Laine Craydi [Voleuse et contrebandière opportuniste]

Nom/Prénom : Laine Craydi
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine

Alignement : Neutre
Métier : Contrebandier/voleuse
Classe d'arme : La persuasion.


Équipement :

Elle n'aime pas s'embêter avec de l'équipement superflu. Elle ne porte que ses vêtements, mis à part son petit sac en bandoulière, qu’elle garde constamment sur elle. Elle y garde des écus, des outils de crochetage, ce qu’elle « trouve »...
Le seul objet sans intérêt matériel qu'elle garde toujours sur elle, c'est son collier en argent. On ne sait pas ce qu'il représente pour elle.


Description physique :

Laine a de longs cheveux noirs et fins. Ses yeux quant à eux sont d’un vert éclatant, ce qui lui donne un regard perçant et qui se veut déstabilisant.
Il faut avouer qu’elle n’a pas une grande carrure, du haut de ses un mètres soixante-sept et de ses cinquante-quatre kilos tout mouillé, mais sa rhétorique l’aide dans les situations critiques.

Elle porte le plus souvent une veste verte et noire, par-dessus un chainse blanc, ainsi qu’un bandana qu’elle utilise comme couvre-chef. Des chaines sont attachées à ses avant-bras, qu’elle retire si la discrétion se fait nécessaire. Cela-dit, on peut la trouver portant du bleu, du rouge ou du gris, mais elle ne porte jamais de violet, ni de jaune, qui lui rappelle trop de mauvais souvenirs. Elle ne porte aussi que des pantalons.
Au niveau des traits particuliers, elle a deux fines cicatrices. Une sur sa jambe et une deuxième sur son menton. Une autre cicatrice plus profonde, sur son bras gauche, donnée par un coup de dague un peu trop incisif lors d'un abordage.


Description mentale :

Laine a un sens de l’humour qui prête souvent à confusion. Elle s’en sert d’ailleurs comme arme dans le combat. Elle est très patiente et prend la vie avec légèreté, voyant toujours le verre à moitié plein.

Au niveau de sa réputation, elle parle beaucoup. À tout le monde. Elle a un don en rhétorique. Ça lui a permis de développer un petit réseau de connaissance, ce qui lui est utile en affaire.

Laine a passé son enfance dans l’auberge de ses parents à discuter avec les clients. Ce qui l’a rendu plus que sociale, avec une persuasion efficace.
Ceci-dit, certaine personne chuchote qu’elle parle souvent toute seule et une rumeur circule comme quoi elle n’aurait plus toute sa tête.



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Histoire :

Je n’ai pas eu une enfance très difficile. Mes parents ne sont pas morts, assassinés par des brigands. Je n’ai pas eu de traumatisme étant petite.
Mon père et ma mère était propriétaire d’une taverne, et j’ai passé toute mon enfance à discuter avec les clients de la Boisson Siffleuse. Ils venaient de tout port, de toute contrée. Ils m’ont appris des tonnes de choses sur Miradelphia.
Mais la vie tranquille commençait à m’ennuyer. Et j’ai eu besoin d’émancipation. J’ai donc voyagé, tissant des liens par-ci par là. Toujours en restant dans mon duché de Soltariel natal. J’ai finis par débarqué à Sybrondil, qui me paraissait une bonne ville. J’ai donc commencé à m’intéressé par les gangs qui s’installaient petit à petit dans les recoins de la ville. Je me suis alors entré dans celui de Mareal, un humain un peu bourru, qui m’amuse dans son besoin de reconnaissance et de puissance.

- Je ne veux pas faire dans le cliché, mais c’est sûrement un malentendu.
- On sait que tu nous as pris l’artefact, dit Rugen. On comptait l’offrir au patron. Tu devrais nous le rendre rapidement, tu sais que le vol dans ce clan est puni de mort.
- Écoutez, dis-je en croisant les bras d’un air sérieux. Est-ce que vous avez la moindre preuve de ce vous avancez ?
Le plus costaud, un grand blond me tend un collier en argent.
- On a trouvé ça, on sait que ça t’appartient, Laine.
- Oh, merci je ne savais plus où je l’avais oublié ! m’exclamé-je en l’attrapant.
- Tu vas nous rendre cet artefact tout de suite, Laine, il a une valeur inestimable.
- Mmmh, écoutez, rapprochez-vous.
Ils s’exécutent, soupçonneux.
- Il se trouve que… Eh bien. Je le sais, car je l’ai déjà vendu, murmuré-je avant de lancer un clin d’œil et de rire.
- Espèce de… !
Suite à cette exclamation que je ne préfère pas retranscrire, je laisse tomber des perles de narlois en me cachant le visage avec mon écharpe. Celles-ci se brisent dans une explosion de fumé et de poivre qui neutralise pour un moment les brigands. Cela me laisse le temps de me faufiler dans l’impasse et de courir sur les docks.
- Attrapez-la, le patron la veut vivante !
Bon eh bien… Je crois que le moment de quitter ce clan est venu.
- Je démissionne ! leur crié-je.
- Tu as beau connaitre des gens haut-placés, elles ne te sauveront pas cette fois, crie Rugen derrière moi.
Courant dans les ruelles de Sybrondil, je renverse quelques caisses, essayant de ralentir les hommes de mains de Mareal, le patron de ce petit clan de brigand. L’artefact que je leur ai volé étant sensé les rendre riche et les placer sur le devant de la scène de la mafia locale.
Il fait encore jour, mais le soleil commence à se coucher. Il va falloir que je trouve une solution. Et rapidement.
- Paré à levé l’encre ! crie un marin sur un bateau.
C’est ta seule chance, monte sinon tu ne vas pas pouvoir leur échapper très longtemps.
Essoufflée, je prends un tonneau et le porte sur mes épaules. Surprise, je me plie sous le poids, avant de tirer mes dernières forces pour pouvoir entrer dans ce bateau sans me faire repérer.

Mon visage toujours masquée grâce à mon écharpe, je monte sur la passerelle et arrive sur le pont. J’entends toujours Rugen me chercher avec ses acolytes. Je me dépêche alors de suivre tous les autres porteurs de tonneau, descendant vers la cale, avant de m’éclipser une fois seule.
En tout cas, j’ai mal choisi mon navire. Je suis tombé sur des pirates, pensé-je après avoir remarqué le manque d’uniforme et la présence de vestes en cuir ainsi que divers habit colorés portés par l’équipage.
Je me cache ensuite dans un petit débarras pas très confortable. Je ne peux pas me montrer avec ces habits. Il faut que je trouve un moyen de passer inaperçue sur ce navire.
Une femme à bord porte malheur.
Il va falloir que je me travestisse… J’aimais bien mes longs cheveux noirs.

Après quelques heures, à grignoter les réserves de la cale, la nuit tombe enfin. Des pirates sont arrivés pour récupérer de quoi faire à dîner, avant de disparaitre. Ma tenue n’est vraiment pas ce que l’on peut considérer de passe-partout. Je me lève douloureusement en espérant être la seule à être éveillé, puis monte les escaliers de la cale, pour chercher les cabines de l’équipage. En arrivant à l’entrée du pont – que je ne préfère ne pas franchir, pour ne pas risquer de tomber sur un garde qui fait sa ronde – je prends une ouverture sur ma droite avant d’atterrir sur un long couloir.
Il y a tellement de porte… Bon tans pis j’en prends une au hasard.
Je crochète la serrure dans le fond à gauche, en essayant de faire le moins de bruit possible. J’entre alors, lentement et doucement. Discrètement, je ramasse les premiers vêtements qui me tombent sous la main. On va faire avec hein. Je m’habille en hâte, sans réveiller le pirate.
Haha, je suis toujours une cambrioleuse hors-pair.

Me faisant sursauter, il se lève brusquement, en claquant des doigts. En quelques secondes, il m’agrippe le bras d’une main, un poignard dans l’autre.
C’était pas la meilleure idée que t’ais eu aujourd’hui.
- Gamine, lance l’homme d’une voix grave. Je crois que tu viens de rencontrer ton nouveau maître. J'ai toujours rêvé d'avoir une esclave.
Je suis prie d’un rire nerveux, avant qu’il n’appelle un certain Keil.
J’entends alors un homme, grommèlant dans la cabine d’à côté, suivie de quelques secondes où j’entends des bruits indistincts puis des pas.
- Tu me fais mal. Je t’assure. Bon, je peux au moins me rhabiller ?
Il me lance un regard dur, sans broncher.
- Tu sais, on peu s’arranger, murmuré-je. Tu ne voudrais pas m’avoir comme ennemie, je t’assure. Je connais beaucoup de monde. Et quand je dis beaucoup, c’est un doux euphémisme. Tu n’as jamais voulu devenir quelqu’un d’important ? J’ai aussi plein d’or, je pourrais te rendre riche. Ou tu veux peut-être une fille ? J’ai plein d’amie très mignonne. Non ?
Il me regarde toujours fixement, une grimace narquoise sur son visage.
Je soupire, avant de finalement capituler.
- Très bien… J’accepte.

L’homme me relâche, ce qui me donne le temps de mettre une chemise avant que la porte ne s’ouvre.
- Qu'est-ce que t'as encore à me les briser Jil' ? T'as pas l'impression que j'ai autre chose à faire que satisfaire tes caprices ?
Un homme barbu apparait, à moitié réveillé.
- Je me suis dit que ça faisait partie de tes occupations de recenser les nouveaux matelots vieux bouc. Je te présente mon nouveau servant.
Le dénommé Jil’ me pousse sur le devant de la scène. Keil fronce alors les sourcils en me regardant de bas en haut.
- Qu'est-ce que c'est que ce truc ? On dirait une fillette, comme...
- J'espère, siffle Jil', que tu n'es pas sur le point de faire une remarque sur mon physique étonnamment viril.
- Bah, commence le capitaine en haussant les épaules. Passons sur tes problèmes d'orgueil. Tant que c'est pas une femme, ça va. Freluquet comme il est, au moins, il mangera pas beaucoup.
- Présente-toi vite fait, me demande Jil’. Qu'il t'inscrive sur les registres, et tu pourras dormir sur mon fauteuil après. On te trouvera où dormir demain.
Je toussote pour m’éclaircir la voix et commence d’un ton plus grave et viril :
- Je me demandais si je ne pouvais pas plutôt dormir sur le lit, ma peau est fragile, un fauteuil est assez rêche et peu confortable. Tu sais, Jil’…
- Permets-moi de faire un peu de discipline, Keil.
- Je t'en prie.
Jil commence à jouer avec ses phalanges d’une façon inquiétante.
- Dis-moi petit, tu préfères la gauche ou la droite ?
- Euh. Comment ça ?
- Répond juste à la question.
- La gauche ?
Jil’ me donne une gifle sans crier gare, ce qui m’enflamme la joue.
Aïe.
- Écoute gamin, je t'ai repêché ici parce que t'es assez stupide pour tenter de me voler, moi. Alors on ne va s'entendre qu'à deux conditions. Premièrement, tu me vouvoies et tu m'appelles par mon nom entier, soit Jilnyëm'el. Secondement, si tu continues à contester ce que je te dis, je te conseille vivement de numéroter tes dents avec précaution.
Une seconde de silence pesant s’écoule.
- D’accord d’accord… dis-je finalement avant de me tourner vers Keil. Je m’appelle Henrich Craydi. Au service de Jilniémel, ajouté-je en une révérence.
Keil soupire et note mon nom sur un bout de papier.
- Henrich Craydi, murmure-t-il en écrivant. Très bien, ajoute-t-il en relevant la tête, j’entrerai ça dans le journal de bord demain matin. En attendant, laissez-moi dormir.
Une fois le barbu sortis, Jil’ se tourne vers moi en baillant, puis me demande :
- Une dernière chose avant que tu me fiches la paix. Ton vrai prénom, c'est ?
- Mon vrai prénom ? répété-je avec un sourire. Tu peux m'appeler Laine Craydi.
- Tu ?
- Vous. Je veux dire, vous pouvez m’appeler Laine Craydi, dis-je en me protégeant les dents.


Treize semaines ont passé depuis notre rencontre, à se chamailler et à le servir. Ce n’est pas un si mauvais bougre. Du moment que vous ne l’ennuyez pas trop, il ne vous menace pas de vous casser les dents. Au début, à chaque fois qu’on s’installait dans un port, j’ai hésité à m’échapper, mais je n’avais pas non plus une place trop inconfortable, et je ne savais pas de toute façon où aller.

Mais dans la treizième semaine, un incident est arrivé.
Nous sommes entrés en conflit avec la Marine Marchande sur l’île des Malagapos. On visait le même trésor, ils ont gagnés. Alors que Keil se battait contre un marin, il s’est fait touché à la rate par un vicieux, l’attaquant par derrière. On a alors battu en retraite, ramenant tant bien que mal le Capitaine sur son bateau.

- Jil’.
Le pirate se rapproche au chevet de son capitaine, pour écouter ses dernières paroles.
- Écoutes Jill’, murmure Keil. Reprends le flambeau. T'es le type le plus fourbe et le plus égoïste que j'ai jamais rencontré, mais je crois que je vais te laisser le poste.
- C'est ça, vieille croûte, va te reposer.
Avec un sourire, les yeux de Keil s’éteignent, avant de lancer son dernier soupir.
Jil se tourne vers moi. Nous ne sommes que tous les deux dans la cabine. Il connaissait Keil depuis des années. Serait-il touché émotionnellement ?
- Allez Pelote, on va faire couler ce navire.
J’ai du mal à le croire.


Après avoir saboté le bateau, Jil dit au revoir à tous ses souvenirs, sans aucune nostalgie.
- On va où maintenant ? lui demandé-je.
Il me regarde avec son fameux sourire narquois.
- J’ai ma petite idée.



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Comment trouves-tu le forum ? : Très complet et très bien fait au niveau de l'encyclopédie. Je conseillerai peut-être un résumé des infos brèves, à connaitre pour le néophyte qui commence le jeu (J’ai eu un peu de mal à trouver certaine information, comme savoir si la poudre à canon existait ou non ^^).
Comment as-tu connu le forum ? : En cherchant des forums RP.
Crédit avatar et signature : http://lastevent.iquebec.com/

Validé !

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Merci pour la validation si rapide =D


Désolé, pour cette semaine de silence radio, mais elle est assez chargée ^^" On sera OP samedi =p