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| [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] | |
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Nombre de messages : 1686 Âge : 824 Date d'inscription : 14/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Eternel. Taille : Infinie. Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Jeu 1 Avr 2010 - 13:53 | |
| [HRP: Cet évènement est à prendre en compte dans tous les sujets prenant place près du tournoi.]
La pièce sans fenêtre était plongée dans une semi obscurité tout à propos. Une unique bougie brulait sur la table noir et austère autour de laquelle trois hommes étaient assit.
En fait l'un d'eux tenait plus du rat que de l'homme et si des moustaches avaient jaillit de son nez il n'y aurait de choquant chez cet animal que sa taille.
L'homme en face de lui était le plus éloigné de la table. Non pas parce qu'il en avait peur, mais parce que son imposante bedaine l'empêchait de s'en approcher. disons toute proportions gardés que cet homme ressemblait fortement à l'idée que l'on ce fait d'une boule de pétanque posée sur une boule de billard, les bras et jambes en plus.
Le dernier homme était entièrement dissimulé dans l'ombre de sa cape. Visage bas, dans l'attitude de celui qui ne tient pas à être démasqué.
Il est inutile de vous dire après ces brèves descriptions que ces joyeux lurons ne s'étaient pas réunit ici pour jouer aux cartes. Quoique il était précisément question d'un roi, d'une reine, mais aucun as, hélas.
- Écoutez, j'le sens pas... c'est vrai j'me suis engagé, mais merde, vous avez vu la protection du roi? et c'est normal d'ailleurs, après cette guerre, qui pourrait lui en vouloir d'avoir quinze soldats, une flopée de nobles et trois gouteurs constamment autour de lui
L'homme à la cape ne bougea pas, mais l'autre soupira, jeta un coup d'œil au cercle noir sous la capuche acquiesça et reporta son attention sur son acolyte ventripotent.
- Écoute mec, c'est clair qu'on t'a pas engagé pour ton grand esprit de stratège tu vois... c'est pas après la vie du roi qu'on en a, c'est après sa crédibilité et son pouvoir qu'on en a.
- Moué... ça me dit toujours pas ce qui rend ma tâche plus facile.
Nouvel échange muet entre la capuche et le rat, nouveau soupir de la par de ce dernier:
- Tu vois mec le roi, finalement c'est un gars comme les autres, sauf qu'il est sur d'immense échasses. du coup il à pas à respirer le même air pourri que nous tu vois. imaginons maintenant que ces échasses soient son pouvoir et que tu les coupes? tu vois le tableau n'est-ce pas?
Il mimât ses propos espérant ainsi les faire traverser le crâne épais et chauve du gros bonhomme en face de lui... en vain.
- Il tombe?
L'homme à la tête de rat se pris la truffe, enfin la tête dans les mains.
- Écoute, la guerre civile à été très bénéfique pour nous tu vois, car pendant que les soldats du roi étaient occupé à se battre ils ne s'occupaient pas de nos petites affaires. Mais maintenant que la guerre est terminée et que son pouvoir comment à se stabiliser de nouveau les affaires marchent au ralentit pour nous. Tu vois l'organisation et la stabilité c'est pas trop notre truc. c'est pas bon pour les affaires. Ce qu'il nous faut donc c'est saper le pouvoir du roi et nous avons en ce moment une super occasion...
Il laissa sa phrase en suspend espérant ménager son effet.
-... Le grand tournoi! Le roi à précisément mit en place ce tournois pour faire oublier aux gens cette guerre. Mais si jamais un évènement imprévu venait briser la quiétude de ces jeux... ce serait preuve une fois de plus que le roi ne contrôle plus rien. Cela servirait grandement notre cause.
- C'pas con. Mais comment je fais moi pour foutre l'boxon la d’ans?
- ça c'est ton problème mon gars. On te paie pour ça. D'ailleurs voila la première partie.
Il laissa tomber une bourse qui émit une sonorité agréable et tentatrice sur la table de bois.
- T'aura l'autre moitié une fois le boulot fait. On te recontactera.
Le raclement des chaises sur le parquet rompit le silence et les trois hommes se levèrent. Deux d'entre eux, face de rat et l'homme à la capuche prirent la porte de gauche. Le dernier celle de droite.
Derrière la porte de gauche il y avait une volée de marches qui menait à un ponton des égouts auquel était attachée une barque. Les deux individus montèrent à bord.
- Tu es sur que c'est une bonne idée? je veux dire d'avoir fait appel à cet homme?
- Il est moins idiot qu'il en à l'air, mais dans son milieu c'est toujours mieux de ce faire passer pour un crétin, on a l'air moins menaçant. Même si c'est agaçant. ce gars va faire le boulot. libre à nous de le liquider ensuite.
L'homme toujours encapuchonné parut réfléchir un moment.
- Peut-être acceptera-t-il d'intégrer notre organisation ?
- J'en doute
- Qui te dit qu'il aura le choix?
L'homme à la face de rat sourit, prit les rames et se mit à souquer ferme.
Pendant ce temps l'homme à la bedaine saillante prenait quand à lui un escalier montant et particulièrement étroit qui lui donna du fil à retordre. arrivé sur le pallier du dessus, plié en deux autant que son ventre le lui permettait, il reprit son souffle, lentement, essuya son front luisant de sueur et reprit son périple à travers un labyrinthe de couloirs avant d'émerger dans une petite ruelle sombre et humide telle une baleine qui émerge de l'océan après une longue apnée dans le noir des abysses.
Il cligna des yeux quelques instants, ébloui, le temps que ses pupilles se rétractent puis il repartit d'un bon pas, lourd mais motivé.
Il parcourut ainsi les rues de Diantra pendant une longue demi-heure qu'il mit à profit pour visiter deux trois offices plus ou moins nettes ainsi qu'une tourte à la viande fumante qu'il dévora comme s'y c'eut été une simple miette. Après quoi il prit enfin le chemin de modeste commerce situé dans un quartier assez bien famé de la capitale.
Une pancarte bien tenue et bariolée de couleurs vives indiquait:
" Terensford, Fleuriste "
Et Tersensford était le fleuriste le plus dangereux de Miradelphia.
Cette description ne va pas trop à l'idée générale que l'on ce fait d'un fleuriste, pourtant cette homme avit su trouver la l'équilibre parfait pour exercer son art. celui de donner la mort. Qui aurait pu, en effet, accuser e modeste fleuriste de la mort de plus d'une cinquantaine de personne? Personne jusqu'alors n'avait encore réussit à remonter la piste jusqu'à lui. Une piste soigneusement étudiée, pour donner sur un cul de sac.
Tout d'abord un client venait le voir et lui faisait part de son... problème. Alors, Tersenford, qui aimait à se faire passer pour plus bête qu'il ne l'était réellement, décidait du meilleur moyen d'éliminer le problème, soit en utilisant une plante déjà existante, soit en la modifiant légèrement grâce à ses talents. Ensuite il veillait à ce que son arme s'autodétruise une fois la besogne achevée enfin que personne, jamais ne remonte jusqu'à lui.
Seulement, à la veille du plus gros coup de ça carrière et pour la première fois il n'avait aucune idée de comment faire.
Comment faire pour terroriser une foule de nobles et de chevaliers avec des plantes, même ses spécimens les plus dangereux ne feraient pas le poids
C'est alors qu'une idée lui vint. Une idée terrible, une idée géniale qui résoudrait tous ses problèmes.
Ravit, il se leva de sa chaise. ouvrit une trappe dissimulée par un épais tapis et descendit une volée de marche après s'être équipé d'une bougie.
Alors, une fois de plus sont antre dévoila à ses yeux gourmands toute sa splendeur. Il posât la bougie sur l'un des nombreux établis et se mit au travail. ***
Un mois plus tard, un peu avant l'aube Terensford avait perdu vingts kilos, n'avait presque pas mangé depuis une semaine, avait assez sué pour remplir les réserves d'eau de la ville, est prié tant de fois les dieux qu'ils devaient désormais être sur répondeur. Mais il avait réussit. son œuvre était achevée.
Il remontait à présent la route du roi, précédé par une imposante charrette à la cargaison soigneusement protégée par une toile de lin huilée. Ces fleures étaient uniques. Modifiées par magie, elles produiraient le plus terrible effet, là haut, au tournoi.
- Voulez vous de l'aide mon ami?
Le fleuriste tourna la tête, nerveux. il avait depuis quelques jours, d'être suivit et suspecté par toutes les personnes qu'il rencontrait. Il avait fini par ce convaincre que ce n'était que le fruit de son imagination, particulièrement stimulée quelques semaines avant le plus beau coup de sa carrière, mais maintenant que le jour était enfin arrivé son anxiété refaisait surface, plus vive que jamais.
L'homme qui lui avait proposé son aide n'était pourtant pas bien menaçant. Ce fut lui en fait qui recula, devant les yeux injectés de sang, les paupières lourdes, Les poches violacées sous les yeux sans oublier la crinière en jachère qui occupait désormais son crâne. J'ajoute que l'air mauvais du bonhomme devait aussi y être pour quelque chose.
Si bien que le pauvre bougre fît quelques pas hésitants en arrière avant de bafouiller:
- Heu, c'est à dire que...Heu... je vient de me souvenir de... Heu... bref... Bonne journée. HéHé...
Et il partit en trombe dans la direction opposée.
Terensford se remit en route, pesamment, grognant mais malgré tout heureux que le dénouement soit si proche.
Enfin il allait mettre en place sa plus grande réussite. Un tableau de maitre dans sa vie d'assassin fleuriste. Une exposition que Diantra n'était pas prête d'oublier.
Il lui fallut encore une demi heure avant de se présenter au premier poste de contrôle.
- Halte la!
Docile, le fleuriste s'arrêta devant le garde.
- Je suis désolé monsieur mais je vais devoir contrôler la cargaison, ordre du roi.
- Ho oui bien sur. attendez je vais vous aider.
Il contourna la charette et entreprit de décrocher la toile de lin Dévoilant au garde la cargaison la plus colorée qu'il est jamais vu.
- Ho ce sont les fleures! Bien, dans ce cas je ne fois aucune raisons de vous envoyer sur les roses hein? hahaha !
En d'autres circonstances Terensford aurait peut-être rit, au lieu de cela il remit la toile en place et laissa rapidement derrière lui un garde content de sa blague rire tout seul. Peut-être était-il un peu fleur bleue...
Quelques minutes plus tard et deux points de contrôles en plus, le fleuriste arriva enfin aux pieds des tribunes, vides à cette heure. Les festivités ne commenceraient que plus tard dans la matinée. Temps mieux, son stratagème n'en serait que plus efficace.
Il se dirigea vers la tribune officielle ou tous les nobles et plus riches bourgeois de la ville prendraient place tantôt, souffla quelques instants, essuya d'un geste fatigué la sueur qui perlait sur son front puis décrocha une fois de plus la toile de lin huilée, découvrant au ciel plusieurs centaines de fleurs exotiques dont les pétales repliées formaient un bulbe colorée.
Il lui fallut plus de deux heures pour décorer la tribune, tandis qu'autour de lui s'affairaient les jardiniers royaux qui rafraichissaient les massifs et les charpentiers qui vérifiez la structure des tribunes.
Lorsqu'il eut enfin fini les premiers carrosses se présentaient déjà aux postes de contrôles. Il ajusta le dernier bouquet et redescendit près de sa charrette pour admirer son œuvre.
Oui, ce serait parfait, tous ceux qui seraient présents dans les tribunes seraient atteints. Son commanditaire serait content. Satisfait, il retourna près de sa charrette et quitta les lieux tandis que les nobles approchaient. Terensford se dirigea de l’autre coté de la place, de l’autre coté du chemin de joute afin d’avoir un bon point de vue de la tribune officielle.
Il trouva bientôt un bon emplacement, un peu surélevé duquel il pouvait voir toute la place. Il farfouilla quelques instants au fond de sa charrette et en retira bientôt un épais paquet qu’il déroula soigneusement tandis qu’il s’asseyait à même le sol. Le paquet ouvert découvrit un large éventail de victuailles que le fleuriste attaqua à belles dents.
La bonne humeur de Terensford ne dura pourtant pas longtemps. Elle s’envola avec le vent puissant qui se mit à souffler alors que le soleil éclairait à peine les tribunes qui finissaient de se remplir, et au loin déjà, de lourds nuages gris s’approchaient de la capitale. Bientôt ils couvriraient le ciel d’un voile impénétrable tel une muraille entre la terre et le soleil.
- Et merde, jura le fleuriste, soudain anxieux.
Il ne pouvait permettre à la météo de contrecarrer ses plans, si jamais il échouait… Il frissonna rien que d’y penser. Ainsi, alors que tous les regards se tournaient vers les tribunes dans l’attente fébrile de l’ouverture de la deuxième journée de joute, le fleuriste, lui braqua son regard sur les nuages menaçants, espérant leur faire faire demi-tour par la seule force de sa pensée.
Au même moment, dans les tribunes, un petit baron, arrivé parmi les dernier à cause d'une roue brisée s'installait sur l'un des seuls sièges restant, c'est à dire l'un des plus excentrés.
ll tourna machinalement la tête afin d'étudier sont entourage, comme tout bon noble. Il reconnu l'un de ses voisins, qu'il se souvint avoir vu lors d'un bal donné une année plus tôt à Ydril. Il ne connaissait aucun des autres. L'un deux, un homme âgé à l'air noble et puissant portait une robe et un chapeau. Il reconnu en lui, bien qu'il ne l'ai jamais vu le magicien Nakor de renommée Miradelphienne.
- Mon cher monsieur, je me présente, Henrieult de la porte. baron à la coure d'Ydril. Il ne fait pas bon temps pour un tournoi ! Peut-être que votre art pourrait nous aider à illuminer notre journée. _________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Nakor
Humain
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| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Jeu 1 Avr 2010 - 18:54 | |
| La première journée du tournoi c'était assez bien passé, le temps était au beau fixe, la tricherie extrêmement limité et peu de grands blessés. Ainsi les nobles donnaient du spectacle au peuple, ils donnaient aussi une idée à Trystan et pour finir se donnaient un peu d'occupation avant de retourner tous s'occuper de leurs anciennes ou de leurs nouvelles terres. Décidément, rien ne venait palier à ce cadre et si tout se passait bien, la félonie serait même oubliée de la mémoire générale assez rapidement. Il fallait impérativement que ce tournoi se déroule au mieux et Nakor y veillait en étant au plus proche du roi Trystan. En effet il assurait la seule protection magique digne de ce nom, car même si Trystan était un bon mage, en tant que roi il se devait d'être protégé par ses proches. Le vieil homme vint donc prendre place assez rapidement sur les tribunes officielles. Il était toujours matinal et préférait être là avant que la foule n'arrive et que chaque noble mette plusieurs dizaines de minutes à s'excuser de l'avoir bousculer, avec force dialecte. Il était donc assis là, se frottant la barbe, les yeux dans le vide. En effet, Nakor veillait à ce qu'aucun mage n'approche de trop prés de façon un peu trop dangereuse. Le vieillard surveillait les flux de magie tout autour de la tribune centrale, afin que rien ne vienne tenter de détruire Trystan ou Lilianna sans que Nakor ne puisse contrer cette attaque avec force. Car à la simple idée que Trystan puisse souffrir de la perte d'un être cher, par simple mégarde, Nakor trouvait là une raison énorme de se concentrer avec intérêt. Le roi était devenu un ami qu'il appréciait. Heureusement, par delà son âge fabuleux, Nakor avait passé suffisamment de temps à manipuler la magie pour la sentir sans faire aucun effort, mais là, il valait mieux être prudent. Le vieil homme fut notamment dérangé un baron de la cours d'Ydril. Nakor lâcha machinalement sa barbe et planta un regard d'un bleu profond dans les yeux du jeune Henrieult. Il y eut un temps mord assez long, comme si Nakor ne parvenait pas à comprendre pourquoi le petit baron l'avait dérangé. Cela aurait put paraitre arrogant de la part du vieux magicien, qui se disait peut-être qu'il était impensable qu'un humain puisse lui adresser la parole. En réalité ce n'était pas du tout le cas, Nakor réfléchissait avec intensité : à force de se concentrer sur les menaces magiques, Nakor risquait d'oublier les menaces directes. Un orage, par exemple, et le métal sur la tête du roi! Il ne fallait pas non plus devenir paranoïaque, mais tout de même, s'il fallait que les festivités continuent, autant donner un petit coup de pouce à la nature et au temps. Nakor se souvint enfin du baron et prit la parole
"Mon cher ami, je vous demande pardon ... vous avez grandement raison, le temps devrait être à la fête et pas à la tristesse rafraichissante d'une nature pleureuse. Voyons voir ce que nous pourrions faire pour cela?"
Nakor prononça sa dernière interrogation avec beaucoup de malice. Il leva la tête vers le ciel et se concentra. Nakor donna d’abord un violent coup avec ses deux mains, jointes devant lui. Il bloqua ce mouvement au niveau de son torse. Alors les nuages noirs cessèrent de s'approcher de Diantra. Le vieux fou venait de stopper le mouvement des masses d’airs au dessus de la ville, afin que les nuages ne soient plus attirer au dessus de la ville. Puis, petit à petit, comme si ses deux mains étaient liées par des fils invisibles très solides, Nakor força avec beaucoup d’ardeur pour les éloigner l’une de l’autre. Lorsque les mains du vieil homme furent suffisamment loin l'une de l'autre, les nuages commencèrent même à reculer et à repartir en sens inverse. Nakor maintint quelques temps la pose, les bras bien tendu de part et d'autre de lui, formant une ligne droite, paume ouverte, perpendiculaire à l'horizon. Il émanait du vieil homme une aura de force, respectable mais présente, indubitablement. A ce moment précis, le magicien du roi semblait terriblement sérieux, voir grave. En effet, il devait déployer une concentration énorme pour produire suffisamment de vent haut dans le ciel, pour que les nuages s'en aillent, sans que personne ne sentent pour autant, qu'une tempête s'élevait dans les airs, afin de repousser la pluie et l'orage qui arrivaient. Car à plusieurs centaines de mètres de haut, Nakor avait déclenché un mouvement clair des masses d’airs : il les avait forcé à repousser, tel un mur, les sombres nuages qui arrivaient tranquillement. Il avait donc du inverser le mouvement aérien naturel, et le renforcer un peu pour que les nuages ne reviennent pas avant quelques jours. Puis, soudainement, Nakor cessa de pratiquer son art secret et referma ses poings en baissant ses bras. Il se tourna alors jovialement vers son voisin et ajouta
"Haaaaaa … Voila qui devrait nous permettre, mon cher ami, de passer une bien meilleur journée ... enfin, au niveau météorologique, je m'entends!"
Puis il se mit à rire, en gloussant tranquillement. En effet, il venait de donner à Diantra, une journée belle et ensoleillé afin d'assister avec plaisir aux joutes des nobles. Pour autant, Nakor ne quitta pas de son esprit sa mission première, mais commença à accorder un intérêt tout particulier à tout ce qu’il y avait autour de lui, pas seulement la magie à l’état pur.
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| | | Entité
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| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Jeu 1 Avr 2010 - 20:21 | |
| Le petit Baron regarda médusé le vieux mage user de son art comme un chef d'orchestre dirigeant son orchestre et cet orchestre, c'était le monde.
Devant eux les nuages noirs et menaçants semblèrent soudain stopper leur course folle, comme soumit à une force plus grande encore que celle de la nature. Quelques instants plus tard ils semblèrent même faire demi tour. Oui, aucun doute la dessus, les nuages rebroussaient chemin.
Le mage baissa soudain les bras tandis que le soleil montant inondait d'avantage la tribune de ses rayons chaque minute qui passait. Comme en remerciement des efforts de Nakor.
Il se tourna alors de nouveau vers le baron médusé:
-"Haaaaaa … Voila qui devrait nous permettre, mon cher ami, de passer une bien meilleur journée ... enfin, au niveau météorologique, je m'entends!
- Je... Oui... je... Sans aucun doute... Monsieur...
Il essaya temps bien que mal de lâcher deux ou trois autres mots bafouillés mais préféra renoncer devant les yeux bleus du mage, braqués sur lui comme deux torches à la lumière infernale.
Il tourna la tête vers la lice, espérant échapper à ce regard qui resta imprégné dans son esprit quelques secondes encore après les avoir quitté. Ils disparurent pourtant bientôt, comme les nuages avant eux et seul le soleil resta, véritable rempart contre le peur et le malheur. Les rayons chauds de l'astre frappaient ça peau avec douceur, lui autant de l'esprit toute pensées négatives.
Il allait bien s'amuser.
Près de lui dans l'un des pots un bourgeon commença à s'agiter, bientôt suivit par un deuxième, puis un troisième. en quelques secondes tous les bourgeons de la tribune s'animèrent, en réponse à l'appelle du soleil.
Puis Soudain, presque à l'unisson toutes les fleures s'ouvrirent avec grâce, étirant leurs pétales comme un homme étire les bras au sortir du sommeil, inondant la tribune d'une symphonie de couleurs exotiques.
Il y eut un "Hoooooooooooooo" de surprise ravie, qui naquit de la tribune officiel et qui inonda le champ de la lice jusqu'aux tribunes populaires de l'autre coté ou il fût reprit.
A dire vrai La tribune officielle était magnifique, et Terensford jubilait.
Mais soudain un cri, qui n'avait rien de joyeux ni de surprit domina tout autre son.
Nul ne pouvait le voir d'aussi loin, mais lentement un fin nuage noir, composé de microscopiques spores, se répandait lentement le long des sièges de la tribune officielle. Parti des quatre coins, le nuage menaçant arriverait bientôt au centre de la tribune...
... les fauteuils des souverains.
Le Baron situé à la périphérie, fût l'un des premiers à inhaler une grande goulée de spores qui se faufilèrent dans son appareil respiratoire avant de libérer leur principe actif dans le sang du malheureux.
et ce principe actif, pour la plus grande fierté de son créateur avait la particularité de réveiller, chez celui qui l'inhalait les spores, les caractères refoulés de chaque individus.
Le baron par exemple, si placide et réfléchit à l'accoutumé, sentit monter en lui une envie irrépressible de sortir l'épée de son fourreau et de trancher dans le vif et la chaire afin de faire couler le sang pour la première fois de sa vie tandis que le caractère que tout le monde lui connaissait se faisait remiser dans les sombres recoins de son inconscient.
Lentement Henrieult se leva et sortit lentement son arme du fourreau. la lame de bonne facture frottant contre l'étui de cuir produisit un son cristallin, inaudible dans le chaos naissant Le jeune homme brandit maladroitement son arme et l'abatis sur la personne la plus proche de lui.
Dans la tribune officielle, un vieux mage avait du soucis à se faire, mais il n'était pas le seul. _________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Hanegard Kastelord
Ancien
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| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Ven 2 Avr 2010 - 7:40 | |
| Hanegard s’ennuyait ferme en ce nuageux matin de printemps. Pffff… marre… Cette phrase ne restera pas dans les célèbres citations concernant l’ennui sur lesquelles s’extasient régulièrement poètes et philosophes. Mais il ne faut pas oublier qu’Hanegard, bien que le roi lui ait la veille au soir confié la régence de la baronnie d’Alonna, restait un militaire plus qu’un noble. Toutefois, afin de faire honneur à sa nomination, le nouveau régent aurait pu déclamer d’une voix mâle et virile : Diantre ! Onc ne tolérerait pareille lenteur en d’autres lieux. Par ma foi, cette attente commence à me broyer les… Bref… je m’égare. Restons-en à notre « Pffff » passe-partout…. Et reprenons. Arrivé assez tôt en tribune pour assister à cette deuxième journée de joute, Hanegard s’était immédiatement retrouvé face à un problème de taille. La veille, il s’était fort logiquement assit dans la partie de tribune réservée au marquisat de Serramire. Mais aujourd’hui ? Devait-il aller s’asseoir sur le siège réservé au baron d’Alonna ? En soi, sa nomination n’était pas officielle, le bon roi Trystan n’en ayant pas encore fait l’annonce officielle. Pour autant, les nobles qui seraient présents ce jour devaient le savoir, leur capacité à sentir les dernières évolutions géopolitiques faisait passer aux oubliettes le coup du requin et de la goutte de sang dans l’océan… Ainsi donc Hanegard s’était retrouvé en tribune officielle, bien embêté, regardant d’un œil torve les fauteuils qui semblaient le narguer. D’un côté Serramire… Juste à côté, Alonna... Serramire ? Alonna ? Alonna ? Serramire ? Serronna ? Alomire ? Choix cornélien pour le régent… Optant finalement pour une solution de compromis, il choisit le fauteuil de Serramire qui jouxtait la partie de tribune d’Alonna et y posa son désormais auguste fessier. Il n’aimait toujours pas les joutes mais il pourrait profiter de cette journée pour faire le point sur l’évolution de sa situation. Il aurait ainsi l’air sérieux et pénétrant, et avec un peu de chances personne ne se rendrait compte qu’il ne suivrait pas les combats qui se dérouleraient en lice. En tout cas, la journée commençait mal, les nuages noirs qui s’amoncelaient dans le ciel promettant de la pluie pour la suite. Un petit baron assis à côté de Nakor, le vieux magicien de la cour, sembla arriver à la même conclusion et en fit la remarque. Aussitôt dit aussitôt fait, et avec sa maestria coutumière, Nakor repoussa les noires nuées et laissa les doux rayons du soleil caresser le visage des spectateurs. Soudain, les fleurs installées devant l’estrade royale fleurirent d’un coup, dévoilant leurs pétales magnifiquement colorées. Des applaudissements saluèrent cette synchronisation, applaudissements auxquels Hanegard ne se joignit pas. Bizarre tout de même ces fleurs réglées avec une telle précision… et d’ailleurs, elles n’étaient pas là la veille, non ? Mal à l’aise, le régent avait un mauvais pressentiment, son sixième sens de guerrier l’avertissant à grands coups de poêlon psychique sur le crâne qu’un problème allait survenir. Gagné… Un fin nuage noir apparut au niveau des fleurs et se diffusa dans les tribunes, en commençant par l’estrade royale. Quelques instants avant d’être lui-même touché, Hanegard vit avec stupéfaction un baron tirer son épée, bientôt imité par d’autres. Il n’eut pas le temps d’y réfléchir que les spores atteignaient ses poumons et déclenchaient leurs effets. Un voile rouge tombât sur ses yeux, une sauvagerie refoulée, legs de ses ancêtres. Le sang de centaines de générations de guerrier s’éveillât sans qu’il puisse le contrôler et le régent se retrouvât d’un coup debout. Tandis qu’une part de son esprit tentait en vain de reprendre le contrôle, il saisit à la gorge un de ses voisins, le souleva à la seule force du poignet et le jeta sur un groupe de nobles un peu plus loin. Pour autant, la force morale du régent n’était pas à prendre à la légère, et il résistait mieux aux attaques de ce type que bien d’autres. Ayant failli sombrer dans la folie à l’époque où il était prisonnier d’une drow, il avait développé inconsciemment des barrages mentaux plus puissants que la norme. L’espace d’un bref instant, il reprit le contrôle de son esprit, ce qui sauva le noble qu’il s’apprêtait à poignarder à l’aide de sa dague. Ce répit ne fut que de courte durée et une nouvelle inspiration des spores empoisonnées fit de nouveau jaillir une fontaine de rage. Tout autour de lui, le chaos se généralisait.
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| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Ven 9 Avr 2010 - 7:58 | |
| Je déverrouille.
Sous condition qu'Entité nuance les effets de nuages et ainsi éviter un bain de sang au beau milieu du tournoi. Je lui fait confiance pour trouver autre chose ou alléger les effets ^^ |
| | | Nicolaï KalonErc'h
Humain
Nombre de messages : 400 Âge : 33 Date d'inscription : 05/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Sam 10 Avr 2010 - 10:02 | |
| Nicolaï avait quitté Aureane un peut plus tôt. Il ne savait pas se que la jeune femme s’était décidé à préparer, mais dans tout les cas, ses serait certainement une bonne surprise pour le moment où il la retrouverait. Il avait vraiment eu beaucoup de chance de tomber sur elle. Parce qu’elle détestait l’inactivité, qu’elle était aussi timide que discrète et qu’elle n’irait jamais crier sur tout les toits se qu’il pourrait lui arriver de raconter. Le caractère calme et posé de la jeune femme contrastait assez avec ses réactions de tête brûlée et, elle était de bon conseil. Pour résumer, il avait trouvé la perle rare.
Le jeune homme avait revêtu son tabard et il se sentait prêt à en découdre avec n’importe qui aujourd’hui. Bien entendu, Siegfried Behn n’était pas un chevalier de bas étage et encore moins quelqu’un qu’il fallait sous estimer. Mais Nicolaï n’en avait pas l’intention. Il se battrait aussi bien qu’il le pouvait et se réjouirait de sa victoire s’il parvenait à l’emporter. Dans le cas contraire, il quitterait la lice heureux d’avoir fait mentir tout les pronostique qui disaient qu’il ne passerait pas le premier tour de la joute.
Si Nicolaï attendait patiemment et observait la lice depuis les coulisses, se n’était pas dans l’attente de son combats. Il s’écoulerait certainement encore un certain temps avant qu’il ne soit appelé. Non, se n’était pas son combat qu’il attendait en ce moment. Se qu’il voulait, c’était voir Harnyll jouter. Son baron s’en était très bien tirer la veille et il voulait le revoir affronter un autre adversaire. Tout comme Gregor l’avait fait, le jeune seigneur de Dyriet désapprouvait l’attitude de la baronne d’Ysari. Si elle avait voulut mettre son époux dans une situation intenable, elle n’aurait pas put faire mieux.
Nicolaï s’était mit sous le feu des quolibets tout seul et ne devait s’en prendre qu’à lui-même pour cela. Une erreur qu’il n’avait pas l’intention de reproduire. Même s’il redemanderait certainement à Aureane de lui donner ses faveurs si un jour il participait de nouveau à un tournoi. Mais cette fois, il le ferait en privé et pas devant la foule entière. Enfin bref. Lui était arrivé là par sa seule faute. Mais se n’était pas le cas d’Harnyll. Le baron et lui n’avaient que peut parlé ensemble, mais il imaginait tout à fait qu’il puisse être énervé.
Levant les yeux vers le ciel, Nicolaï se fit la remarque qu’il était dommage que le ciel soit aussi menacent. S’il se mettait à pleuvoir, cela risquait de ternir cette journée et de gâcher une bonne partie de la fête. Mais c’était sans compté avec l’intervention d’un bonhomme à barbe blanche et à chapeau pointu. L’homme lui avait parut être un excentrique, mais quant il se mit à remuer et à prononcer une sorte d’incantation, les nuages furent comme chassé du ciel de Diantra. Nicolaï fut impressionné et en même temps un peut effrayé. Cet homme à la barbe blanche était terriblement puissant. Il espérait intérieurement qu’Aureane n’avait pas vu ça. Etant donné sa réaction de la veille face à un petit magicien qui jonglait avec des boules de lumières, la perspective qu’on puisse influencer le climat rien qu’avec la magie lui aurait certainement causé une attaque.
Le spectacle de toutes les fleurs qui d’un seul coup s’ouvrirent fut absolument magnifique. Nicolaï resta un moment à les regarder. Mais les choses prirent vite un tour inattendus. Ces jolies fleures libérèrent leur pollen. Un pollen qui déclencha le chaos dans la tribune. Deux hommes tirèrent leurs épées pour frapper dans la masse. Nicolaï fut médusé un instant par se spectacle avant de se rendre compte d’une chose : le roi et la reine étaient dans la tribune. Etait-ce une tentative d’attentat contre les deux souverains de Diantra ? Il n’en savait rien. Tout se dont il était sur, c’était qu’il ne pouvait pas rester les bras croisé à ne rien faire.
Tirant son arme, il se rua sur la tribune avec pour objectif clair et tout à fait net dans son esprit d’aider le roi et la reine à s’échapper de se qui semblait être un traquenard. Comment une chose pareille avait-elle put arriver avec tout les soldats qui étaient présent pour assurer la sécurité du couple royal et éviter tout débordement ? Il n’en savait rien. Mais c’était arrivé. Au fur et à mesure que les pollens progressait, le chaos gagnait les tribunes.
Lorsque le jeune seigneur de Dyriet escalada à moitié la tribune pour se rendre au plus vite auprès du couple royal, l’odeur entêtante de ces fichues fleures lui titilla les narines. Il secoua vivement la tête pour chasser ce maudit parfum. L’effet ? Nicolaï n’avait jamais été animé de pulsion meurtrière. Il n’avait pas vraiment de désir bien particulier. Tout était flou dans sa tête. Néamoins, les spores qui avaient pénétré ses poumons eurent bien un effet. Celui de renforcer son désir immédiat à porter secourt au couple royal. Un grand désir qui l’animait depuis toujours : servir Ysari et le royaume. Hors, cela signifiait mettre le couple royal à l’abris.
Se frayant un chemin dans le chaos sans nom qu’était devenu les tribunes, il fini par arriver au cœur de celle-ci où demeurait le couple.
« Majestés, il ne faut pas que vous restiez ici, dit-il. Suivez moi. »
Attitude très chevaleresque. Mais les choses se compliquèrent assez rapidement. Toute les secondes durant lesquels il avait lutté pour arriver à son objectif avait fait entrer plus profondément encore dans ses poumons. Un autre désir commençait à poindre. Celui de savoir qui il était en réalité. Nicolaï le rejetas. Son devoir devait passer avant tout. Poussant sans ménagement les gens qui lui bloquaient le passage, il tentait de dégager tant bien que mal un chemin pour le couple royal. |
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Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
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| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] Sam 10 Avr 2010 - 10:39 | |
| Edit : Vous allez être mp par Yho et dès que vous serez mit d'accord, je déplacerais le sujet et déverrouillerais. |
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| Sujet: Re: [intervention, Tribunes: Bouquet final [PV nakor +Libre] | |
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