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 [HT Kiran] Rage & Manipulations

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Thérézad Ainster
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MessageSujet: [HT Kiran] Rage & Manipulations   [HT Kiran] Rage & Manipulations I_icon_minitimeMar 8 Sep 2009 - 22:04

Le démoniaque drow avait, en ce jour, décidé qu’il passerait une délicieuse journée. Et il fallait bien le dire, lorsqu’il avait décidé que le jour serait bon, il l’était, quels que puissent être les événements à venir. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas contemplé de formes féminines, et il avait décidé qu’aujourd’hui, quoiqu’elle puisse en penser, il baiserait sa femme sans relâche.
De toute manière, les deux psychopathes avaient beaucoup à parler, et une longue liste de choses à s’expliquer, à prévoir… Contrairement à ce que pouvait penser le Trium Virat et sa bande de lèche-bottes attitrés, le trio de tête n’était pas le seul à avoir des projets, et peut-être même qu’il sous-estimait énormément le potentiel des drows religieux.
De longues années passées à récolter diverses informations sur différents personnages de la noblesse humaines allait peut-être s’avérer payantes.
Le guerrier avait aussi constaté la création de plusieurs multitudes de groupuscules de guerriers, et ce dans tous les camps existants, ce qui était par ailleurs admirable. C’est en temps de guerre que s’éveillent les personnalités les plus ridicules, les comportements de pseudo-leaders les plus refoulés, tout le monde veut une part du gâteau, mais personne ne peut prétendre à l’avoir pour lui seul. Que seraient les chefs de guerre sans armée?
Beaucoup, chargés de prétentions et haine pour leurs conditions minables, se sentaient pousser des ailes, jugeant qu’il était à eux d’agir pour le bien de leur ethnie. Pas un seul de ces pantins ne réalisait que le seul ordre vraiment puissant était celui des religieux, chaque haut-prêtre étant aussi influent que le moindre guerrier du Trium Virat. Il fallait aussi prendre en compte que, en plus d’être d’égale importance, ils étaient largement supérieurs en nombre. La grandeur de l’ordre ecclésiastique ne se ressentait que lorsque le combat s’apprêtait à faire rage, et cela était, par ailleurs, fort amusant.
Après tout, l’existence des divinités n’était guère un mythe, car si il était certain que leurs apparitions étaient d’une rareté inégalée, la puissance des pouvoirs prêtés à leurs création dépassait de loin celle des simples mages.
Tout cela pour dire que, seulement une fois la certitude du salut trouvée, se laissaient aller les guerriers au combat. Thérézad ne se faisait aucune illusion, son culte n’était pas très important, voire même pas du tout, mais il restait confiant. La justice divine le guiderait éternellement et lui offrirait, au moment fatidique de sa mort, le martyr, le paradis. Oui, sa mort serait mille fois plus glorieuse que toute sa vie, et si il n’était pas pressé d’en finir, il serait bien heureux de s’en aller vers les terres célestes. Il savait ce qui l’attendait dans ce paradis et s’en réjouissait, il jouissait d’avance d’imaginer ces vierges sauvagement dépucelées! Un frisson extatique parcouru son corps et il se réveilla brutalement.
Les bouts des doigts rattachés à sa main droite vinrent se poser sur le front du combattant qui grinça des dents…
Il détestait que sa femme lui fasse ce genre de saloperie, ils devaient le faire hier soir, et elle n’était plus là! Ses sourcils se froncèrent, tandis qu’il balayait la pièce du regard, pas une personne, rien… Sexuellement frustré, l’être se leva, un coït, quel qu’eut été l’orifice visé, aurait été plus qu’approprié si l’on se fiait à l’érection matinale de l’iceberg, plus si froid que ça!
Il prit le temps de se rendre dans une salle où s’écoulait l’eau de manière perpétuelle, comme un genre de chutes avec un système organisé pour récupérer l’eau. Il s’y laissa mouiller et, s’étant lavé à l’aide de ce mélange de graisse et de soude que l’on appelait vulgairement « savon », quitta les lieux, non sans une certaine hâte.
Son insatiable envie de sexe mise de coté, il avait aussi de nombreuses choses à dire à sa femme, de nombreux plans avaient été faits, et il allait bientôt falloir les appliquer! Le magicien d’élite restait très confiant, rien ne viendrait troubler ce qu’il avait préparé, le monde actuel connaissait des changements violents. Cet époque formait les futures richesses, les nouvelles armées, les prochains héros… Ces temps durs allaient marquer les prochaines années, très fortement, et les perdants seraient effacés de l’histoire, aussi grands qu’ils aient pu être! Ces pensées emplissaient d’une profonde joie le cœur de l’homme, grandement amusé par cette situation, il ferait parti des héros, il ne cherchait pas la renommée, non…
LES GROUPIES! Il en voulait des tonnes! Des milliers de milliers de groupies, prêtes à offrir leur virginité au plus grand héros de leur époque, lui, roi de toutes les femmes! Aucune odeur du moindre recoin de leur corps ne saurait être inconnue à ce fou, il les savourerait comme des friandises. Délicieuses femelles, dont les courbes gracieuses rendrait fou d’excitation le plus pieux des saints, et dont les seins rendaient fous d’excitation bien des pieux! Perdu dans de si ridicules pensées, le sombre rata un saut qui visait à lui faire enfiler son pantalon marron de cuir et manqua de tomber. Il se ressaisit de justesse et pesta, enfilant, correctement cette fois, ce vêtement de cuir.
Dès que ceci fut fait, il se dirigea vers la sortie de cette habitation et se rendit dans le quartiers des temples, décidé à retrouver sa grognasse de femme.

*Pas de sexe, pas de sexe, je vais t’éclater moi, hein!*

Pensait-il, ardemment, plus énervé qu’un homme qui aurait vu sa famille abattue sous ses yeux, le sexe était une chose sacrée chez les drows, mais chez Thérézad… Rien n’avait plus de valeur pour lui qu’une femme bien formée et soumise, le peu de rapports qu’il avait eut avec sa femme avait été suffisant à l’enthousiasmer, lui donner envi d’une autre partie, mais rien n’y faisait! Au bord de l’explosion mentale, de la déflagration de haine gratuite, l’être du chaos envoya son pied frapper dans la porte du temple de Kiran.
Son arrivée quelque peu brutale rameuta quelques adeptes chargés de la sécurité, qui déguerpirent bien vite en voyant arriver le drow pâle, dont la réputation d’enfoiré notoire n’était pas déméritée! Un sourire à la fois terriblement nerveux et sadique s’afficha progressivement sur ses lèvres, à mesure qu’il se rapprochait de l’énorme poitrine de sa chère femme. Il n’était pas fan des abstinentes, et si il n’avait pas eut de grand projets dont-ils se devait de discuter avec elle, il lui aurait collé deux bonnes gifles et l’aurait violée sur place, quitte à finir eunuque, voire mort!
Il contempla son épouse et laissa vaquer son regard sur son opulente paire de seins, même pour une elfe sombre, elle avait là d’énormes excroissances. Il posa sa main sur la hanche gauche de la splendide créature et la fit glisser jusqu’à ses fesses, sur lesquelles il appliqua une légère pression, constatant leur fermeté.

« Sokoya yugho t'zarreth, drill udos inbal fol ver'n klezn ulu telanth bauth »

Souffla l’être à la peau d’ivoire…
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Liriel Ainster
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MessageSujet: Re: [HT Kiran] Rage & Manipulations   [HT Kiran] Rage & Manipulations I_icon_minitimeMar 22 Sep 2009 - 17:33




    Impassible, tel était l'état de la drow face à sa génitrice. Cela faisait plus de trente ans qu'elle ne l'avait pas rencontré, situation qui lui avait parfaitement convenu. Elle se contrefichait royalement de ce qui pouvait lui arriver, après tout c'était bien elle qui l'avait « abandonnée », la laissant démunie face aux mauvais traitements de son père et des ses tantes et oncles. « Étrangement » elle ne s'était soucié de Liriel qu'une fois cette dernière devenue Grande Prêtresse du culte de Kiran et donc un minimum reconnue socialement parlant... A présent que l'ancienne membre des Qu'elaeruk Thalack était seule, mutilée et menacée d'expulsion de la demeure familiale elle venait à elle en rampant comme une misérable larve. Pouah elle n'allait certainement pas s'apitoyer sur son sort, elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même, c'était de sa faute à elle seule. Peu à peu des pulsions meurtrières se mirent à croître, s'amplifiant au fil des secondes. La religieuse dut se soustraire prématurément à ce spectacle pathétique sous peine de céder et de déchainer sans retenue toute la rage qui couvait depuis plus d'un siècle à son encontre. Il n'était pas dans ses projets d'attirer une attention ennuyeuse à cause d'un être aussi méprisable. Il lui fallut une poignée de minutes pour réaliser que son poing était toujours crispé et tremblait légèrement ce qui ne fit qu'exacerber son exaspération. Elle s'arrêta un instant à l'ombre d'une ruelle mal éclairée, tentant de reprendre le contrôle de ses émotions. L'opération lui prit un petit moment sans toutefois la satisfaire pleinement ; elle ferait avec.

    La drow se rendit ensuite dans les quartiers les moins fréquentables du Puy, Cela faisait beaucoup trop longtemps qu'elle ne s'était pas informée au sujet des dernières rumeurs, contrats alléchants et diverses ventes aux enchères douteuses qui s'y déroulaient de façon sporadique. Elle venait donc sans objectif précis, essentiellement poussée par une sorte de curiosité maladive (un soupçon teintée de son éternelle méfiance : si jamais sa tête était un jour mise à prix par un de ses prêtres aux dents longues il y avait de fortes chances qu'elle trouve des indices ici). Ne pas se faire repérer trop aisément était naturellement un de ses impératifs, aussi Liriel avait adapté sa tenue aux circonstances, bien loin de la provocation qu'on lui connaissait habituellement.

    Elle portait une longue et ample robe de lin bleu foncé et grise à capuche. De coupe simple elle était tout autant dépourvue de fioritures ou de toute autre fanfreluche. Une mince ceinture de tissu de couleur unie soulignait légèrement sa taille mais sans exagération toutefois. Le renflement de l'étoffe au niveau de sa cuisse droite trahissait la présence d'un poignard dans sa profonde poche lorsqu'elle se déplaçait. Aucun bijou n'était visible. Son bâton massif était quant à lui entièrement recouvert de bandelettes jaunies aux extrémités et présenté comme utilisé pour la marche. Lorsqu'un curieux lui posait des questions avec suspicion elle répliquait du « tac-au-tac » que c'était pour étouffer le bruit avant de s'esquiver dans la seconde suivante. Elle était en général bien loin quand les gêneurs réalisaient l'incohérence de la réponse. S'il était bien une espèce de béquille pourquoi serait-il dans un matériau autre que le bois provocant des nuisances sonores modérées ?

    En bref on la prenait souvent pour une simple sorcière ou prêtresse aux activités louches entretenant de mauvaises fréquentations. Rien d'extraordinaire en soit, elle avait même croisé à plusieurs reprises d'autres personnes pareillement vêtues.
    La Haute Prêtresse s'était donc activée à s'enquérir de données variées avec le plus de discrétion possible durant une bonne partie de la journée. Il lui avait suffi de tendre l'oreille pour saisir des discussions d'imprudents qui auraient dû rester privées, de mémoriser le contenu d'affiches, ou simplement de payer un verre à un mercenaire déjà bien enivré. Le bilan était évidemment plus que mitigé. A moins de bénéficier d'une chance dépassant l'entendement il était exceptionnel qu'une unique sortie suffise à dénicher quelque chose de vraiment intéressant à se mettre sous la dent. Liriel s'était attendu à ce résultat, elle n'en ressentit par conséquent nulle frustration, juste une classique pointe de déception. Le lendemain elle réitèrerait la manœuvre et ce jusqu'à se lasser ou trouver satisfaction.

    De retour au temple, elle était en pleine discussion avec un jeune prêtre lorsqu'un boucan infernal vint troubler la quiétude des lieux.
    Un fracas, le martèlement des pieds des adeptes sur le sol... il n'y avait que son bon à rien de mari pour effectuer une entrée aussi irrespectueuse et bruyante sans que résonne déjà le tintement du métal des lames d'acier ou le gargouillement du sang. Elle se retourna et le toisa d'un air détaché. Peu de temps après elle sentit une main se poser sur sa hanche et presser rapidement son large fessier. Liriel lui rendit son air charmeur tandis qu'elle enserrait son poignet de ses doigts fins avec une poigne insoupçonnée, l'entrainant à sa suite dans un couloir à sa droite quelques mètres plus loin, nullement impressionnée par le colosse. Une fois à l'abri des oreilles indiscrètes la drow le prévint d'une voix doucereuse en maintenant son rythme de marche soutenu sans même lui jeter un regard.

    « Si jamais tu t'amuses à nouveau à insulter ce lieu sacré de la sorte ou à me tripoter à la vue de tous je te promets que la prochaine fois tu repartiras manchot. »


    Ses menaces n'étaient jamais à prendre à la légère malgré sa sérénité de surface, c'était tout au contraire un signe ultime d'alarme limpide d'interprétation pour quiconque la connaissait un minimum. Le sujet était cependant clôt, elle détestait perdre du temps à brasser de l'air pour rien en ces temps tendus Elle avait été claire avec Thérézad, si jamais il récidivait il n'aura qu'à assumer les conséquences de ses actes, ça n'aurait pas été faute de l'avoir prévenu.
    Ils arrivèrent enfin dans une pièce de taille moyenne. Des tentures dans des tons pastels habillaient les murs, contrastant avec le sol austère de pierre sombre. Une tunique de soie lilas était repliée sur un espèce de divan positionné face à un autre non loin de l'entrée. Au fond se trouvait un bassin naturel, pouvant contenir sans mal jusqu'à cinq personnes, d'où s'échappaient des volutes de fumée. Après avoir refermé la lourde porte de bois elle déclara avec chaleur.

    « Mets toi à ton aise. »

    Sur ce elle dénoua sa chevelure, desserra sa ceinture et fit passer dans la foulée sa robe par-dessus sa tête. Liriel pénétra sans gêne dans la petite source chaude sous les yeux du Haut Prêtre de Meingal qui devait, elle en était sûre, ne pas perdre une miette du spectacle. Elle avait au moins besoin de ça pour se détendre et se débarrasser de la crasse des bas quartiers. Loin d'être dupe quant à la motivation principale de sa venue elle comptait bien en jouer en instaurant tout d'abord une ambiance intime.

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Thérézad Ainster
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MessageSujet: Re: [HT Kiran] Rage & Manipulations   [HT Kiran] Rage & Manipulations I_icon_minitimeSam 26 Sep 2009 - 20:08

Sa femme n’avait jamais été un exemple, pour sûr… Quelle femme digne de ce nom oserait laisser son mari dans une déchéance sexuelle aussi grande? Il n’avait plus goûté les charmes de cette créature de rêve depuis bientôt deux ans, une goutte d’eau à l’échelle de vie des drows, mais une durée monstrueuse dans le crâne du guerrier. Quoiqu’il en soit, ce temps était révolu, il était enfin question de peloter Liriel à sa guise. Le seul plaisir auquel n’aurait pu renoncer le sombre était l’interaction sexuelle, et autant dire que sa grognasse de femme était parfaite pour ça. Son énorme poitrine, couplée à son minois angélique, son ventre plat et son cul à damner le plus pédé des saints rendraient fou n’importe qui!
Il avait besoin de lui parler, certes, mais aller dire qu’il ne souhaitait pas se repaître de son corps délicieux aurait été un mensonge! Oui, il avait des montagnes de choses à dire à sa compagne, mais aussi deux autres paires de montagnes à tripoter allégrement! Ah, que la nature avait été généreuse avec cette femme… Même pour une drow, il était un fait indéniable : la resplendissante jeune femme avait été dotée d’un physique hors du commun. L’être vivant qui n’en était pas venu à désirer son corps était soit complètement con soit fou!
Le fameux albinos avait donc jugé nécessaire d’avoir une discussion avec sa délicieuse épouse. Sa chère femme était une fervente religieuse et, si elle ne l’était pas elle le faisait en tous cas bien croire! Il semblait donc bien évident qu’il aurait toutes les chances de la trouver dans son temple, ce qui n’était pas du tout le cas de tous les prêtres. Mais, si l’église de Kiran n’était pas terriblement fréquentée, celle de Meingal était presque tout le temps remplie. En effet, les nombreux délits des appartenant à la race supérieure les poussaient à venir souvent prier en ces lieux. De plus, la proximité des bâtiments administratifs et correctionnels augmentaient l’intérêt de l’endroit. Mais ceci mis à part, Meingal occupait un rôle mineur et on pouvait même qualifier son importance d’inexistante lors de certaines grosses périodes de paix. En tous cas, les chances que la jeune femme se trouve bel et bien dans le temple, qu’elle dirigeait par ailleurs d’une main de fer, étaient assez élevées pour que l’albinos s’y rende. Sans réfléchir à autre chose qu’aux positions dans lesquelles il comptait honorer Liriel, l’être démoniaque s’en alla chez Kiran.
Thérézad se trouvait, il faut bien le dire, dans un état de désir sexuel maladif, si il ne s’introduisait pas quelque part dans les deux heures à venir, il violerait une prêtresse! Autant dire qu’il fallait, pour le bien de toutes les ferventes de Meingal, que la magicienne des maladies s’occupe dûment de son bon à rien de mari. L’entrée quelque peu fracassante du combattant d’élite dans le lieu de culte fut accueillie par quelques regards indignés des fidèles venus prier et des prêtres officiers. L’elfe noir à la peau blanche s’était toujours amusé de leurs réactions. Il sentait la haine qui animait leur être, il en était tout simplement ravi, lui-même était un ancien pestiféré, il ne pouvait donc qu’adorer qu’on l’admire et le respecte.
Sans dire autre chose qu’une phrase particulièrement salace, le guerrier s’empara du fessier de son épouse, savourant la fermeté de ceux-ci, un sourire amusé aux lèvres. Décidemment, rien ni personne n’arrivait à la cheville de corps sacré. Liriel était la prêtresse de la plus infecte des déesses mais était, paradoxalement, la plus belle créature que ce monde aie porté! Oh certes, il venait de déranger sa femelle préférée alors qu’elle parlait avec un de ses disciples, mais de toute manière on ne faisait pas attendre la justice! Et puis, quitte à s’en prendre plein la gueule, il pourrait parfaitement assumer, au moins il avait posé une main sur le cul de la haute-prêtresse! Le fait que la foncée aie rendu au pâle ce sourire tordu ne voulait rien dire de bon, il allait en prendre plein la poire à coup sûr. Cette impression lui revint quand elle enserra son poignet avec cette force surprenante qui la caractérisait.
Oui, elle était de ces femmes fatales capables de tirer du plaisir d’un homme pour ensuite l’asservir et lui ôter la vie, il la connaissait mieux que quiconque… Et si il avait été capable de ressentir de l’amour, il l’aurait aimée pour cela, car c’était en ce sens qu’ils se ressemblaient. Tous deux étaient de subtils manipulateurs, et Thérézad estimait que la seule véritable personne en mesure de le mettre en danger était celle qu’il avait épousé. Il n’avait bien entendu pas peur d’elle, mais cela était uniquement parce qu’elle n’avait aucun intérêt à lui vouloir du mal.
Soulagé, il la suivit quand il la senti tirer sur son bras pour l’emmener en un lieu qu’il ne connaissait guère. Au bout de quelques minutes de marche, elle se mit à parler, sans pour autant prendre la peine de tourner son minois angélique vers son mari. Elle lui envoya une menace qu’il se jura de retenir, mais il n’y avait aucun doute quant au fait qu’il aurait oublié cette mise en garde dans moins de deux minutes!
Puis ils finirent tous deux par arriver dans une pièce étrange dont l’existence n’avait jamais été communiquée à Thérézad. Il observait les murs et la décoration quand, avec une chaleur étonnante, sa femme lui proposa de se mettre à l’aise. Sans plus attendre il s’exécuta, ôtant lentement ses habits pour ne laisser sur lui qu’un caleçon de coton situé près du corps.
Il n’avait jamais eut connaissance de l’existence de cette salle mais cela ne le surprenait pas tellement, les goûts de luxe de sa tendre épouse ne lui étaient guère inconnus et il savait parfaitement qu’elle était une de ces fanatiques de bains revigorants. Il s’amusait grandement de la voir se plaire dans ces grands récipients chauffés, à vrai dire il avait essayé quelques fois et avait bien aimé, mais partager ceci avec cette créature de rêve serait parfait! Elle se déshabilla aussi habilement et rapidement, dévoilant sa lingerie. Cette femme là avait toujours eut un goût indéniable en matière de sous-vêtements. Ses fesses rebondies et larges étaient mises à nu et seule une petite pièce de tissu passait entre elles. En ce qui concernait sa poitrine, eh bien elle se contenter de deux petits triangles tout juste bon à couvrir les mamelons, tout était parfait en somme!
L’homme jeta ses affaires sur un des fauteuils et, après avoir vérifié à trois reprises qu’il était impossible d’ouvrir la porte, il s’approcha de l’eau. Ses yeux glissaient sans arrêts des seins de sa compagne jusqu’à son visage, et inversement. Enfin, cela faisait tant d’années qu’il avait souhaitait, le plus ardemment du monde, la posséder! Sans plus réfléchir, Thérézad glissa son pied à l’intérieur du bain d’eau chaude et se laissa finalement aller. Ce plaisir qu’il se faisait était des plus délicats et il s’en ferait bientôt un encore meilleur!
Dès qu’il fut entré dans l’eau chaude, il s’approcha de cette magnifique créature qu’il avait épousé des siècles auparavant et, dans un geste doux mais ferme, se saisit de son épaule droite. Il la ramena vers lui et s’empara ensuite de ses hanches, pour la placer contre lui. Il était contre le rebord arrondi de la gigantesque coupole et avait mis Liriel de sorte à ce qu’elle soit dos à lui, collée contre son torse tandis qu’il l’enserrait par le ventre de ses deux bras. Il ne comptait nullement engager les jeux si vite, et puis il se sentait forcé de montrer, à travers ce geste, qu’il ressentait une certaine forme d’amour pour son épouse.
Il se mit ensuite à laisser glisser les fines mèches de la chevelure soyeuse de sa femme entre ses doigts, guère étonné de leur fluidité exceptionnelle. Une drow aussi parfaite avait la gent masculine à ses pieds, et pour le pervers notable qu’était le palot, aucun doute qu’il était conquis! L’être du mal tentait tant bien que mal de se retenir, il ne devait pas toucher à ce corps démoniaque, pas encore! Il s’entrainait à résister à la tentation suprême, et il ne savait guère si il en serait capable…
N’y tenant plus, il finit par déposer un baiser au creux du cou de la belle, caressant ensuite son ventre plat, constatant avec plaisir la présence d’une légère musculature. Le sombre se mit à passer sa main sur cette partie quelque peu musclée de plus en plus doucement, jusqu’à arrêter totalement de bouger, pour rester ainsi. Thérézad ne savait pas si sa tendre moitié appréciait ou non l’office, mais il ne comptait certainement pas s’arrêter en si bon chemin, il la préparait pour un ballet sexuel qu’elle n’oublierait jamais!

« F'sarn aluin ulu vith dos lu' dos ph' aluin ulu ssinssrigg ol! »

Tandis qu’il prononçait ces paroles, ses lèvres se posaient sur l’oreille pointue et longue de la sombre, qu’il se mit à léchouiller, doucement du bout de la sphère de sa langue. Il suivait les contours de cette perfection, saisissant parfois l’organe entre ses dents avec douceur. Certes ce n’était pas un procédé qui allait faire fondre en orgasmes la jeune femme, mais cela pourrait la faire frissonner assez pour la préparer! Soufflant doucement sur le pavillon de son oreille gauche, il posa sa main droite sur le sein homologue de la jeune femme, se contentant d’appliquer une très légère pression dessus.


« Tsoss uns'aa lu' jous uns'aa ele nind telanth dos ph' l' uyl'udith. »
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