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 Là où Anaëh change de nom

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L'Estel
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L'Estel


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MessageSujet: Là où Anaëh change de nom   Là où Anaëh change de nom I_icon_minitimeMer 16 Sep 2009 - 16:32

L’atmosphère était pesante. La douce et belle mélodie d’Anaëh n’était plus qu’un beau souvenir, encore vibrant dans le cœur de la Gardienne. Immobile, elle tentait de surmonter l’indicible horreur qui l’étreignait brusquement.

Car autour d’elle, Aduram pleurait.

Il ne s’agissait pas de sa première visite, loin de là. Il lui était déjà arrivée de s’y aventurer, mais pas depuis l’Estel, pas depuis qu’elle entendait la Symphonie des Arbres. Elle s’était habituée au caractère si spécial des arbres de la Prime Forêt, mais c’était une toute autre chose qui régnait dans ce qui avait été jadis la moitié du Royaume des Elfes. Ici résonnait un Requiem. Son peuple avait fini par oublier Aduram, et Myrhyarmen se rendait compte de la folie que cela représentait. Tant d’années de souffrances insoutenables… Les arbres ne lui parlaient pas, ils hurlaient leur douleur. Ils ne la guidaient pas, ignorant jusqu’à sa présence.

« L’heure est venue. »

La voix grave et solennelle arracha la Gardienne à sa morne contemplation des cimes abattues, et elle se rendit compte qu’elle s’était laissé envahir par les émotions du Requiem. Déglutissant péniblement à l’idée de voir se répéter l’expérience, elle tenta de focaliser son esprit sur elle-même… Tâche difficile à l’écoute d’un capharnaüm qu’elle était la seule à entendre. Elle avançait lentement afin de ne pas se laisser surprendre par un paysage qu’elle ne voyait pas. C’est ainsi qu’elle fit la rencontre avec un tas de pierres.

« L’heure est venue… de mettre fin au Requiem. »

Avant qu’elle n’ait une chance de comprendre les paroles qui résonnaient dans sa tête, elle se rendit compte qu’elle ne maitrisait plus son corps. A travers des membres qu’elle sentait à peine irradiait la puissance de sa Déesse qui, usant de son Réceptacle, contemplait son Œuvre bafouée. Rendue émeraude par sa présence, les iris s’attardaient sur chaque détail digne de son intérêt, mélange inquiétant de colère et de peine.

Observe, Myrhyarmen.
Contemple ce que tu lègueras à mon Œuvre.


Une renaissance.

La dernière fois que Kÿria avait pleinement pris le contrôle de son corps, elle n’était plus consciente. La chose était totalement différente alors qu’elle voyait. Et même si le paysage n’était pas des plus réjouissants, elle sentait tout de même son cœur battre la chamade. Qu’il était étrange de contempler la lumière quand on s’était enfin habitué aux ténèbres… Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, la joie de recouvrer la vue, même quelques secondes, fut occultée par l’incroyable ivresse qui l’envahit de la tête au pied, alors que la Déesse usait de son pouvoir à travers son corps.

Devant elle, le tas de pierre se mouvait, formant bientôt une forme bien reconnaissable.
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Nolfinë
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MessageSujet: Re: Là où Anaëh change de nom   Là où Anaëh change de nom I_icon_minitimeMer 16 Sep 2009 - 17:47


Scintillement lointain.
Echos cristallins.

Evocation de la Magie. Perceptions qui s'étendent... étrange magie qui s'infiltre doucement dans l'essence de la Nature. Onde Douce... Puissance. Trop pour un simple être de chair, trop pour une âme qui ne supporterait pas le contact d'autant de Magie. Et pourtant... affaiblie, atténuée. Une Entité, c'est certain. Mais laquelle ? Un Dieu, peut être. J'ai suivi les perturbations créées par les êtres de chair à vie courte, tout comme celles de la Vie et de la Mort. Celui-qui-se-bat semble apaisé... Mais ce style ne correspondrait pas à la Mère de la Nature.
Une solution... me déplacer. Déplacer ma conscience flottant entre les brumes éthérées des Ailleurs. Réapparaître aux yeux mortels des êtres de chair, si du moins l'un d'entre eux avait pu être présent. Mais ce n'est pas le cas, évidemment... comme toujours.

Vol éthéré. Bien sûr, j'aurais pu transférer mon corps directement jusqu'à la source de l'Onde. Mais cela m'aurait privé des paysages... même après plusieurs Cycles d'existence, nous ne nous lassons pas d'observer les paysages et leurs changements. Le paysage affiche cependant de trop nombreuses blessures, en grande partie dus aux êtres de chair. Barbares. Enfin, nous ne nous attardons pas... et la surprise est grande, quand la distance réduite affiche clairement l'origine de la Magie.
Dans une telle agitation magique, je n'ai aucune peine à disparaître totalement... masqué, mais pas aveugle. Et je me manifeste quand l'oeuvre est achevée, désirant la frustrer de son triomphe sans toutefois contrarier son oeuvre.


"Le sens de la théâtralité doit être offert à la Création, chez les Entités Supérieures..."

Nous aimons taquiner la Mère. Oh, nous avons tous en commun nos gamineries et notre propension à faire de l'esbroufe, souvent pour la galerie... mais nous pouvons nous permettre d'être ceux qui rappellent aux Dieux que certains peuvent encore leur adresser des piques. En effet, me tuer est aisé... mais nous éliminer définitivement signifierait avoir signé la fin de la Magie. Et pour éliminer la Magie, il faudrait éliminer les Dieux... mais si ceux-ci se suicidaient pour tarir notre Magie, nul ne resterait pour nous éliminer nous.
Enfin, nous ne nous sommes jamais arrêtés en si bon chemin, et ne comptons évidemment pas commencer en ce jour...


"Vous seriez vous déplacée dans le seul but de créer un nouvel amas à votre effigie, ô Mère ?"

Mère. Référence amusée et ironique : nous sommes liés à la Nature... et la qualifions de Mère de la Nature. De fait, nous pouvons logiquement lui donner ce titre... bien qu'elle l'apprécie rarement. En effet, qui pourrait apprécier d'avoir un Enfant tel que nous ?
Enfin... un réel détail pique notre curiosité. Quels sont ses desseins, et pourquoi avoir emprunté ce chemin ?
Réelle interrogation, cette fois. Déclamée avec un peu plus de sérieux.


"Pourquoi avoir mobilisé votre créature, vecteur de votre volonté, pour cette tâche ? Vous sentiriez vous des pulsions colonisatrices, Mère ?"

Autre détail intéressant, si elle a pris son corps, elle lui a laissé sa mémoire et sa raison. Pourquoi, au lieu de l'utiliser simplement et lui rendre ensuite le contrôle de son corps ? Après tout, le pacte entre les deux lui permettrait aisément... certes, être touchée par une telle Magie n'est pas en soi désagréable, mais moucher sa conscience temporairement ne l'aurait pas été non plus.
Mon visage d'ordinaire dépourvu d'expression se tort en une moue amusée. Compte t-elle sérieusement relancer sa mode et étendre son influence ? Aurait-elle réellement succombé aux besoin matériels "d'espace vital" et autres imbécilités mortelles ?


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Ithil Thryn
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MessageSujet: Re: Là où Anaëh change de nom   Là où Anaëh change de nom I_icon_minitimeJeu 17 Sep 2009 - 18:46

C'était toujours une bien désagréable sensation de s'en aller de sa terre promise pour aller à l'encontre de territoires dangereux et presque inconnus. Le Conseil de l'Hiver venait de débuter à Alëandir entre les différents Nobles du Peuple des Elfes Sylvains. Le Royaume Elfique vivait une période plutôt calme par rapport à ce qui était en train de se préparer en Terres Humaines. Ainsi, en ces périodes de calme constant, le cavalier léger s'adonnait à son activité favorite, les voyages à cheval. Une fois de plus, Elren Carateriel allait retenter un voyage chez les Hommes. Serait-il encore une fois agressé dans un lieu indésirable ? Il se souvenait encore de charmantes rencontres telles que Gwelaly Lothalia, Linwë ou bien encore le preux chevalier Garemas Perevald dont il gardait un bon souvenir de bienveillance et de sympathie.

Toi aussi, tu es anxieux ?

Murmura l'Elfe Sylvain aux oreilles de Celendel, sa monture. Elren redoutait la présence de quelques Drows atteints de très mauvaises attentions à son égard dans les parages. Pauvre de lui, il allait dans quelques instants se retrouver face à quelque chose de bien plus extraordinaire et impressionnant que quelques couards. Il était encore plutôt jeune et sa majorité était récente. Il était loin d'être un fin historien et ignorait tout bonnement ce que pouvait être la Forêt d'Aduram il y a plusieurs milliers d'années.

Soudain, l'atmosphère se fit plus douce. Même lui, totalement dépourvu de pouvoirs magiques n'était pas insensible aux charmes de la Déesse Mère en qui il croyait avec ferveur. C'est en observant un peu plus loin qu'il aperçut de l'agitation. Devait-il avoir peur ou devait-il se considérer comme un miraculé ?

... Eh, Celendel ! Allons voir ce qu'il se passe, cette Dame est peut-être en danger devant...

Le tas de pierre continuait de se mouvoir et s'en était presque surréaliste à ses yeux. Il n'avait jamais rien vu de tel, ce qui était reconnaissable pour la Gardienne de Kÿria ne l'était pas pour lui. Instinctivement et en bon chevalier protecteur Elren posa sa main sur le manche de son épieu. Néanmoins, la réalité en était tout autre. Peut-être se sentait-il lui même en danger ? Il était effrayé et cela se lisait par ses yeux légèrement écarquillés. Que penser d'une telle scène ? Et ce n'était qu'un début, un début d'une scène fantastique et florissante. Dans ce présent, le cavalier léger resterait distant et se contenterait d'observer de loin jusqu'à ce qu'on le remarque.
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MessageSujet: Re: Là où Anaëh change de nom   Là où Anaëh change de nom I_icon_minitimeDim 20 Sep 2009 - 11:45

Il était là… Face à elle. La dominant de ses trois mètres et plus, la contemplant en silence de ses yeux aveugles. Statue de pierre au milieu d’une forêt en deuil, gardien solitaire stoïque et statique. Le golem dormait encore… Rien ne le poussait à bouger, dans cet environnement sinistre et morne. Il faisait le mort parce qu’être vivant n’avait de sens que s’il avait une utilité ensuite. Et, en l’état actuel des choses… Il préférait rester un simple tas de pierres et de roches. Avec le secret espoir que le vent finisse par avoir raison de lui. Dans un corps qui n’était plus le sien, Myrhyarmen hésitait entre ravissement et désespoir. Ravissement car observer ce monde qu’elle cherchait à ressusciter la motivait plus que jamais, désespoir parce qu’elle se rendait compte de l’ampleur de la tâche et de l’état des arbres. Car jamais le Requiem ne se taisait.

Elle sentit la Déesse rediriger son pouvoir, abandonnant le pantin sans fils qui refusait de se mouvoir un instant et s’infiltrant jusque dans la terre… à la recherche des racines recroquevillées. Et la Gardienne put assister à un début de miracle… Car le Requiem, doucement, s’apaisait. Car les arbres, lentement, se redressaient. Et de nouvelles sensations lui parvenaient par vagues… Elle avait découvert la véritable communion avec la Nature quand elle avait donné naissance à l’Estel… Et il lui semblait qu’elle découvrait enfin la communion avec la Terre, comme la dernière pièce d’un puzzle enivrant. Elle se rendit d’ailleurs compte qu’un des siens s’approchaient…

Une voix parvint à ses oreilles. Une voix que sa Déesse connaissait, car elle crut sentir l’irritation troubler le calme divin. Doucement, elles se tournèrent vers son origine… Et il était là. Et il parlait, amusé semblait-t-il par le spectacle qu’ils offraient. Quand Myrhyarmen se rendit compte qu’il se moquait ouvertement de Kÿria, elle voulut le châtier, le faire taire, lui faire regretter ses paroles. N’importe quoi… Pour qu’il La respecte enfin.

Apaise ton ire et écoute, ma Gardienne. Il n’attend qu’une chose : que tu le tues pour te prouver ton impuissance.

Elle ne comprit pas, bien sûr, mais se plia aux envies de sa Déesse… Et il continua à parler… Jamais elle n’aurait cru que des êtres puissent parler ainsi aux Dieux. Elle croyait entendre un enfant turbulent cherchant à énerver sa mère, à repousser les limites du permit et de l’interdit. Surtout qu’il L’avait appelée « Mère »… Quand il eut fini, elle sentit sa bouche s’ouvrir.

Les Veilleurs sont si prévisibles.
Ils viennent, attirés par la magie comme le papillon s’égare vers la flamme.
Tes questions ne trouveront aucune réponse car mes Desseins ne te concernent pas.


Autour d’eux s’élevaient, timide et craintive, le chant des Arbres. De nouveau, la Symphonie régnait, plus heureuse que jamais. La Forêt renaissait, après plusieurs millénaires de souffrances et de pleurs. Myrhyarmen se rendit compte qu’elle en avait les larmes aux yeux. Sans savoir de qui elles venaient.

Et, juste à côté d'eux, le golem bougeait.
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Nolfinë
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MessageSujet: Re: Là où Anaëh change de nom   Là où Anaëh change de nom I_icon_minitimeMar 6 Oct 2009 - 19:21

Seule une Déesse serait apte à saisir mon essence, à happer la connaissance profonde de ma nature. Egoïsme divin ou capacités limitées ? Toujours est-il que la création de Notre Mère ne semble pas capable d'accéder au Savoir.
Choquée. Réveil des pulsions humaines face à l'Insolence. Non, tu ne peux. Nul ne peut me réduire au silence, m'offrant la Parole pour l'éternité. Peut on interdire quelque chose à un être quand personne n'a les moyens d'atteindre cet être ? Non. Non, tu ne peux me faire taire, Gardienne. Tu ne peux que réprimer ton courroux et écouter les conseils que ta génitrice doit être en train de te donner. Frustration ? Non... Obéissance. Servilité suintante. Oh, je ne cherche pas à atteindre les voiles de son esprit, protégés par la nébuleuse aura de notre Mère, mais les turbulents remous qu'elle me rejette ne sauraient passer inaperçus.

Oui, Mère, tes fils ne cultivent vos victoires que pour vous refléter vos échecs. Et le moindre de nos atouts ne saurait être oublié dans la vaste tâche qui consiste à vous pimenter un peu votre si morne vie. Oh, nous ne saurions briguer un rôle positif, bien que nous puissions arguer de l'animation que nous apportons. Sans changement, l'être se replie sur lui même et cesse d'évoluer... bien que l'évolution soit une bien vaste question nous concernant. Mais nous préférons briguer un rôle plus terre-à-terre, et nous contenter de vous renvoyer votre propre Impuissance.
Vous n'êtes pas omnipotents, et il est parfois bon de se le voir rappeler...

Vous avez ranimé une parcelle de vide, de plainte, nous le concevons. Mais que pensez vous faire ensuite ? Pensez vous réellement pouvoir faire revenir vos merveilles sans obstacles ?
Vous parlez enfin, par le truchement grossier de votre création. Oh si...


"Entrelac détruit, toujours me concerne.
Pulsation vive, à jamais m'enferme."


Envol aérien, porté par la Magie plus que par l'onde... perception musicale, empreinte de mon ironique caractère.
Votre pantin se meut, porté par votre volonté. Mais cette volonté éphémère pliera t-elle face aux assauts incessants de la masse humaine ? Supporterez vous les outrages que peuvent laisser derrière eux les Ephémères, tiendrez vous face à la marée vengeresse du flot rageur ?

Mon soliloque intérieur, paradigme paradoxal, s'interrompt pourtant. Ah, nulle scène ne saurait être parfaite sans un être spectateur, impuissant porteur de la lettre d'Eternité.
Ah, yeux trompeurs qui révèlent soudain l'improbable, voile indiscernable qui lève l'invisible mais préserve l'inconnu. Spectateur... témoin de la scène, sans pourtant pouvoir comprendre...
Ou alors il faut vraiment que je me le garde, ce péquenaud. Mais pour l'heure, s'pas ça l'problème.
Autre temps, autre envolée. Autre murmure à peine porté. Autre insolence exprimée.


"Les couleurs ont passé, les temps ont changé.
Il faudra vous y faire, Mère.
Ressusciter vous ne pourrez...
Douce lamentation, ainsi finit cette ère."


Ainsi, votre aimable témoin aura pouvoir, d'à loisir consoler votre gloire.
Mais remettre en cause Votre grandeur, nul n'oserait, Ô, Mère... exception faite, peut être, de votre Fils, insolent paradigme.
Ere achevée, le temps est passé... mais au témoin, il faut donner le Savoir.


"Si à votre fils, Connaissance vous refusez,
Vous l'offrirez peut-être, au témoin amené ?"


Nul besoin d'expliciter les raisons qui me poussent à suivre le fil aérien de cette pensée, et ainsi formuler. A l'Insolence, toujours je me ramène.


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MessageSujet: Re: Là où Anaëh change de nom   Là où Anaëh change de nom I_icon_minitime

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