Nom/Prénom : Anthèlmes d'Aurillac
Âge : 27 printemps
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Une volonté à toute épreuve.
Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Officier du Librium & Chevalier
Classe d'arme : Corps à corps & Défensif.
Équipement :
- Une armure complète de chevalier: Un harnois décoré aux armoiries des Aurillac (Feuille de chêne et Loup) au niveau du heaume et du cœur.
- Un Écu long pour le combat au corps-à-corps
- Un Écu plus petit dit "de cavalerie"
- Une épée longue à une main, " Mordeuse ".
- Une lance de cavalerie avec une garde d'acier, et la bannière des Aurillac.
- Silifen, un bel étalon à la robe noire. Le destrier porte lui aussi les bannières de la famille, ou une cuirasse lorsque les temps sont au combat.
Description physique :Anthèlmes est un homme de guerre, à l'allure souvent sévère, et à la stature de combattant. Toujours droit, chaque chose en lui éveil un sentiment de maîtrise de soi, et une assurance folle en ses convictions.
Taillé dans le bois, nul doute que cet homme à passé sa vie et sa jeunesse à porter les armes et à apprendre à les utiliser avec la plus juste efficacité.
C'est à peu près tout ce que peuvent voir les gens qui l'aperçoivent en mêlée. De près, son visage apparaît plus nettement et on peut relever la bleutée de ses yeux, ou encore le teint châtain de sa chevelure dont il s'est gardé le luxe de laisser pousser jusqu'à un certain point.
Son visage est ferme et ne s'ouvre que lorsqu'il est seul, ou en présence de personne de qualité. On peut alors apercevoir un homme moins taciturne qu'il n'y paraît, pour qui veut bien le croire. Ses traits se trouvent alors même parfois rieurs, calmes et apaisés, et certains racontent même avoir vu le noble rire avec franche camaraderie lors des soirées autour d'un feu de camp militaire.
L'officier est paré des plus belles étoffes, et aime abandonner le poids de l'armure pour la légèreté de tissus soyeux. C'est un peu comme un repos après le combat. Ses couleurs sont néanmoins sobres et il ne porte, mis à part quelques enluminures dorées représentant le blason de sa famille, pratiquement aucune couleur vive qui serait susceptible d'attirer le regard.
Tout ceci fait exception de sa longue cape pourpre qu'il porte la plupart du temps, parfois même lors des joutes. C'est une tradition familiale depuis que Constant d'Aurillac, Général du Librium il y a un siècle, reçu une étoffe identique de la part de la royauté en signe de reconnaissance pour sa bravoure au combat.
Description mentale :Sir d'Aurillac peut être qualifié par la seule caractéristique de "Loyauté". Il obéit ainsi à trois grand fondements:
- Servir la royauté
- Suivre le code chevaleresque
- Honorer son nom
Se sont ces trois grands points qui dirigent ses jugements, et l'orientent dans les choix à faire. Aussi, tout trois s'accordent: Sa famille est au service du couple royal, et la façon de le servir se fait par les principes de chevalier.
La religion a aussi une grande part d'importance et, bien que n'étant pas un croyant des plus fervent, le jeune noble reconnaît au fond de lui une foi profonde pour Néera, qu'il prie avant chaque bataille de protéger la vie de ses hommes, ainsi que la sienne.
Lorsqu'il n'est plus question de choix existentiel ou de vies en jeu, Anthèlmes se montre être quelqu'un de presque sociable!
A vrai dire, les finesses de la Cour ne lui siéent guère. C'est un homme franc et souvent direct, qui n'aime pas passer par quatre chemins pour exprimer son avis. Les sournoiseries l'écœurent, et sont très éloignées de l'idée qu'il se fait de la diplomatie.
En terme d'amis, le chevalier n'offre sa confiance qu'à des personnes qui ont prouvé qu'elles la méritaient. Toutefois, il est des personnes avec cette attraction particulière dont on ne peut rester indifférent...
Son petit défaut personnel est peut être - ou plutôt, sûrement - l'exigence très haute qu'il a de lui, et du devoir des autres... Il lui faut parfois quelques séances d'humilité et de pardon pour se remettre dans le droit chemin.
Quelques récits sur les Aurillac:
La famille Aurillac est issue de l'ancienne noblesse qui, malgré ses profondes racines ancrées dans l'Histoire, n'a aujourd'hui de noble que le titre.
Autrefois fort influente à la Cour et en Erac, cette Maison presque éteinte n'a plus qu'un membre bien portant en son sein. Cette déchéance est due, principalement, à un malheureux concours de circonstances.
Ysabelle d'Aurillac, une prêtresse de Néera dont la clairvoyance et le zèle en firent une favorite du clergé, fut accusée de lier quelque galanterie avec un seigneur d'une autre Maison noble. Alors que cette affaire faisait scandale à la Cour, le Général du Librium de l'époque, Constant d'Aurillac, fut tué lors d'une sanglante escarmouche avec les Sombres. La maîtresse de Maison, veuve, mourra tant de chagrin que de honte.
Des trois descendants restants -omit Ysabelle, reniée-, seul deux se marièrent, le troisième succombant de maladie. On parle encore aujourd'hui de "La malédiction des Aurillac" lorsqu'une famille noble connaît quelques destin tragique.... Du moins, pour ceux qui se souviennent encore de cette mésaventure.
Un peu moins d'un siècle passa, les descendants pouvant alors se compter les doigts d'une seule main. Tous firent carrière dans l'armée, à divers postes et à certains seuils hiérarchiques, et tous n'eurent qu'un fils. Anthèlmes en est le dernier, et porte en lui les dernières prémices de son nom.
Récit de la vie d'Anthèlmes
Sir Antémis d'Aurillac était connu au sein de l'armée de Diantra pour son tempérament d'acier, et sa sévérité implacable. C'est sous ces auspices que fut élevé le jeune héritier, de lourdes taches lui étant incombées.
" Tu porteras les armoiries royales, honorant le Loup de notre Maison."
Le jeune écuyer acquiesçait à ces paroles répétées inlassablement par Sir Antémis, alors que son regard candide et fier se posait sur le blason accroché aux dessus de la cheminées, les reliures dorées resplendissant à la lumière, laissant apparaître un motif calligraphié d'une feuille de chêne et d'un loup.
" Mes jours s'achèvent et il est de ta responsabilité de t'illustrer, de faire perdurer notre nom. Tes ancêtres posent leur regard sur toi, prie-les autant que tu le pourras car ils sont des exemples... Ils sont notre passé... Ils sont... "
Jamais personne ne sut ce qu'ils étaient vraiment, car feu Antémis rendit son dernier souffle en cette nuit d'hiver. Son fils goûtait à peine un âge dit " de beauté ", alors que le dernier membre de sa famille décédait et qu'il se retrouvait à la tête du territoire des Aurillac. Un manoir, entouré d'un petit fief à peine autonome.
Il avait alors vingt deux printemps, et le jeune noble entamait sa sixième année au service de l'armée de Diantra. D'écuyer de feu Antémis, il était devenu à présent chevalier au sein du Librium, et ne combattrait plus qu'au service du Roi.
En regardant tout le chemin parcouru, l'adoubé se rendit compte que de tout le chemin traversé. Son apprentissage du combat à l'épée s'était passé extraordinairement vite, et le garçon s'était trouvé une vocation dans le maniement des lames, couplées au bouclier. Mais un jeune noble se devait d'apprendre à monter à cheval. Écuyer, il scella donc le destrier de son paternel, approchant timidement ces grandes bêtes que l'homme avait réussi à domestiquer. lorsque se fut à son tour de monter à dos de cheval, l'apprenti apprit bien vite que l'équitation était bien plus complexe que la mêlée: il ne fallait plus lutter contre un adversaire, mais combattre avec un allié. Il apprit de par se fait manier la lance, bien que cette discipline ne soit pas sa favorite.
Le jour, il s'entrainait durement à égaler, sinon surpasser ses semblables, alors que les soirées étaient dédiées à des nuitées de prière et d'étude. Un chevalier se devait d'être cultivé, car lame n'a de raison sans celle de celui qui la maintient. Il apprit ainsi les rudiments mathématiques, la géographie et l'histoire du royaume, jusqu'à pouvoir réciter le sujet devant les prêtres de Néera dont l'un d'eux, ami de son défunt père, fut pendant quelques temps son tuteur.
Prompt au volontariat, Anthèlmes n'hérita pas du flegme de l'aristocratie et participa à toutes les batailles qui se présentèrent, se forgeant ainsi une petite troupe de compagnons fidèles. Si sa renommée ne dépassa jamais celle d'un officier, son courage et son apprentissage de la guerre ne fit que se décupler au fil du temps.
De la stratégie, il retint les meilleurs façons de conserver les vies de ses hommes, et celles qui lui permettaient d'ôter plus efficacement celles de ses adversaires. Il n'y eu aucun livre sur ce sujet, tout se fit par expérience et par entretiens avec des dirigeants émérites. La connaissance ne s'octroie pas que dans une bibliothèque. Toutes ces années d'étude, d'apprentissage, d'entrainement et de pratique intensive forgèrent dans l'acier trempé le caractère du jeune noble, qui, sans avoir une plus haute estime de soi, n'en eut qu'une plus forte pour ses devoirs à l'avenir. Ainsi, en montant dans la hiérarchie, il pourrait protéger ceux en dessous de lui...
Il apprit aussi, sous les ordres d'Hannibal des façons de faire la guerre plus proche de la guerilla que d'une réelle mêlée, et cette découverte des multiples affinités sournoises de la guerre lui donnèrent beaucoup à réfléchir. Il n'était plus seulement question de cœur et d'épée, c'était au plus rusé que la victoire revenait. Il répugna à cette façon de guerroyer...
Mais cet apprentissage délicat prit subitement fin lorsque le Maître du Librium prit part au coté des félons, ce qui révolta les hommes d'Anthèlmes, mais bien moins que lui-même.
Les cavaliers de la Rose Noire, qui furent les premiers à contenir efficacement l'ennemi dans les rues, n'allaient plus combattre seul...
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Comme sous mon premier compte
Comment as-tu connu le forum ? : idem
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Devian art,"Good eve emperor", de ninja magus
Sujet: Anthèlmes d'Aurillac, Officier du Librium 
Jeu 22 Oct 2009 - 20:03
