Godfroy de Saint Aimé [Noble, futur Marquis de Ste Berthilde]

Nom/Prénom : Godfroy de Saint Aimé.
Âge : 32 années.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Particularité : Bien qu’il soit noble, il a un aspect très guerrier, car c’est un homme qui a longuement vécu à la campagne, loin des habits raffinés et qui aime beaucoup l’escrime, d’où son statut de chevalier. C’est pourquoi il possède une queue de cheval de guerrier qu’il coupe en cas de deuil.

Alignement : Neutre Bon
Métier : Fils du seigneur de la Châtellenie de Saint Aimé (noblesse terrestre), il est à présent certains d’être destiné au statut de Marquis de Sainte Berthilde qu'il va tenter de récupérer.
Classe d'arme : Corps à corps (Epée à deux mains, épée bâtarde et lance) et défensif (Bouclier et armure).


Équipement :
Il possède une épée bâtarde simple mais efficace, dont le pommeau est décoré du blason de sa famille qui représente un bouclier entouré d’une branche de chêne à droite (symbole du terroir) et d’olivier à gauche (symbole du désir qu’éprouve la famille à s’ouvrir au commerce avec des contrées plus lointaines, exotiques) et au milieu duquel est représenté un cerf, symbole de la nature, surmonté de deux couples de marteaux de forgerons croisés, symbole de l’artisanat, sur le fond bleu représentant leur origine noble et d’une couronne, symbole de la royauté et du pouvoir. La garde est droite, mais le quillon revient en arrière. La lame est en acier finement aiguisé et se terminant en pointe. Elle ne sert donc pas à faire jolie, mais à combattre, car elle est très tranchante. Allant avec son arme, il possède un bouclier de style normand, en bronze, avec l’intérieur coloré en vert clair et un cerf marron clair avec deux marteaux bleus croisés sur le poitrail.
En substitution à ce double équipement, il possède une épée à deux mains, confectionnée de façon identique à celle de son épée bâtarde, mais nettement plus longue.
Pour la guerre, il possède également une lance de trois mètres de long, ornée de la bannière de sa famille. Elle est décorée de rayures vert clair (symbole de sainte berthilde) et de marron clair (symbole de l’agriculture).
Concernant son armure de combat, il possède un heaume à bassinet, une gorgerette et une armure de plates complète, certes encombrant l’agilité, mais protégeant des coups.

Pour le reste, il s’habille simplement, tout en restant dans les goûts du temps. Il possède une grande garde robe, avec des vêtements en tissus et en cuirs plus ou moins onéreux. En général, il porte des étoffes riches et colorées, un pourpoint de cuir décoré de son blason, des rabats, des culottes pratiques, un ceinturon où il suspend son épée à deux mains et il attache ses cheveux et les tresse. Il met également de grands bracelets en bronze.


Description physique :
Godfroy a des cheveux longs et châtains avec des variations de roux, généralement coiffés en arrière et attachés à la mode guerrière.
Il possède des yeux en amande vert clair, avec quelques éclats bleus clairs, appuyés par des sourcils épais de façon raisonnable. Son regard est souvent lointain, comme en plein réflexion, comme s’il était dans un monde meilleur, à part. Le tout accompagné d’un aspect serein et prévoyant.
Son visage est très expressif et reflète sa franchise. En effet, ce qu’il ressent apparait sur son visage, sauf lorsqu’il est obligé de composer une expression particulière pour son devoir. Sa peau blanche légèrement hâlé, montre qu’il est souvent à l’extérieur du fait qu'elle est rugueuse et épaisse. Elle est décorée d’une barbe fine rasée de façon esthétique et discrète qui entoure les lèvres bien dessinées de sa bouche sensuelle dont sort une voix apaisante et puissante.
Il a une taille assez imposante, du haut de ses 1m88 et il pèse assez lourd, environ 90kilos, du fait de sa musculature imposante, mais il n’est pas gros pour autant.
Il a donc un corps de guerrier, athlétique, forgé pour se défendre et attaquer physiquement.
Petite particularité, il possède une cicatrice en haut de l’arrête de son nez, légèrement décalée vers la gauche, dû à une chute lors d’une chasse.

Description mentale :
Commode, jovial et altruiste, c’est un homme apprécié par les gens de la Châtellenie de Saint Aimé. De plus, il fait preuve d’une grande courtoisie et compatissance. En effet, il aide ceux qu’il juge digne d’êtres sauvés, usant de son caractère protecteur. C’est également quelqu’un de traditionaliste (sans qu’il soit pour autant elfophobe) et chevaleresque, c’est pourquoi il respecte les codes de la chevalerie et l’amour courtois. Ainsi, il est précieux, c’est-à-dire qu’il manifeste un idéal moral et un langage recherché. Sa sensibilité fait aussi de lui quelqu’un de faible, car il peut être pris par les sentiments. Il est également un assez bon stratège, avec un esprit logique développé.
Cependant, son allure est un peu grossière, comparée à celle de la plupart des autres nobles, à cause de sa longue vie à la campagne, mais il n’est pas inculte, au contraire, il aime les arts et s’intéresse à l’histoire. Il a un également un humour dérisoire qui peut faire grimacer nombre d’aristocrates.
Il n’est donc pas égoïste, mais il n’en reste pas moins opportuniste. Cependant, son caractère conservateur le rend étroit d’esprit, il estime par exemple que les femmes ont un statut des plus convenable et qu’il est incohérent qu’elles puissent désirer davantage, ainsi, il considère que sa mère utilise ses salons pour partager des commérages.

Concernant sa vie à la cour, plus mondaine, il n’y est pas à son aise et y est maladroit. La campagne étant bien moins exigeante sur les politesses, il lui arrive par exemple de se montrer un peu brusque dans la manière d’aborder quelqu’un pour discuter. C’est aussi un grand défenseur du royalisme, il ne conçoit pas de meilleur régime, car avec une seule voix, les choses se font plus vite.

Godfroy est un œnophile, c’est -à-dire un amateur de vin, qui connait l’art du vin et fréquente d’autres connaisseurs. Il organise de temps en temps des dégustations de vins produits dans ses terres, en compagnie des autres personnes connaisseuses. Il aime également chasser, bien que le marquisat de Sainte Berthilde soit plutôt axé sur l’agriculture et l’artisanat.
D’ailleurs, il s’intéresse à l’art et tout ce qui a attrait à l’artisanat, ainsi, il finance et héberge des artistes et collectionne les épées. Il aime également les plats raffinés préparés avec des produits frais sortant tout droit du potager.
Pour ce qui est de distraire son esprit logique, il pratique régulièrement le jeu d’échecs avec ses favoris les plus forts dans cette discipline. Par contre, il a horreur de tout ce qui concerne les paris et autres jeux de hasard. Cela ne l’empêche pas de beaucoup apprécier les tournois.
Par ailleurs, les mondanités le dépassent un peu, bien qu’il apprécie la compagnie et les grands banquets. C’est surtout dû au fait qu’il a vécu longtemps dans un milieu rural et calme.

En bref, c’est un homme très aimable, mais un peu rustique, qui ne désire que se faire des alliés et améliorer le sort de son peuple, tout en s’autorisant quelques distractions.
Concernant ses tics, son étroitesse d’esprit fait qu’il veut toujours avoir le dernier mot dans un débat, mais sa raison l’emporte parfois pour lui éviter des ennuis. Il ne rentre également jamais le premier dans une salle, tellement son esprit est imbibé de la politesse.


Histoire :

Origines
Issu de la noblesse terrienne, Godfroy est un cousin d’Aegar le Déchu. En effet, son père n’est autre que le frère du géniteur d’Ivy de Sainte Berthilde. Il est né dans le marquisat de Sainte Berthilde, dans une châtellenie.
Clotaire, le père de Godfroy, est un chevalier qui dirige les terres de la Châtellenie de Saint Aimé, mais son fils l’aide dans le plus de tâches possibles. On peut donc considérer que les terres sont gérées par les deux hommes. Autrefois les deux hommes partaient, dès qu’ils en avaient l’occasion, ensemble à la chasse, mais c’était déjà rare et c’est à présent devenu très rare depuis que Godfroy est revenu de la cour du roi après y avoir passé quelques années pour obtenir des faveurs, car son père se fait vieux et la discipline le fatigue plus rapidement qu’avant.
Quant à Constance, la mère originaire de la Châtellenie du Mont du Saint, elle administre et gère les biens du château. Pour se distraire, elle organise des salons intellectuels où elle invite d’autres femmes nobles. Elle fait également des travaux et de fils et d’aiguilles et invite des ménestrels. Elle reçoit la moitié des revenus des domaines, mais elle ne les dépense pas de manière abracadabrante, c’est une femme intelligente, ordonnée et raisonnable, c’est d’ailleurs pour cela que Clotaire l’a épousé. Son père, Mérovée du Mont du Saint, s’occupe toujours de la Châtellenie de son enfance et elle lui rend régulièrement visite.
Autrement, Godfroy n’a pas de frère et sœur légitimes et il ne connait pas d’illégitimes. Cela l’arrange par bien des côtés, car comme son père, il a horreur des messes basses servant à éliminer des personnes du même sang pour s’octroyer du pouvoir.
Pour ce qui est de la famille un peu plus lointaine, Godfroy n’a connu son grand-père Bartholomé que dans les premières années de son existence. C’était un grand homme barbu aux traits quelques peu similaires à ceux de Clotaire et Godfroy dont il ne possède presque aucun souvenir. Quant à son arrière-grand-père Saint Aimé, il n’en possède que des portraits. C’était un homme à la barbe rasée, pas très grand et habillé richement.


Châtellenie de Saint Aimé
Construite entre Lawvas et Olyssea, la châtellenie se situe à la pointe que produit la route en contournant le lac du marquisat de Sainte Berthilde pour aller vers le sud. Elle est en contact directe avec le lac. Le nom provient de l’arrière-grand-père de Clotaire, déjà marquis de Sainte Berthilde et ayant lancé la construction de la châtellenie destinée à être une résidence secondaire et que Bartholomé, son grand-père, termina et nomma Châtellenie de Saint Aimé en hommage à son père.
Clotaire, son père, s’installa définitivement dans la châtellenie dont il préférait le confort et le calme, tandis qu’Anoxar resta à Sainte Berthilde et y devint marquis avant de mourir et laisser sa place à Ivy qui se maria à Aegar et mourra elle aussi, mais sans héritier. Ainsi, Bartholomé avait préservé ses successeurs des dangers de la cour.
A Saint Aimé, Clotaire se maria avec la dame de la Châtellenie du Mont du Saint. Ils s’étaient rencontrés lors d’un bal qu’il avait organisé pour entretenir ses relations. Dès lors, il lui fit la cour pendant un an, après quoi ils se marièrent en organisant un grand banquet au Mont du Saint.
Ainsi, le seigneur de Saint Aimé est Clotaire, qui s’occupe des terres et la dame est Constance, qui s’occupe du château. Godfroy est également considéré comme seigneur des terres, aidant son père et ayant été promu chevalier.
Le blason de la châtellenie est celui de la garde des épées de Godfroy.


Châtellenie du Mont du Saint
Construite sur une colline adjacente au sud du Mont du Saint dans le marquisat de Sainte Berthilde, c’est un endroit montagnard plus rude que dans la plaine. Cette châtellenie a vécu trois générations de plus que celle de Saint Aimé. Elle est faite de pierre blanche et est revêtue de tuiles en ardoises noires. Elle se dresse fièrement sur sa colline qui la protège des assaillants.
Le blason de la châtellenie représente une colline verte, symbole de la position géographique du château, surmontée d’une étoile sur fond bleu, montrant qu’ils sont proches de la royauté et de leurs dieux.
Du temps du grand-père de Godfroy, c’était le père de Constance, Bélisaire du Mont du Saint et sa mère, Aurore du Mont du Saint, qui la dirigeaient. Ils ont eu deux enfants, Constance du Mont du Saint et Gauvin du Mont du Saint. Depuis, Constance avait rejoint la Châtellenie de Saint Aimé et Gauvin était devenu le seigneur de la Châtellenie du Mont du Saint suite au décès du père que la vieillesse et la maladie avaient rattrapé. Quant à Aurore, elle continuait le travail qu’elle accomplissait avant la mort de son mari, mais maintenant c’était son fils qui s’occupait des terres et des affaires extérieures malgré sa jeunesse (une vingtaine d’années). Godfroy y possédait des appartements personnels et pouvait manger à la table de Gauvin.


Petite enfance de Godfroy (0 – 6 ans)
Quelques mois après leur mariage, Constance, sa femme, tomba enceinte. Les jours s’écoulaient paisiblement dans la châtellenie et au bout de neuf mois, elle donna naissance à Godfroy. Le petit grandit bien, malgré quelques maladies bénignes. C’était un garçon polit et curieux, désirant toujours en savoir plus. Il eut une enfance classique, il avait des amourettes passagères, des caprices passagers, des moments de lucidités passagers et une formation stricte. Cela se passe donc sans soucis, sous la garde des femmes du château, jusqu’à l’âge de six ans.


Enfance : Clotaire (7 – 11 ans)
Dès l’âge de sept ans, Godfroy accompagnait son père dans toutes ses activités, mis à part en guerre s’il y en avait. Les mois se suivaient, leur lien se renforçait et le jeune garçon apprenait sa forcément s’en rendre compte. Il apprit en premier à monter à cheval, afin de pouvoir suivre son père de manière autonome, ensuite, il se fit enseigner les rudiments de l’art de la guerre à l’aide de bâtons et en récolta de multiples bleus. Une fois cela maitrisé, il obtint une arme et apprit à mieux s’en servir tout en allant à la chasse avec son père. Il chassait en général des lapins ou des cerfs, le sanglier restant trop dangereux. Il réussit une fois à abattre un beau cerf qui lui valut de nombreuses félicitations et tapes amicales. Puis vint l’âge de la séparation…


Ascension : L’oncle (12 – 19 ans)
Quand il eut douze ans, Godfroy fut envoyé dans la Châtellenie du Mont du Saint, où son oncle maternel, Sir Gauvin du Mont du Saint, seul frère de la mère de Godfroy, fort de la fortune de son père, dirigeait le domaine depuis le décès du père. Il fut très triste de quitter sa châtellenie, brusquement séparé de ses parents, mais il se résigna à accepter son sort en pensant à l’avenir qui l’attendait. La route n’était pas très longue, un peu plus de deux journées en carrosse, mais il n’était pas très habitué au voyage dans ce type de véhicule. Il fut malade presque durant toute la première journée, puis il s’acclimata et le reste du trajet se passa sans encombre. Puis il arriva à la châtellenie où il fut très bien accueillit par son oncle qui le laissa se reposer de son voyage.
Le lendemain, Gauvin lui fit visiter les terres et le château, dans lequel il indiqua à Godfroy l’endroit où il allait vivre. Le jeune garçon faisait connaissance peu à peu avec les gens de la demeure aux parois froides et il commença sa formation le jour suivant. Son oncle était devenu officiellement son protecteur.
Au début, cela n’avait rien de charmant, il réveillait son oncle, puis l’aidait à se laver et à se vêtir. Ensuite, il devait présenter les chevaux des familiers de Gauvin, sans oublier le sien. A table, il servait les plats et aidait son oncle à découper la viande.
Une année plus tard, il devint également valet de chasse, c’est-à-dire qu’il s’occupait d’apprêter les épieux et les coutelas destinés au gros gibier, puis il s’occupait du dressage et de l’entretien des chiens et des faucons aux écuries.
Il lui fallut encore une année supplémentaire afin qu’il devienne valet d’armes, il était maintenant prêt à apprendre l’art même de la guerre, jusqu’à ce qu’il devienne un combattant de premier ordre.
A présent, Godfroy pouvait accompagner son maître dans ses guerres. Il était loin de ses débuts désormais.


Vingt ans : L’adoubement
Le veille du grand jour arrivait enfin, Godfroy prit un bain purificateur sous le regard d’un prêtre de Néera et se recueillit ensuite auprès lui. Il jeûna durant toute la journée et pria une partie de la nuit.
Vint ensuite la partie de la consécration. Le matin de la cérémonie, il assista à la messe de Néera et communia. Puis, des moines et des serviteurs l’habillèrent et lui donnèrent les dernières recommandations. Il s’obstinait à se calmer et évitait de réfléchir, car il était certain du choix de sa destinée et ne voulait pas y mettre de doute. Il allait s’engager à vie et s’il romprait son serment dans l’avenir, il se ferait exécuter.
Puis, il alla voir son oncle et s’agenouilla, sir Gauvin donna un coup léger du plat de la main droite sur la nuque de Godfroy. Le seigneur vérifiait ainsi, de par ce geste violent, la maturité du jeune homme pour qu’il puisse figurer parmi les adultes, de manière à ce qu’il se tienne droit dans les coups durs et soit parfaitement maître de lui. Suivit ensuite la remise des armes où il démontra à tous son habilité dans l’escrime à cheval, en renversant d’un coup de lance des mannequins appelées quintaines.
Il prêta ensuite serment à la déesse Néera. Entouré de son oncle et de ses amis, face au prêtre, il promit de servir Néera, de rester loyal au roi de Diantra et de protéger les faibles.
Vint ensuite le moment festif, plein de réjouissances. Tout le monde s’attabla tandis que les ménestrels se préparaient à festoyer.
Les journées qui suivirent se firent dans la joie, ponctuées de tournois de toutes sortes jusqu’au soir où Godfroy quitta le château de son oncle pour retourner chez ses parents, à la Châtellenie de Saint Aimé où il orna le blason de sa famille et mena une vie tranquille jusqu’ au jour où il décida d’aller vivre quelques temps à la cour du roi afin de se faire connaitre.


Les années mondaines (25 – 30 ans)
Godfroy se rendit à cheval avec certains de ses amis. Il n’était pas habitué à cette vie et faisait de nombreux mauvais pas, cependant, son amicalité masquait certaines manières qu’il ne connaissait pas. Il y entendu toutes les horreurs que l’hypocrisie est chargée de masquer. Les princesses furent tuées après une attaque de drows et le suicide de la reine suivit peu après ce choc. Cela fit un effet domino, lorsque ces éléments s’effondrèrent, le roi Ultuant également. Ainsi, il abdiqua en faveur de son demi-frère Trystan. Godfroy avait parlé de temps en temps avec ce dernier, mais sans plus. C’est pourquoi il fut dépassé par les évènements lorsque Trystan de Diantra devint roi. Il resta un an de plus après le couronnement, attirant un maximum les faveurs du roi, puis, épuisé par toutes les mondanités, il repartit chez lui, dans son château de campagne.


Retour du calme précédant la tempête (31 – 32 ans)
Il arriva chez lui un jour pluvieux, sans bruit. Il fut chaudement accueillit par ses parents, heureux de son retour, qui signifiait un calme retrouvé. Fini les coursiers pour envoyer des lettres à leur fils. Il y eu un banquet pour célébrer la réunification de la famille, suivit d’une grande chasse le lendemain. Les jours qui suivirent reprirent le même cours que celui de l’ancien temps. Cependant, Godfroy commençait à sérieusement envisager de se marier, mais il ne savait pas avec qui, car il fallait des héritiers et sa mère ne manquait pas de lui rappeler.
La guerre civile éclata ensuite quelques temps après, la tempête, sir Godfroy de Sainte Aimé prit la tête de l’armée de la châtellenie et la plaça sous l’autorité royal afin de défendre la couronne. Il y perdit des amis et des illusions, avant d’en avoir terminé et de revenir fatigué chez lui. Cette guerre était pour lui une bêtise, car ils étaient déjà harcelés par les drows, mais si cela pouvait permettre d’éliminer le Mal des terres humaines, c’était un effort qu’il fallait faire. L’attaque d’Oesgard était une preuve récente du danger que représentaient les drows. Afin de se changer les esprits, Godfroy allait à présent se rendre au Grand Tournoi de Diantra, pour retrouver ce qui l’avait autrefois agacé et goûter à un passé plus heureux, mais pas seulement. Il avait appris, bien évidemment, la déchéance d’Aegar de Sainte Berthilde et ainsi, du reste des Kal’Halan. De plus, Ivy était décédée et son oncle paternel aussi. Clotaire se faisant vieux et ayant déjà à gérer la Châtellenie de Saint Aimé, le choix du destin était évident. Godfroy allait de ce fait tenter de parler au roi au Grand Tournoi afin de savoir ce qu’il adviendrait de la place de marquis de Sainte Berthilde.


HORS JEU ----------------------------------------

Comment trouves-tu le forum ? : Toujours aussi bien.
Comment as-tu connu le forum ? : Par Lyriel. (Double-compte de Jivvin Xuil Lil'Elghinn)
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Je ne sais plus, j’ai trouvé l’image dans CGSociety.com et le blason en cherchant dans la catégorie "images" de Google.

Les deux fautes sont à présent corrigées. :D

Merci, je ferai tout ça demain soir. :D