Jahken Kjall [Sorcier]

Nom/Prénom : Jahken Kjall
Âge : 107 ans
Sexe : mâle
Race : demi drow
Particularité : ambidextre et doté d’un odorat extrêmement développé

Alignement : Neutre Mauvais
Métier : sorcier
Classe d'arme : magie et corps à corps

Équipement : Jahken est vêtu de belles toiles du Langehack aux teintes céruléennes, échos visuels des fonds marins, dont la douceur n’a d’égal que la souplesse. Néanmoins, si l’envie vous prenait de passer la main sur ses diverses ceintures, vous y découvririez une surface gibbeuse, du fait des antiques coquillages qui semblent faire parties intégrantes du vêtement. Si vous poussiez plus loin votre observation, vous y trouveriez dissimulé de multiples poudres aux effets connus du demi-drow seul ainsi que toutes sortes de passe-partout. A son flanc, pend une lame acérée, tout droit sortie des âges anciens, dont la couleur aigue-marine lui confère un aspect éthéré. Le pommeau, quant à lui, semble recouvert d’algues devenues acier au fil des éons que l’arme a sans nul doute vu défiler. Le sang mêlé est également doté de trois belles dagues d’un vert céladon, dissimulées aux yeux du monde de par leurs places relativement discrètes, à savoir : dans une botte, au bas de son dos et à son épaule, sous un pli du vêtement.

Description physique : Si l’on ne saurait dénier une certaine ascendance elfique, de par la finesse de ses traits et des oreilles légèrement effilées, il est en revanche bien plus dur d’assurer que cet héritage lui vient d’un noiraud. A vrai dire, ce qui attire le regard, sont surtout ses yeux, curieux et, parfois, envieux, qui semblent sans cesse dissimuler une réflexion intense.
Sa peau, malgré ses pérégrinations marines, s’est révélée relativement résistante à la morsure à la fois du Soleil et du sel, si bien qu’il demeure en lui un certain air aristocratique d’homme qui n’a pas eu à endurer une vie de privations et de sacrifices. Cependant, sous ses vêtements, sont oblitérées au regard de la foule de nombreuses cicatrices.

Description mentale : Lâcheté et tromperie ne sont peut-être pas les termes les plus exactes pour décrire Jahken, mais ils ont le mérite de souligner sa tendance à tout faire pour se retrouver, autant que faire se peut, dans le camp du gagnant plutôt que dans celui d’une idéologie quelconque aux chances limitées. Ayant perdu ses divers foyers successifs, n’ayant parfois pas hésité à les renier si cela pouvait lui conférer, par la suite, un quelconque intérêt, le demi-drow a développé un certain sens de l’intérêt personnel.

Sa fierté, il a appris à la ravaler, mais cela uniquement afin de mieux préparer sa vengeance. Aussi, mentir ne le dérange guère. Il pourrait susurrer, dans l’intimité d’une chambre, un « je t’aime » d’une intensité rare quelques secondes avant de poignarder son vis-à-vis.


Histoire :

A bord du navire « Le Comte d’Ydril », il n’est pas un être sur qui autant de rumeurs circulent que le capitaine Jahken, dit Kjall en référence à sa passion immodérée pour ce jeu. Certains le prétendent agent du Puy, d’autres corsaire mandaté par le roi Trystan, plus ils passent de temps en sa compagnie, plus la sensation de le connaître s’étiole. Ce demi-drow paraît tout droit sorti de nulle part et sans doute que sa magie ne fait que renforcer le mystère.

D’où vient-il ?

Ses premiers souvenirs le ramènent à ce qui était encore une jeune cité maritime, des franchises avaient été accordées et quelques armateurs s’y construisaient leur hôtel particulier, où sa mère tâcha de lui fournir une éducation de qualité. Divers précepteurs et maîtres d’armes veillèrent à ce qu’il développe à la fois son intellect et ses capacités physiques afin qu’il devienne…nul ne le savait vraiment.

De son père, Jahken ne savait pour ainsi dire rien. Tout au plus avait-il entendu sa génitrice affirmer qu’il s’agissait d’un elfe, un être civilisé non pas comme ces démons du Puy. C’est donc drapé de cette ascendance elfique qu’il fut envoyé, sur les conseils de l’un de ses précepteurs qui lui avait découvert des capacités, étudier au sein de l’académie de magie du royaume sylvestre.

Il s’ensuivit de nombreuses années à s’initier aux arts obscurs des arcanes, qui eurent également le mérite de révéler le caractère parfois difficile du sang mêlé. La chose aurait pu demeurer sans gravité si une quelconque expérience n’avait révélé l’essence de Jahken. Si le sang qui coulait en lui était bien elfique, il s’avéra qu’il portait la souillure du Puy. Les actes autrefois vus comme sans gravité, les erreurs commises, se muèrent soudainement en autant de preuves de sa nature chtonienne. L’un le défendit, on le retrouva mort quelques jours plus tard, le demi-drow en fut tenu pour responsable.

La guerre conduit souvent à l’imitation, et le traitement réservé à Jahken s’apparenta à celui que les prisonniers devaient connaître dans les prisons noirelfiques. Torturé des jours durant, il en garda de nombreuses marques dans sa chair. Comment s’échappa-t-il ? Lui-même ne s’en rappelle plus, ses souvenirs se mêlant aux indicibles hallucinations de la douleur.

Dépouillé de ses biens, il erra en chien famélique le long de la côte, dévoré par les fièvres malignes. Des bonnes âmes tentèrent bien de le secourir mais, une poignée de jours plus tard, une escouade de drows, sans doute en quête de gloire et d’esclaves, fondit sur le campement. Le sang-mêlé ne dut sa survie (pourquoi s’embarrasser d’un blessé ?) qu'à ses capacités magiques. Un sorcier est un être qui a une certaine valeur aux yeux de ceux qui en ont l’utilité.

Ses origines lui furent alors d’une aide précieuse, et son statut s’éleva légèrement au-dessus de celui d’esclave. Il n’hésita pas à tuer ceux qui lui étaient venus en aide, lorsque son « maître » le lui ordonna, afin de prouver sa « fidélité ». Il reçut alors un savoir corrompu, empestant la magie noire, mais néanmoins porteurs de promesses pour celui qui s’y adonnerait. Ce qu’il fit sans éprouver le moindre remord. Il devint la main de son seigneur, exécutant jusqu’à la dernière de ses volontés, obéissant à ses désirs les plus déliquescents et dégradants. Par la suite, il fut chargé de missions à l’extérieur des Terres Stériles, occasion rêvée de prendre sa revanche sur ses « amis » d’autrefois. Jahken entama alors, avec son petit groupe, une véritable guérilla contre les elfes. Les sévices endurés avaient profondément altéré son esprit et des rumeurs de demi-drow amateur de chair elfique finirent par circuler dans la région. Il s’enticha même de l’aide de gnolls, dont les puissantes mâchoires agitaient ses fantasmes morbides.

Cette triste gloire lui fit croire à ses chances de revendiquer une place de choix au sein de la cruelle société noirelfique, où il se mit en quête de ses origines. L’aide d’un mentor intéressé lui indiqua un puissant sire qui n’accorda pas la moindre once d’intérêt à son hypothétique sang-mêlé de fils, dont l’obstination eut pour seul effet de voir ceux qui le soutenaient se découvrir une tendance à connaître une fin violente.
Humiliation. Voila le mot qui résumait sa situation. Le demi-drow quitta alors le Puy afin de se tailler lui-même la place qu’il se voyait lui revenir de droit. Il y consacra une énergie malsaine mais la Fortune n’était pas de son côté. L’embuscade qui aurait dû lui permettre, à la nuit tombée, de s’extasier d’un beau massacre dont il aurait pu se vanter sans retenue s’avéra être un piège. Certains réussirent à fuir, d’autres furent tués, Jahken, lui, fut laissé pour mort, le corps criblé de flèches.

On dit des mauvaises herbes qu’elles sont les plus résistantes. C’est sans doute vrai pour le demi-drow. Retrouvé par des détrousseurs de cadavres, vendu comme esclave à un quelconque marchand, responsable d’un incendie sur un navire, il finit par échouer dans les bas-quartiers d’une quelconque cité portuaire, empestant la marée. Là, attirant la lie de la société comme la charogne attire les mouches, il trouva à s’employer auprès d’un armateur dont le navire, une fois en haute mer, remplissait ses cales au détriment des vaisseaux rencontrés. L’habilité de Jahken à manier les vents s’avéra un atout utile, et une excellente manière de rester en vie.

Sa place n’était certes pas princière au moins ne lui était-elle guère contestée. Il ne s’attarda qu’à une seule occasion sur le continent, pour régler, les yeux secs, quelque ancienne affaire de succession, mais ne s’intéressa que peu aux biens légués par sa génitrice. Ils l’attendaient, cette certitude lui était suffisante.
A bord du « Comte d’Ydril », leur nouveau vaisseau, un navire de commerce qu’ils avaient, à force de travaux dans différents ports, réussi à transformer dans l’optique de servir des besoins moins avouables que celui du transport de marchandises, il occupait désormais la place de second. Etant donné l’avantage fourni par une maîtrise des vents, le capitaine cherchait à le conserver. Jahken était du type amène, proche de ses hommes, et son passé l’avait doté d’un certain nombre de relations. Il fit construire des cages, dans la cale, où les prisonniers étaient entreposés, avant d’être vendus, sur la côte est, aux elfes noirs. Il diversifiait leurs activités. Puis, au sein de l’équipage, il fit venir quelques recrues insolites. D’abord d’anciens mercenaires devenus brigands, les survivants drows qui avaient combattu à ses côtés, puis des gnolls avides de chair saignante avec qui, disait-on, il partageait parfois d’innommables repas dans les sombres recoins du navire.

Le propriétaire du navire aurait dû être satisfait, il s’enrichissait, mais au fond de lui le malaise grandissait. Chaque fois qu’un homme perdait la vie, c’était Jahken qui se chargeait de le remplacer. Certes, le capitaine aurait pu veiller à s’en occuper en personne, mais l’idée de s’opposer à son second lui faisait peur, maintenant. Ce regard si vif, qu’il avait pris comme un signe d’intelligence, était désormais sa hantise. Qu’il haïssait quand il passait sur lui ! Et ces rituels, au fond de la cale, issus d’âges qu’on espérait oubliés? Les corps des prisonniers qu’on retrouvait sous les formes les plus abjectes, dans des positions contre-natures...et puis, lors des échanges avec les elfes noirs, quand ils vendaient les esclaves… Jahken se chargeait des négociations, il était tout désigné pour cela, mais parfois, le capitaine en avait la certitude, il parlait de lui à ces démons qui lui lançaient des regards avides !

Ce qui était innocent autrefois prenait aujourd’hui la forme d’une incarnation chtonienne. Les simples oiseaux…n’étaient-ils pas les serviteurs sans-volonté du demi-drow ? L’homme avait conscience de, désormais, s’enflammer pour un rien mais, quelque chose lui disait que ce n’était pas naturel. Ensorcellement ? Empoisonnement ? Il croyait maintenant voir, régulièrement, des ombres sur le seuil de sa cabine, comme si des choses sans nom attendaient qu’il sombre dans le sommeil pour venir le retrouver. Le vent lui-même semblait corrompu, porteur d’une odeur de sang et de menaces indicibles.

Au prochain port, oui, au prochain port, il emporterait ses biens et abandonnerait le navire…et il mettrait le plus de distance possible entre lui et Jahken …

Comment trouves-tu le forum ? : google?

Comment as-tu connu le forum ? : google (bis)?

Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Lol I dunno (avatar trouvé sur deviant art mais aujourd'hui le pseudonyme de l'auteur m'échappe =/ )

Bonjour et bienvenue

Il me semble que tu confonds "demi-drow" ( humain+drow ) et "hybride" ( elfe+drow ). Et il ne reste plus de place d'hybride disponible :)

Et dans ton histoire , je ne comprends pas trop comment il se retrouve sur le bateau , tu peux préciser ?

Ton personnage est donc marin et sorcier. Il serait bien vu que tu précises quelle est la nature de ses pouvoirs

Salut! =)

oui je voulais dire demi-drow, j'ai modifié ; )
Pour le bateau, il a été engagé dans les bas-fonds d'un port du royaume des Hommes. (après avoir échappé de peu à une nouvelle carrière d'esclave) pour la magie je me suis inspiré de vos présentations sur le sujet, notamment la magie de l'air qui est la spécialité de Jahken.
Voila, en espérant avoir répondu à tes questions =)

C'est bon , je valide !

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