[Attaque Drow] Départ du Puy, voyage vers Yutar

« Battez tambours, sonnez cors, marchez soldats… »

Au cœur du volcan qui trône, par delà les terres stériles, un nouveau brasier vibre sous les pas cadencés et mesurés des troupes qui marchent, et les martèlements du sol l’élèvent, faisant chœur avec les tambours qui retentissent. S’élève des profondeurs, sous les yeux du sombre peuple, l’armée immense qui se dresse et porte avec elle la promesse d’un avenir sanglant, sous la bénédiction du Dieu Souverain.
Là, guidant les hommes, se dresse fièrement le Sombre Souverain, et derrière lui flottent les trois bannières qui le soutiendront dans cette marche à la guerre… Il y a là le Dieu et son Culte, les couleurs et la marque d’Uriz, précédent ses plus fervents serviteurs. Il y a là la Licorne Noire et les légions du Senger Dolérian… Il y a là la Wyvern des Zaurahel…

Trois des Cinq suivent le Karliik Glenn à la Guerre… Plus de vingt milles âmes avançant et progressant au rythme des tambours vers les sombres portes et la surface alors que la nuit déjà couvre le continent, accordant ses faveurs et sa bénédiction à ceux qui se plaisent sous son règne quotidien. L’interminable colonne marche, parcourant la faille alors que des airs s’élèvent les hurlements stridents et l’imposante ombre céleste du maître du Premier, survolant cette sombre nuée.

Ellyrion était leur destination… Et la gueule béante de la Faille continuant de vomir des rangées de soldats et de guerriers était le présage d’un bien sombre avenir pour le Fort, bientôt théâtre d’une immense bataille.

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Explications HRP : Ordre a été donné aux drows appartenant à la sombre armée de l'Elda de se réunir. Vous partirez du Puy, suivrez la Faille, puis quitteraient les montagnes du Puy pour rejoindre les frontières des Marais, que vous suivrez jusqu'à arriver près d'Anaëh. De là, vous descendrez au sud, pour rejoindre Yutar. Ce sera un voyage long et difficile, la taille de l'armée ralentira votre progression, et le nombre de sombres rendra le ravitaillement difficile, ce qui fait que vous devrez normalement avoir souvent faim et soif. Quelques incidents, à cause de la proximité des marais, pourront survenir, mais vous arriverez pour la très grande majorité à bon port. N'oubliez pas que vous voyagez avec presque trois dizaines de milliers de vos frères et que vous avez hâte d'honorer Uriz... ou votre propre soif de sang.

Vous pouvez répondre à ce sujet pour décrire le voyage de votre point de vue. Tebirahc postera de temps en temps pour faire un résumé de la situation générale du point de vue de son personnage, vous devrez vous y tenir un minimum. Si vous souhaitez faire un topic plus évolué, créer un nouveau sujet avec les balises [Vers Yutar]. Lancez les dans la Faille, le "début" du voyage, même s'il se passe aux alentours du Marais, ce sera plus simple pour nous.

Bon jeu !

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Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/

Du haut d’un piton rocheux, le Ditronw Da’re posa un regard las sur l’immense ost qui s’avançait lentement dans la faille, prenant d’un pas fier la route de la guerre, et lâcha un long soupir désabusé. La vision était magnifique, cela il lui fallait bien être honnête et le reconnaître... ces interminables colonnes de soldats marchant vers la gloire des drows, vers la gloire d’Uriz… ces armures étincelantes, ces lames finement affutées, ces superbes armes de sièges, ces puissants mages… oui le spectacle qu’ils donnaient avait de quoi réjouir son cœur... oui… sans doute…

Le réjouir jusqu’à ce qu’il se replonge dans les interminables problèmes d’organisation qui étaient devenus son quotidien depuis l’annonce de l’offensive contre leurs anciens frères de l’Aduram. Le Karliik Glenn avait décrété la mobilisation quasi générale, car de fait seul le second ost resterait au Puy afin d’en assurer la défense. La quasi totalité des effectifs du C’nros étaient donc concernés, et c’était à lui qu’il incombait de veiller à ce que les mages de guerre soient à l’honneur durant cette guerre. Tout cela sans compter les quelques mages indépendants qui étaient venus s’incorporer au C’nros le temps de l’offensive et se retrouvaient de fait sous sa responsabilité.

Lui-même avait choisit d’accompagner le cinquième ost, celui qui disposait du plus fort contingent magique, puisque la moitié de l’effectif des mages du C’nros y seraient. Mais quoiqu’en disent les soldats déjà avides de butin et de gloire, le Ditronw Da’re savait que les elfes n’avaient rien d’un peuple décadent et qu’ils ne s’effondreraient pas en quelques jours sous le poids des armées du Puy. Non, leurs anciens frères étaient des guerriers redoutables, et leurs mages le seraient tout autant. Sous-estimer leurs futurs adversaires serait tout aussi dangereux que de les surestimer.

Le regard laiteux du mage se perdit dans le vague tandis qu’il réfléchissait à l’objectif de cette offensive. Fort Ellyrion… la plus puissante forteresse elfe, au pied de laquelle bien des armées s’étaient fracassées comme des vagues sur les rochers. Réussiraient-ils là où tant qu’autres avaient échoués ? Certes, trente milles drows allaient se jeter à l’assaut du Fort, mais il ne s’agirait pas de capturer un avant poste quelconque, un château fort d’un seigneur humain ou quoi que ce soit de ce genre. Non, il s’agirait de s’attaquer à une citadelle colossale prévue et conçue pour résister jusqu’à la fin des temps.

Du temps d’Alonna, Haldren n’était encore que Phord’Ur, et ses problèmes s’étaient alors limités à un ost. Mais cette fois ci il lui faudrait garder un l’œil vigilant sur l’ensemble de ses mages et s’assurer en permanence qu’ils seraient prêts à faire parler leur art. Souriant doucement, le Ditronw Da’re se demanda quelle technique les elfes utiliseraient contre le C’nros. Allaient-ils le surprendre ? Se révéler des stratèges géniaux ? Ou bien le décevoir par la platitude de leurs choix ? Lors des grandes batailles, et sur le plan de la magie, il existait deux écoles tactiques majeures autour desquelles pouvaient se bâtir différentes déclinaisons : bloquer ou sursaturer.

La première technique consistait à bloquer la magie adverse en usant et abusant des sorts de protection. L’objectif vise alors à épuiser les mages ennemis en les obligeant à lancer sort sur sort contre les boucliers. Une fois à bout, la contre attaque ne pouvait généralement pas être arrêtée, elle. Mais cela imposait de disposer de troupes au sol aptes à tenir dans la durée face aux armées ennemies que rien ne ralentirait. Refugiés derrière leurs murailles de Fort Ellyrion, les elfes seraient bien avisés de préférer cette méthode.

L’autre technique consistait à ignorer les attaques adverses et à sursaturer leurs troupes de sorts d’attaques. Dès lors, peu importaient les pertes subies tant que l’adversaire en subissait encore plus… une infernale course somme toute. Des batailles où les mages recouraient à cette méthode dégénéraient généralement en boucheries innommables dont peu de soldats ressortaient indemne, que ce soit physiquement en moralement. Les mages du C’nros raffolaient de cette méthode qui satisfaisait leurs egos surdimensionnés… et tant pis pour les soldats envoyés en première ligne.

Qu’Uriz soit avec nous, murmura le Ditronw Da’re avant de rejoindre l’ost.

Une armée... Une gigantesque armée, une armée telle que jamais Elessar n'aurait pu l'imaginer dans son cerveau malade et complètement aliéné. Vingt milles soldats... Qui aurait pu penser que rassembler autant d'hommes était possible? Dans tous les cas, un certain soldat, enfin plutôt un veldruk, se réjouissait et jouissait de cette vision qui allait entraîner la mort et qui allait déchaîner les ténèbres sur les torves adversaires! Seulement, cette joie fut de courte durée; en effet, le Veldruk d'un régiment de Sargtlin apprit que le second ost ne participerait pas à la bataille. L'ost où il évoluait. De cette incroyable joie naquit une profonde tristesse et une colère toute aussi profonde tant elle était noire.

Son cerveau presque décomposé par la folie établit un plan plausible. Réussir à être transférer le temps de la campagne. L'on allait surement pas le blâmer, un drow désirant la guerre est un bon drow, et un drow portant la mort est le meilleur des drows. Aussi, il formula sa demande par écrite, et l'envoya à son supérieur direct hiérarchique. La réponse fut positive. Il rejoindrait une compagnie de vougiers du cinquième ost. Mais il ne servirait surement que lors de cette guerre, et serait réaffecté à son ost d'origine après cette dernière. Eleassar était heureux. Il jubilait à l'idée de trancher des corps, des chaires, d'entendre les os craquer et le hurlement des blessés. Il voulait tuer. Il voulait massacrer l'ennemi! Lui, et cette petite voix, dans sa tête. Peut-être qu'après la défaite des elfes, ils pourraient piller la forteresse et se servir parmi les habitantes.Quelle agréable possibilité.

Arrivé dans son unité avec son casque de fer aux cornes de béliers, nombre des soldats furent surprirent. Un elfe un peu plus grand que la moyenne avec un casque, qui riait sans raison... Ce n'était pas commun. Mais comme les autres soldats qu'il avait eu sous son commandement, ils seraient obligée de lui faire confiance pour la victoire. Ou pour la mort honorable, cela dépendrait des hauts généraux et des ennemis elfes.

Puis vint le moment du départ. Dans un rire sans équivoque, l'elfe se mit à parler à sa bardiche, comme s'il s'agissait d'un enfant :

"Entends-tu, ma belle? Tous ces bruits de pas qui résonnent dans le sol? Il marqua une pause, comme pour attendre une réponse. Oh oui, je suis entièrement d'accord... Ils vont tous mourir...

Puis il repartit dans un rire dément, sous les yeux paniqués de ses hommes.Une fois sa petite discussion passé, il se mit en tête de la compagnie, pour lui aussi commencer à avancer vers l'ennemi, alors qu'il avait la bave lui coulant jusqu'au menton, salivant d'envie de faire gicler le sang.

J'avais dépensé pour ce jour mes maigres economies, faisant réajuster et réparer mon armure. Elle était légère et de piètre qualitée mais si elle ne me protégeait pas contre tous les chocs, elle limiterait l'impact des flèches et ralentirait le métal. J'avais veillé à ce quelle ne m'encombre pas dans mes mouvements et si elle me gênait encore par moment, on m'assura que ce n'était qu'une question d'habitude. J'avais également fait affuté toutes mes armes. Et enfin, j'étais prêt. Du point de vu physique au moins.

Depuis mon entrevue avec l'Obok Senger Tebirahc Zaurahel, je n'avais cessé d'imaginer ce moment et maintenant que j'y étais je me sentais terriblement mal. Nerveux et mal préparé. Voilà désormais huit années que j'attendais ce moment mais jamais je n'avais pensé autre part que dans mes rêves y être avec le rang de Kyorl. J'étais à la tête d'une centaine d'homme, c'était grisant et effrayant à la fois. Pour la première fois de ma misérable existance, j'allais donner des ordres et on allait m'écouter. Cela me faisait presque peur pour la même raison, toutes ces vies allaient dépendre de mes choix et de ma capacité d'anticipation. Puis, l'Obok Senger avait été on ne peut plus clair avec moi : mon rang était provisoire et il ne tenait qu'à moi de le garder. Après avoir gouté à la réussite, je ne voulais pas regresser et vivre le rejet. Je préfererai encore mourir que de subir l'outrage d'une rétrogradation !

Et enfin, enfin nous avions reçu l'ordre de nous regrouper pour l'attaque du fort Ellyrion. Je m'étais présenté un peu avant l'air et j'assistai au spectacle. Le volcan crachait des sombres par milliers... S'en était presque assourdissant, mais aussi réconfortant. Comment pourrions nous perdre ? Il me semblait voir le Puy se vidait et l'idée que toute cette force allait frapper d'une même main pour erradiquer ces mangeurs de salades une bonne foi pour toute. Ils avaient la connaissance du terrain mais nous avions la surprise et le nombre. J'avais si hâte de recevoir mes ordres...

Et c'est ainsi que le long et périlleux voyage débuta...

Juste derrière le Roi des Sombres marchant en tête de la gigantesque colonne se tenait l'étendard d'Uriz. Un important contingent de gardes armées et de Filles d'Uriz marchaient en bon ordre, chantant religieusement des chants dédiés à la divinité de la guerre.
La garde du temple d'Uriz avait fière allure mais cette prestance ne dissimulait guère la dangerosité et la fureur de ses membres. Aujourd'hui Uriz avait décidé que le sang devait à nouveau couler, ses enfants répondront à l'appel et leurs ennemis giseront à leurs pieds dans un spectacle grotesque et sanglant.

A la tête de ce redoutable détachement, qui suivait directement la Garde d'Ebène, marchait la Da'ron du temple. La Haute-Prêtresse Alyryne lui avait ordonnée et permit de se joindre à la bataille et de représenter le culte dans la campagne qui s'annonçait. Cette nouvelle avait emplie de joie la Sombre, héritière pure des Prima Sanguis du peuple Drow. Depuis plusieurs siècles elle avait prit de nombreuses vies en honneur à Uriz et aujourd'hui ne dérogerait pas à la règle. La Da'ron était une combattante très expérimentée et redoutable, bien que son niveau puisse être dépassé par les plus vieux Drows guerriers. Elle portait néanmoins une grande fierté quand à sa tâche de Da'ron : protéger la Haute-Prêtresse et la représenter auprès des Obok lorsque sa supérieure restait au Puy.

Haeldra avait laissée auprès d'Alyryne un contingent de ses meilleurs gardes afin de garantir sa sécurité. A la place, la totalité des Filles d'Uriz, femmes guerrières combattants avec un minimum de protection, avaient été mobilisées en plus de quelques gardes masculins d'appui.
En chemin, la Drow observait les étendards qui flottaient dans le vent alors que l'armée quittait le Puy. près que quatre Osts au complet .. cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas participé à une bataille d'une telle importance. Rien que d'y penser la rendait de très bonne humeur, Uriz sera pleinement content du carnage.

L’aube se levait sur l’immense ost drow en route pour Fort Ellyrion, sur ce sublime glaive destiné à pourfendre le vil cœur des elfes, à détruire ces arrogantes et pitoyables créatures. Bientôt leurs murailles crouleraient sous la puissance incomparable de l’armée du Puy d’Elda… et…et voilà. Bon, tout cela était bien joli, mais qui dit aube dit soleil, or le soleil n’est pas spécialement l’ami des drows… non pas que les soldats ne soient pas capables de le supporter bien entendu, mais cela les gênait et ralentissait de fait la marche des osts.

S’écartant un peu de l’armée, le Ditronw Da’re se concentra afin de lancer au calme son sortilège. Il était inconcevable qu’un élément comme le soleil puisse empêcher la glorieuse marche des drows, n’est-ce pas ? Il incombait donc aux mages du C’nros de veiller à fournir un environnement plus… agréable… aux osts durant ce long trajet. Lentement, de sombres nuées apparurent dans le ciel, obéissant à la volonté du mage, obscurcissant peu à peu le soleil et plongeant l’ensemble de la zone dans une pénombre inquiétante.

Un sortilège particulièrement puissant, apte à réjouir le cœur des guerriers sombres et à terrifier leurs ennemis, mais cependant un sortilège qui souffrait d’un léger défaut… il ne durait pas bien longtemps et obligeait le mage à dépenser régulièrement de l’énergie pour le maintenir en place. Rien d’infaisable bien sur pour un praticien des arcanes suffisamment doué, cependant Haldren désirait que tous les membres du C’nros soient en forme lors de l’attaque et avait donc institué un système de rotation. Se tournant vers les hauts mages des ombres qui l’entouraient, il ordonna sèchement :

Bien, nous nous relayerons pour maintenir cet écran. Chacun en sera en charge pendant une heure puis passera la main au suivant.

Lorsqu’une heure plus tard le seigneur du C’nros laissa sa place à un autre mage, il se sentait en forme, signe que le rythme imposé serait le bon. Il avait volontairement décidé de prendre le premier tour ce jour là afin de s’assurer par lui-même qu’il n’imposerait à ses subordonnées rien de véritablement épuisant. Satisfait du résultat apporté au problème posé par le soleil, il passa dans les rangs de ses troupes afin de vérifier que le reste se déroulait également selon ses directives.

De fait, et malgré le déplacement, Haldren ne comptait pas laisser le C’nros inactif. Les non-mages ont trop souvent tendance à croire que la magie constitue une réserve inépuisable de merveilles et de destruction, mais le Ditronw Da’re savait mieux que quiconque que tel n’était pas le cas. Le fin réseau de rides sur son visage lui rappelant à chaque instant que le prix à payer en cas de « vide magique » était particulièrement élevé… et il ne pouvait retenir au frisson en ce souvenant du jour où il avait frôlé un sort bien pire que la mort.

Ainsi donc il avait donné l’ordre de commencer les préparatifs au plus tôt. Un groupe de mages s’occupait de placer des sortilèges sur les projectiles qu’utiliseraient les armes de siège. Un travail beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraissait, une mauvaise manipulation risquant de relâcher l’énergie accumulée par le sort trop rapidement et de tuer l’imprudent. Suite à de longues réflexions, Haldren avait finalement décidé d’utiliser des sorts instables, méthode qui servait fréquemment à piéger portes et armoires au C’nros.

Toutefois, si ce type de sort était absolument parfait sur un contenu statique, le risque d’instabilité du aux cahots que ressentaient les projectiles dans les chariots de transports imposait des mesures de sécurité draconniennes. Cela imposait donc aux mages de placer adroitement leur sort de telle sorte qu’il ne se déclenche que suite à un choc particulièrement violent, et à surveiller régulièrement les rocs déjà "piégés". Avec ces précautions, et du fait qu’il fallait tout de même suivre un ost en campagne, le Ditronw Da’re ne pensait pas qu’il soit possible de « fabriquer » plus d’une dizaine de projectiles améliorés par jour.

Bah, ce serait déjà ça…

Un peu plus loin, un groupe de nécromanciens vérifiait que le transport ne faisait pas souffrir les golems. Un profane aurait sans doute demandé pourquoi le C’nros s’emm…bêtait à amener des golems au lieu de les préparer sur place. Ce à quoi un nécromancien répondrait que préparer un golem n’est pas chose aisée… indépendamment du nombre de cadavres nécessaires, il fallait du temps et du calme pour bien assembler les morceaux. Un véritable château de cartes macabre qu’il n’est pas aisé de bâtir sur un champ de bataille.

Ainsi donc, avant le départ du Puy, une dizaine de golems avait été préparés, leurs gemmes d’activation stockées précieusement dans les affaires d’Haldren. Chaque jour ils étaient soumis à une inspection rigoureuse afin de vérifier qu’ils seraient prêts le moment venu. Le Ditronw Da’re, en vieux renard qu’il était, savait que la magie ne permettait pas à elle seule d’emporter la décision… mais qu’utilisée intelligemment, elle permettait de donner le coup de pouce au moment critique qui faisait basculer le sort du combat dans le bon sens.

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