Mi'kaï d'Ashnalk [Rentière]

Nom/Prénom: Mi'kaï d'Ashnalk.
Âge: 97 ans (apparence de 19 ans).
Race: Drow.

Particularité: Comme la plupart des drow, Mi’kaï est capable de faire croire ce qu’elle veut, elle est une menteuse exceptionnelle. Cependant elle a développé cet atout jusqu’à devenir capable d’inventer instinctivement, de mentir sans réfléchir et de paraître à l’inverse de ce qu’elle est. Les déguisements du visible et de la pensée lui sont essentiels pour manipuler ses pantins inconscients, mais plus qu’un besoin, cet art est devenu un plaisir quasi-jouissif. Autre trait particulier, ses yeux si étranges. En effet, il arrive de manière assez aléatoire que les yeux de la drows habituellement dorés deviennent totalement noirs. Certain avancèrent des explications – le jeu des émotions, le contexte environnemental – mais aucune de ses théorie ne pu être vérifiée.

Alignement: Le Mal dans toute son ignominie (Tueurs de l'Ombre)
Métier: Rentière.
Classe d'arme: Corps à corps (plus une éventuelle once de magie due à un potentiel ancestral)



Équipement : Tout dépend du contexte, vous le comprendrez en finissant cette lecture voulue captivante : Mi’kaï est capable de s’adapter à la plupart des situations auxquelles elle se trouve exposée. Par soucis d’élégance, elle ne peut pas se balader avec toutes ses armes sur le dos, ce serait inconvenant pour une femme de sa condition. En général, elle se contente d’un kriss caché et quelques lames de lancer ainsi qu’une myriade de poisons et autres fioles, des sécurités minimales. La suite est ce qui varie vraiment, cependant on retrouve le plus souvent deux configuration :
- Apparat : longue et fine épée travaillée, transmise de mère en fille à chaque génération.
- Combat plus sérieux : Deux courts sabres de bonne faction issu d’un métal noir comme la suie.
Il arrive même lorsque la drow voyage qu’elle s’accapare de ces deux types d’arme, cependant elle ne s’encombrera jamais d’un armement plus lourd. Mi’kaï tue avec finesse, elle n’est pas une barbare humaine en ferraillée dans une armure handicapante qui courre taillader ses ennemis en criant jurons & promesses de vengeance. Si elle porte une armure, cette dernière devra être légère et élégante : le ridicule ne tue pas, c’est parfois bien dommage.



Description physique: La physiologie de Mi’kaï diverge légèrement de celle de sa race. Pourtant, son sang pur est assuré depuis des générations, et de ce fait, certains pensent que ses différences sont l’aboutissement ultime d’une race en constante évolution. D’autres ne partagent pas cet avis. Le fait est que sa peau est plus claire qu’à l’accoutumée, plus proche du teint pâle d’un cadavre que de la peau claire des elfes, en revanche ses cheveux sont loin d’être blanc, leur bleu de nuit semble même aspirer la lumière à la manière d’un trou noir. Mais soyons clairs, ce n’est qu’une impression. Ses yeux ordinairement dorés, disparaisse derrière un noir encre qui assombrit également le contour de l’orbite oculaire de manière plus ou moins aléatoire comme nous l’avons expliqué dans les particularités de cette maléfique personne.
Pour le reste, Mi’kaï est fidèle aux critères de beauté drow : une musculature sèche et vigoureuse, des courbes gracieuse avec juste ce qu’il faut où il faut, des lèvres pulpeuses et une sensualité naturelle. Cependant comme nous le savons tous, l’aspect d’une personne de se limite pas à son apparence physiologique brute, elle s’étend également à l’élégance vestimentaire et à l’art du maquillage.
L’habit ne fait pas le moine, mais il donne la première impression et informe généralement du niveau de vie. C’est pourquoi la drow s’applique avec minutie à ces arrangements plus ou moins futiles au moyen d’une garde robe fournie en soie, fourrures et autres apparats de qualité brodé de fils d’or et garnie de pierres précieuses. Cela représentait plus de vêtement qu’un gueux peut en voir en neuf vies, un nombre d’habit supérieur au nombre de bière qu’un nain alcoolique pourrait absorber en l’espace d’une dépression. C’est pour vous dire. Tous ces précieux atouts, sont réservés au raffinement des élégants intérieurs, aussi, en extérieur, Mi’kaï porte-t-elle souvent une large et longue cape d’un pourpre démoniaque, qui cache cet attirail si distingué et délicat depuis le bas du postérieur pour se fermer par le biais d’un solide cordon sous un col haut abritant la partie inférieur de visage de la drow, et si le temps l’y oblige, des bottes de voyage taillée dans le plus beau cuir Miradelphien.
Ainsi vêtue de pied en cap à en faire mourir des reines et impératrices de honte et d’envie, Mi’kaï renforce davantage (si cela est possible) son attrait physique par sa maîtrise du déguisement et du maquillage, don racial commun des drows. L’utilisation du pinceau et des pigments, du plus commun au plus rare, est quasiment un instinct chez ces être envoûtants. Ainsi notre charmante demoiselle est capable d’effacer une cicatrice regrettable ou une éruption cutanée passagère tout en mettant facilement en valeur ses attraits naturels.
En définitive, c’est une beauté, fatale et envoûtante, mais charmante tout de même.

Description mentale: Comme la plupart des drows, Mi’kaï est doté d’une personnalité subtile. On massacre certes, mais avec finesse et raffinement. Cette subtilité l’a conduite au mépris des autres, à la luxure et à l’avarice. C’est une personne manipulatrice qui usera sans scrupule de tous les moyens pour arriver à ses fins. Elle veut tout, prend tout, mais ne sème rien d’autre que la mort et ses conséquences pathétiques. Comme toute personne raffinée qui se respecte, Mi’kaï voit la simplicité comme de la bêtise. Elle à trop d’orgueil pour ne pas montrer sa supériorité en s’intéressant à des choses complexes. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle vit dans la demeure ancestrale aux pics acérés de sa famille défunte et qu’elle cultive un certain intérêt pour l’art complexe de manière générale et une passion pour l’élaboration de poison divers et variés. Sa vie est une œuvre en embellissement constant qu’elle seule peut comprendre dans toute sa splendeur.
Nous disions que Mi’kaï est une personne méprisante, tâchons d’éclaircir la chose : la drow perçoit son prochain comme une personne insignifiante tout juste bonne à être plongée dans les rouages obscurs des mécanismes infernaux de la manipulation, en bref ce sont des jouets. Cependant, elle est capable de différencier les niveaux de dangerosité potentielle de ses joujoux, ainsi, elle prendra un supérieur hiérarchique dans le bon sens du poil pour mieux pouvoir s’amuser avec lui plus tard (chacun étant capable de s’imaginer les horreurs que cache ce simple verbe). Tout ce mépris, ce sentiment de supériorité, n’est pas gratuit, la vanité à un certain prix. En effet, pour se la jouer et appuyer ses paroles, car elle aime ça, Mi’kaï sait vraiment se battre. Ensuite, quelques victoires écrasantes suffisent à lancer les rumeurs qui embellissent les actes, les rendent plus poignant, pour finalement hisser leur auteur au rang de légende. La drow n’est pas encore une légende, mais ce n’est pas sa faute si les Dieux dans leur infini sagesse n’ont pas daigné lui offrir des amuses lames à la hauteur de ses espérances. Bref, toute ces vantardises, c’est pas que de la gueule.
En résumé, Mi’kaï est un être méphistophélique dans toute sa noirceur.



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Comment trouves-tu le forum ? Le monde me paraît complet et bien pensé, sur le plan graphisme rien à dire c'est splendide.
Comment as-tu connu le form ? Le bouche à oreille virtuel: msn.
Crédit avatar: Myiagu

Histoire:

Comme vous le savez tous, les drows constitue un peuple de famille déchirée où règne un suspens digne des plus grands thrillers avec de l’action, de la tension, une miette de passion et d’une multitude de petites histoires, comme celle de Mi’kaï qui commença dans la pénombre du ventre de sa sœur, violée par son père. La petite drow vit le jour, ou plutôt la lueur blafarde filtrant au travers des vitraux glauques de la sinistre demeure des Ashnalk, juste après l’acier tout aussi sombre du couteau de chasse de son père qui trancha le ventre dodu qui l’abritait. Le « papa », suivit par toute la famille, recueillit la jeune Mi’kaï avec autant de spontanéité que celle qu’ils manifestèrent à sa génitrice en la laissant agoniser dans une marre de sang et de liquide amniotique.

Contrairement à ce que certain pourraient penser à ces descriptions osées et pourtant réalistes, la famille d’Ashnalk n’était une famille drow comme les autres, loin de là. Le premier de la longue lignée à laquelle appartient Mi’kaï n’était autre que Pontius Ashnalk, dit le Perfide, qui fit bâtir cette lugubre bâtisse par des esclaves rassemblés au cours de ses nombreuses et sanglante aventures que je ne manquerais pas de vous conter une autre fois. Son désir était simple, profiter pleinement des siens sans interventions extérieurs, comme l’illustra le mois du viol qui déclancha le baby-boom qui transforma un ménage en lignée, tout en préservant un sang pur de génération en génération. C’est pourquoi il fit construire cette complexité architecturale hors du Puy, au sud des Marais. Les mâles et les femelles se sont succédés à la tête de l’illustre famille, et chaque tentative de fuite aboutit à un assassinat, parfois sans torture.

Mi’kaï grandit donc dans le manoir d’Ashnalk, avec ses pics et ses gargouilles, au milieu du sang et du sperme. Elle apprit rapidement à manier l’épée mais personne ne lui enseigna la méthode d’utilisation de la magie qui l’habitait mais qu’elle du abandonner après avoir détruit la tour Est du manoir, rayant une branche de l’arbre généalogique en un seul coup. Son père, bien que fière d’elle, préféra l’orienter vers la mort simple et concrète que pouvait offrir un coup de dague bien placé mais l’esprit si raffiné de la drow l’orienta vers les méandres de la manipulation qui orchestra une à une les morts de ceux qu’elle n’appréciait guère, les emprisonnant dans l’étau de son machiavélisme.

La manipulatrice est patiente et se délecte des vains efforts de ses victimes aussi pathétiques que pitoyables : en cinquante ans, l’illustre et glorieuse lignée d’Ashnalk se résuma à une drow, si démoniaque soit-elle. Privée du divertissement qu’offrait ces viles spectacles, Mi’kaï renonça à sacrifier les trois laquais de la maisonnée, Igor, Isidor et Nestor, qui avaient tellement été battus et mutilés par leur maîtres et maîtresses qu’ils ne ressemblaient guère aux différentes race auxquelles ils avaient appartenu. Elle se rendit au Puy et s’y amusa quelques temps en organisant complots et bains de sang mais le caractère répétitif de ces plans l’ennuya, et elle partit mentalement en quête de nouvelles recettes pour nouvelles charpies.

C’est ainsi que la drow réinvestit le Manoir d’Ashnalk non sans avoir répandu au préalable, des légendes et rumeurs sur cet endroit mystérieux perdu dans le sud du Marais, et sur un fabuleux trésor qui y serait dissimulé. Bien entendu tous les aventurier, si vertueux soient-ils, succombèrent à la tentation de l’or et de la gloire et se lancèrent sur les traces du Manoir d’Ashnalk. Le plaisir de Mi’kaï frôla la jouissance lorsque les malheureux férus de richesses commencèrent à s’étriper entre eux, parfois aidés par les ignominies naturelles des Marais. La drow prit un malin et vicieux plaisir à tourmenter de toute les manières possibles (votre imagination débordante ne suffira peut être pas à vous éclairer sur ces méthodes), chacun d’une manière différente.
Elle vécu ainsi avec plaisir pendant quelques années, comblée par les visiteurs intéressé qu’elle s’occupait de désintéresser. Les trois valets-créatures s’occupaient des commissions au Puy, tandis que la drow prenait un pied pas possible avec ses invités.

Telle fut l’apogée du Manoir d’Ashnalk qui n’avait jamais vu du sang répandu avec autant de raffinement et d’élégance. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin, même si celle de cet âge d’or tarda à venir. La quête d’Ashnalk, dont l’aboutissement le plus courant était la mort, quitta bientôt l’esprit des aventuriers soucieux de poursuivre leur chasse au trésor de nombreuses années avant de disparaître en cherchant un trésor paumé au milieu d’un marais rempli de bestiole plutôt belliqueuse. Il faut avouer que vu comme ça, c’est assez découragent, mais bon, un peu de courage messieurs ! Bref. Le fait était que la cote de popularité de l’établissement de souffrance diminuait rapidement, et les grands bonheurs de Mi’kaï devinrent petits en même temps.
D’autres années passèrent ainsi, dans la solitude quasi-continuelle du Manoir, jusqu’à ce que Mi’kaï, avec ses quatre-vingts dix-sept ans d’existence, décide de ramener elle-même des victimes jusque chez elle, au domaine d’Ashnalk.

Bonsoir bonsoir !

Alors c'est moi qui vais m'occuper de ta fiche si tu le veux bien ^^

Tout me semble en ordre a un détail prêt, malheureusement, je ne peux pas t'accorder la vision qui s'affine et tout le toutim. Les drows sont de par leur nature déjà bien avantagés a ce niveau, de plus ce "pouvoir" implique un changement du point de vue génétique ou autre, je sais que tu dis par exemple, qu'elle est l'évolution de la race, mais techniquement, ce n'est juste que ce qu'elle pense hors aucun drow ne peut se prévaloir de ce genre de vision ^^

Je suis désolée, mais il va te falloir modifier ce point là avant d'être déclarée validée ^^

Sinon, le reste de l'histoire est bien, le personnage très bien décrit et je pense qu'elle aura matière a s'amuser

Je m'attendais un peu à ce que ce soit rejeté mais bon comme dit le dicton: "qui ne tente rien n'a rien".

J'ai supprimé l'effet mais j'ai conservé le changement d'apprence des globes oculaires, j'espère que cela conviendra, ces changements aléatoires pourraient créer quelques situations cocasses en RP

Bref. Merci de t'occuper de ma fiche =)

Et bien c'est parfait !


Je valide donc, bienvenue !

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