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 Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis]

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Feriwyr Dreiv
Humain
Feriwyr Dreiv


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MessageSujet: Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis]   Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis] I_icon_minitimeDim 27 Déc 2009 - 22:14

Nom & Prénom : Dreiv & Feriwyr
Âge : 37 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Comme cela arrive parfois chez les humains, il a vu ses cheveux grisonner dès l’âge de 20 ans à cause d’une anomalie génétique.

Alignement : Tueur de l’Ombre (dévoué à la cause du Puy d’Elda par intérêt et non par conviction)
Métier : Meneur de Naelis
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : L’Ere Guerrière du Seigneur Dreiv est désormais derrière lui, aussi sa tenue n’est-elle pas celle d’un guerrier. Aux yeux de sa Cité, il est un Elu des Muses, un Favoris de Néera et Tyra elles-mêmes, et pour que cela reste le cas, il doit apparaître en tout instant dans ton sa magnificence divine. Aussi ses tenues sont-elles des plus riches, et l’ont dit qu’on trouve bien peu de nobles aussi bien vêtu même à la Cour du Roi Trystan. Selon les rumeurs, toute sa garde robe serait un don des Déesses elles-mêmes, qui récompenseraient ainsi leur Champion… Mais la vérité est tout autre : Naelis est ainsi le plus gros client du comptoir Noblegriffon d’Oësgard, dans le plus grand secret, depuis bien des années déjà. Même la Dame Katalina n’est pas au courant, son employé véreux sachant très bien qu’elle réprouverait cette partie de ses bénéfices. Pour autant, au vu de l’état pitoyable de la Cité, elle est moins garnie qu’on pourrait le penser. Aussi, les mêmes vêtements reviennent-ils souvent : tunique et pantalon sombres et sobres pour montrer son humilité - toute relative - accompagnés de nombreux ornements divers et variés. Ses oreilles sont lourdement chargées d’or de haut en bas, par de discrets mais nombreux cercles d’or, et il n’est pas rare de voir ses doigts aborder le même genre d’anneaux. Pour couronner le tout, un manteau en soie abordant est souvent posé sur ses épaules. Symbole suprême de sa gloire, il est entièrement dédié à Tyra et à Néera. On dit qu’il suffirait de le vendre pour pouvoir nourrir la moitié de la cité un an durant.
Mais il n’en reste pas moins que Feriwyr Dreiv fut jadis le Capitaine de la Garde de Naelis. Redoutable bretteur en son temps, il reste un homme dangereux en combat loyal. Champion des Déesses, il est aussi leur défenseur, et il est donc normal qu’il aborde une arme. Ayant renié tout l’héritage de Roderick Messaliera, il a confié son propre cimeterre aux meilleurs forgerons de Naelis, qui en ont fait une véritable merveille. La lame robuste est recouverte d’une feuille d’or - qui ne résistera pas bien entendu à un duel - et le manche aborde l’or de la richesse et le rouge du sang.

Description physique : Feriwyr a été un beau jeune homme. A l’aube de ses vingt ans, alors qu’il obtenait sa première promotion dans la Garde, il attirait bien des regards. Dix sept ans ont terni la fougue de la jeunesse, et ont marqué son visage de quelques rides d’expression, mais il n’en reste pas moins un homme que l’on remarque. Homme de pouvoir avant tout, il dégage cette assurance propre au guerrier qui sait ce qu’il vaut. Et, à ses yeux, il vaut bien plus que n’importe qui. Ses yeux sont verts, et bien peu de personnes ont le droit de les regarder sans avoir eu au préalable l’autorisation de le faire. Ses cheveux semblent avoir vieilli plus vite que lui, et on pourrait croire qu’ils appartiennent à une personne de deux fois son âge, mais cela ne l’empêche pas de les aborder fièrement, long et la plus part du temps détaché. Soigneusement taillés, il clame qu’ils sont la preuve qu’il a été touché par Tyra et qu’il s’est approché l’espace de quelques instants de son Royaume des Morts. « C’est une expérience dont on ne sort pas intact ! » sont les mots qu’il prononce le plus souvent à ce sujet.
Mais la première chose que l’on remarque de l’homme n’est pas son visage, non, car il faut lever la tête pour cela. Mesurant un bon mètre quatre vingt quinze, il peut regarder dans les yeux bien des elfes, et domine presque tous les résidants de son Palais. Une bonne chose pour un tyran aimant assoir sa domination par tous les moyens. Large d’épaules, il est imposant sans avoir l’air d’un colosse sans cervelle. De nombreuses cicatrices parcourent son corps, n’épargnant aucun endroit. Séquelles d’une enfance difficile, d’une adolescence casse-cou, et d’une vie de soldat plongé dans un milieu hostile et violent. La Garde de Naelis n’est pas ce qu’on peut appeler un corps d’armée civilisé, et les intrigues sont parfois violentes. Combien de fois Driev subit-il les maltraitances de ses camarades avant de pouvoir enfin leur rendre la pareille ? Seules marques volontaires, les imposants tatouages de ses bras, plus doré que l’or lui-même, seraient un cadeau des Muses qui lui auraient révélé sa véritable nature. En vérité, s’ils brillent autant, c’est bien souvent grâce aux subtils sorts d’illusions des quelques mages drows qui ne le quittent jamais quand il fait une apparition publique.
Ce ne sont pas les seules manifestations prétendument divines qu’il doit à ses « alliés » de l’est.
Sa plus célèbre apparition remonte à sa première déclaration. Il était alors apparu affublé d’ailes dorées, fantomatiques, manifestation de Néera qui apportait son soutien à son Elu. Depuis, il n’a jamais demandé aux mages de Brylyan une telle démonstration, se concentrant sur des détails plus mineurs mais ô combien important pour garder un contrôle important sur une population crédule.

Description mentale : Feriwyr est né « du mauvais côté de la muraille », comme on dit à Naelis. Issu d’une famille pauvre de Naelis, il ne doit son ascension sociale qu’à une volonté de fer pervertie par le désir de vengeance et par sa faculté à fabriquer sa propre chance. Contre quoi, contre qui ? Lui-même ne le sait pas. Peut-être contre ce destin qui lui a fait vivre une enfance de misère. C’est un être froid et hautain, imbu de sa personne, courant après le pouvoir comme un chat après une pelote de laine. Tyran dans l’âme, il a trouvé en Naelis le terrain de jeu idéal. Terre neutre par excellence, les Races le laissent en paix, même les drows qui, s’ils contrôlent en grande partie la région, n’interfèrent que rarement dans la politique de sa ville.
Faye est une épine dans son pied, mais c’est aussi un mal nécessaire. La majeure partie de sa population a finit par accepter son Meneur, et elle ne peut donc pas le tuer sous risque d’émeutes sanglantes… Mais le contraire est aussi vrai. Les plus pauvres des pauvres se sont tournées vers la petite princesse déchue, et cette vérité l’énerve au plus haut point. S’il ne peut la tuer directement, il n’aime rien de plus que de massacrer ses partisans dès qu’il en a l’occasion… La tête sur les épaules, l’esprit perverti par la soif de pouvoir, il ne se livre jamais vraiment, jouant en permanence le rôle de « Héros de Néera et Tyra » qu’il a inventé pour contrer l’assassinat manqué de son ancien jouet, et s’il ne fait pas l’erreur de sombrer dans la mégalomanie, il aime à penser que c’est tout de même ainsi que les générations futures se souviendront de lui.
Aimant se plonger dans la luxure et les plaisirs de la chair, cédant à l’excès sans toute fois baisser sa garde, il est surement l’un des meilleurs clients des maisons closes de Naelis, qui sont d’ailleurs les seules institutions de la populace qu’il favorise. Et pour cause, il pousse tous les gens un tant soit peu influent qui gravitent autour de lui à se vautrer dans la même déchéance que lui… Satisfaire leurs besoins charnels est une façon comme une autre de les garder sous contrôle. Lui est le client idéal… Elles sont les seules qui n’ont pas à souffrir de son règne, ou presque.

Histoire : Feriwyr Dreiv n’est pas un nom qui aurait du entrer dans l’histoire. Rien ne le laissait supposer, en tout cas. Fils sans père, enfant d’une prostituée, on le disait chanceux d’avoir survécu à l’accouchement… C’est à cette une époque que le meneur Roderick commença sa lente et inéluctable déchéance. Elevé par la maison close, il servit rapidement de domestique et d’homme à tout faire. Le ménage, les draps, le bain de la vieille maquerelle… Ce fut une période difficile, humiliante par bien des côtés, bien peu propice à l’épanouissement de l’enfant qu’il était. Entendre dès sa naissance les gémissements étouffés des couples en plein ébats et comprendre dès six ans de quoi il en retournait n’était pas des plus… sain. Sa mère mourut quand il eut dix ans, d’une de ces maladies dont meurent bien souvent les filles de joie. La faute à qui ? A quel client ? S’il l’avait su, l’enfant aurait surement réclamé vengeance, mais au lieu de ça, il se contenta de devenir un peu plus l’esclave de la maisonnée… Ce fut quand la maquerelle, une grippe sous avide de souverain, tenta d’en faire un mignon afin « d’élargir sa clientèle » qu’il la tua finalement et s’enfuit dans les rues de Naelis la cruelle…
La vie de voleur et de mendiant ne lui réussit pas du tout. A quinze ans à peine, il était jeté dans la fosse aux lions, et n’en sortit pas indemne. Il était certes habitué à se débrouiller en partie tout seul, mais la maison close subvenait tout de même à la grande majorité de ses besoins. Dans les rues de Naelis, il était seul, et ce fut la lune qui bien souvent lui servit de toi. S’embarquant dans des affaires plus grosses que lui, se mettant une bonne partie de la plèbe à dos, il ne vécut plus pendant deux ans… Il survécut, avec peine, se battant pour ça. Et à 17 ans, alors qu’il avait des ennemis trop puissants pour lui, il décida de jouer son ultime carte et se fit recruter dans la Garde de Naelis. Comme on pouvait s’y attendre, ses débuts ne furent guère glorieux. Feriwyr n’a jamais excellé dans le maniement des armes. Oh, il n’est pas à prendre à la légère, même maintenant, mais il n’en reste pas moins un manipulateur et un politicien de génie avant tout, pas un barbare hurlant, l’épée brandie. Il fallut lui apprendre les bases, et ses professeurs s’amusaient à l’humilier à tour de rôle… Jusqu’à ce qu’il s’endurcisse. S’il devait remercier quelqu’un, ce serait eux, ils ont finit de créer le monstre qu’il était censé devenir.
L’ambition née de la misère, la misère entretient l’ambition, et tant que la volonté résiste, l’individu continue à avancer. Feriwyr n’a jamais pris le temps de s’arrêter, intriguant jour et nuit. D’abord pour sa survie, puis pour la mort des autres. Quand un poste menaçait de se libérer, il maintenait en vie celui qui le possédait le temps d’éliminer ses éventuels opposants… avant de gracieusement mettre fin aux jours du mourant. Et le tout sans jamais s’engager vraiment. L’ombre était sa meilleure amie, et il la retrouvait dès qu’il souhaitait agir. Néanmoins, une telle réussite attirait forcément l’œil, et il devait faire attention, très attention. Finalement, il finit par atteindre le poste tant convoité de Chef de la Garde, s’exposant encore plus. Le pouvoir est comme un soleil qui éclaire celui qui le possède, il est difficile d’en rassembler discrètement. Et puis finalement, on vint à lui. Les drows, las de voir Roderick tenter de leur échapper, avaient décidé de le remplacer, et c’était sur le Chef de la Garde que leur choix s’était porté pour le successeur. Seulement, au vu de la politique assez particulière de la région, ils avaient aussi décidé de le soutenir sans le projeter sur le trône. Feriwyr s’était vu offert des moyens confortables de parvenir à ses fins… et d’assoir son pouvoir une fois sa tâche mener à bien. Surtout ça.
Pour mener à bien ses projets, il décida d’approcher la jeune Faye, fille du vieillard à évincer. Au final, il fut simple de lui monter la tête, de lui promettre monts et merveilles, et surtout, surtout… de la laisser tout faire. Il aida, il aima, mais le gros du travail, ce fut Faye qui le fit. Ce fut elle qui rassembla les fidèles en leur nom, elle qui versa le poison dans le verre de son père, elle qui… fut trahie, contre toute attente. Mais la garce parvint à s’échapper. Sur le coup, Feriwyr n’en ressentit qu’une légère frustration. Que pouvait-elle, pauvre enfant perdue et brisée ? Il la fit rechercher, histoire de terminer sur une victoire totale, mais sans conviction. Ah… S’il avait su ! S’il avait su quelle épine elle deviendrait, et à quel point elle s’enfoncerait dans son pied. Mais quand finalement elle devint dangereuse, il était trop tard, on ne pouvait plus s’en débarrasser aussi facilement que son prédécesseur.
Grâce au concours des drows, il évinça les cultes officiels. Rien de bien difficile, la religion des Cinq avaient toujours été faible en Ithri’Vaan. La faute a une région trop instable pour que les prêtres s’y aventurent en masse. Il se déclara demi-dieu le jour même de son intronisation, appuyant son mensonge de diverses illusions extrêmement réalistes. Dix mages drows s’étaient alliés pour ne laisser aucun doute à une population déjà bien crédule. Les prêtres de Tyra et de Néera qui étaient présents le reconnurent… ceux qui le traitèrent de menteur furent museler par leur propre frère. Cette fois-ci, le profane avait gagné contre le divin. Feriwyr fit ce qu’il fallait pour que la nouvelle ne se répande pas. Naelis était et resta une cité perdue derrière Aduram pendant une dizaine d’années.
Aujourd’hui, il contrôle sa cité d’une main de fer… Enfin, une partie de sa cité. Une autre est fidèle à Faye, pour une raison qu’il ignore. Et la dernière ? Elle est devenue un champ de bataille, une zone de non-droit changeant continuellement de main.
Pour combien de temps encore ?

___________
J'ai déjà répondu aux autres questions. Crédit avatar : The Marked Traveller
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MessageSujet: Re: Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis]   Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis] I_icon_minitimeJeu 4 Fév 2010 - 17:59

Je walide.

Sois gentil avec Brylyan le pauvre Razz


Tu connais le chemin. What a Face
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MessageSujet: Re: Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis]   Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis] I_icon_minitimeJeu 4 Fév 2010 - 18:45

Mieux habillé qu'à ma Cour?
Spèce de vantard va Feriwyr Dreiv [Meneur de Naelis] Icon_razz
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