|
| Elyndra Lyem. [Vagabonde] | |
| | Auteur | Message |
---|
Elyndra Lyem
Humain
Nombre de messages : 25 Âge : 38 Date d'inscription : 10/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Elyndra Lyem. [Vagabonde] Jeu 11 Fév 2010 - 19:01 | |
|
Nom/Prénom : Lyem Elyndra. Âge : 24 ans. Sexe : Femme (non sérieux ? ) Race : Humaine. Particularité : Dédoublement de personnalité assez fort, borgne, brûlée sur de multiples parties du corps.
Alignement : Neutre. Métier : Vagabonde. Classe d'arme : Corps à corps.
Équipement : Équipée très sobrement, il est selon l’humaine inutile de s’encombrer des choses inutiles. Elle porte donc simplement une très longue cape pouvant la couvrir entièrement, ceci ayant pour but de dissimuler son visage et les parties brûlées de son corps. Elle opte alors pour deux types de tenues. Sommaire lorsqu'elle voyage, simple pantalon et tunique de cuir. Quand elle est de passage en ville, elle trouve normal de s'habiller de manière noble comme elle s'était vue dans le passé. Elle ne retire jamais le collier offert par Saemar et Nelindë, ses parents adoptifs, seul souvenir qu’il lui reste d’eux. Elle ne dispose pas d’arme bien voyante mais seulement de deux petites dagues affûtées qu’elle garde, pour l’une, à sa ceinture et pour l’autre, attaché par un lien de cuir à sa cheville que couvre ses bottes, cachée et indétectable, cette dernière n’est qu’une simple prévention au cas où un adversaire se verrait trop dangereux.
Description physique : Autrefois fort belle femme, la grâce d’Elyndra était sans pareil et d’une singularité qui la différenciait de celle des elfes, sylvaines et noires, et autres sang-mêlées. Fine et élancée, elle atteignait facilement un bon mètre soixante-dix. Un visage fin et délicat, une crinière d’ébène, des yeux d’or, une peau de neige, le femme parfaite me direz vous ? Seulement, c’était sans compter sur la cruelle malchance qui avait souvent tendance à lui tomber dessus depuis sa naissance. Avalée par les flammes d’un incendie, la jeune femme fut transformée de la tête aux pieds, abandonnant son corps de parfaite poupée de porcelaine pour une enveloppe charnelle brûlée en partie. Rien ne permettait d’assimiler cette nouvelle apparence à celle qui l’avait précédée, la voilà méconnaissable, affreuse comme elle l’entendait. Priver une princesse de sa beauté réputée et digne des plus grandes histoires était exactement ce qu’Elyndra ressentait désormais. Principalement, c’était son côté droit qui avait été ravagé. Elle perdit la vue de cet œil ce qui lui valut donc cette qualification de « borgne », la peau de son visage était comme attaquée à vie, rugueuse et ayant perdu pour toujours cette blancheur de peau comparable à la neige. Son bras, sa jambe, son flanc droit, tout était devenu rugueux, douloureux, séquelle immortelle. Qualifiée de monstre, ce qu’elle ne supporta pas, elle se voile d’une cape longue désormais. Toujours. Son visage dans l’ombre, seule la brillance d’une prunelle dorée vous apparaît. Vous hante.
Description mentale : En plus de séquelles physiques, ce tragique accident a laissé à la demoiselle de grosses séquelles morales. C’était un peu la sorte de « goutte d’eau qui fait déborder le vase » comme on pourrait le dire. Maintenant la voilà double. Deux personnes se sont partagées en elle assez inégalement, on peut le dire. L’une est apeurée, constamment, faible, douce, triste, discrète, résignée, réservée, tous les traits dignes d’une pauvre femme regrettant d’être venue au monde, fondant telle une madeleine au moindre coup moral qu’elle aurait à subir. Ah ça ! Brave ... elle ne l’est certes pas. Cette sorte d’enfant perdue est la partie de sa personnalité terriblement faible. Faible. Cependant, c’était une tout autre personne qui s’emparait d’elle à certains moments. Colérique, sanguinaire, sèche, machiavélique, rude, mauvaise, tout d’une personne aux très mauvaises intentions qui pourrait faire grand mal au vue de l’assurance incroyable dont elle faisait preuve.
Lyn est la faible, Iria est la téméraire. Oui, ces personnes réunies en une seule désormais pouvaient être nommées car, autrefois mêlées, l’une tempérait l’autre. Temps révolu, Elyndra était double. L’apparition d’une facette ou de l’autre de la personne était difficilement prévisible. Très aléatoire, n’importe laquelle peut prendre le dessus sur l’autre, à tout moment. Folle ? Elle l’était peut être, c’était comme cela qu’ils la qualifiaient tous. Monstre fou, erreur de la nature. Traitée comme une lépreuse, Elyn n’est devenue désormais rien de plus qu’un fantôme aux yeux de ces démons qui la rejettent, c’était sur ce point unique que Lyn et Iria étaient en accord.
Dans une conversation, tout dépend de « qui » vous avez en face et la manière dont vous la côtoyez. L’une pourrait effectivement éclater en larme à la moindre remarque ou parole sèche tandis que l’autre serait sur le point de vous égorgez pour un mot de travers. L’une était craintive, l’autre était la fureur à l’état pur. Mais, étrangement, il était impossible d’imaginer l’une sans l’autre. Iria et Lyn devenaient alors Elyndra.
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : The best . Comment as-tu connu le forum ? : Daneva (: Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : VyrL (Deviantart). Autre : Double compte autorisé par Dryae
Dernière édition par Elyndra Lyem le Dim 7 Mar 2010 - 11:35, édité 5 fois |
| | | Elyndra Lyem
Humain
Nombre de messages : 25 Âge : 38 Date d'inscription : 10/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Elyndra Lyem. [Vagabonde] Jeu 11 Fév 2010 - 19:03 | |
|
Histoire : Elyndra.
Sang et pleurs, c’était là l’atmosphère dans laquelle naquit la frêle humaine. L’enfant hurlait dans les bras du vieil homme qui avait bien voulu se pencher sur le cas des parents du nouveau-né. Elle n’en avait pas conscience à cette époque, mais les premières images de sa vie furent celle d’une mère … de sa mère, haletante, criant et couverte de sang qui rendait son dernier souffle dans les bras de son amant. Couple de rôdeurs, la vie n’était pas simple. Cette enfant, il ne la voulaient pas initialement mais ils s’y étaient finalement fait, ne pensant pas que la grossesse aurait pu être si néfaste à la mère. Enceinte ou pas, la sentence pour un rôdeur était la même, une mauvaise rencontre et leur destin avait basculé à tout deux. La jeune femme avait été blessée gravement au quasi terme de sa grossesse. Malchance. Il y avait trop peu de risques qu’une attaque telle survienne le soir où tout devait être parfait pour les deux amants. Trop peu mais assez pour que la foudre s’abatte sur eux. Dans un dernier souffle, c’était le nom de sa fille qu’elle murmura, abattue et morte de fatigue, trop blessée pour survivre. La vie de cette femme s’éteignit ce soir là alors qu’elle donnait vie à un autre être qui avait cru bon de prouver par ces innombrables cris qu’il était, quand à lui, bien vivant.
Son père avait hésité entre porter toute la colère qu’il n’avait jamais pu éprouver contre une âme, sur sa propre fille ou pleurer davantage sur son sort. Il avait perdu la femme qu’il aimait pour se retrouver avec une fille qu’il serait incapable d’élever. Il voulait le confier au sage qui les avait aidé depuis le début de la grossesse d’Hélène, mais il en avait déjà beaucoup fait. L’homme se souvint alors de son cher demi-frère qu’il chérissait tant retiré alors en Anaëh ou du moins pas bien loin. Depuis Serramire, il y avait un très long chemin à parcourir pour un cavalier seul et un nourrisson à peine sevré. C’était absolument inconcevable et pourtant cet homme le fit, c’était d’une part pour sa fille et de l’autre pour sa propre personne qui ne pouvait s’encombrer d’une chose aussi importante qu’un bébé encore plus longtemps qu’il ne l’avait déjà fait, peu importe s’il était le sien. C’était une sorte de reniement, en effet. Rôdeur qu’il était, il pesta contre le fait de devoir faire appel à bon nombre de personne pour subvenir aux besoins d’Elyndra et quel ne fut pas son soulagement lorsqu’il atteint la lisière de la demeure de son frère ! Un couple de demi-elfes les accueillit tous deux, cavaliers des plaines. Elyndra leur fut confiée, présent miracle que les elfes accueillirent comme un don du ciel. Il figura alors le tableau du rôdeur partant à dos de sa monture dans les plaines sombres laissant derrière lui sa petite fille au creux des bras de sa nouvelle mère sous l’œil bienveillant d’un nouveau père, caressant du regard le petit être qu’ils chériraient comme une perle.
_____________________________
Ah ! Je t’ai eu !
Brandissant alors fièrement une longue épée de bois, une petite fille plaqua un homme au sol, assise fièrement sur son torse, tout sourire. Une fille battant son père. Le vaincu hilare releva la fière combattante qui atteignait alors tout juste ses épaules si elle levait les bras. Il s’agenouilla face à sa chère enfant, mêlant ses prunelles azurées à celles mordorées de la toute jeune adolescente. Elyndra.
Viens par là, j’ai quelque chose pour toi.
La fillette suivait son père, une main dans la sienne l’autre arborant fièrement son arme triomphante. Elle admirait l’homme qu’elle croyait son géniteur, s’étant toujours interrogée sur les différences physiques claires qui les opposaient, pourquoi n’avait-elle pas d’oreilles finement taillées en pointe ou bien comment se faisait-elle qu’elle était si petite par rapport aux autres enfants qui l’entouraient, pourquoi ses traits physiques à elles étaient si … différents. Pauvre enfant d’à peine douze ans, elle ne comprenait pas, mais s’interrogeait. En silence. Jamais elle n’avait parlé de ses doutes, de toutes les questions qu’elle se posait, à son père, elle le regardait alors, fixant son regard, ne le lâchant pas alors que l’elfe, lui, regardait à l’horizon et riait de l’attache du regard de sa fille sur lui. Admirative. Saemar et sa femme Nelindë avait veillé sur Elyndra comme sur leur propre fille durant toutes ces années, comme ils l’avaient prévu et s’y étaient même engagés auprès du père de la jeune humaine. Jamais ils ne lui avait révélé sa véritable origine comme le leur avait également fait promettre le frère de Saemar, elle ne devait pas être bercée dans le sombre doute de vivre parmi des étrangers, des escrocs, car, oui, les pensées d’une petite fille pouvait être déformées dans toutes les formes possibles lorsqu’il s’agissait de sa -véritable- famille, dans le bon ou le mauvais sens, c’était une surprise que le couple de sang-mêlé ne pouvait se permettre de s’offrir. Ainsi la douce Elyndra vécut dans la douce illusion d’être née d’un couple ordinairement elfique, digne fille de Saemar et Nelindë Lyem.
Fermes les yeux et ne t’avises pas de les ouvrir avant d’avoir reçu la récompense de la gagnante que tu es.
La gamine sautait sur place et avait laissé son arme de fortune de côté. Elle voyait l’ombre de son père passant devant ses yeux, ressentant les rayons du soleil couchant lorsqu’il s’éloignait à nouveau, sensible à n’importe quelle autre chose alors qu’elle était privée de son sens de la vue. Elle suivait son père à l’aveugle en devinant que le chemin emprunté était le même que celui pour rentrer dans leur demeure. Saemar la lâcha alors et lui dit de ne pas bouger. Docile, Elyndra obéissait. Qu’est-ce qu’un gamin était aux ordres lorsqu’il s’agissait d’une récompense ! La jeune fille sentit alors une chaîne froide se glisser autour de son cou avec un pendentif plus lourd qui se collait à sa peau. Le sang-mêlé pris les mains de sa fille dans les siennes puis les porta contre le médaillon. La petite garda le médaillon au creux de sa paume. Le bijou était magnifique, digne de l’orfèvrerie elfique, une pierre finement ciselée aux reflets dorés rappelant les iris de la jeune fille y reposait en son centre. Ils ne s’échangèrent aucun mot, la fillette vint simplement se blottir contre l’elfe, le pendentif pendit dans le vide reflétant les reflets d’un soleil déclinant.
_____________________________
Le temps s’arrêta fixant la scène comme un tableau. La jeune femme lâcha ce qu’elle tenait, le verre se brisa lorsqu’il heurta le sol, bruit qui déchira le silence de la nuit. Le doux breuvage que la bouteille contenait se répandit au sol allant à l’encontre d’un tout autre liquide. Le pourpre du vin se mêla au vermillon du sang. Le sang … de ses parents. Allongés au sol dans une ultime étreinte, leurs corps gisaient et leur sang s’était déjà énormément répandu sur le plancher de la vieille bâtisse. Elle voulut hurler, crier à l’aide mais l’état de choc dans lequel elle était plongée la fit simplement reculer, horrifiée, bouche béante, la pauvre enfant était apeurée et complètement hors d’état de réfléchir correctement. Elle ne pu être en colère, la peur était trop présente en elle. Jamais elle n’avait vu quelqu’un mourir. Jamais elle n’avait donné la mort. Jamais elle n’avait pu penser que quelqu’un voudrait tuer ses parents. Elle avait alors tout juste vingt ans et elle affrontait ou plutôt voyait l’œuvre de la mort en personne. Et elle était terrorisée. Et elle ne bougeait pas. Toujours pas. Tétanisée. Cette peur engourdissait le moindre de ses muscles, plus aucun mouvement ne lui était permis. Ses jambes menaçaient de céder, frêle femme, elle finit par s’écrouler au sol et fondit en larmes. Nerveusement, ses pleurs se mêlaient à des cris d’effroi, de rage, de désespoir. Personne n’avait de raison d’avoir fait ça. Ce destin n’était pas le leur, ils devaient vivre. Elle ne réalisait pas, ou du moins, elle tentait de se persuader que cela ne pouvait être vrai, comme n’importe qui l’aurait fait dans sa situation. Un genou au sol, elle se traîna vers les corps des sang-mêlés inanimés. Le sang vint rougir ses vêtements, le liquide glissa entre ses doigts qu’elle porte au visage de sa mère, le teintant à son tour de ce rouge pourpre. De ce rouge de mort.
Nelindë ! Arrête de jouer l’enfant, je sais que tu vis, et cette farce n’est pas drôle, vous avez dû vous donner tant de peine pour élaborer une scène si tragique. Bien réussi et terriblement terrorisant, désormais la surprise n’est plus, réveillez-vous. Réveillez-vous ! Mère ! La jeune femme criait, on aurait cru voir une vraie scène de théâtre tant les paroles de l’humaine semblaient jouées, passant d’un ton à un autre, d’un rire à vous en glacer le sang jusqu’à la voix déchirée et attaquée par des sanglots de veuve malheureuse, d’orpheline. Elle se tourna ensuite vers son père, tenta de le secouer vivement, espérant l’éveiller. Père ! Réveillez-vous, vous avez dû vous assoupir et renverser une trop grande cruche de vin, n’est-ce pas, il a une bien étrange couleur, quel grand cru est-ce cette fois-ci ?
Folle. Elle devenait folle. Elle tenta à nouveau de les ranimer, encore et encore. Elle glissa ses bras sous ceux de sa mère pour l’aider à se lever pensant que ceci pourrait l’aider à se réveiller un peu. Elle la plaça sur une chaise du salon, s’accouda à la table à moitié essoufflée. Ses jambes cédèrent. Encore. Elle s’agenouilla au sol, en face de sa mère, lui prenant les mains, elle les porta contre son abdomen duquel elle venait de voir le coup de l’arme, la plaie béante barrait entièrement son corps. Elyndra pleurait, sa tête enfouie entre les genoux de sa mère de laquelle l’âme s’en était échappée depuis longtemps. Elle pleurait. Joyeux anniversaire Elyn.
_____________________________
A la suite de ce tragique événement, Elyndra se jura de ne plus revenir en ces lieux pour posséder un sorte de « calme intérieur » constant. Elle avait fuit se soir là, fuit devant la peur qu’occasionnait la mort de ses parents, jamais elle ne pourrait repasser le pas de cette porte. Elle avait fuit. Fuit loin de tout cela, chose bien trop lourde à supporter pour les épaules d’une jeune femme de tout juste vingt ans. Elle s’était éloignée des terres elfiques pour aller en territoire humain. Les humains lui ressemblaient bien plus physiquement que les êtres autour de qui elle avait vécu toutes ces années durant, ce qui fait en elle naître des doutes sur sa véritable origine. C’était invraisemblable. Jamais ses parents ne lui auraient menti, pas sur sa propre naissance. Pourquoi ? Elle s’obstinait à croire ce qu’elle avait toujours cru. Par la suite, le sort en avait voulu ainsi, la jeune femme s’était épris d’un jeune bourgeois des terres de Serramire. Les choses n’allez pas véritablement dans ce sens là au sein des familles aisées me direz vous … c’était vrai. La famille de ce jeune homme ne comptait certainement allier leur fils à une sauvageonne sortie des campagnes voisines, car, oui, son statut d’orpheline le voulait ainsi désormais. Ainsi, il fallait croire que c’était de famille et assez inné chez la demoiselle, les deux amants quittèrent ces terres pour aller vivre leur vie ailleurs. Petite amourette de passage, Elyndra et Justin – c’est ainsi que ce jeune homme se nommait – finirent néanmoins par s’unir et apparaissaient donc aux yeux de tous comme un couple marié. Telle une jeune adolescente, la frêle humaine se contentait de voir comme si tout se passait à merveille. Ce n’était pourtant pas le cas et bien loin de l’être. Justin se mit à avoir un certain goût pour l’alcool, il n’étais jamais dans à la maison, il alla même jusqu’à tromper sa femme de nombreuse fois, faits que la pauvre amante essayer d’oublier, elle niait l’évidence et se contenter de subir les colères de son mari ivre jour après jour lorsqu’il rentrait dans leur demeure. Il la traitait en pure esclave. Ah ! Elle était belle l’illusion de la première fois, la première rencontre.
Elle resta pas loin de quatre années avec son mari. Un soir, il rentra plus ivre que jamais, l’aimante toujours prête à l’adorer tant que cela lui était possible. Le bougre était bien maladroit et la colère dans laquelle le plongeait l’alcool le conduisit à un acte qu’il aurait pu regretter bien longtemps. Un geste brusque avait suffit pour enflammer un drapé, flamme qui gagna un meuble, puis une pièce et puis ce fut la maison entière. Le brasier que la bâtisse constituait désormais éclairait à des kilomètres à la ronde. Justin avait péri ce soir là, à la douce chaleur des flammes, son âme avait quitté son corps. Elyndra aurait pu elle s’abandonner à une mort aussi simple, elle lui tendait les bras et l’invitait ouvertement à « passer de l’autre côté ». Une volonté extrême poussa la jeune femme à tenter de s’extirper de sa demeure qui s’écroulerait bientôt. Le feu la happait, mordant sa chair, brûlant son visage, lui arracha des cris, hurlement de douleur et de désespoir.
Elle s’en était sorti. Elle avait échappé à la tentation de la mort qui lui paressait si belle en l’instant. Pleurant son défunt mari qu’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer, malgré le mal qu’il lui avait, malgré sa personne entière, elle le pleurait. Par sa faute la jeune et belle femme était devenue hideuse et repoussante, elle avait perdue perdu partiellement et ses organes sensoriels étaient en partie hors d’usage eux aussi. Lorsqu’elle traversait les rues, ce n’était plus la convoitise qu’elle suscitait mais bel et bien la pitié et le dégoût. Cruelle destiné qui s’était emparée de la maudite. A jamais.
C’en était de trop pour le pauvre esprit qui était le sien. Trop d’évènements avaient traversé sa vie, c’était trop dur pour sa pauvre personne. Elle sombra alors dans la folie, Elyndra s’isola du reste du monde, ne parlait plus à personne, se cachait. Elle était apeurée constamment, elle fuyait les douleurs de cette vie qu’elle menait et regretta de s’être sortie de cet incendie qui aurait dû emporté sa vie. Elle préférait mourir plutôt que de vivre ainsi. Cependant mourir de sa propre main, elle n’en avait pas le courage, elle n’avait pas le cran de s’infliger elle-même la mort. Le monde extérieur la rendait craintive, elle ne pouvait se montrer sans subir d’injures et susciter la crainte qu’engendrait la vue d’un monstre. Elle était un monstre. Un monstre fou puni … Puni pour quoi ? Elle n’avait jamais rien fait de mal. La malchance la suivait depuis sa naissance. Cette folie devenue trop forte ira par la suite jusqu’à progressivement provoquer un dédoublement de sa personnalité, deux parties bien trop inégales. L’une était la peur et al tristesse incarnée, l’autre n’était que colère et fureur. Et ceci l’habita alors chaque jour de sa vie, vie de folie.
|
| | | Elyndra Lyem
Humain
Nombre de messages : 25 Âge : 38 Date d'inscription : 10/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Elyndra Lyem. [Vagabonde] Sam 6 Mar 2010 - 21:37 | |
| |
| | | Tebirahc Zaurahel
Ancien
Nombre de messages : 964 Âge : 35 Date d'inscription : 07/10/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 859 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
| Sujet: Re: Elyndra Lyem. [Vagabonde] Dim 7 Mar 2010 - 8:27 | |
| Coucou :p Alooooors ! • D’abord, je suis désolé, mais à l’avatar, on aurait pu douter de son sexe ! *sbaff* • Dans l’équipement, juste pour être chieur, c’est « de quoi s’habiller », pas « de se s’habiller » :D Bref, apporte vite fait la correction *a la flemme, oui oui* avant qu'on déplace ta fiche, mais tu es validée :p - Code:
-
[Métier & Classe] : Vagabonde
[Âge & Sexe] : 24 ans & Féminin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Neutre |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Elyndra Lyem. [Vagabonde] | |
| |
| | | | Elyndra Lyem. [Vagabonde] | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |