-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Istarkh Kadekith [Chevalier]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Elya
Elfe
Elya


Nombre de messages : 40
Âge : 34
Date d'inscription : 17/10/2009

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  300 ans
Taille
:
Niveau Magique : Archimage.
Istarkh Kadekith [Chevalier] Empty
MessageSujet: Istarkh Kadekith [Chevalier]   Istarkh Kadekith [Chevalier] I_icon_minitimeSam 17 Oct 2009 - 23:25

Nom & Prénom : Kadekith & Istarkh
Âge : 20 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : En plus de pouvoir s'enorgueillir de posséder un arrière-grand-père elfe, sa longue balafre est la seule chose qui peut être élevée au rang de particularité.

Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Chevalier de droit, vagabond depuis Alonna
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : A cause de son départ précipité, Istarkh ne possède aucun équipement chevaleresque digne de ce nom. Pour voyager plus vite, et par volonté de prendre un nouveau départ, il s'est encombré du minimum. Il a laissé derrière lui la très connue armure des Chevalier du Turquois, la trouvant aussi laide que surchargée. Les joyaux qui y sont incrustés n'ont rien à faire là, et il n'y voit qu'une fantaisie digne des gens du sud. Il a par contre pris avec lui l'arme de son maître lui a offert quand les simulacres de bois ne suffisaient plus. Simple, elle pourrait être celle d'un simple soldat, mais cela n'enlève rien à la valeur qu'elle peut avoir aux yeux du jeune homme. Il a tout de même gardé de sa vie à Serramire quelques uns de ses anciens vêtements et une bourse bien pleine qu'il économise précieusement de puis son départ. Mais la vie coûte cher, et comme il ne reste pas plus de deux semaines au même endroit, les occasions de la remplir sont rares.

Description mentale : Nombreuses sont les figures de la Chevalerie, qu'elles soient légendaires, séculaires, ou même contemporaines. Romancées par le temps, nées de la manipulation des nobles sur le peuple ou plus rarement justifiées, leurs réputations font rêver bien des têtes blondes à travers la Péninsule. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Istarkh n'est pas prêt de se trouver une place parmi ces Grands. Et pour cause, il lui manque les tempes grisées, gracieusement accordées par l'âge et l'expérience. Il n'est pas cruel et sans âme comme pourrait l'être les drows, ni cupide comme les nains, ni hautain comme les elfes... Non, il est humain, et c'est ce qui fait aux yeux des idéalistes sa plus grande faiblesse. Car avant d'être un chevalier, il est un jeune homme à peine sorti de l'adolescence, un jeune fougueux ne connaissait pas la vie aussi bien qu'il veut bien le croire. Comme tout homme, il est capable de doutes, de colères vengeresses, de tous ces sentiments condamnés par les Ordres, et même si son éducation le pousse à les réprimer au maximum, il en reste bien assez. Il n'est pas indifférent aux charmes féminins, Rien ne l'empêchera jamais, par exemple, d'assimiler le florissant sud à la paresse, petite intolérance pardonnée par le fond de vérité qui l'entoure ; il aime son nord natal, frontalier, et cherchera toujours à le mettre en valeur. Honnête avec lui même et avec les autres, il parlera la plus part du temps avec franchise... Sauf quand il tient réellement à une personne. Dans ces cas là, il pourra lui arriver de mentir pour ne pas la blesser, quitte à faire des pieds et des mains pour transformer mensonge en vérité. Mais il y a une chose qu'on lui a souvent reproché, à tord ou à raison, son entêtement et son obstination. Qu'un projet lui tienne à cœur, peu importe sa nature, sa noblesse, ou même son utilité, et il fera tout pour le mener à son terme. Cadet d'une famille modeste de la noblesse Serramiroise, la chevalerie était l'unique moyen qu'il avait de se distinguer de son frère aîné et il a rapidement appris à ne pas ménager sa peine. C'est peut-être par orgueil qu'il met un point d'honneur à terminer ce qui a été commencé, en ce cas les plus exigeants arriveront à le condamner, alors que la sagesse devrait leur murmurer d'attendre de voir comment il usera de ce trait de caractère.
Comme pour beaucoup, Alonna aura été une pierre noire marquant le livre paisible de sa vie. Première rencontre avec les drows, avec la mort, avec tout un tas d'horreurs sans noms. Chaque heure qu'il a pu y passer reste gravée dans sa mémoire, et ce n'est pas les quelques mois qui se sont écoulés depuis qui ont pu arranger les choses. Quelques cauchemars viennent parfois le troubler, toujours les mêmes, mélanges désagréables de délires et de souvenirs. Hanté par son inutilité, il ne supporte pas l'idée d'avoir pu être adoubé dans l'unique but de renflouer les effectifs de l'Ordre de Turquois. C'est d'ailleurs la principale cause de son départ. Ce "voyage", comme il aime l'appeler désormais, prend dans son esprit des airs de promesse brisée avant l'heure. Dernière pierre à son édifice de la honte, il voit dans la rébellion des barons une occasion de se racheter. Il est à noter que la trahison d'Hannibal de Roch l'a plus affecté qu'il ne veut bien l'avouer. Le défenseur d'Oësgard avait gagné son respect - et l'admiration - et il ne comprend toujours pas ce qui le poussa à une telle félonie. Devant les Dieux, le jeune chevalier s'est réconcilié à la religion. Néera a trouvé grâce à ses yeux, la foi lui accordant une paix qu'il avait cru perdre lors de ses combats face aux sombres. « Quand la réalité se fait trop cruel, le crédule se réfugie dans les bras fantomatique des illusions divines ».
Pour autant, il n'est ni dépressif ni mélancolique. Alonna n'est pas pour lui une fin mais un un croisement, et il a déjà décidé qu'elle serait son choix. Ne voulant pas tourner le dos à une enfance et une adolescence qu'il a consacrées à sa formation, il s'interroge déjà sur la façon dont il pourrait faire oublier ses tords. Mais avant, il doit faire le point. Il s'est en effet rendu compte que tuer n'était pas si simple que cela, et sait qu'il doit dépasser cette faiblesse. Inexpérimenté, il cherche encore sa place dans cette grande famille qu'est la chevalerie. D'un naturel généreux, attentif aux problèmes des autres, il a sans nul doute l'étoffe d'un Lysandre de Langehack... Lâché trop tôt dans la nature, il ne tient qu'à lui de ne pas s'égarer en chemin. Il cachera donc sa véritable nature jusqu'à ce qu'il se soit retrouvé lui-même. Peut-être alors sera-t-il de nouveau digne de croiser le regard de son maître qui, toujours en vie, doit maudire les années qu'il aura passé à entraîner un lâche et un traître.

Description physique : L'homme a beau être jeune, il a su développer au fil des années une musculature certaine, lui permettant de porter l'armure lourde, symbole du chevalier, sans être épuisé après une journée complète. Sa peau rendue matte par des journées passées au soleil est couturée de cicatrices, séquelles malheureuses d'entrainements trop rudes. Heureusement, aucune n'est douloureuse, ce qui lui permet de les tolérer avec une certaine facilité. Fut même un temps où il espérait attirer le regard féminin avec. Au dessus d'épaules un peu larges trône un visage taillé à la serpe. Il lui donne un air souvent dur et peu engageant, à son grand désespoir, et la chose ne s'est pas améliorée depuis qu'une longue balafre s'est invitée sur à droite de son nez. Partant du front pour descendre jusqu'au bas de la joue, elle laisse miraculeusement l'œil intact. Ses yeux noisettes sont si communs qu'il lui arrive souvent de blâmer en esprit ses parents pour ne pas lui avoir donné du vert ou du bleu. Ses cheveux bruns, coupés un peu en dessous de la nuque, tendent vers le noir et s'accordent sans souci avec son regard. Épais, ils ont toujours pris un malin plaisir à le torturer en s'emmêlant, encore et toujours. Étrangement, ça n'a jamais été suffisant pour le motiver à les couper. Il les attache en une courte queue de cheval lorsque la situation l'oblige mais préfère de loin les laisser libre, ces derniers ayant rarement la mauvaise idée de le gêner. Depuis le début de son "voyage", il a souvent une barbe mal taillée de quelques jours, plus par manque de temps et d'occasions que par réelle négligence. Quand il habitait à Serramire, il avait même l'habitude de se raser quotidiennement. Sa voix grave et basse fait parti de ses "grands atouts de séduction", même s'il n'en a jamais usé ainsi. Sans développer un charisme transcendant, il sait s'attirer l'attention de son auditoire sans trop de difficultés, même s'il lui arrive d'en payer les conséquences - on a pas toujours que des choses intelligentes à dire à son âge, ou même la crédibilité pour qu'on le croit sur parole. Son rire, à l'image de son caractère, est franc et sincère. Il ne le retiendra que rarement, avec le risque de blesser une personne un peu susceptible. Il reste quelqu'un d'assez transparent quand on le connaît bien, et pour cause, il possède de nombreux tics. La gène se manifestera par une main massant sa nuque ou dans ses cheveux. En cas de stress, il jouera avec la chevalière qu'il porte en collier... Il a beau le savoir et tenter de les corriger, il arrivera toujours un moment où il cédera inconsciemment.
Après cinq années d'entrainement intensives, il peut affirmer être un bretteur averti. Pour autant, il reste jeune, et se laissera facilement battre par des épéistes connaissant mieux leurs limites. L'épée longue reste son arme de prédilection, accompagnée d'un bouclier ou non, selon les circonstances. Il sait se débrouiller aux joutes mais reste amateur en ce domaine, au grand damne de son maître qui a rapidement vu ses exigences à la baisse. De toute façon, il n'est pas un chevalier « d'exhibition », comme il le dit lui-même pour se défendre et il laisse les tournois et le prestige au sud. Surement digère-t-il encore mal les quelques raclées qu'il a subit durant ses tentatives.

Histoire : « Ils étaient deux... non, trois milles à fondre sur Oësgard. Leur visage était tout plein de haine, comme s'ils voulaient tout tuer sur leur passage. Sauf qu'on y était, sur leur passage, alors forcément, on était mal. Après, moi, je me souviens plus trop... J'avais trois ans à l'époque. Mais mon père, y m'a tout raconté. Comment ils ont attaqué notre village, comment ils ont tué maman, aussi... J'ai beaucoup pleuré la première fois, mais maintenant c'est passé. Ma papa tenait son épée bien droite, et il les tuait par dizaines ! Ceux qui racontent que les drows sont des guerriers contre lesquels on ne peut rien, eh bah ils ont tords. Mon papa a même un collier fait avec les têtes de ceux qu'il a tué. Malheureusement, on était pas assez pour repousser les méchants, alors on a du fuir. C'était dur, il fallait courir et maman était pas là.
- Ça a du être horrible !
- Bah ouais... Mais on a survécu, et on est venu s'installer ici. Quand le Duc il a sut ce qu'avait fait mon papa, il l'a anobli, et donc je le suis aussi.
- Tu vas pas avoir des ennuis, dis ? Je suis pas noble moi...
- Tant pis si j'ai des ennuis, mon papa il a jamais fuit devant les ennuis ! »

Âgé de tout juste cinq ans, le tout jeune Istarkh avait réussi à tromper la vigilance de ses parents. S'enfuyant dans les ruelles de Serramire, il était tombé par hasard sur une gamine de son âge, et avait décidé de faire comme les « grands », quand il essayait d'attirer l'attention des « grandes ». Ils racontaient tout et n'importe quoi, alors il avait décidé de faire pareil. Mais c'était sans compter sur l'arrivée impromptue d'une mère affolée qui ne voyait pas du tout d'un bon œil que son dernier né lui fausse compagnie. Plus jamais il ne recommença ses escapades solitaires et plus jamais il ne fit le fier devant une fille qu'il ne connaissait pas, tout simplement parce que, contrairement à ce qu'il avait pu dire, il ne se moquait pas tant que ça d'avoir des ennuis. Depuis sa naissance, il avait toujours été un enfant plutôt calme. Un soulagement pour ses parents, qui avait eut le droit à un premier enfant beaucoup plus turbulent, mais étrangement ils lui pardonnaient d'autant plus mal ses rares bêtises. Istarkh s'était vite résigné ; après tout, les parents avaient toujours des raisons que la raison ignorait.

Les Kadekith n'étaient pas des gens très importants. Ils étaient nobles, ce qui était déjà beaucoup en soit, mais n'avaient aucun poids réel. Ils avaient un domaine proche de la ville ducale, et un petit village sous leur responsabilité, rien de plus. Leur seul avantage était d'être assez proche de la demeure du duc. Cela leur avait servi, par le passé, et l'un de leurs plus illustres ancêtres avait été un conseiller politique. Mais ils ne recherchaient pas particulièrement le pouvoir. Réhal, le père de famille, se contentait de gérer au mieux ce qu'il possédait et de rendre heureuse Hélène, sa tendre épouse et mère de ses enfants. Hadrien, âgé d'une dizaine d'années, se préparait lentement mais surement à l'idée qu'un jour tout lui appartiendrait et Istarkh... Eh bien, il grandissait, dans une famille unie, tyrannisé par un frère qu'il adorait, choyé par une mère qu'il adorait et éduqué par un père qu'il adorait. Ce qui était, il faut l'avouer, amplement suffisant pour un bon développement. Le hasard voulu qu'un Chevalier du Turquois demande l'asile en leur domaine alors qu'il était de passage dans la région. Pour des raisons qui lui étaient propres, il ne souhaitait pas séjourner dans la grande ville mais la curiosité n'empêcha pas Réhal de l'accueillir à bras ouvert. Quand il repartait, trois jours plus tard, l'avenir du cadet des Kadekith était scellé : au prochain passage du sire Ulric, il deviendrait écuyer. Au début, l'idée ne plut pas à la tête brune, même s'il le cacha bien. L'idée de quitter sa famille ne l'enchantait pas, même si sa nouvelle demeure ne se trouverait qu'à quelques lieues. D'un autre côté, l'idée semblait ravir son père, et il s'imaginait déjà, brandissant la fière arme de la liberté, devenu le protecteur de la Péninsule contre la menace drow. L'histoire qu'il avait inventé pour la gamine de rue se mouvait doucement, alors qu'il remplaçait son père dans le rôle de héros sans peur et sans reproche. Pendant deux ans, il s'inventa des histoires, s'imagina sa vie au château du duc...

… Et le retour à la réalité fut rude quand, deux ans plus tard, il dut effectivement quitter son doux cocon familiale. A sept ans, il devait bien avouer qu'il aimait encore assez sa mère, son père et son frère pour ne pas vouloir les quitter. Mais il n'eut pas le choix, et suivit donc Ulric jusqu'à sa nouvelle demeure. Le chevalier était un ami du duc, et avait réussi à obtenir le meilleur parrain possible pour son futur protégé. Il prit bien le temps de le lui expliquer alors qu'ils étaient en route, lui enjoignant de ne pas lui faire honte. Impressionné malgré sa tristesse, il lui fit la promesse d'essayer, ce qui sembla lui plaire. Durant les sept années qui suivirent, il fit de son mieux pour ne pas trahir sa parole, avec plus ou moins de succès. Bien entendu, la perfection n'étant pas de son monde, il commit son lot de bourdes et d'erreurs, comme tout à chacun. La fois où il renversa la presque intégralité d'une bouteille de vin sur la robe de la Dame restera sans doute dans les annales un long moment, tout comme la punition qu'il reçut pour corriger sa maladresse. Il apprit beaucoup, aussi, se passionnant pour les sciences au delà du raisonnable. Son esprit assimilait sans trop de peine les mathématiques et ses diverses applications, mais il n'eut pas l'occasion de pousser aussi loin qu'il le voulait ses études personnelles.

Sa quinzième année fut surement la plus intéressante, tant sa vie changea du tout au tout. Il devint enfin l'écuyer d'Ulric, à qui il eut le plaisir d'affirmer qu'à quelques détails près, il avait tenu sa promesse. Le chevalier eut du mal à se remettre quand il lui expliqua l'épisode du vin et la punition qui suivit. Et puis commença son entraînement. Ce fut pendant ces belles années qu'il apprit à se servir d'une épée et qu'il apprit qu'il ne saurait jamais manier correctement une lance. Sa haine cordiale - cordiale et plus important que haine - pour les chevaliers du sud et du sud en général date de l'époque où il croyait encore pouvoir parvenir à maitriser toutes les subtilités de la joute. Un ami d'Ulric, originaire de Langehack, qui avait un écuyer d'à peu près le même âge proposa une passe entre les deux adolescents. Le résultat fut catastrophique pour Istarkh, qui en rougit encore à chaque fois qu'il y pense. Ses enseignements les plus intéressants restaient ceux où on lui enseignait à être un chevalier. Les valeurs, la toute puissance de la vertu, toutes ces notions si éloignées de ses préoccupations d'adolescent qu'il les trouvait amusantes. Il ne pouvait pas imaginer qu'on puisse vivre ainsi.

Quand il eut seize ans, son maître lui parla un peu plus de l'adoubement, et lui appris qu'il devrait... embrasser le duc. Cette révélation le tortura un long moment, à tel point qu'il en fit plusieurs cauchemars. La vérité était qu'il attendait autant qu'il abhorrait cette épreuve. Un jour, alors qu'il se promenait tranquillement, il aperçut le jeune Merwyn se rendait aux écuries. Étonné de voir ainsi le fils du duc se rendre dans un tel lieu, il décida de le suivre discrètement. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand il se rendit compte que hérité de Séraphin ne faisait rien d'autre que de s'occuper avec passion d'un magnifique étalon ? Pour une étrange raison, cette vision lui fit remercier Néera que ce soit le duc et non lui qu'il doive embrasser.

Finalement, il fallut Alonna pour qu'il comprenne ce que voulait dire « être un chevalier ». Loin de toutes civilisations, dans le cœur d'une guerre où il n'aurait même pas du être. « Tu n'es pas prêt, Istarkh. » lui avait dit Ulric. Il ne l'avait pas cru, s'était jeté quand même dans la bataille. Il était jeune, certes, mais il maniait bien son arme. L'horreur de la guerre rattrapa ses fanfaronnades, et une botte d'un bretteur drow lui enleva la « perfection de son visage ». Sa balafre est pour lui comme un rappel constant à sa propre stupidité. Il survécut, parce que les Dieux l'avaient surement voulu, parce qu'il avait eu plus de chance, bien trop pour l'idiot qu'il était. Il ne supporta pas le regard de son maître, à la fois déçu d'avoir été désobéit, fier d'avoir su former un bretteur assez « redoutable » pour survivre à pareil boucherie et soulagé de le savoir en vie. Quelques jours après le massacre, alors que son dos se remettait à peine des coups de batons qu'on lui avait administré « parce qu'il le fallait, parce qu'un écuyer ne devait pas faire la guerre » on lui annonça qu'il participerait à la prochaine bataille en tant que Chevalier de Turquois et non en tant qu'intrus. Son adoubement, qui aurait du être le plus beau jour de sa vie, fut bien terne à ses yeux. Il tua par mégarde une dinde dès le matin, ce qui annonçait généralement une journée triste. La cérémonie en lui-même était comme il l'avait imaginé... A la seule différence qu'il baisa le duc qu'était désormais Merwyn et non son ancien parrain, et que l'anxiété lui fit user de la langue alors que ce n'était pas nécessaire.

Son armure trônait fièrement en face de lui. Néera, qu'elle était laide. Se levant doucement, il attrapa la bagage qu'il s'était improvisé et s'engagea sur les routes. C'était il y a quelques mois déjà, trois semaines après son adoubement. Désormais, il approchait d'Erac, avec la ferme intention de se racheter. Il ne se jugeait pas encore digne de porter le titre de chevalier... Mais la Péninsule avait besoin d'hommes pour assurer son unité. Il serait l'un d'eux, perdu dans la masse des partisans du Roi.
Revenir en haut Aller en bas
Théodoric
Humain
Théodoric


Nombre de messages : 138
Âge : 35
Date d'inscription : 22/05/2009

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Istarkh Kadekith [Chevalier] Empty
MessageSujet: Re: Istarkh Kadekith [Chevalier]   Istarkh Kadekith [Chevalier] I_icon_minitimeDim 18 Oct 2009 - 0:20

Je valide :)

Tu connais le chemin normalement.
Revenir en haut Aller en bas
 
Istarkh Kadekith [Chevalier]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: Où tout commence :: Registre :: Tabularium :: Limbes :: Humains-
Sauter vers: