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| [Guerre Civile] Diantra, Deuxième Acte | |
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Modérateur
Nombre de messages : 1686 Âge : 824 Date d'inscription : 14/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Eternel. Taille : Infinie. Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: [Guerre Civile] Diantra, Deuxième Acte Dim 22 Nov 2009 - 17:18 | |
| Diantra, la belle et fière Diantra était tombée. Mais pas seule, oh non… Emportant avec elle les félons qui avaient osé se présenter à ses portes, elle avait vengé dans le sang l’affront qu’on lui avait fait. Baudoin, Semoras, Hannibal, Aemon et même Audoin n’étaient désormais plus que des cadavres. Malheureusement, leurs armées n’étaient pas mortes avec eux, et on avait vu quelques leaders prendre le relais parmi leurs généraux. On donnait du « Baron d’Ancenis » à un certain de Harold Aspremont, de la ville du même nom, par exemple. Et c’était d’ailleurs lui qui unissait sous sa bannière tous les autres. Malheureusement pour les rebelles, heureusement pour les royalistes, les « querelles de successions » ne s’étaient pas faites en un jour, et si pacifier la ville avait toujours été une priorité, il avait fallu un certain temps pour qu’ils commencent à la fortifier en vue d’un siège imminent. Car si personne n’ignorait que le Roi ne laisserait pas le symbole de sa suprématie aux mains de ses ennemis, personne ne voulait laisser passer l’occasion de prendre le contrôle d’un royaume naissant. Car c’était la volonté de de Aspremont. Qu’il tienne la ville, et Diantra serait un nouveau Royaume, à part entière. Entouré d’ennemi, certes, mais avec un accès sur la mer, et la possibilité de nouer certains liens commerciaux avec les nombreux seigneurs qui n’avaient pas pris part à la guerre civile.
Aussi, après quelques jours de flottement durant lesquels la situation était incertaine, les travaux de renforcement commencèrent-ils. Les portes furent condamnées via divers moyens : retrait des mécanismes permettant leur ouverture, renforcement, etc. Plusieurs pièges furent mis en place aux endroits stratégies, en cas de perte des remparts. On réquisitionna toute l’huile que l’on put trouver, on rationna la population, on pilla la campagne environnante afin de ramener le plus de vivres possibles… Le domaine Royale viendrait après, il fallait pour le moment tenir la ville même. D’étranges phénomènes avaient par contre ralenti les travaux, et de Aspremont rageait rien qu’en y pensant. Le château était inaccessible, protégé surement par les puissants mages de l’Arcanum. Ceux qui tentaient d’y entrer n’en sortaient plus. Si l’armée du Roi était finalement repoussée, il faudrait s’occuper de ce problème là rapidement… car tant que le château resterait libre, Trystan règnerait sur la Cité, au moins symboliquement. Mais le pire venait quand la nuit tombait… Alors, d’étranges créatures de chair nauséabonde sortaient de terres et s’en prenaient à quiconque se trouvait sur leur chemin. L’armée n’était pas intervenue pour protéger les civils, ordonnant seulement un couvre-feu suivit sans protestation. Bien entendu, quand des soldats se retrouvaient face à une de ces immondices, ils faisaient ce qu’ils devaient faire pour s’en débarrasser, mais ils n’allaient pas à leur rencontre. Il y avait bien assez affaire. Enfin… La Cathédrale refusait de tomber, elle aussi. Les hommes qui s’en approchaient perdaient tout simplement toute volonté de combattre.
Tous les miliciens de Diantra faisaient désormais parti de l’Armée des Rebelles. Aux chefs, on avait promit des terres dans le « Nouveau Monde » comme de Aspremont l’appelait déjà, aux hommes on avait simplement donné ordres et menaces. Les rebelles savaient qu’il faudrait se méfier des hommes de Diantra, et ils avaient fait leur maximum pour les désolidariser, en les intégrant au maximum de régiments possibles. Ainsi, ils auraient plus de mal à changer de camp.
« On disait Diantra imprenable, et pourtant, regardez où nous dinons ce soir ! Demain, le Roi viendra pour rééditer notre exploit, mais il ne pourra rien faire face à la naissance de notre Nouveau Monde ! Sa Cécité ne pourra qu’écouter les rumeurs de notre triomphe, à défaut de pouvoir le contempler dans toute sa splendeur » ainsi parlait de Aspremont quand il souhaitait motiver ses troupes. Et puis, ils étaient finalement arrivés, un soir. Plus vite que prévu, au moins une bonne semaine d’avance sur ce qui avait été estimé. Si les portes étaient sûres, les remparts étaient bien fragiles.
Que réservait Kazil de Sephren à de Aspremont ? _________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 27 (Favrius 979, 10ième cycle) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Guerre Civile] Diantra, Deuxième Acte Dim 22 Nov 2009 - 21:03 | |
| *Qu'elle idée ils avaient eu de se cacher dans les égouts... Plusieurs centaines d'hommes avaient suivit leur exemple, certains simplement pour fuir les combats, d'autre suite au son du cor qui avait signalé le repli voilà deux semaines maintenant... Deux longues semaines dans la puanteur... Certaines plaies s'étaient infectées et avaient du être traitées avec des moyens radicaux comme la cautérisation... Grâce à quelques pillages dans les dépôts rebelles et à l'aide de la population ils avaient pu récupérer des vivres et parfois des vêtements plus chauds. Les soldats avaient comme nouvelle devise "4 paires de chaussettes c'est c'qu'il faut pour vivre ! Une pour les pieds, une pour les mains, une pour le cou et une pour les couilles !" Les premiers jours s'étaient passés sans encombres, ils avaient passé la majorité de leur temps à réunir du matériel : Pinces, Marteaux, Epieux, Burins etc afin de préparer une sortie. Ils devraient défoncer les gros cadenas placés sur les portes des égouts à chaque fois qu'ils voulaient sortir. Malgré tout ces efforts le moral restait au plus bas, heureusement quelques meneurs d'hommes avaient pris le relai afin de maintenir un semblant d'ordre...
L'ennemi réorganisait les défenses. Des informateurs qui avaient été intégrés de force dans les troupes ennemies rapportaient tout les détails de ce qu'ils pouvaient voir : La plupart des portes avaient été scellées et restaient quasi-impossibles à ouvrir. Il faudrait donc nettoyer les murs afin de permettre aux soldats d'y accéder. Et là, un plan avait été mis en place... Le moment critique des premières semaines... Ceux qui ne s'étaient pas rendus savaient qu'ils allaient laisser leur peau dans cette opération quasi suicide. Les hommes infiltrés devraient saboter pour le jour du siège les jarres d'huile, l'histoire de diminuer voir même de l'utiliser contre l'ennemi en faisant bruler ceux sur les remparts. Le reste des hommes sortirait en même temps à divers points de la ville, par petites unités, pour ouvrir des brèches dans la défense adverse, ou au pire au moins attirer l'attention sur eux et désorganiser l'ennemi. La petite troupe de Jo s'occuperait de la porte Sud. Ils avaient assez d'outil pour tenter de l'ouvrir par la force malgré le sabotage des mécanismes...
Les plans étaient faits... Il restait maintenant à survivre... Peu de vivres, peu de vêtements chauds, cette odeur nauséabonde et les patrouilles ennemies à chaque sorties... Ils pensaient avoir tout vu. Tout...*
"BOUCLIERS ! ARCHER !" *Ces mots résonnaient régulièrement dans les égouts, suivit de bruits sourds...*
*De l'extérieur on ne pouvait pas deviner ce qu'il se tramait... Et à l'intérieur ils se demandaient encore comment ils pouvaient survivre... Leur stratégie ne changeait que très peu... Des boucliers pour l'arrêter, des archers et arbalétriers pour la faire fuir... Qu'était ce "Truc" ? Personne ne le savait, mais elle faisait un massacre, une créature sadique encore plus puante que les égouts eux même. Tuant sans discernement amis et ennemis... Le point positif était qu'elle faisait en sorte que les rebelles ne s'aventuraient pas dans les égouts, le revers de la médaille était qu'ils devaient se battre contre elle, sans relâche. Et ce tout les jours... Les nuits étant plus tranquilles...
Le jour de l'attaque des renforts... Chaque groupe s'était massé aux grilles, attendant le bon moment pour les ouvrir et attaquer. Ils étaient crasseux et quasi méconnaissables, épuisés, blessés pour certains, les armures et boucliers ayant subit de mauvais traitements, certains les ayant même abandonné, et la plupart des lames étaient émoussées ou volées à l'ennemi... Ils attendaient le signal...
La petite troupe de Jo' occupait une porte qui donnait sur une des nombreuses ruelles de la ville, non loin de la porte Sud, ils y seraient en quelques minutes après le début des combats. Ils étaient une petite cinquantaine... Trop peu nombreux pour tenir éternellement, ils comptaient sur les renforts... Ils allaient bloquer les axes principaux et attendre... Tenir jusqu'à l'arrivée des renforts ou mourir. Un mélange de peur et de rage se lisait dans le regard de ses hommes derrière elle. L'attente était longue... Trop longue...*
"Mais ils foutent quoi ? Ils prennent le thé avec des gâteaux ou quoi ?!" *Râla un des hommes* "Ferme ton clapet, tu me files faim !" *Railla un autre* "Et si vous ne fermez pas tous votre clapet on va tous crever ici comme des cons parce qu'on aura été repéré !" *Un sous officier venait de les faire taire d'un ton sec. Le silence se fit, ponctué par le bruit continuel des gouttes d'eau qui tombaient à rythme régulier, telle l'horloge qui faisait le décompte du temps qui leur restait avant la bataille...* |
| | | Kazil De Sephren
Humain
Nombre de messages : 87 Âge : 35 Date d'inscription : 08/09/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [Guerre Civile] Diantra, Deuxième Acte Dim 6 Déc 2009 - 20:23 | |
| La nuit avait été courte pour le Sénéchal de l’Armée Royale. Alors que le Conseil Militaire avait pris fin, le Duc de Langehack s’était allongé sur son lit de fortune. Le sommeil avait mis un certain temps à venir et lorsque celui-ci le submergea, il put enfin se reposer convenablement. Pendant quelques heures, le camp militaire fut plongé dans le silence et seuls le crépitement des torches et le bruit de l’armure de quelques soldats osaient briser celui-ci.
Peu avant les premières lueurs du soleil, Kazil se réveilla. Il était épuisé mais il savait qu’une nuit avec peu de sommeil valait mieux sur la durée qu’une nuit sans sommeil. Il cligna plusieurs fois des yeux et se passa la main sur sa barbe de quelques jours. Rapidement son valet vint lui porter un thé dont il avait le secret. Le Sénéchal le remercia d’un signe de la tête et porta lentement la tasse à ses lèvres. L’homme songeait à cette bataille qui allait encore décimer une partie des siens. Mais il s’était fait à cette idée car s’il ne l’acceptait pas cela se ressentirait sur le champs de bataille. Le Marquis de Sephren se redressa lentement puis observa un moment son valet avec un léger sourire.
-« Il va être temps pour toi et moi de mettre nos armures. Nous avons réussi à en trouver une qui ressemble à la mienne. L’ennemi n’y verra que du feu néanmoins une partie de mon plan joue sur ta prestation. Du reste, les Officiers Jotov et Culgan s’occuperont des troupes, tu n’as juste qu’à en donner l’illusion. »
Kazil revêtit comme à son habitude son armure sans la moindre difficulté. Alors qu’il avait terminé, William Cassidy quant était toujours en train d’essayer de l’enfiler. Le valet même si cela n’était pas seule fonction, n’avait jamais eu à porter une armure aussi lourde. Le Sénéchal quitta sa tente en riant aux éclats.
Une fois sortie, il respira l’odeur fraîche du matin. Le Duc de Langehack ne manqua pas de voir l’activité qui parcourait déjà le camp. Certains soldats avaient eu du mal à dormir et s’occupaient à aiguiser leurs armes ou bien à s’entraîner avec quelques camarades. D’un signe de la main, le Sénéchal répondaient aux politesses de certains lorsqu'il les croisait et s’approcha d’un de ses officiers. Celui-ci lui expliqua que les sentinelles n’avaient reçu aucune visite, à quoi Kazil répondit que les derniers préparatifs allaient commencer et qu’il rassemble tout le monde.
Il fallut une bonne vingtaine de minutes pour que tout le monde sorte de sa tente et une bonne demi heure pour que chacun prenne sa position. Alors que le soleil venait à peine d’illuminer les terres de Diantra de ses faibles rayons, devant lui se tenait chacune des quatre forces de l’assaut contre la capitale. L’assaut nord composé de la Haute Prêtresse de Tari, les Officiers Jotov et Culgan qui entouraient son valet portant une de ses armures ainsi que le jeune Seigneur d’Helderion et son armée, le Chevalier Lysandre pour l’assaut ouest, l’Officier Elmina pour l’assaut est et son armée personnelle avec la guerrière Jeanne pour l’assaut sud.
-« Cette date sera la marque de la libération de Diantra. Le jour où la traîtrise faite à la couronne sera matée, nous allons mettre fin aux maux de notre capitale et soulager le peuple ! Chacun de vous joue un rôle dans cette bataille et je compte sur chacun de vous pour donner le meilleur de vous-même.
Tari nous accompagne aujourd’hui sur ce champ de bataille. Vous n’avez pas à avoir peur car la destinée est assurée, comme lors de chaque bataille, nous combattrons sans peur et avec fierté ! Remercions la Haute Prêtresse Hithiel de prêter ses forces pour notre cause.
L’assaut nord peut maintenant débuter. L’Assaut Ouest, Est et Sud vont contourner pendant ce temps la capitale. Une fois que la bataille débutera, les trois autres forces attaqueront à leur tour chacune des autres portes. Faites honneur au Roi et à votre Royaume ! »
C’est ainsi que l’Armée de libération se divisa en quatre pour encercler Diantra. L’assaut nord allait être imminent. |
| | | Anthèlmes d'Aurillac
Humain
Nombre de messages : 42 Âge : 32 Date d'inscription : 22/10/2009
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| Sujet: Re: [Guerre Civile] Diantra, Deuxième Acte Ven 8 Jan 2010 - 22:33 | |
| Nul homme ici présent n'aurait pu prédire dans quel désastre ils courraient maintenant. Il y avait eu les nombreux morts, tombés dans des combats sans fin qui s'étaient étirés toute la nuit. La troupe loyaliste d'Anthèlmes d'Aurillac avait croisé le fer jusqu'au levé du jour avec des mercenaires d'on ne sait quelle baronnie, perdant ci et là une bonne lame et un camarade que la fatigue fit trop baisser le bras. A peine en mesure de soutenir le poids croulant de leurs armures fêlées, les derniers soldats fidèles au Roy auraient bien été anéanti sans l'intervention quasi-divine de la Rose Noire.
Quoi qu'étonné de ce subit recul de leur dernière heure, les hommes avaient gagné un regain de moral suffisant pour les motiver à tenir jusqu'à la première entrée aux égouts. Mais se fut tout. La puanteur des lieux, d'abord soutenue par des vétérans qui en avaient connu des pires, grignota insidieusement l'âme et la santé de chacun. Peu de lames sur le total que comptait la milice avaient rejoint les loyalistes terrés dans les bas-fonds de la ville. La déchéance de ces soldats était totale, et l'on pouvait lire une frustration déchirante dans le regard de chacun. Mais de tous les hommes, le plus en proie à la colère fut l'officier du Librium, de la maison des Aurillac.
- Souillure abominable des tréfonds!
Le chevalier prit de force l'arbalète d'un des soldats et décocha un carreau vers la Chose, les hommes resserrant par la suite leur rang de métal pour l'inciter à fuir. Il n'était pas coutume pour un noble d'utiliser une arme dite à distance, car elle avait un aspect déshonorant et traitre. Mais il n'était ici plus question de noblesse, l'origine bestiale de l'homme pouvait reprendre ses droits. Barbes naissantes, cernes, teint jaunie par l'insalubrité des lieux, cheveux crasseux... Il n'y avait de royal en ces soldats que leurs armes, et encore, la plupart étaient aux effigies des félons.
- J'vais pas m'en sortir, je le savais, j'vais pas...
Un bâillon fut posé sur la bouche du jeune Cyrian avant que le tison brûlant ne soit appliqué sur sa plaie. C'était devenu trop risqué de laisser les blessures se refermer d'elles-mêmes, et diverses infection avaient déjà emporté les plus graves blessés. La moindre éraflure, le moindre maux pouvait se révéler mortelle. C'était comme si Tari berçait de son voile de mort ces lieux malsains, harcelant plus que nécessaires ces humains à l'aide de l'Abomination, ou "La Chose" comme certains l'appelaient. Une ignoble odeur de chaire brulée s'éleva dans l'air vicié des égouts, accentuant le malaise prononcé d'une troupe déjà démoralisée.
La population avait soulagé leurs peines. Des comploteurs avaient réussi a accumuler une petite quantité de denrées avant que le rationnement ne soit appliqué, assurant ainsi un apport correct de vivres aux parias de Diantra. Quelques lames volées par là et des couvertures chaudes aidèrent la troupe à supporter l'hiver rude et à s'équiper convenablement en prévision de l'assaut. L'Assaut. Anthèlmes affichait souvent un air renfrogné en constatant la difficulté de ce qui leur était imposé et le triste état de ses hommes. Plus que jamais le noble se mit à prier, et la plupart des loyalistes suivirent son exemple. Des rumeurs racontaient que la cathédrale restait imprenable et c'est un réel espoir qui naissait dans le cœur des hommes. Coupés de la civilisation et reclus dans leur plus profond et indéfectible courage, les derniers hommes du Roy supportèrent ainsi tant bien que mal la vie dans les égouts de Diantra. Une excitation non dissimulée s'intensifiait à mesure que les renforts cheminaient vers la capitale déchue, et une vigueur renaissante sembla s'emparer de la troupe. Collecter des informations, préparer les sabotages des défenses, affûter les lames... La communication avec la populace restait cependant limitée, et tous avaient bien trop peur que les félons purgent la dernière poche de résistance loyaliste à cause d'un traitre. Cette prudence atteignit son paroxysme lorsque la rumeur de l'arrivée des troupes du Sénéchal parcourue Diantra. Affaiblis mais imbus d'un courage presque intime au désespoir, les hommes se répartirent en groupe de mission distincts, et le sire d'Aurillac sermonna sévèrement ceux sous ses ordres:
- Ne faiblissez sous aucune excuse, je veux des boucliers hauts et des épées qui tranchent. Aujourd'hui, c'est le sang des félons qui va couler. Il n'y a aucun plaisir à tirer de la vengeance mais pour cette fois... Nous ferons exception.
Les derniers préparatifs furent alors conclu et chacun se mit en position. Attendre que tous les félons soient occupés par l'attaque pour sortir sans risque, et leur sauter dans le dos lorsque leurs yeux seraient tournés vers le sénéchal. Il n'y avait aucune chevalerie dans cette méthode, mais Anthèlmes avait suffisamment combattu aux cotés d'Hannibal le traitre pour en constater l'efficacité. Qu'il repose dans la torture. |
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