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| La cité d'or | |
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Eradus
Humain
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| Sujet: La cité d'or Jeu 13 Mai 2010 - 17:40 | |
| Gabarel leva son imposante main, défiant le soleil d'un mouvement de rébellion, et la placa sur ses sourcils, protégeant ses yeux de la morsure brûlante des rayons lumineux avec lesquelles le soleil ne cessait de l'attaquer. Il plissa les yeux, en quête de l'auberge à laquelle il devait rencontrer le sage. "Le chant des aigles", le nom de la place. Plutôt étrange, comme nom. Encore un aubergiste qui se croit poète au point de nommer son établissement de la même manière qu'un tableau.
Il se fit bousculer sur le côté, par un gras immense pour sa taille. Il lui arrivait plus bas que l'épaule. C'était un vrai noble: Habillé d'un habit qui ne servait à rien sauf montrer que son porteur est riche, gros comme un porc, les trois mentons qui se superposaient l'un sur l'autre, le rire aussi gras que son ventre. Il jeta un regard lourd de mépris à Gabarel:
-Dégage, minable, je veux passer...
D'un geste négligent et sans le regarder, le géant le poussa sur le côté, l'envoyant bouler dans la foule. Où était cette foutue auberge...
Là! Parmis les bâtiments collés les uns aux autres, au dessus de la foule qui s'agglutinait dans les rues, se trouvait une simple enseigne, représentant deux aigles tenant le nom de l'enseigne. Le bâtiment était d'un bois sec, vieux et fatigué, mais simple et chaleureux. On devait bien y manger, ou boire, à voir les gens s'y rendre. Gabarel se fit un chemin dans la foule, les gens s'écartant, intimidés par la taille de ce géant.
L'intérieur de l'auberge était plutôt sombre, hormis la lumière du jour qui traversait les fenêtres. D'après son contact, le sage devrait être assis à une table au fond, habillé en rouge vif... Il scruta les environs, cherchant un vieillard à la barbe blanche assis à une table, fumant la pipe et lisant des bouquins, mais il ne trouva rien: Pas une once de sagesse dans cette endroit, seulement des ivrognes et des touristes. Il s'assied à une des places non prises, puis commanda une chope de bière à une serveuse, qui semblait bien trop jeune à son goût:
-Madame, j'aimerai avoir une bière s'il vous plaît.
La serveuse le toisa un instant, un sourire grandissant sur ses lèvres, avant de dire:
-Bien sûr monsieur. Quelle genre?
amère, comem toujours.
Elle sourit, puis s'en alla, laissant sa jupe voler atour d'elle. Gabarel sourit, s'installant comfortablement dans sa chaise. Il regarda au loin, cherchant à nouveau le mage. Mais il ne trouvait rien. Alors, il commanda une autre bière. Et l'attente s'intensifia. Sixième bière. Gabarel commençait à se sentir plus à l'aise. Il regarda autour, cherchant cette fois quelqu'un avec qui converser, histoire de faire passer le temps. Il regarda son voisin de gauche, et commença la conversation:
-Pardonnez moi, mais auriez vous vu un vieillard, un sage, habillé en rouge qui serait passé dans le coin? |
| | | Rin Inuzuga
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 10:52 | |
| Après sa petite visite au Tournoi, Azazh avait décidé de partir au lieu de rendez-vous. Il devait se rendre dans une auberge du nom de "chant des aigles", un nom qui ne voulait rien dire. Un aigle ne chantait pas. Il en savait long sur les aigles et les comprenait parfaitement, en tout cas, le sien.
Il marchait dans la foule, son aigle au dessus, dans les airs, personne ne l'avait remarqué. Il marchait lentement pour ne pas éveiller les soupçons, parfois, il se retournait discrètement pour voir si on le suivait pas. Il lui arrivait de prendre une ruelle à l'opposé de sa direction, mais tout cela n'était que des précautions d'espion.
Il trouva enfin l'auberge au milieu des autres, il était presque invicible, rien ne le distinguait spécialement des autres sauf l'odeur caractéristique de la bière et autre boisson alcolisée. Il rentrait au moment où un ivrogne de plus, sentant trop fort l'alcool, sortait pour déglutir son dernier repas.
*Un de plus qui boit à se tuer.*
Son aigle s'était perché sur un arbre de la place. Azazh était à l'intérieur, il se trouva une table et commanda une chope en attendant son indic'. Rien, il ne savait rien sur lui. Enfin, il savait qu'il serait de taille moyenne, aurait des habits simples qui ne démarquaient pas. Il devait venir à lui. Ses cheveux étaient facilement remarqués.
Il regarda par les vitres, cela faisait environ une heure qu'il aurait dû être là, l'aurait-il manqué ? Les vitres poussiéreuses ne faisaient entrés que peu de lumière, juste assez pour éclairer l'auberge. Un géant vint s'asseoir à côté de sa table. Lui aussi commanda une bière. Azazh les enfilait, l'autre prenait sa première, lui sa cinquième. Il attendait, regardant les allés et venus de chaque personne mais aucun ne semblait être son indic'. Ce serait-il trompé de lieu ? Non, il était sûr de lui !
Puis le géant l'accosta un instant lui demandant des renseignements. Il était énorme, un vrai mastodonte comparé aux autres.
-Non, je n'ai vu personne correspondant à votre description. Les sages ne fréquentent que rarement ce genre de lieu. J'attend moi-même quelqu'un. Habillé de noir, tout ce que je sais ! Vous ne l'auriez pas vu par hasard ? Peut-être dans la foule, vu votre taille !
Dernière édition par Azazh le Ven 14 Mai 2010 - 17:56, édité 1 fois |
| | | Eradus
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 12:45 | |
| Gabarel le fixa, puis se retourna vers le comptoir, pinçant les lèvres, pensif. Une personne habillé denoir? Disons que la tier des personnes qui se trouvaient dans l'auberge et dans la rue plutôt. Le noir était une couleur bien simple, trop simple même. Certaines personnes connaissant son talent d'amincir le corps, les gros en portaient quasiment tout le temps. Non. Avec une description de la sorte, il était improbable, que dire, impossible de trouver sa cible. Il secoua la tête, faisant part de sa réflexion à son compagnon de table:
-Oui je pense en avoir vu, des gens habillés en noir... Mais ils étaient légion! Il me faudrait peut-être plus de détails... Mais oui, je suis la bonne personne à demander des renseignements dans une telle situation, en effet, ajouta-il en riant légèrement.
Il cessa de rire peu à peu, pensant toujours au fait que le vieillard ne s'était toujours pas pointé. Pourquoi ne se pointait-il pas? L'avait-il abandonné? Avait-il trouvé quelqu'un d'autre pour chercher la "cité d'or", comme il l'appelait? Une cité où le lit des rivières étaient fait de saphir, les roches de pavés fait de diamants, les murs fait d'or? Une simple ballade dans une telle ville rendrait le pauvre le plus riche au monde, si les ressources naturelles sont toutes considérés comme un trésor aux yeux des humains. Il fllait avouer que beaucoup cherchaient un tel joyaux naturel. Il n'était pas le seul, le vieillard non plus. Mais à ses nouvelles, personne ne l'avait trouvé. Peut-être que cette cité n'était même pas dans le pays... Peut-être que cette cité n'existait même pas. Il haussa les épaules. C'était une fascinante aventure, peu importe ce qu'il trouverait au bout. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'y penser, d'imagine un monde où il serait aussi riche qu'un roi. C'était quelque chose dont n'importe qui pouvait rêver. C'était ici la preuve que l'or corrompt, car Gabarel n'a jamais eu besoin d'argent, ni n'en a jamais voulu. Certes, il faisait de menus travaux pour se ramasser suffisament d'argent pour manger et boire à sa fin, menu qu'il accompagnait de quelques proies chassés, mais le rêve d'avoir accès à une telle quantité de richesses... C'était séduisant, peu importe l'honnetêté de laquelle Gabarel faisait preuve. C'était surement le fait que pour eux, ce n'était que des cailloux, et que donc ils ne se méprendraient pas à pourchasser des voleurs de cailloux. C'était très différent des pilleurs et des voleurs: ici, le moindre bout d'or vous fait chavirer -du moins, la plupart des gens-. La bas, ils s'en fichent. Un trésor illimité¸...normal que ca attire autant de gens. Anxieux, il se mit à murmurer:
-Une ville pleine d'or... Pourquoi n'est-il pas là? Aurait-il choisi quelqu'un d'autre à la pl... Il s'arrêta, remarquant que son voisin, de droite cette fois, le regardait avec un air étrange. Gabarel lui renvoya un sourire chaleureux, avant de se retourner, avec une indifférence profonde, vers l'homme aux cheveux rouges:-Mais dites moi, si ce n'est trop indiscret, pourquoi attendez vous cet homme? était-il supposé arriver dans des délais dépassés? [/center] |
| | | Rin Inuzuga
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 13:51 | |
| Le géant ne lui donna pas satisfaction, personne n'avait vu son indic'. Pourtant il était au bon endroit et à la bonne heure. Qu'est-ce qui pouvait bien retarder un homme ? Surtout en ville. Une femme, une famille, une bagarre, mais autant de temps, c'était exagéré pour ces solutions.
L'homme voulut en savoir plus autant sur lui que sur son indic', là, Azazh, sut qu'il devait mentir. Et faire un bon et beau mensonge, personne ne devait savoir ce qui le poussait à agir.
- Je suis un simple marchand, voyez-vous. Le monsieur est un garde que j'ai recruté pour m'escorter jusqu'à la prochaine ville. On ne m'a, hélas, donné aucun renseignement sur ce monsieur.
Un mensonge des plus banals qui tenait la route, enfin plus ou moins. Il devrait faire attention à ses prochaines paroles, il avait failli se faire avoir stupidement. Il regarda son voisin de table, le géant, l'homme le plus imposant qui lui fut donné de voir. Il venait de se souvenir des murmures de celui-ci, une cité d'or. Il en avait entendu parler lors d'une de ses missions, mais il l'avait mis sur le compte d'une légende de colporteurs.
Il se retourna pour regarder la porte, toujours rien, pas d'indic' en vue mais plutôt des soulards qui venaient de trop boire. Puis il reposa les yeux sur le géant.
-Je vous ai entendu murmurer, monsieur. Vous parliez d'une cité d'or, qu'est-ce ?
Dernière édition par Azazh le Ven 14 Mai 2010 - 17:58, édité 1 fois |
| | | Eradus
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 16:15 | |
| Gabarel haussa les épaules, dans un geste éloquent: "Je vois, et je ne m'en fais pas plus". Il regarda autour, remarquant toujours le voisin de droite le regarder bizarrement. Il le toisa, longtemps, jusqu'à ce que le voisin prenne un malaise et se retourne, bière dans la main, fixant le comptoir. Il se retourna une fois de plus vers le marchand, avant de dire: -Vous êtes marchand? et vous faites route jusqu'où? Et que vendez vous? Je suis moi-même voyageur en quête d'argent, je peux très bien faire votre garde du corps... Puis, il figea. Même le marchand l'avait entendu parler de cette cité. Il jura intérieurement. Il ne voulait pas que tout le monde soit au courant de cette rumeur, déjà qu'il y a beaucoup de gens qui sont au courant. Il ne voulait pas que toute la taverne se mettre à l'écouter. Il se retourna vers l'ivrogne, puis vers l'arrière, avant de revenir vers le marchand en chuchotant: -Pas trop fort, je n'ai pas le gout de devenir un conteur pour toute la taverne... Puis il s'approcha: -Mais on dit que quelque part, caché en Miradelphia, se trouve une cité, entièrement faite d'or et de pierres précieuses... mais que personne ne l'aurait trouvé... Un endroit ou la simple bourse d'un habitant contient plus que le roi des rois. Un endroit qui vaut plus que le prix du pays lui-même... Puis il recula, un air nonchalent au visage: -Mais ce sont des rumeurs, voyez vous. Je cherche cette endroit, mais doute qu'il existe. Mais il s'agit tout de même d'une excitante aventure, et c'est ce qui me pousse à chercher cette cité d'or... |
| | | Rin Inuzuga
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 16:40 | |
| Le géant commença à le questionner sur ses fonctions en tant que marchand. Azazh fit une grimace que personne ne pouvait voir dans la pénombre de l'auberge mal éclairée. Il devait encore plus mentir au géant, ce qui ne lui plaisait pas, il l'appréciait au fond.
-Pour tout vous dire, je suis marchand ambulant. C'est pour cela que porte une arme, je sais me défendre, mais je préfère les services d'un professionnel. Il se retint de sourire. Je ne fais route nul part, voyez-vous. J'attend le prochain chargement à transporter. Et je préfère vivre jusqu'à la fin de l'aventure. Mais on dirait que rien ne va aujourd'hui. Il se tourna vers la porte, toujours rien !
Il but une autre gorgée de sa bière, essayant de cacher son sourire, son mensonge n'avait plus de faille, mais il craignait que le géant lui pose d'autres questions trop personnelles. Enfin, il préférait rester sur la défensive sur ce coup-là, il ne devait pas se faire remarquer, sous aucun prétexte.
Il prit une autre gorgée, écoutant le géant en face de lui qui lui parlait de la cité d'or, c'était la même chose que ce qu'il avait entendu. Donc, ce n'était qu'une simple légende, personne ne l'avait vu et personne ne pourrait la voir puisqu'elle n'existait.
Le géant ayant fini son récit, il releva les yeux de sa chope, sa huitième s'il comptait bien. Il tenta quelque chose, puisqu'il n'y avait aucun indic', il n'avait aucune mission. Donc il était libre actuellement.
-Monsieur... Il joua le timide. Je pourrais peut-être... vous être utile lors de votre expédition. Mon garde du corps ne semble pas venir et il devait m'apporter les renseignements complémentaires... Il hésita avant de reprendre, il avait encore failli se vendre. à mon voyage. Si vous voulez, je peux essayer de vous aider ?
Il regarda le géant à travers sa chope mal lavée, il en commanda une autre à la jeune fille. Elle étai trop jeune selon lui, mais il ne devait pas faire de coup d'éclat dans un tel lieu. Sa neuvième ! Il regarda le géant, lâchant un soupir de bien-aise.
-Je peux comprendre que vous ne vouliez pas de moi, mais l'appât du gain est là. Et puis, je pourrais peut-être utile, au niveau des achats, je m'y connais, les transactions c'est mon truc.
Il prit une autre gorgée, regardant toujours le géant. Allait-il l'accepter ? Maudit indic', pourquoi il ne s'était pas montré celui-là ? Et pourquoi le géant l'avait accosté ? Maudite malchance ! |
| | | Lucrecia Noirsillon
Elfe
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 20:17 | |
| Diantra était une ville vivante, une ville énorme et pleine d'habitants, de touristes, de marchand et autres voyageurs... Voilà pourquoi Cheshy avait l'habitude d'aller dans cette ville lorsqu'il décidait d'arrêter quelques temps ses spectacles ambulants. La veille, Cheshy avait trouver un travail dans une auberge du coin qu'il avait aborder de la même façon que quelques autres, en blonde dans une longue robe émeraude, la figure toute poudrée de blanc avec un faux point de beauté sur la joue, accompagné d'un seul sac de voyage et de son outil de travail officiel du moment, sa flute traversière. Le patron du rade n'était pas un très grand mélomane en réalité, il préférait miser sur la qualité de sa bière plutôt que sur l'ambiance, dommage pour Cheshy qui dut se contenter d'un job de récupération un peu dépravent pour lui, mais il n'était pas vraiment là pour faire démonstration de son talent, non, cette auberge était surtout intéressante pour un certain client que quelques bons citoyens trouvait que la tête valait son pesant d'or. Le contract était à exécuter, et pour la somme en jeu tout les métiers étaient bons.
-Madame, j'aimerai avoir une bière s'il vous plaît.
Et bien, c'était un drôle d'original qui venait de s'adresser à Cheshy, Cheshy qui s'appelait en passant Ophélia pour ce jour ci. Un grand gaillard de plus de deux mètres de haut qui dominait le pauvre androgyne de deux bonnes têtes venait de lui commander une bière d'une façon des plus aimables, car en effet la plupart des traines patins avait l'impolitesse de l'appelait par son (faux) nom ou des surnoms plus ridicules les uns que les autres. Peut-être lui avait-il taper dans l'oeil? Ou était-ce plus simplement une personne bien éduquer pour une fois. Bon acteur qu'il était Cheshy ne laissa rien transparaitre de sa stupéfaction et répondit au géant avec un large sourire à moitié charmeur, après tout il était toujours bon de se faire le chouchou de quelques forces de la natures dans ce genre d'endroit, et surtout si cette dernière était des plus aimables.
- Bien sûr monsieur, quel genre?
- Amère comme toujours.
Cheshy laissa passer un petit rire à moitié forcer et alla servir le gaillard dans les plus brefs délais, à côtés de lui était un était un étrange homme qui enchainait les bières comme les cacahuètes, il en profita donc pour servir les deux. La salle était assez vivante mais toujours aucun signe du contrat, il continua donc à jouer son rôle de serveuse et servir les soulards et autres gens de ci de là. Tout en servant, ses oreilles d'elfes soigneusement dissimuler derrière sa longue chevelure dorée percevait quelques brides de la conversation qui se déroulait entre le géant et l'homme aux cheveux rouges qui ne se connaissaient apparemment pas. Mais des mots comme "transaction", "or", "richesse" et "aventure" vinrent tout seuls se glisser dans l'appareil auditif du filou qui essayait de cerner mieux la conversation en s'approchant, quand à l'entrée de l'établissant arriva la cible tant attendue. Un immense et gros bourgeois aux habits tape à l'oeil, au triple menton et au rire moqueur fit son entrée, ce ne pouvait être que lui. Dès son arriver il commença à se faire remarquer.
- Voyons donc si on nous serre toujours des gobelets de pisse dans ce bon vieux Chant des Aigles! Disait il en riant grassement.
Le gros s'approcha alors du comptoir, il bouscula un ivrogne et se mit sans beaucoup de respect à côté de celui que l'on nommera le géant et lui fit même une remarque.
- T'as comme une gueule qui m'dit quelque chose toi, une gueule qui me r'vient pas... Hey fillette! Amène moi un peu de c'qu'on boit d'l'immondice qu'on boit dans c'vieux taudit!
Cheshy remplie une belle choppe jusqu'au bord, dans laquelle il dut se retenir pour ne pas cracher dedans et lui apporta dans toute la sensualité qu'il était capable de démontrer. Le gros lard lui arracha presque la boisson de la main et ingurgita le breuvage qui lui coula dessus en cascade le long de son triple menton. Il s'arrêta pour rire vicieusement en regardant Cheshy.
- C'est p'têtre pas le meilleur jus d'pied qu'j'aurais bu aujourd'hui mais on peu dire que le service n'est pas si mal lui...
Ses deux gros yeux ronds laissaient facilement deviner ses intentions futures, et il ne lui fallut pas beaucoup de verres pour en venir aux fait. Mais tout en est-il que depuis l'arrivée du bonhomme, Chehsy avait arrêtée de suivre la discution des deux drôles de gens mais continua de les servir avec toute l'ammabilité qui leur était du, et comme dans un excès de jalousie, sans doute venue de complexe aussi gros que lui, le gros bourgeois pris les devants, lançant un regard noir au géant comme en signe de défi, suivit d'un immonde sourire qui laissait deviner toute sa perfidie.
- Allez viens là gamine! J'en ai assez dans les reins pour ce soir, place à la détente.
Il dégagea de sa place et allait mettre quelques pièces chatoyantes dans les mains du gérant qui ne put qu'hausser les épaules en secours au jeune serveur. C'était exactement ce qu'il voulait, il n'aurait pas pu espérer mieux que cet idiot inconscient, tout fois le spectacle devait continuer il joua sa tragédie jusqu'au bout. Avant de s'en aller il il murmura quelques mots de désespoir à l'oreille du géant que seulement lui et son voisin directe avaient put entendre. Ses yeux étaient humides et sa voix affolante.
- S'il vous plait... La chambre 8..
Après quoi il suivit l'immonde porcin dans les escaliers et disparut de la salle principale. |
| | | Rin Inuzuga
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 14 Mai 2010 - 20:56 | |
| Depuis le début, Azazh entendait les commentaires du bourgeois. Des commentaires ingrats pour la serveuse, elle faisait un très bon travail. Mais il ne pouvait se permettre d'agir et de se retrouver dans une situation indélicate. Sa couverture de marchand était précaire et montrer de quoi il était capable n'était pas une solution.
Il venait de prendre une dixième bière, rien ne montrait en lui un quelconque signe de fatigue ou d'ivresse. Il avait appris à se contrôler, tranquillement, il buvait. Le bourgeois était trop avare en commentaires, trop ! Il tapait sur les nerfs d'Azazh, mais il devait rester tranquille. Ils furent interrompus par une hausse de voix du bourgeois.
Le bourgeois venait de décider d'inviter la servante à quelque chose de plus intime, quelque chose que désapprouvait totalement Azazh. Azazh prit une autre gorgée de sa boisson, puis regarda son voisin. Il ne se connaissait pas mais quelque chose les animait tous les deux. Il hocha de la tête, intérieurement, ils avaient décidé de se suivre. L'un prendrait la chambre 7 et l'autre la 9.
Azazh se leva, tranquillement, à son aise, ne montrant aucun sentiment. Il savait ce qu'il devait faire, son indic' ne viendrait plus aujourd'hui. Sa chaise grinça sur le plancher mal ciré. Il s'approcha de l'aubergiste, comme si de rien n'était.
-La chambre 9, s'il vous plaît ! -Oui, mon bon monsieur.
Azazh monta les escaliers, chacun de ses pas grinçaient mais il n'en tenait pas rigueur. Sa chambre était en fond de couloir, en face, était la chambre 8, celle du bourgeois. Il ouvrit sa porte, toujours de sang-froid. Il se concentrait, révissant chacun de ses goûts. Duex dagues étaient cachées sous ses vêtements.
Il entra dans sa chambre, s'armant de son sang-froid, il ouvrit la fenêtre et appela son aigle. Celui-ci arriva quelques secondes plus tard et se positionna sur l'appui de fenêtre.
-Je compte sur toi pour surveiller les environs. Il n'attendait plus qu'un cri, un chuchotement à sa porte quelqu'un qui lui signalerait qu'il devrait agir. Une arme était cachée à son avant-bras droit, une autre à la hanche. Cela serait rapide ! |
| | | Eradus
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Sam 15 Mai 2010 - 18:30 | |
| Gabarel se retourna, sans tourner les épaules, pour regarder un noble, le gros porc qu'il avait bousculé tantôt. Étonnant qu'il ne se rendit pas à lui, pour se venger de l'affront de tout à l'heure. On dirait que son cerveau, comme le gras de son ventre, à complètement absorbé ce qui s'est passé, oubliant toute dérogation à SES règles. Il était la pour boire, insulter les gens, taper le c*l des serveuses, et crier comme un damné, un vrai noble dans toute son arrogante gloire. Il se mit même à lui parler, et même à l'insulter. Le géant ne répondit pas; Il n'y avait aucune raison de se battre ici. Il cherchait peut-être un combat, mais il ne l'aurait pas. Gabarel est pacifiste.
Le noble se mit soudainement à interpeller une serveuse, celle qu'il l'avait servi. Il secoua la tête, puis soupira; Quel monde de débiles dans lequel nous vivons...
Il regarda le porc tenter maladroitement de l'inviter romantiquement à sa chambre, laissant planer un doute aussi subtil qu'un dragon rouge dans un ciel bleu. Gabarel sourit; Décidément, certains étaient nettement plus directs que lui, et c'était ceux qu ise croyait tout permis. Il Était contre ce qui se passait, mais pas pour les mêmes raisons; Après tout, la femme a accepté, elle est aussi coupable que lui. Il n'avait qu'une envie, les laisser s'amuser dans leur chambre; Les deux étaient consentants, à première vue. Mais c'est alors que la jeune fille s'approcha, et lui chuchota la chambre à laquelle elle se dirigeait. Puis, sans un mot, elle monta les escaliers, se rendant à la chambre en question.
Gabarel soupira: Elle décidait de se cacher, et de faire appel à d'honnêtes clients pour la sauver, alors qu'elle aurait pu simplement détourner l'attention, le gifler ou même lui donner un bon coup dans les parties. Si le noble avait riposté, Gabarel aurait intervenu. Il était pacifiste, mais il défendait les faibles. Malheureusement, elle choisit le chemin subtil, pour on-ne-sait-quelle raison. Elle n'avait qu'à aller s'amuser avec le porc paré d'or. Il ne s'en souciait guère.
Le marchand lui jeta un regard, comme s'il tentait de lui dire quelque chose. Gabarel le regarda, sans comprendre:"Non, je n'y irai pas. Elle l'a cherché" pensa-t-il, espérant que son regard le réflèterait.Mais en vain. Le marchand partit, et loua une chambre, la neuvième. Il monta ensuite retrouver son logement. Une fois hors de vue, le géant se laissa tomber la tête, frappant le comptoir du front. Dans quoi l'avait-ils embarqués? Il soupira, se levant de table. Il demanda au gérant, fatigué, s'il pouvait louer la chambre 6. Après tout, peut-être le gérant aurait eu des soupçons si un couple de bavards prenaient les chambres adjacentes à celle où la serveuse qui leur chuchota à l'oreille s'en allait. Peut-être le gérant et le noble avait un lien quelconque, et Gabarel ne voulait pas prendre de risque.
Il déposa l'argent sur le comptoir, environ de double de ce qu'il fallait, avant de se pencher par dessus le comptoir pour prendre deux choppes de bière pleines. Il monta à l'étage avec la clé, se rendant dans sa chambre.
La salle était propre. Les murs étaient témoins de nombreuses années de servitude, mais ils tenaient tout de même. Sa chambre se trouvait juste au dessus de la cuisine, alors une délicieuse odeur de potage traversait le plancher. Il prit une bonne bouffée de cette odeur, avant de s'assir sur le lit, choppe à la main. Il but, et attendit quelconque réaction dans l'une des chambres. Les murs étaient bien peu insonorisés, il entendrait facilement la chambre 8. De plus, personne ne logeait la chambre 7. Le bruit ne viendrait que de là. Il attendit, tout simplement, en soupirant néanmoins. Pourquoi même les étrangers se fiaient à lui pour les sortir d'une situation délicate?
[hrpg] Azazh, prochaine fois, ne dis pas comment je réagis s'il te plait. Je ne comptais pas faire cela de la sorte. Si je suis peu enclin a ce "sauvetage", c'est pour montrer que j'aurais pu réagir différement de ce que tu as marqué [/hrpg] |
| | | Lucrecia Noirsillon
Elfe
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| Sujet: Re: La cité d'or Sam 15 Mai 2010 - 21:41 | |
| Dans l'escalier qui menait à l'étage supérieur, Cheshy ne put s'empêcher de laisser échapper un sourire de satisfaction en regardant le dos de sa cible, particulièrement entre les deux omoplates. Le seul risque aurait été que la lame de son couteau n'eusse point traverser toute la graisse dont disposait ce bourgeois rondelet, ce pourquoi il envisageait déjà de l'égorger comme il est de rigueur avec l'animal de ferme dont la morphologie du bonhomme lui faisait penser, cela serait plus sûr et les éventuels cris seraient étouffés. L'innocent balourd ne se retourna même pas pour faire attention à celle qui le suivait, trop confiant qu'il était en son influence et son surplus pondéral qui lui saillait comme une armure pendante à son pauvre squelette. Sa chambre n'était pas particulièrement loin et la banalité affligeante de l'architecture du lieu fit qu'il ne leur fallut pas grand temps pour y accéder. Quand il vu la vielle et fétiche porte de bois de son antre, le bourgeois fit enfin attention à sa suivante et l'empoigna sans grand ménagement, comme si il s'attendait à ce qu'elle s'envole avant d'arriver dans la sécurité de sa chambre. Il ouvrit la porte avec sa clef et une fois rentré referma puis déposa la dites clef sur un des quelques meubles de la chambre, chambre plutôt kosi relativement à ce que Cheshy avait put voir dans la même auberge. Le lit était fait et semblait propre, sans doute n'avait il pas servit depuis un certains temps, tout en est il que le gras n'hésita pas à le jeter dessus comme une vulgaire marchandise. Heureusement d'ailleurs que Cheshy avait ses années d'acrobaties derrière lui, son poignet sans cela en aurait pris un sacré coup. Le bourgeois ne fit ni une ni deux pour se mettre à la tache et rejoignit sa "conquête", sous des airs pseudos romantiques. Peut-être se cachait-il sous cet être stupide, méchant et répugnant un rien de sensibilité né de quelques traumatismes infantiles? Eloignant bien vite ce questionnement inutile de sa pensé, Cheshy se concentra à nouveau sur son objectif principal, trancher la gorges du bonhomme, lui couper la tête et s'en aller dardar, la poésie attendra. Etalé sur le lit, les membres flasques, comme une étoile, il attendait que le gros commence les supposés préliminaires, ce qu'il fit, en se mettant au dessus de lui, il commença par lui lécher la joue, ce qui suffit pour mettre un terme à cette torture. Cheshy releva doucement sa robe, et avant que cet espèce de mollusque humain n'eut poser la main sur sa cuisse il se saisit de sa dague, mais rien. Le manche de cette fichue lame s'était emmêler dans toute cette broderies et ces froufrous! Le gros bourgeois avait bien entendue remarquer ce geste étrange, mais avant que ses yeux interrogateur ne fussent sortit de leur surprise le crâne de sa "jolie serveuse" vint s'abattre sur son nez, et d'une force surprenante Cheshy le fit basculer du lit.
- Sale chienne!
Une fois relever Cheshy sortit du lit et réessaya de retirer la dague, mais rien à faire, tout ce que ce geste avait apporter était de montrer l'arme à la vue du gros bourgeois qui gémissait dans son sang. Il voulut faire quelques autres pas en direction de la sortit mais avant même qu'il n'eut poser le pied partant au sol, une main vint se saisir de son autre cheville et le fit basculer violemment. Tout était aller trop vite, la dernière chose que vu le jeune elfe à cet instant fut le plancher qui se rapprochait dangereusement, après ça il entendit retentir son propre cris de surprise puis plus rien, sa tête vint se fracasser contre le plancher qui se fendit un peu sous le choque.
Apparemment content de son geste, le bourgeois vint observer plus en avant sa victime. En la retournant il put observer la blessure au crâne qu'il lui avait infliger et devina qu'elle devait être tomber dans les vapes pour un bon moment. Il se saisit de la dague de l'elfe en arrachant également quelques bouts de tissus, puis se rapprocha de son minois pour lui murmurer quelques paroles qui servait plus à satisfaire son énorme égo qu'à véritablement renseigner sa victime de toute façon inconsciente.
- Tu vas voir sale trainée, tu vas souhaitée n'avoir jamais eu affaire à moi quand tu verras ton état à ton réveil, si réveil il y a!
Un large sourire se dessina sur sa bouche et rien ne semblait plus pouvoir sortir le pauvre artiste de cette situation désastreuse. |
| | | Rin Inuzuga
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| Sujet: Re: La cité d'or Sam 15 Mai 2010 - 22:11 | |
| Azazh entendit les premiers cris, c'était ceux du bourgeois, puis un autre, quelqu'un venait de frapper le sol avec un autre cri. Là, c'était la jeune serveuse, il le savait. Il se leva tranquilllement, son esprit était préparé au geste. Un geste ! Vif, rapide, précis ! Il regarda l'aigle, toujours perché à la fenêtre.
-Je reviens, j'm'en occupe, puis... On improvise, un peu comme d'hab, hein.
L'aigle lâcha son cri, Azazh en sourit. Tout était planifié, enfin plus ou moins, il ne savait pas comment réagirait le géant, il ne fallait pas qu'il le voie agir. Enfin, il inventerait encore quelque chose s'il fallait vraiment.
Il se rendit à sa porte, le plus décontracté, sortit et arrivé dans le couloir, regarda les alentours. Tout était tranquille. Il regarda la porte à côté, une jeune serveuse et un bourgeois des moins commodes. Il agirait selon sa conscience. Il ouvrit délicatement en crochant la serrure, mieux valait ne pas devoir payer les réparations, ouvrit la porte avec délicatesse et vit le bourgeois au dessus de la serveuse.
D'instinct, il plongea dessus, l'assomant de la garde de sa dague. Avant que le corps ne tombe, inerte, il le rattrapa et faillit s'écraser sous le poids avant de le déposer au sol, sans un bruit. Il avait une part du travail. Il préférait ne pas tuer, trop de preuves à cacher. Et puis une telle masse, impossible de tout cacher. Assomer ! Plus simple, et la victime ne se souvenait de rien. Il prit la serveuse dans ses bras et la déposa dans le lit. Il avait fait ce qu'il devait. Que faire de plus ? Il décida de réveiller la jeune elfe, oui, c'était une elfe, il venait de le remarquer.
Il tapota le visage de l'elfe, après un moment, elle se réveilla.
-Ca va ? Rien de casser ? |
| | | Eradus
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Dim 16 Mai 2010 - 15:52 | |
| Gabarel regardait les gens, de simple gens tout à fait honnêtes, rendant visite à leurs époux, leurs épouses, leurs maîtresses, leurs supérieurs et leurs chiens par la fenêtre et les envia. Ils n'étaient pas coincés comme il était, dans une auberge qui était loin d'être du luxe, à boire et à attendre quelconque avertissement d'une fillette qui s'amuse à se faire des gardes du corps dans de simples clients comme lui. Il soupira; Pourquoi lui? sa taille avait-elle quelque chose à voir la-dedans. Il prit une autre gorgée de sa deuxième choppe, la première déjà fini. Finalement, il entendit un rugissement, celui d'un noble à qui on avait fait du tort. Il entendait son ton et son attitude gras, sa puanteur de sueur mélangé à un parfum qui rendait la chose encore plus horrible se faisait sentir même dans la chambre numéro 6. Il entendit aussi un petit couinement, ébahi presque, provenant surement de la jeune fille. Il se balanca vers l'arrière, sur son lit, avant de se projeter vers l'avant pour se relever. Une main dans les poches, l'autre tenant sa choppe, il ouvrit la porte du pied pour sortir, et pénétrer la chambre 8. Ce qu'il vit était exactement conforme à ce qu'il pensait: La fille, au sol, le noble un peu plus loin, le marchand debout, dague à la main, le héros du jour, le tueur de dragon fait marchand. Il sourit, puis se rendit au noble vautré au sol d'un pas presque baladeur, puis lui envoyant son pied dans le ventre: -Ça, c'est pour avoir dit que ma gueule te revenais pas... Puis il se retourna vers le duo marchand/serveuse, un brin de lassitude dans les yeux. Il était fatigué, si fatigué... Ce n'était pas aujourdhui qu'il trouverait des informations sur la cité d'or... Il s'assied sur le lit pour prendre une autre gorgée. Il l'interrompit puis dit: -Madame, que nous vaut l'honneur d'être choisi par vous pour vous sortir d'une délicate situation, et par la même occasion de passer pour des violents? L'animosité dans sa voix était bien réelle. Grâce à eux, il ne rencontrera pas son contact, il ne trouverait pas une nouvelle région à explorer, il n'aura pas un brin de plus d'argent pour vivre aisément jusqu'à la fin de ses jours... |
| | | Lucrecia Noirsillon
Elfe
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| Sujet: Re: La cité d'or Dim 16 Mai 2010 - 17:31 | |
| Le réveil fut difficile pour Cheshy et sa frêle constitution qui venait tout juste de se faire assommer à grand coup de latte de plancher. Il vit d'abord la pièce en flou, puis se rendit compte qu'une personne venait de le réveiller, il eut un sursaut en la voyant. C'était l'homme aux cheveux rouges qu'il avait servit un nombre de fois assez considérable.
-Ca va ? Rien de casser ?
Si ca allait, il n'en savait rien, mais au moins était-il en vie et ne semblait pas dans un état très déplorable. Il observa un instant la pièce et mit sa main à l'endroit de sa blessure.
- Aïe!... Oui, ca va, enfin je crois...
Au même instant un immense homme entra dans la pièce. Il fallut un petit instant à Cheshy avant de se rappeler le pourquoi du comment, mais en effet il avait demandait l'aide de ces deux humains dans son excès de comédie. Il n'aurait pas cru un instant qu'elle lui aurait été si utile au final, de sorte qu'il ne put s'empêcher d'afficher un sourire des plus larges car il faisait toujours plaisirs aux hommes de spectacles de voir quelques gens comme sortit d'une histoire fabuleuse où l'humanité aurait repris quelques lettres de noblesses.
- Vous êtes venue... Pour me sauver?
Et à côté d'eux, le géant prit sa vengeance personnelle sur le gros bourgeois que beaucoup de gens devait tenir en haine. Après s'être assis et avoir bu une gorgée de sa bière, le dit géant s'adressa directement à Cheshy qui restait stupéfait de cette situation.
-Madame, que nous vaut l'honneur d'être choisi par vous pour vous sortir d'une délicate situation, et par la même occasion de passer pour des violents?
C'était là une des premières fois que Cheshy se faisait appeler madame, ce qui l'emplit d'orgueil et le poussa très vite à reprendre son rôle, peut-être trop abusivement. La dernière partit de la phrase de l'humain n'était par contre pas des plus agréables à attendre pour lui qui pensait déjà à retirer la tête du corps de son contrat, apparemment il fallait faire une croix sur cela.
- Oh mais voyez vous monsieur, vous parlez comme l'on dit que les chevaliers parlent à la cour, et en plus de vos merveilleuses manières vous voilà bâtit comme un titan. Dans cette miteuse auberge dans laquelle je ne travaille que depuis peu je ne pouvais compter que sur vous malheureusement... Pardonnez moi donc si je vous ai attirer dans quelques fâcheuses situations, je ne sais comment je pourrais me faire pardonner et vous suit infiniment reconnaissante pour votre courage..
Il hésita un instant, était-il bon de parler du prix du vaut rien qui gisait au plancher? C'était bien trop risquer, Cheshy n'avait pas l'habitude de complices et ceux-ci n'avaient de toute manière pas l'air de criminels notoires, il continua donc sur la voie de l'innocence, s'adressant maintenant aux deux humains qui pour lui semblait se connaitre assez bien.
- Ne penser vous pas qu'il serait pour l'instant urgent de nous tirer de cette situation qui risquerait d'empirer au réveil de... Cet être?
Il n'osait pas prendre de trop grandes initiatives, après tout malgré ses divers talents il n'avait que le physique d'un jeune homme efféminé de 16 ans tout au plus. Le temps allait certainement bien régler cette histoire maintenant que le plus dur était passé, mais fallait il faire confiance à ces gens? Les questions fusaient dans la tête du jeune elfe mais l'intimité entre lui et ces deux hommes n'étaient pas encore assez grande pour se permettre un interrogatoire, et la situation ne tendait pas vraiment au temps des présentations. |
| | | Rin Inuzuga
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 21 Mai 2010 - 10:29 | |
| Azazh regarda les jeunes gens autour de lui, ils étaient tous bien différents, un homme, une femme, un voyageur, une serveuse. Il sourit secrètement. Il lui restait énormément à faire et la jeune demoiselle avait raison, ils devaient partir au plus vite. Il siffla discrètement pour appeler son Aigle, qui se posa quelques secondes après sur son épaule.
-Bon, je vous présente Ahuilme, mon aigle apprivoisé.
Il se tourna vers la serveuse.
-Vous avez raison, mademoiselle ! Nous devons nous en aller au plus tôt. Le gros lard pourrait bientôt se réveiller et je n'ai pas envie d'entendre arriver les gardes.
Il se tourna vers le géant dont il ne connaissait pas le nom.
-Vous avez une idée ? Ou je m'en occupe. Il se tourna vers le bourgeois. J'ai pas envie de l'avoir dans les pattes. C'est vous qui voyez sinon, j'm'en occupe !
Il se dirigea vers la porte, il la referma avec délicatesse, sans aucun bruit. Puis il se tourna vers ses interlocuteurs.
-Si vous n'y voyez aucun inconvénient, on essaie de partir les uns après les autres.... Je partirai le dernier dés lors et autrement.
Il regarde le fenêtre longuement, pensif, sachant ce qu'il devrait faire.
-Ou vous avez une idée quelconque ?
Dernière édition par Azazh le Ven 21 Mai 2010 - 14:48, édité 1 fois |
| | | Eradus
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 21 Mai 2010 - 13:51 | |
| Le regard vide de toute émotion, la tête calé entre ses paumes de mains, fixant, se connectant presqu'à un tableau qui pendait là, sur le mur du fond de la pièce. Le tableau représentait un tête, une simple tête, comme si le corps n'avait osé posé pour la peinture. Et c'était une très étrange tête que voilà. Elle gardait ses traits humains, mais possédait une peau zébrée, comme si son père était un zèbre. Et encore, ces traits noirs qui rayaient la peau ne s'arrêtait qu'au niveau de l'oreille, ou plutôt de la tempe... Car il n'y avait pas d'oreilles. Un drôle de front d'une couleur bleue, mais très pâle, comme si l'"O" en avait retiré toute molécule de couleur présente, ne laissant qu'un front maculé d'une toile bleue virant presque sur le blanc. Le visage, lui, était immaculé; blanc comme neige, un regard innocent, curieux, pointant vers le ciel, ce qui semblait un effort visuel puisque le reste de la tête ne suivait pas ses yeux. Pourquoi? Il n'avait pas de cou. Le tout de cette étrange tête reposait sur une flaque d'eau, qui refletait cet étrange portrait de profil. C'était absolument bizarre. Le peintre devait avoir bu...Il reporta son attention sur le duo à ses côtés. Il avait manqué simplement un bout de conversation, mais il avait comprit ce que la serveuse lui avait dit:-Merci de ces compliments, ils me donnent presque le goût d'aller me faire recruter chez le suzerain du coin...
" Et ce n'est pas moi qu'il faut remercier, mais lui..." Dit-il en pointant le marchand qui ne ressemblait plus vraiment à un marchand... C'est vrai, un marchand, ça se bat rarement de cette manière. Une épée, ça va, mais deux dagues? Il s'était sûrement entraîné quelque part, longuement; l'art du combat à deux mains, c'était pas rien... Il se leva du lit sur lequel il s'était assied, pour aller vider le reste de sa choppe sur le visage du noble. Celui-ci, dans un petit tremblement couina puis toussa. Il ouvrit les yeux mouillés par l'alcool, les plissants, pour reconnaître son réveilleur:
-T'es qui t... La grande perche!
-Bizarre, je pensais que ma gueule te revenais pas... C'était la preuve qu'il allait se réveiller bientôt. Gabarel avait bien fait de vérifier. Rapidement, il mit ses doigts sur les jugulaires du bourgeois, pressant puis pincant, cherchant à rejoindre ses doigts au travers du gras du menton et du cou. Ainsi, il coupait la circulation sanguine ET respiratoire. Du pied, il écrasa la main du bourgeois, pour éviter toute tentative d'évasion. 12 secondes. Ce fut le record pour tenir debout. Il s'effondra, et Gabarel retira subitement ses doigts. une seconde de plus, et Le cerveau du gras aurait manqué de sang trop longtemps, le rendant presque légume... Enfin, s'il ne l'était pas déjà. Il se releva, toujours en fixant le noble inconscient.-Moi je dis que l'on sort, et par la fenêtre. Trop de problèmes si le tavernier nous voient, tous les trois, même chacun à la fois, sans le bourgeois... Surtout elle (il pointa la serveuse) qu'il vient de vendre à lui (de l'autre main, il pointa le bourgeois) À moins qu'il ait oublié son cerveau chez lui... Sur ce, il se dirigea lentement vers la fenêtre, regardant les passant un peu plus bas. c'était la transition entre le jour et la nuit, le soleil se couchait. Les gens dinaient, ou restaient chez eux. La rue était étonnament calme pour une rue de ce genre. Il jeta un regard au marchand, ou plutôt son aigle. Il préférait les hibous, plus gros et plus sages...Parlant de hibou, où était Socrate?Il sortit la tête, cherchant le rapace du regard. Il le vit, perché sur l'enseigne du chant des aigles, s'amusant à tourner la tête dans des tics propres aux hiboux. D'un coup de tête, il dit:-Viens ici, Génie. J'veux te présenter des amis! Le hibou, plus par curiosité que par respect de l'autorité du géant, ouvrit les ailes pour décoller avec une habileté déroutante. Le géant se tassa, laissant le grand-duc se percher sur le rebords de la fenêtre, jetant de drôles de regards aux gens, surtout à l'aigle d'Azazh.-Et lui, c'est Socrate, génie de son état. Apprivoisé, je ne crois pas. C'est plutôt lui qui m'apprivoise... Et sans rajouter un mot, il se dirigea vers la fenêtre, enjambant le cadre, avant de se laisser percher sur le rebord pour finalement se laisser tomber. Ce n'était pas fait avec grâce, mais au moins c'était fait. Reste à savoir si les autres le suivraient... |
| | | Lucrecia Noirsillon
Elfe
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 21 Mai 2010 - 20:16 | |
| Avant de lui répondre, l'homme aux cheveux rouges fit place à un énième invité, un grand aigle qui surpirt pleinement Cheshy. Non que le dressage d'animaux ne lui était pas familier, mais il ne s'attendait absolument pas à tomber sur un dresseur de rapace en voyant ce drôle de bonhomme, quels autres mystères pouvait-il encore bien caché? Tout en est-il qu'il se jura intérieurement de ne plus s'étonner combien même un de ces hommes aurait sortit un dragon d'sa poche (car entre artistes inconnus il y a toujours une certaine tension installé avant de laissé place à la camaraderie), et inclina ensuite positivement sa tête pour répondre à la présentation fait par le maitre de la créature. Quelle étrange manie que de présenter cette animal avant lui. -Vous avez raison, mademoiselle ! Nous devons nous en aller au plus tôt. Le gros lard pourrait bientôt se réveiller et je n'ai pas envie d'entendre arriver les gardes.Les gardes, il n'aurait manqué plus que ça! Jamais encore ce bougre de forain n'avait encore sentit la froideur d'un cachot et ce n'était pas ce soir qu'il contait tentait cette nouvelle expérience. Il eut un regard furtif vers la fenêtre mais avant d'articuler le moindre son le géant reprit enfin la parole, sortant enfin d'une espèce de méditation devant une étrange croute qui pendait au mur. -Merci de ces compliments, ils me donnent presque le goût d'aller me faire recruter chez le suzerain du coin...
" Et ce n'est pas moi qu'il faut remercier, mais lui..." Malgré le rien d'amertume qu'il semblait y avoir dans ces phrases, Cheshy n'en esquissa pas moins un sympathique sourire avant de lui répondre aimablement, prenant son rôle d'innocente princesse secourue avec le plus grand sérieux du monde. - Et Trystan de Diantra, si aveugle qu'il soit, serait à mon sens bien fou de vous refuser si tel était le cas. Et oui, j'ai cru comprendre que votre compagnon joua un rôle capital dans cette affaire, ma reconnaissance vous va à tout deux bien entendu...Le géant s'en alla ensuite vider le reste de sa bière sur le visage du gros bourgeois, quel était donc cette nouvelle folie? - Mais qu'est-ce que vous faites?! s'exclama Cheshy en faisant attention de ne pas parler trop fort, avant de s'apercevoir que ce geste était à peu près sensé. En effet si le géant avait réveiller le gras c'était bien pour s'assurer de son état de sommeil, et donc du temps maximum qui leur restait pour s'échapper. Il utilisa pour cela une technique bien évoluer pour être utiliser par le premier paysan venu, ce qui intrigua encore plus Cheshy quant à l'identité de ces deux inconnues, et ne parlons pas de la suite des évènements! Le géant se pencha à la fenêtre et sembla appeler un ami à lui, ce qui était bien étrange pour des gens dans leur situation. -Viens ici, Génie. J'veux te présenter des amis!Et la surprise reprit évidemment Cheshy quand un immense hiboux vint passer par la dite fenêtre. C'était à présent sûr pour lui, il avait affaire à quelques dresseurs, et peut-être même s'intéressaient-ils au monde du spectacle! -Et lui, c'est Socrate, génie de son état. Apprivoisé, je ne crois pas. C'est plutôt lui qui m'apprivoise... Ces dernières paroles ne voulaient pas dire grand chose pour Cheshy mais bon, il avait appris durant ses années passées au cirque à respecter le crédo de chacun et à ne pas d'émettre de jugement trop hâtivement sur des domaines inconnus. Sans s'attarder plus que cela, le géant passa par le fenêtre et disparus aux yeux de Cheshy et de l'homme aux cheveux rouges. Cheshy se leva et sortit précipitamment de la chambre. - Attendez-moi, j'arrive!Il fit attention en sortant que personne ne passa et fit le moins de bruits possibles pour accéder à la chambre qui était provisoirement sienne. Là, il se dépêcha de ranger le peu d'affaire qu'il avait emporter ainsi que sa flûte traversière puis revint tout aussi discrètement dans la chambre du bourgeois. Sans aucune explications données il sauta par dessus la fenêtre par laquelle le géant était également passer comme si sauter d'un étage était tout à fait naturel aux gens du commun. Il retomba sur le sol avec la grâce qui était dut à son expérience puis se releva comme si de rien n'était, si bien qu'un passant aurait dut voir la chute même pour trouver la moindre chose suspecte dans son comportement. Sans se retourner pour voir si l'homme aux cheveux rouges le suivait bien, il rejoignit le géant sans spécialement presser le pas. |
| | | Rin Inuzuga
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Ven 21 Mai 2010 - 20:58 | |
| Tous les deux avaient décidés de partir par la fenêtre. Vous avez déjà passé un géant par une fenêtre ? Drôle de spectacle ! Enfin ! Azazh avait décidé de s'occuper du bourgeois, il ne devait rester aucune trace de celui-ci. Pour éviter cela, il prit une de ses dagues avant d'écorcher purement et simplement le bourgeois. Le coup avait été vif, aucune goutte de sang n'en sortit.
Azazh prit la couverture du lit et recouvrit le cadavre. L'oiseau s'en alla vers la fenêtre et rejoignit les compagnons de son Maître, celui-ci prit sur son épaule corps inerte du mort, puis, avec délicatesse, passa par la fenêtre. Tout ceci se fit dans la plus grande discrétion. Il déposa le corps dans une ruelle où personne n'osait se déplacer, avant de rejoindre ses compagnons de fortune. Il siffla un instant pour rappeler son rapace, qu'il lui enfonça ses griffes comme à son habitude. Il grimaça un instant, avant de se reprendre. -Bon, je voudrais pas dire. Mais la suite... C'est quoi ? J'avais juste prévu notre "évasion". Aucune chance que le bourgeois nous rappele des gardes en tout cas. Une idée ? Il regarda ses deux compagnons. Peut-être l'un des deux trouverait une super idée, enfin, il verrait bien ! |
| | | Eradus
Humain
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| Sujet: Re: La cité d'or Lun 24 Mai 2010 - 15:06 | |
| Gabarel jeta un regard, de concert avec son hibou, le marchand qui s'occupait de tous les détails. Le géant l'aurait sûrement sermonné pour avoir tué le bourgeois, chose aussi atroce que dangereux pour leur états. Bientôt, on leur sonnerait la chasse. Et de plus, aussi ignoble soit un humain, celui-ci ne méritait pas la mort. Il était vil et horrible, mais humain. Voilèa tout. Le géant soupira, adressant une légère prière au bourgeois, espérant qu'un être supérieur daigne prendre son âme souillée par la corruption.
Il devait admettre qu'Azazh s'était occupé du cadavre avec expertise, trop pour un simple marchand. Et maintenant, Gabarel était persuadé qu'il n'en était pas un.
Il écouta la question du ''marchand'', réfléchissant un moment. Les gardes prendront quelques heures avant de trouver le corps, et quelques autres heures avant de les suspecter. Ils avaient le temps.
-Sortons de la ville, c'est la meilleure solution.
Puis il prit la direction vers le nord, dans la rue qui s'était inexplicablement vidée depuis quelques minutes. Son hibou sur l'épaule, il lui chuchota:
-On devrait surveiller ce marchand... Il me semble suspect...
Et celu ici répondit par un cri bien caractéristique de son espèce. Il avait comprit. (désolé pour le court post, pas d'inspi :/) |
| | | Lucrecia Noirsillon
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| Sujet: Re: La cité d'or Mer 2 Juin 2010 - 13:15 | |
| Les trois fuyards enfin réunis, LA question se posa, question dont la réponse était nette et clair pour le jeune artiste (jeune pour son peuple d'origine du moins). Il lui suffirait de rejoindre sa roulotte dissimilée non loin de la ville et d'aller faire moult lieu le plus loin possible de Diantra. Où était-ce d'ailleurs que le plus loin possible de Diantra? Oesgard probablement, oui Oesgard allait sans doute être sa prochaine destination mais qu'en était-il de ces deux sauveteurs improvisés? Cheshy risquait d'être quelque peu gêné si ceux là en apprenaient trop, mieux semblait-il qu'ils gardent plutôt le souvenir d'une jeune demoiselle sauvée que d'un bouffon sans grandes morales. L'idée de se séparer devint donc très alléchante pour lui mais après tout ces deux humains étaient eux aussi mouillés jusqu'au cou dans cette affaire, et objectivement bien plus que lui d'ailleurs. Sans parler de leur talent pour dresser les rapaces, peut-être tous deux allaient pouvoir faire quelques numéros avec leurs bestioles...
Après avoir réfléchit une grosse minute au pour et au contre de l'embarcation de ces personnages dans sa roulotte, il se décida enfin, brisant leur état de perdition.
- Suivez moi donc, j'ai quelques endroits où nous serons en sécurités, c'est au delà de la ville dans quelques bois sombres mais sûrs. Dépêchons nous avant que la surveillance des sorties ne se fasse plus sévère!
Ils pressèrent alors simplement le pas car il aurait été bien peu discret que de courir ainsi en publique. De son côté Cheshy se demandait si le cadavre du bourgeois grassouillet allait pouvoir être récupéré, histoire de toucher la prime qui lui était dut, bien qu'elle fusse assurément plus dut à cet homme aux cheveux rouges dont elle ignorait encore le nom.
[HRP: A partir de là on peut peut-être commencer un nouveau sujet? MPez moi x)] |
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