Juste un instant d'oubli | Lenwë & libre

Voila à présent 6 mois que Lenwë est partit à la découverte de Miradelphia, ce monde où il a vécu sans pour autant en connaitre toutes les parcelles de terres. 6 mois de marche intense dans des paysages plus différent les uns que les autres, 6 mois de découverte, de recherche de lui-même…6 mois de pur liberté avec pour seul compagnon, Lissëssúl, son fidèle loup. Ce retour aux sources, ne faire qu’un avec la nature, tout ce qu’un elfe qui à vécu dans les forêts elfiques puissent rêver. Tout abandonner pour revivre ces moments de paix qu’apporte la solitude, même si certains jour les combats contre des brigands ou autre hordes de bandits malsains venait réveiller le guerrier qui sommeille en Lenwë, mais il fallait avouer que cela faisait du bien. Durant son voyage, l’elfe en avait rencontré du monde. Des humains à quelques nains qui trainaient par là (Lenwë ne c’est pas aventurer dans les lointaines contrées naines, les étrangers y sont mal perçues, surtout les elfes. Tout comme dans les terres sombres et stériles des drows. Il n’est pas suicidaire non plus), des demi-elfes à quelques créatures animales inconnues. Les classes sociales se mélangeaient, du noble au mendiant, du paysan au forgeron, ou encore du chevalier en armure aux bouffonneries loufoques du bouffon de sa Majesté de Diantra. Lenwë, d’habitude si insociable et très solitaire se pris d’amitié avec bons nombres de ses rencontres, un grand changement dans son mode de vie habituel. Et les rencontres n’étaient pas finies.

En ce jour de nouvelles rencontres, le temps était au beau fixe, le soleil chauffait la terre alors qu’un légère bise venait la rafraichir, une bonne journée s’annonçait pour les 2 compagnons. Lenwë et Lissëssúl étaient maintenant arrivés sur les terres d’Eteniril, réputés pour son Château Ducal habillés de multiples vitraux qui lui ont valu le surnom de « Lumière de Miradelphia ». Alors que le loup s’amusait, Lenwë découpait la peau d’une biche tué la veille, peau qui allait ensuite revendre pour se faire un peu d’argent. N’allez pas croire que Lenwë tue pour le plaisir, non comme tout les elfes il est très proche de la faune et de la flore, Lenwë tue les animaux pour survivre rien de plus (mais tout cela est une autre histoire).

Bref alors que l’elfe, assis sur l’herbe fraiche d’une clairière non loin du Château, s’occupait de cette peau, rêvant à ce qu’aurais pu être son devenir si il était né dans un Château comme celui-là, Lissëssùl, laissé sans surveillance, avait pris en fuite quelques lapins, sautant au-dessus des barrières, perforant nombreuses haies et autres broussailles. Il s’éloignait de plus en plus. Lenwë fût « réveiller » par léger hurlement de la pauvre bête à qui il était sans doute arrivé malheur. Ni une, ni deux, Lenwë ramassa toutes ses affaires et partit aussi vite qu’il pouvait, arc et flèches à la main.
Alors qu’il s’approchait de plus en plus du Château, les hurlements s’étaient pour laisser place au silence. Lenwë ralentit le pas, sentent une présence non loin de lui…tout droit. Il avançait doucement, sur ses gardes, prêt à tirer en cas de mauvaise rencontre. Derrière les arbres, un homme était allongé sur l’herbe, un brin d’herbe en bouche, un citadin à première vue. L’elfe continuait à avancer.
Lenwë était à présent à quelques mètres de l’individu, il s’arrêta net, l’homme allongé tourna la tête en sa direction. L’homme était enfaite un elfe, brun, des yeux bleus clairs comme il s’en voit rarement. Lenwë baissa arc et flèche, sachant que l’elfe en face de lui n’était en aucun cas une menace. Quand même sur ses gardes, Lenwë parla le premier. Une seule question hantait son esprit.