaient de continuer d’en user comme d’une poupée. Mais à vrai dire, nous vivons chacun notre propre existence sans peser sur celle de l’autre, nous vivons juste sous le même toit et elle demeure sous couvert de la peur que j’ai pu créer chez certaines familles.

Cela devrait la rassurer tout en étant franc… Allez ma chère, tu peux entrer franchement dans la partie, il n’est aucun obstacle entre nous, sauf nos propres défenses, et cette maitrise de moi-même dont je sais que tu sauras venir à bout, avec le temps que je t’offre très volontiers.
Sautes le pas et avançons tout deux vers cette délicate et troublante danse jusqu’à ce que l’un cède à l’autre. Il n’y aura de toute façon aucun véritable perdant, n’est ce pas ?

- Et vous… Vous reste-t-il de la famille ?

Non que j’y vois un quelconque obstacle, mais ainsi la curiosité en est réciproque et je veux en apprendre plus sur toi, veuve noire… Ainsi peut-être deviendrais-je un mâle que tu ne désireras dévorer qu’avec tes yeux, ces lèvres et ce sublime corps, non pas avec la lame d’un poignard.

- Elle est toujours sous ma protection, chez nous. J’ai du tuer pour la préserver de certaines personnes mal avisées qui tentaient de continuer d’en user comme d’une poupée. Mais à vrai dire, nous vivons chacun notre propre existence sans peser sur celle de l’autre, nous vivons juste sous le même toit et elle demeure sous couvert de la peur que j’ai pu créer chez certaines familles.

Bien, elle avait donc le champs libre. Bien que le fait qu'il ai tué pour elle la gênait. Mais, en y réfléchissant bien, elle tuerait aussi pour protéger son cousin, elle avait passé tellement de temps à l'entrainer que sa mort l'irriterait profondément, ce serait été une telle perte de temps.

- Et vous… Vous reste-t-il de la famille ?

- Oui, un cousin qui habite avec moi.

Elle se rapprocha insensiblement vers lui. Ses yeux était toujours rivés dans les siens. Ils lui disaient clairement 'prends-moi si tu me veux'.
Elle se pencha plus en avant en un mouvement félin et sensuel, elle posa une main sur le velours du canapé pour se tenir, près d'une des cuisses de son visiteur, et posa son verre vide sur la table d'appoint à coté de l'accoudoir du meuble précieux et confortable.

Elle tourna sa tête vers Nhilantar, rapprocha ses lèvres de son oreille, frôlant légèrement sa peau. Son souffle faisait tourbillonné ses cheveux qui était était près de son oreille. Le tout sans le toucher. Là était tout l'amusement du jeu, faire craquer l'autre sans le toucher. Tout était dans la suggestion. Après tout, la séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.

Maintenant c'était à son tour de jouer. Si il la voulait, il agirait.

- Passons aux choses sérieuses, Nhil. Et si vous me disiez ce que vous voulez vraiment de moi.

Son ton était suave comme pour endormir toute prudence.

La réponse à ma question ne m’intéresse pas plus que cela, mais il est bon noté qu’elle n’est pas seule… Ce cousin pouvait aimer sa sœur et me voir mal donc il était bon de savoir qu’il était là, les coups en traître n’ont jamais été bon pour le corps. Enfin, qu’importe, le plus important c’est elle.

Quand elle se penche vers moi, je demeure imperturbable, la laissant enfin jouer le jeu, acceptant l’invitation et la provocation charmante que je lui ai faite. Elle est enfin décidé à s’amuser elle aussi, et à user de ses talents contre moi… Veuve noire, ne me déçois pas.

Mais pense t’elle vraiment que cette proximité ma foi tentatrice et agréable, son parfum et un désir de la toucher, caresser cette peau que j’imagine si douce pour être harmonieuse, convenir aux restes de sa personne, que tout ceci peut suffire à remporter une victoire ? Ma chérie, non que je ne veuille pas te prendre contre moi, te faire profiter de tout ce que ton corps fait naître, mais s’en tenir à ça ne te donnera pas les clés de cette forteresse bien protégée.

Mais je suppose qu’elle ne fait que commencer, éprouvant mes défenses, cette maîtrise que j’affiche pour ne lui donner aucune satisfaction quant à l’effet qu’elle me fait. Nul doute qu’avant la fin de ce jour, je la ferais mienne, comblerais les désirs cette drow aguicheuse qui sait jouer des attributs qu’on lui a donné. Mais pour l’heure, je ne dresserais pas le pavillon blanc, sonnant ainsi ma reddition.

- Passons aux choses sérieuses, Nhil. Et si vous me disiez ce que vous voulez vraiment de moi.

Cette intonation, hm… Je vais la décevoir, du moins, pendant un cours instant… Qu’est ce qui te fait penser que je veux plus que ce dont nous avons parlé, ma chère, plus que faire connaissance avec une Veldruk aussi désirable?

- Voyons Ssin, qu’est ce qui vous fait penser que je vous ai menti, quant à la raison de ma visite ? N’est ce pas plutôt vous qui voulez autre chose, plus que cette discussion que je vous ai proposé… ?

Je recule ma tête afin de lui refaire face et l’approche de la sienne, jusqu’à ce que nos visages soient presque en contact, l’un contre l’autre. Nos souffles ne font alors plus qu’un et un très court instant, je profite de ce moment avant de jouer avec elle, avec ses nerfs pour voir sa réaction.
J’approche mes lèvres des siennes, jusqu’à les frôler, provoquant de petits contacts pendant un infime lapse de temps. Je demeure ainsi quelques secondes, fixant son regard avant de reculer doucement la tête, un sourire provoquant et amusé, charmeur s’affichant fièrement sur mon visage.
La tentation est grande, mais qui de nous deux goutera le premier à ce fruit ?

Pensait-il qu’elle allait lui courir après longtemps comme ça ? Elle s’était laissée entraîner par le jeu, elle ne supporterait pas de perdre. Elle ne perdrait pas, et même s’il ne craquait pas c’est lui qui perdrait.

Il avait l’air si sur qu’il l’aurait. Il n’imaginait même pas qu’il ne se passerait peut-être rien. Comme la plupart des hommes, il ne la voyait que comme une femme qui passait son temps à les séduire. Il est vrai qu’elle se laissait tenter souvent mais elle ne cherchait pas spécialement d’amants. Cela ne l’avait jamais vraiment dérangée mais elle n’avait pas l’habitude de se démener pour avoir un homme. Il avait l’air si confiant, et si elle décidait de ne plus rien tenter juste pour lui faire comprendre que pour l’avoir, il fallait la mériter. Elle n'était pas si... facile.

Elle appréciait peu qu’on joue avec ses nerfs. C’était une impulsive, et elle était lunatique, elle avait tendance à prendre des décisions légèrement excessives quand on la poussait un peu.

Elle se rassis plus loin de lui, croisa les jambes avec toujours ce sourire charmeur en réponse à celui de Nhilantar. Il était fier de lui en plus. Ssin pencha légèrement la tête et secoua sa chevelure argent d’une main distraite. Il était déroutant d'avoir un tel adversaire.

- Je ne parlait pas de la raison de votre visite. Mais de l'instant présent, ne voulons-nous pas tout les deux la même chose ?

Son ton, son sourire et ses yeux continuait leur manège de charme, c'est bien trop naturel chez elle qu'elle ne pouvait s'en empêcher même si elle avait plus ou moins décider de s'écarter de se chemin.

Un recul… Elle n’aime pas que je domine le jeu on dirait, mais je comprends. Qui aimerait se voir trainer à la baguette ? Surtout une femme qui joue de son charme qui se ferait mener en bateau par un vulgaire mâle… Je comprends qu’elle n’apprécie pas du tout.
Suis-je homme à abandonner ? Non, bien entendu, la victoire à tout prix, c’était une optique de vie. Elle ne me laisse pas trop le choix, si je continue de mener le jeu comme je le désire, elle va continuer de se braquer et finira par m’en vouloir avec un peu de chance et ça, c’était la fin que je devais empêcher.
Vraiment, il est des caractères, surtout les femmes, que j’adore, mais leur faire face quand on veut obtenir quelque chose d’elle, c’est pénible car elle va forcément vouloir l’emporter et si je ne veux pas la voir s’échapper, je vais devoir la laisser faire… Mais changeons les règles.

Elle vient quand même de me dévoiler l’un de ses défauts, cette incapacité à vraiment persister dans sa voie si elle est menée… Ou alors mon contrôle est inhabituel pour elle et elle renonce. En tout les cas, la sentir près de moi ne m’a pas laissé indifférent et ça serait trop bête de la laisser s’envoler sans tenter autre chose… Mais d’abord, réglons un point.

- Oh, alors vous voulez la même chose que moi ? Le souci est de savoir si nous savons tout deux ce que désire l’autre…
Peut-être pensez vous que je veux juste vous sauter dessus et vous faire mienne… Non ? Malheureusement, ça n’est pas mon intention, je veux autre chose, cette finalité serait juste un extra très appréciable.

Allez, on va jouer avec les risques, tenter un petit tour et nous verrons bien ce qui se passe. Quand on veut gagner quelque chose, il n’est pas forcément nécessaire de mener le jeu tout le long… Je veux lui offrir la main, je veux lui donner l’avantage et le pouvoir de décider seule de la suite.
Pourquoi est ce que je veux m’amuser à ça ? Tesso ne doit même pas le savoir, je veux juste savoir sa réaction quand elle va m’avoir entre ses doigts et qu’elle va choisir mon avenir sur le court terme.

Je me lève et je m’approche d’elle, me penche et me saisit de la seule arme qu’il me restait, un couteau donc la lame est anormalement courte qui se trouvait attachée à ma cheville. Immédiatement, je le lance sans but offensif pour qu’il tombe à côté d’elle, à portée de main. Un petit sourire et je m’approche à nouveau d’elle.

- Qu’importe ce que tu veux, je te laisse choisir la suite des évènements… Si tu ne veux pas continuer de jouer, alors tu peux me tuer ou me mettre à genoux avec ce que je t’offre… Pour ma part, j’ai pris ma décision…

Et je supprime la distance qu’il reste à franchir rapidement, je veux maintenant goûter à ce que je n’ai qu’approché, qu’importe la suite, au fond, je lui cède volontairement, abaissant cette maîtrise pour voir ce qu’elle fera une fois qu’elle me possèdera.
Je m’installe à côté d’elle, et sans la toucher de mes mains, je l’embrasse avec fougue, un désir bien présent pouvant être perçu, m’emparant de ses lèvres, quel délice… Je comprends les faibles qui lui cèdent, moi j’ai choisi consciemment de le faire dans le cadre d’un jeu… Même si elle me repousse ou bien même tend à vouloir me tuer, je ne serais pas déçu puisque le but est de découvrir sa réaction.

Allez veuve noire, j’attends de voir ce que tu as à me montrer… Tu m’as en ton pouvoir, décide car je ne le ferais plus désormais.

Ssin ne fit pas vraiment attention à ses paroles. Elle s'attendait bien à se genre de réponse. Ce furent ses actes qui la surprirent. Elle le regardait, en fronçant légèrement les sourcils, enlever une dague à lame très courte qui devait être accrochée à son mollet. Il le laissa tomber à coté d'elle, un petit sourire naquit sur les lèvres de la drow. Serait-ce un signe de reddition ? Il se mettait en son pouvoir. Être ainsi désarmé devant elle n'était pas très prudent. Mais n'était-ce pas se qu'elle attendait de lui ? Elle sentait qu'elle devrait bien profiter de cet abandon, elle se doutait qu'il ne le refairait sans doute plus.

- Qu’importe ce que tu veux, je te laisse choisir la suite des évènements… Si tu ne veux pas continuer de jouer, alors tu peux me tuer ou me mettre à genoux avec ce que je t’offre… Pour ma part, j’ai pris ma décision…

Sans qu'elle n'est eut le temps de faire quoi que se soit, les lèvres de son visiteur lui arrachèrent un baiser passionné. Le désir qu'elle ressentait chez lui ne fit qu'accroitre sa faim. Il n'utilisait pas ses mains mais elle ne s'en priverait pas. Une de ses mains remonta le long de son buste jusqu'à sa nuque qu'elle caressa légèrement, ses doigts agiles frôlant subtilement sa peau. Sa seconde main passait toute aussi sensuellement sur le tissu de sa chemise, sentant son torse sous l'étoffe fine. Une de ses cuisses fines se rapprocha de l'entrejambe de son futur amant, la frottant légèrement contre celle de de Nhil.

Sa bouche s'entrouvrit sous le coup du désir, elle joua un instant avec celle du noble, s'écartant, les frôlant, lui mordillant doucement la lèvre inférieure. Puis, son nez fin titillant sa mâchoire jusqu'à se qu'elle remonte à l'oreille de Nhil. La main qui se trouvait sur son torse descendit tout doucement, et alla se poser sur la dague si gentillement déposé par le drow. La seconde main redescendit sur le torse et commença, adroite, à déboutonner le haut de la chemise du noble. Tour en le faisant basculer sur le dos.

Elle était plus ou moins allongée sur lui, et elle entreprit de mordiller le lobe de l'oreille qui se trouvait à sa porter, une jambe pliée entre les siennes, collé contre son entrejambe à présent. De sa main non armée, elle passa ses doigts sur les lèvres du noble et redescendit, entrouvrant un peu plus la chemise sur son torse d'ébène. La lame qu'elle tenait vint frôler sa peau sombre découverte.

- Te tuer ? Ce n'est pas dans mes intentions. Enfin... pas encore.

Elle avait reculer son visage pour lui faire face, son petit air mutin était accompagné d'un sourire ravageur. La dague perfora légèrement la peau, laissant une légère traînée de sang. Ssin lécha alors le liquide carmin qui s'échapait de la plaie peu profonde. Elle remonta et baisa son menton et ses lèvres.

Soudainement, elle se leva entrainant le drow avec elle dans sa chambre. Il l'aurait son 'extra très appréciable' mais uniquement parce qu'elle le voulait. Elle le laissa passer devant elle et referma la porte à clef tout en faisant face à Nhil, en se mordillant la lèvre d'un air séducteur.

Au fond, tout ceci malgré le désir, cet appétit croissant, je m’interroge… Son recul était il un réel refus ou bien s’était elle jouée de moi, me poussant à l’abandon pour me voir approcher ? Peut-être était ce involontaire, dans tout les cas, elle ne refuse plus le jeu, bien au contraire, lui offrir ma reddition et ma personne lui convient et elle en profite immédiatement, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Des petites morsures sans conséquence, me dévoilant son propre désir et augmentant le mien… A chaque instant où je la laisse profiter de ce corps, sans la toucher un seul instant, je la sens plus désirable, je vois mon envie de la posséder même ici, dans ce salon, à portée de regards indiscrets, ça ne m’importe pas, je ne veux qu’elle sans me soucier du reste.
Je me concentre sur ce corps, ses gestes mais je dois résister, pour l’instant tout du moins, à la tentation de m’emparer de ce corps, caresser cette peau qui, plus que jamais m’attire, profiter de ces formes généreuses habilement mise en avant par sa tenue. Il me tarde de cesser d’être passif, ne plus être un objet qui lui est offert pour signifier sa victoire.

Elle finit par s’arranger pour se placer sur moi, découvre mon torse avant d’y tracer une entaille sans profondeur avec ma lame, ainsi, elle aussi a le goût du sang, de ce liquide vital qui fait parti intégrante de nos vies. Elle ne veut pas me tuer, pas tout de suite en tout cas, cela signifie que malgré tout ce qu’elle fait naître chez moi, je vais devoir demeurer très attentif, laisser une part en alerte et pourquoi pas, tenter de me débarrasser de toutes armes à proximité, sauf son corps bien entendu.

Je la laisse m’entrainer, elle me guide jusqu’à sa chambre et cette couleur revient encore… Le sang est partout dans cette maison, vraiment partout. Elle me laisse entrer le premier et j’entends ce son caractéristique d’une porte qu’on referme et verrouille… Elle veut donc couper court à toute fuite, ou bien à toute intrusion, ou les deux, pour le second point, tant mieux, pour le premier, je ne suis pas homme à fuir, surtout quand une si belle créature s’offre à moi.
Je suis déjà las d’être passif, je peux maintenant agir, laisser parler ce qui gronde, s’exprimer une bête bien différente de celle qui s’empare des vies, celle qui désire tout entier cette femelle qui en a tout autant envie, ne décevons pas la belle.

- Si attirante et désirable… La veuve noire est parvenue à m’attirer dans ses filets.

Je m’approche d’elle, elle me voulait, à tout fait en ce sens, jusqu’à m’attirer ici, je vais la récompenser pour ses efforts, pour ce qu’elle possède et dont elle a fait usage, mais il n’est pas dans mon intention de me comporter comme l’un de ses porcs, l’une de ses brutes pensant plus à son plaisir qu’à celui de sa partenaire.
Je lui passe une main avec douceur sur la joue avant de déposer un nouveau baiser plein de cette fougue, de ce seul désir que je ressens pour elle à ce moment là. Mes lèvres la quittent bien vite, ma main également. Pendant que l’une se pose sur ses hanches, glissant ensuite dans son dos, dans le creux des reins, pour l’attirer contre moi, l’autre descend dans le cou, ne s’y attardant qu’un instant avant de venir caresser au travers de ce fin chemisier l’un des deux fruits que je prendrais plaisir à dévorer très bientôt. Mes lèvres glissent jusqu’à son cou que je gratifie d’une petite morsure avant de l’embrasser, je remonte ensuite à mon tour vers l’une de ses oreilles et je lui souffle doucement.

- Petite rose dont la peau est aussi douce qu’un pétale… Nul doute que tu es une des plus belles dans ce sombre jardin.

Je m’écarte très légèrement, glissant ma main de sa poitrine à son ventre et de mes deux mains, sans attendre un consentement qui serait sans doute venu de toute façon, je lui retire cette barrière de tissu gênante et désormais inutile que je laisse tomber.
Je peux contempler ces formes généreuses, ce corps magnifiquement taillé et équilibré et pourtant seulement partiellement découvert. Je l’embrasse à nouveau, mêlant ma langue à la sienne alors que je la ramène à nouveau contre moi, retrouvant le contact de cette poitrine que je masse avec autant de vigueur que de douceur… Ne soyons pas brutal, les plus belles fleurs méritent d’être traitées avec autant de soin que possible.

Je la force à reculer, plaquant son dos contre la porte en continuant mes caresses, quittant ses lèvres pour m’abaisser et déguster pour la première fois ces délicieux fruits dont on l’a pourvu… Vraiment, je ne regrette pas ce petit jeu… Après avoir joué de ma langue quelques instants, je viens retrouver ses lèvres.
Puisse t’elle me tuer qu’à la fin de cette nuit si tel est son désir, je veux pouvoir profiter de ce qui s’offre à moi encore de longues heures.

Il jouait la partie avec une fermeté et une douceur inattendue. Ses caresses tellement agréables faisaient accélérer le souffle de la drow. Ses baisers ardent et la chaleur de son corps contre le sien faisaient bouillir son sang de désir. Les mots doux qu'il lui soufflait tirèrent de Ssin un baiser rapide dans le cou. Sa peau que le noble touchait frémissait de plaisir sous ses doigts.

il ouvrit son chemiser, le fit tomber sur le sol, dévoilant son buste. Il captura ses lèvres pendant que ses mains parcourait sa poitrine. Ce massage ferme tira un gémissement de plaisir à Ssin. Ses gestes étaient dénué de la brutalité avec laquelle les autres hommes avaient l'habitude de la prendre (il s'agissait généralement de ceux dont elle se débarrassait le plus rapidement).

Il la plaqua contre la porte. Le contraste entre la froideur mortelle de celle-ci et la chaleur du corps de son partenaire la fit frissonner. Un soupir de plaisir lui échappa quand il entreprit de baiser son sein. Il fut rapidement étouffer lorsque ses lèvres se collèrent aux siennes.

Sensuellement, les mains de la drow caressèrent le torse de son amant, finissant de débouttoner sa chemise. Avec une certaine violence dûe au désir, elle l'en débarrassa rapidement. Continuant sur sa lancé, elle ouvrit son pantlon qui tomba lui aussi au sol, dévoilant le sexe de Nhil. D'un doigt, elle le frola et de l'autre main elle le poussa à reculer jusqu'au lit où elle fit s'assoir. Elle se débarrassa de son propre pantalon et s'assit sur le sombre, ses jambes repliées de chaque coté des siennes.

Une des ses mains remonta le long de son torse et caressa sa nuque. Pendant que l'autre frôlait son bras. Elle le fit pencher la tête en arrière après un baiser langoureux. Puis ses lèvres glissèrent sur son cou l'embrassant avec fougue. Elle déposa ensuite ses lèvres le long de son épaule, sa langue jouant autant un rôle que ses lèvres.

Chacune de ses réactions, chacun de ses soupirs aisés, de ses frissonnements de plaisir à chaque caresses, chaque baisers que je lui prodigue est un compliment et un encouragement à continuer, à user de cette douce fermeté dont je fais part avec les femmes en général… Si l’une d’elle réclame plus de violence, bien sûr je lui offrirais, mais elle, elle se plait à cette attention que je porte à ne pas la malmener et je veux la combler.

Je ne résiste pas, je ne fais absolument rien pour la gêner, bien au contraire, quand elle me débarrasse de mes vêtements. Je la laisse également faire quand elle me pousse jusqu’à son lit et m’y installe. Je la regarde retirer la dernière des barrières de tissus qui couvre son sublime corps, je ne peux détacher mes yeux de ces formes généreuses, la détailler toute entière afin de mémoriser chaque parcelle de ce qui se dresse devant moi.

Elle vient ensuite s’installer sur mes cuisses, les jambes repliées contre les miennes et de ce contact, je ne peux retenir un léger frisson, sa peau est vraiment douce. Je porte mes mains sur ses hanches, l’une vient passer dans le creux de ses reins du bout des doigts avant de remonter tout le long de sa colonne vertébrale, toujours dans cet optique de délicatesse, de la faire frémir de plaisir.

Elle me fait pencher la tête en arrière pour se donner accès à mon cou que je lui offre volontiers, je ne veux rien lui refuser, je veux lui faire cadeau de tout ce qu’elle demandera… Le désir et le plaisir n’est pas égoïste chez moi, pas avec une telle partenaire, il doit être partagé, et c’est de là que vient cette douceur qui me différencie de bien des mâles j’imagine.
Mais le plaisir appelle à un plaisir toujours plus grand et l’avoir ainsi sur moi, prenant conscience de tout ce qu’elle provoque, de ce désir ériger entre nous, prêt à la posséder entière pour son plus grand bonheur, ainsi que le mien. Je ramène mes mains à ses hanches et la soulève autant que nécessaire avant de la rapprocher de moi et la repose doucement sur les cuisses, m’insinuant en elle, la faisant mienne.

Une nouvelle fois, je m’empare de ses lèvres, lui dévoilant tout ce qu’elle fait naître, ce que j’éprouve pour elle à cet instant. Avec mes mains sur ses hanches, je l’aide à donner un rythme d’abord assez lent, je n’ai pas pris la peine de la gratifier d’une préparation, trop presser sans doute, alors je dois l’y habituer… Enfin, après quelques instants, j’accélère la cadence, je l’invite à le faire tout du moins.
Dans ce rapport, elle est aussi dominante que je le suis, et je veux qu’elle préserve un certain contrôle, c’est ainsi seulement que je la verrais s’épanouir complètement. Je repasse mes lèvres dans son cou, et descend ensuite à sa poitrine malgré son mouvement, à nouveau je goutte à ces fruits, les dévorant avec envie.

J’ignore encore tout de ses qualités d’assassins, mais une chose est certaine à cet instant… Je la veux déjà comme partenaire régulier… Pour l’heure cette idée n’est à envisager que dans une chambre, mais je suis certain qu’elle est digne d’intérêt sur le terrain…

Sa main remontant le long de son dos lui tira de nouveaux frissons. Elle avait toujours été sensible aux caresses et Nhil y était très doué. Elle ressentait le désir fulgurant de son amant, il la voulait sans attendre.

Avec douceur, il la rapprocha plus de lui et la pénétra, leur deux corps ne faisant plus qu'un. Le gémissement qui s'échappa des lèvres de la drow fut coupé par le baiser de son partenaire, ce cri de plaisir se répercutant en eux. Les mains du sombre sur ses hanches et son désir la fit accélérer la cadence, le sexe de son amant s'enfonçant plus profondément en elle. Elle se cabra sous la tension, et les lèvres du noble baisant son sein avec fureur lui soutira un gémissement plus fort.

Elle l'allongea pour avoir plus de facilité dans son mouvement de va-et-vient, le plaisir lui montant à la tête, ses jouissances se faisant plus fortes. Ses mains sur le torse de son amant le caressait mais ses ongles acérés avait tendance en tracer des sillons sanglants sur cette peau si sombre. Elle se pencha sur ce torse, lécha voluptueusement les sillons vermillons. D'un coup de rein plus violent, elle se laissa tomber sur lui, embrassant fougueusement ses lèvres tout en reprenant son souffle.

Elle se retira, et retomba essoufflée a coté de lui, une de ses jambes entre les siennes, se frottant légèrement contre son sexe. Elle continua de lécher les légères plaie suintantes, déposant à chaque fois un baiser tendre.

La partie n'était évidemment pas finie, ceci n'était qu'une mise en bouche. Il voudrait surement passer au plat principal. Pour cela il devrait se montrer dominant. Elle aimait être dominée sexuellement. Cela dit dominer ne voulait pas forcément dire violence. Beaucoup d'hommes faisaient l'amalgame. Ou plutôt elle aimait la confrontation, que chacun cherche à dominer l'autre sans qu'il n'y est jamais de gagnant. Car elle aimée contrôler la situation mais qu'un homme cherche à la contrôler, elle, au lit l'excitait.

Elle continua à déposer des baisers doux jusqu'à son cou, puis retrouva ses lèvres.

J’oublie la raison de ma visite… A cet instant il n’y a plus qu’elle, plus que moi, notre plaisir et ce désir réciproque de posséder l’autre, bien qu’au fond, c’est déjà le cas. Je la laisse m’allonger, je la laisse profiter de ce corps que j’ai mis à sa disposition, ne dit on pas que l’honneur revient au vainqueur après tout ? Je ne pouvais la dominer, du moins, me montrer aussi dominant que je savais l’être car je craignais qu’elle s’envole et s’échappe de mes bras, trop désireuse de demeurer la reine en cette demeure, mais maintenant je le sens, elle ne veut plus partir, elle partage la même envie que moi et aussi longtemps que je reste ce mâle certes puissant, dominant mais que je la respecte et ne la soumet pas au moindre de mes caprices, elle reste mienne et moi sien.

Les sillons qu’elle creuse dans mon torse, faisant couler ce sang qu’elle se plait à lécher, ne provoque aucune douleur, aucune de celle qui est désagréable à l’être… En ce moment sensuel, il ne fait qu’augmenter d’avantage mon attirance et ce souci de la combler, l’amener à cette jouissance qu’elle désire atteindre en ma compagnie.
Elle finit par se retirer, s’allongeant à mes côtés, se collant à moi et me retenant par cette étreinte, ce contact. Craint elle que je m’évapore et disparaisse ? Je m’avance peut-être, mais je ne pense pas être l’un de ces mâles qu’elle tuerait volontiers, ce comportement qui avança ce surnom à mon esprit de veuve noire… Elle n’est qu’une rose sauvage, l’une des plus belles de ce sombre jardin qu’est le Puy d’Elda. Une Rose Noire que je possède à présent, mais elle est de celle qu’on ne peut retenir dans une cage, elle se fanerait, perdrait ce charme sauvage et je veux l’éviter, je ferais tout pour la préserver ainsi.

Elle est dans l’attente de quelque chose et je comprends bien vite qu’elle veut me laisser la main, que je prenne le dessus après l’avoir laisser jouir de moi comme on le ferait d’un jouet… Sauf que ce jouet prend des décisions de lui-même pour la satisfaire pleinement à sa façon. Soit, j’ai reçu le message ma belle amante, je vais prendre les choses en main, mais n’est crainte, je ne perdrais pas ce soin que j’apporte à demeurer sans la brutale violence qu’un mâle primitif exprime quand il domine une partenaire, je ne m’abaisse pas à ce comportement.

Je vais jouer ce dominant, la douleur en moins, sauf celle que tu désireras subir, bien entendu.
Je me redresse, et la fait s’allonger pleinement sur le dos, ma main sur l’une de ses joues, descendant sur le cou, entre les seins et sur le ventre en lui adressant un sourire entendu et charmeur. Je viens me placer entre ses jambes, à genoux, assis d’abord sur mes talons. Je me saisis de ses hanches et la ramène contre moi, sans pour autant la pénétrer pour l’heure, je me penche à nouveau, glissant mes mains de son ventre à ses épaules, les glissant ensuite le long de ses bras et me saisit de ses poignets, avec une fermeté mesurée… Elle signifie mon emprise mais la douleur en est minime pour elle.

Je les ramène sur son ventre et m’en saisit d’une main, l’immobilisant ainsi pour l’empêcher de s’en servir et libérant l’une de mes mains au passage. Je m’en sers pour me saisir d’une hanche et d’un coup de rein, la pénètre à nouveau, redonnant un rythme à ces va et vient. Je me penche à nouveau vers elle, me saisissant de ses lèvres brièvement avant d’attraper entre mes dents l’inférieur, la mordant doucement, mais suffisamment pour la faire légèrement saigner. Je passe ma langue sur la petite plaie, goutant à mon tour à ce liquide de vie qu’elle apprécie tout autant que moi. Je me détache de ses lèvres, revenant au cou, le mordillant un instant avant d’en revenir à sa poitrine, encore. Il est évident que lorsque l’on goute à ces délicieuses courbes, l’on peine à s’en détacher vraiment. Je lui embrasse doucement le sein jusqu’en venir au sommet de ces reliefs gracieux, me saisissant du téton et le mordillant pour lui arracher autant un petit cri de douleur mais surtout ceux de plaisir lorsque je le lape avec ma langue alors que ma main libre lui masse vigoureusement l’autre sommet.

Mes pénétrations se font plus vigoureuse, rapide et dynamique alors que je continue de maltraité amoureusement cette tendre poitrine. Je finis par lui relâcher les poignets, libérant ses mains et je me redresse légèrement, me plaçant au dessus d’elle, mes mains de chaque côté de sa tête, mon visage au dessus du sien, lui souriant avec ce charme dont j’use depuis le début.

Je ne veux pas l’empêcher d’agir à présent, mais sauf si elle le veut vraiment et en trouve le moyen, je vais continuer à dominer la situation.

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