Aranel d'Actellys
En attente de validation.. Nombre de messages : 729 Âge : 32 Date d'inscription : 22/02/2009 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Ainsi la serenade de minuit finit Ven 8 Jan 2010 - 23:21 | |
| Le temps était enfin arrivé, les oiseaux volaient, passaient de branches en branches, chantant des chansons que les oreilles humaines ne pouvait comprendre, ces derniers ne faisaient que s'émerveiller devant le bruit sans comprendre le sens profond, comme un simple d'esprit trouvant admirable un livre qu'il ne comprend pas. On dit que les elfes arrivent à comprendre le langage des animaux. Le sang mêlé, lui, ne pouvait le dire avec certitude, mais lorsqu'il passa dans le sentier, le chant lui parut mélancolique, peut être était-ce parce qu'il l'était ou parce que les créatures doué d'une voix merveilleuse, chantaient à la beauté disparu d'un monde qui ne renaitrais pas, comme si les choses les plus néfastes s'en était emparé et l'avait dérobé à la lumière de la bonté.
Le demi-elfe errant passait a travers les branches avec les yeux plus sec que si tout sentiment n'existait pas dans son cœur. Mais cela n'était qu'une muraille, un miroir voulant empêcher son âme de parler car il savait que s'il la laissait parler, il ne resterait plus rien de lui si ce n'est un être totalement détruit. Deux fois il avait cru trouvé l'amour, par deux fois il s'était laissé prendre au jeu, et cela n'avait pu le sauver, il aurait aimé pouvoir devenir comme tout ceux qui le consolait dans ces moment là, un être pouvant se détacher facilement, et rejeter la tendresse de l'âme loin de sa personne, mais il en était incapable.
La jalousie, le désespoir, et toute ses choses qu'il haïssait, il n'arrivait pas à les combattre, envahissant son cœur et le terrassait, mais il avait réussi à survivre tout ce temps en se murant dans un espoir, croyant que celle qu'il aimait, la plus belle et admirable des femmes, l'aimait aussi, il s'était établis dans ce compromis qu'on souvent ceux qui n'ont plus rien à attendre, l'espoir. Mais cela ne dure qu'un temps car comme toute chose il y a toujours un moment ou cela disparait, et ou plus rien ne reste. Pour l'être qui passait dans les routes de l'inconnu ce n'était pas du sang qui coulait de son cœur, ni des larmes de ses yeux, mais toute sa vie qui disparaissait devant lui, tout ce dont il croyait n'avait aucune raison d'être. Les flots infinis de l'âme l'envahissait, le jetant contre pierre et roches, il ne lui restait plus rien en quoi croire et aimer.
Quand il était petit, il se souvenait une phrase que lui disait son père, c'était ce qui l'avait rassuré jusque là, « Tout être doit vivre, tout être doit rire, tout être doit aimer ». Lui n'avait plus rien des trois choses fondamentales. Sa vie disparaissait de son âme, ses yeux se fermaient, son cœur s'arrêtait, son esprit était vide.
Il n'avait ni froid, ni chaud, son corps ne ressentait plus rien, comme une allumette éteinte, c'est ainsi qu'il disparait. Le Demi elfe bâtard, celui qui avait quitté sa baronnie, qui avait reçu maints titres chez les humains mais aucun honneurs, celui qui avait était l'ennemie des barons criminelles, celui qui avait fuit tout cela parce qu'il aimait et que cette amour ne lui était pas rendu. Il se haïssait et c'est pour cela qu'il disparaissait dans la joie. Si quelqu'un aurait pu le voir, il aurait vu un sourire sur son beau visage, comme quelqu'un satisfait de son existence, non de l'avoir vécu, mais de l'avoir finit.
C'est ainsi que disparut Aranel d'Actellys, personne ne pleura sur son corps, car nul ne le retrouvera, et nul ne voudras verser une larme, beaucoup seront heureux, et les autres n'en auront que faire. N'était-il déjà pas mort après tout ? Alors riez de sa mort, et de l'ironie de sa vie, car on ne peut que s'en gausser. |
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