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 Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)

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Espirek de Vigier
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MessageSujet: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeMer 14 Juil 2010 - 16:01

À l'aube de ses 20 ans, Spic (Espirek) put enfin venir s'enrôler dans l'Ordre de la Rose Noire, dans l'espoir d'y gagner prestement ses galons, de pouvoir se démarquer sur le champ de bataille. De commettre de hauts faits, de découvrir enfin l'existence palpitante de l'officier qu'il a toujours rêvé d'être. Son défunt père veillait, d'ailleurs, à ce qu'il travaille d'arrache-pied - tout au long de son enfance et de son adolescence - pour réaliser ce voeu.

Dans sa grande bonté, son frère aîné, Sir Frédérik de Vigier, a envoyé une série de lettres de recommandation, à la commandante du fort de Vaillance. C'est avec un léger pincement au coeur, mais avec une résolution agrandie de se démarquer des autres, qu'Espirek vit les efforts de son frère s'avérer infructueux. En effet, le capitaine Duval - au nom de la commandante actuellement indisposée à s'acquitter de ses fonctions - lui répondit que c'est non par des lettres de recommandation qu'il obtiendra ses galons, mais bien en prouvant sa valeur auprès des hommes et du régiment.

Éreinté de son voyage haut en émotions fortes sur les routes, durant lequel il dût défendre une elfe enceinte face à des brigands, Spic s'autorisa une journée de repos, avant de se présenter au fort de Vaillance, durant laquelle il fit le plein d'énergie, fit nettoyer ses vêtements, se rasa méticuleusement et s'activa à effacer toute trace d'un long voyage sur sa personne. Son cheval aussi, eut droit à des soins similaires, et il accueillit autant que lui un repos bien mérité !

Le lendemain, au petit matin, la mine aussi détendue que possible et le coeur battant la chamane, le jeune homme se présenta au portail du fort, après s'être allègrement émerveillé de la beauté éblouissante du pont de verre. D'une voix claire et portante, il s'exprima aux deux soldats de garde :

-J'aimerais obtenir audience avec le capitaine Duval. Je vous pris.

Un soldat s'approcha de lui et de sa monture et les examina tous deux avec soin, manifestement impressionné de la qualité de cette dernière. Un magnifique étalon noir, dressé pour le combat... Mais la qualité de son équipement trahissait sans l'ombre d'un doute ses origines nobles. Cela aussi, le soldat le remarqua, en fronçant les sourcils. Il répondit d'un ton froid :

-Et pourquoi donc ? L'capitaine a fort à faire en c'moment. V'serez mieux accueilli au château, de l'autre côté du pont. 'Y traitent mieux les nobles comme vous !

Spic soupira. Déjà, ses origines lui mettaient des bâtons dans les roues. Ou plutôt dans les jambes ! Il se pinça légèrement la lèvre en se disant que ce soldat aurait bien besoin d'une leçon de courtoisie ou deux. Mais il n'en dit rien : actuellement, il ne valait pas mieux que lui. Il faudra prendre en galon avant de pouvoir le corriger d'une quelconque façon. Sa voix se fit polie, mais non moins empreinte d'une résolution ferme.

-Soldat, je viens ici pour m'embaucher.

Sur le coup, le soldat frémit, mais une étincelle de malice naquit dans ses yeux. Oh, il comptait bien faire joue-joue avec le noble personnage. L'utiliser comme défouloir après tout ce que ses supérieurs lui font baver ! L'occasion - il le savait fort bien - ne se présentera point une nouvelle fois.

-Ah j'vois ! Eh ben, j'vais vous trouver un officier pas trop occupé. Ou un sous-officier... Ça fera autant l'affaire !

Il prononça ces derniers mots de façon fort rabaissante, comme pour faire sentir à Spic que - noble ou pas - il ne valait pas plus qu'un va-nu-pied de repris de justice. Et il poussa le bouchon trop loin, ce faisant. Ce dernier sortit une missive, qu'il tendit au soldat, le fixant droit dans les yeux, silencieusement. Contraignant ainsi son interlocuteur à se déplacer et venir la chercher. Ce qu'il fit. Ne sachant point lire, il reconnut néanmoins la signature du Capitaine Duval, et tendit un regard interrogateur vers Espirek.

-Il me demande explicitement de me présenter à lui dès mon arrivée. J'ose croire que vous n'irez pas à l'encontre de sa volonté. Soldat.

Il mit l'emphase sur le mot "soldat", comme pour rappeler à son interlocuteur la différence de grade entre lui et le capitaine, ce qui provoqua l'effet escompté : un frémissement, la remise précipitée de la lettre dans les mains de Spic. Il fit quelques pas précipités vers le bâtiment des officiers, puis se retourna, incorrigible.

-Suivez-moi. V'pouvez laisser vot' cheval à l'autre garde. Il va l'amener à l'écurie. Et... (il se racla la gorge, comme indécis, mais il reprit son ton bourru.) V'auriez pu me montrer cette lettre plus tôt !

Spic descendit de sa haute monture avec aisance, et suivit le soldat. Il se contenta de garder le silence, ayant obtenu ce qu'il voulait. Même à pied, il dominait largement le soldat, de sa grandeur et sa silhouette bien musclée. Ce dernier le conduisit sans rien dire à l'entrée du bâtiment, où on lui demanda de retirer ses armes. Chose qu'il s'empressa de faire. Le soldat prit son congé, peu désireux de devoir rendre des comptes à ses supérieurs. Un sergent, présent à l'accueil, conduisit Spic au bureau du capitaine Duval. Il toqua, attendant une réponse.

Une fois entré, Spic se dressa droit comme un I, au seuil, attendant qu'on lui donne l'autorisation de prendre place dans le bureau, qu'on l'autorise à prendre parole.
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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 10:49

[Hrp : Tu aurais du me laisser jouer les PNJs, mais bon pas grave :p]


Duval n'attendait plus du tout la jeune recrue qui avait écrit cette lettre quelques jours plus tôt, généralement avec une réponse comme celle-ci les nobles qui voulaient offrir de l'expérience militaire gradée à leurs fifils allaient voir ailleurs s'ils y étaient. L'Ordre de la rose noire avait en effet acquis en réputation avec les différentes batailles, notamment a Alonna, mais aussi à Diantra ou la plus grosse réputation avait été faite à pied par l'organisation de la dernière ligne de défense ainsi que de la contre attaque lors du second siège. Évidemment les lauriers étaient retombés sur la commandante, mais celle-ci s'en était immédiatement débarrassée sur les sous officiers qui passaient par là, peu importe leur appartenance, ce qui en avait fait un choix premier pour eux grâce à certains de ses hommes d'exception dont faisait partis le Capitaine Duval.

Le capitaine était un homme d'une trentaine d'année, ne se démarquant pas vraiment des autres, d'une taille moyenne avec une musculature digne d'un soldat aguerrit. Il n'avait pas de blessures visibles sous son uniforme, et pourtant il avait échappé à la morts plusieurs fois. C'était une personne simple et appréciée de ses hommes, inspirant facilement confiance avec son regard franc et expressif d'un bleu profond. Il était facile à cerner et surtout de savoir ce qu'il ressentait. Son seul défaut pouvait être qu'il était parfois tête en l'air. Mais quand il est concentré sur une tâche rien ne peut l'en sortir. Et c'est le pauvre Espirek qui en fit les frais ce coup-ci, le sous officier qui l'avait accompagné jusque là l'avait prévenu de ce qu'il risquait d'arriver avant de retourner à ses occupations... Duval n'entendit même pas le fait que quelqu'un frappa à la porte, le laissant donc poireauter ainsi une bonne demi-heure, personne ne savait ce qui pouvait occuper le pauvre Duval que l'on pouvait entendre jurer de temps à autre contre une "saloperie" qui apparemment ne faisait que aller là ou il ne voulait pas... Et Espirek aurait beau eut s'acharner sur la porte qui était fermée à clé que Duval ne s'en serait pas aperçu, c'était même à se demander s'il se serait aperçu qu'un tir de trébuchet avait traversé son bureau à ce niveau là.

Le cliquetis mécanique de la serrure finit par se faire entendre, et c'est un Duval pressé qui en sortis, une pile de papiers à la main. Sûrement des rapports ou autres rares documents confidentiels ou pas qui constituaient sa tache quotidienne de paperasse. Il ne vit pas Espirek qui l'attendait et le percuta de plein fouet, faisant voler les documents dans tout les sens quand les deux hommes s'étalèrent dans le bruit sourd caractéristique d'une chute.

"Ah non mais c'est pas vrai !" Râla-t-il visiblement plus écœuré qu'énervé de voir les papiers qui s'étaient éparpillés.

Il commençait à les ramasser rapidement, il n'y en avait pas beaucoup mais c'était visiblement déjà trop pour lui, vu l'état de certaines des feuilles ou visiblement de l'encre avait été renversée dessus. Voici donc l'explication "La saloperie" qui l'avait fait jurer tout à l'heure n'était d'autre que l'encre...

"Il y a vraiment pas idée d'attendre derrière une porte comme ça." Dit-il à l'intention d'Espirec sans le regarder, vérifiant s'il n'avait pas à ré-écrire quelque chose. Puis il porta son attention sur lui. "Je ne vous ai jamais vu, vous êtes qui vous ?"

Il y avait souvent des nouvelles têtes ces derniers mois, des recrues ou des soldats qui avaient pris du galon d'un seul coup avec tout les décès liés à la dernière guerre, mais ca c'était calmé pour lui vu que les sous officiers s'en étaient chargés. On pouvait lire une pointe d'étonnement dans son regard alors qu'il se relevait remettant droite les dernières "feuilles" il tilta d'ailleurs sur l'une d'entre elle.

"Raah non c'est pas vrai, je vais devoir la refaire. L'autre casse pied va encore venir râler..." lâcha-t-il.

L'autre casse pied... Sacré surnom, sûrement quelqu'un qui n'arrêtait pas de venir le voir pour une raison X ou Y à cause de son écriture de barbare et des taches d'encre et quelque chose disait que Duval ne l'appréciait pas du tout.

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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 2:15

Le sergent Clauster avait bien enseigné à Spic de toujours se montrer patient vis-à-vis ses supérieurs, car bien souvent, ceux-ci sont fortement monopolisés par leurs nombreuses responsabilités écrasantes. Mais il dût user de toute sa patience pour rester calmement au garde-à-vous, dans l'attente interminable du déroulement de cette rencontre à l'importance monumentale. La première impression ne peut qu'avoir des conséquences énormes sur sa carrière ; c'est le capitaine Duval qui le placera dans un régiment. Qui déterminera s'il aura ou non des galons. Car, bien sûr, le jeune rêveur qu'est Espirek persiste à espérer obtenir un grade plus élevé que soldat, pour débuter sa carrière en beauté.

Perdu dans ses réflexions, il n'entendit point le capitaine quitter sa chaise, s'approcher précipitamment de la porte... Et c'est avec ahurissement qu'il fut projeté au sol, le regard plein d'effroi, voyant son embaucheur s'effondrer lui-aussi ! Et ses papiers ! Sa paperasse ! L'encre qui salit tout ! Il n'eut que le temps de se redresser que déjà le capitaine avait tout ramassé, grommelant. Enfin, il daigna accorder à Spic son attention. De nouveau droit comme un I, ce dernier, poli, s'empressa de répondre.

-Espirek de Vigier, mon capitaine ! Présent selon vos indications. Prêt à faire mes preuves auprès des hommes et du régiment...

Il souhaitait en ajouter, exprimer à quel point il est crucial pour lui de se démarquer, de lui dire qu'il est sous ses ordres, de faire bonne impression. Mais il craignit d'en dire trop d'un coup. Et de passer pour un repris de justice désespéré. Même dans une telle situation, il se devait de conserver une certaine maîtrise de son être, de maintenir l'image d'homme en contrôle de ses émotions, qui siéent à son éducation d'aristocrate.

Aussi, il ne s'excusa pas. S'excuser revient à avouer ses torts. Or, tort il n'a point commis. À ses yeux.
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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 8:45

Le Capitaine Duval regarda avec un air étonné le I qui était devant lui et qui venait de se présenter alors qu'il se redressait sa pile de papier dans les mains, il n'eut pas le temps de répondre quand un soldat, alerté par le vacarme imposa sa présence en arrivant assez rapidement.

"Hey Du... Capitaine, vous allez bien ?" Demanda-t-il, visiblement les deux hommes se connaissaient très bien, il était clairement visible qu'il allait utiliser un surnom assez familier et un langage indigne d'un soldat envers son supérieur, d'un certain point de vue mais qu'il s'était rattrapé à la vue de l'inconnue.
"Ca va, mais puisque tu es là, prend ces papiers et emmène les au greffier"
"Mais..."
"Pas de "mais"" Surenchérit Duval.

Visiblement Duval était très content de se débarrasser de cette pile de papier, contrairement au soldat qui tirait une tronche de six pieds de long et qui n'appréciait pas la petite surprise de son capitaine qui le regarda partir en trainant les pieds. Ca rale beaucoup, mais ca fait son travail, correctement et proprement et c'était tout ce qui était demandé.

"Bon à vous maintenant" Reprit-il en se tournant vers Espirec. "Espirec de Viguier c'est ça ? Je crois avoir reçu une lettre, enfin plutôt une flopée de lettre de vous il y a quelques jours, ca m'étonne de vous voir ici, normalement les fils de nobles prennent la fuite face à la réponse qui est faite." Il le regarda de haut en bas, comme pour juger ses compétences physiques. "Ne pensez pas échapper à nos corvées ainsi qu'aux champs de bataille parce que vous avez du sang noble. Vous serez traité de manière égale a tout nos hommes. Vous partagerez le même repas et les mêmes couches qu'eux."

Il lui fit signe de le suivre en prenant la tête, il le conduisit vers la sortie ou ils croisèrent quelques hommes qui vaquaient à leurs occupations, il y eut évidemment l'échange de salut classique entre soldats d'un même corps d'armée. Au loin, Géraud, le jeune palefrenier s'occupait de la monture d'Espirec juste à côté des écuries, l'abreuvant et le brossant pour lui retirer une partie de la crasse du voyage qu'il venait de subir. La vaste cours était quasiment déserte, quelques soldats patrouillaient. Un petit groupe commençait un jogging matinal pour se mettre en jambe et d'autres faisaient des mouvements de base pour garder la forme, on pouvait clairement reconnaitre le mélange de certaines unités d'infanterie, de cavalerie et même des archers qui participaient aux même exercice avec visiblement aucun sous officier pour les commander, comme une horloge très bien rodée

"La plupart des hommes de l'ordre n'aiment pas vraiment les nobles, bien qu'ils soient fidèles au Roi et qu'ils apprécient sa manière de voir les choses. Ne soyez pas étonné de certains comportements, parfois ils se laissent aller..." Il coupa sa phrase en voyant un soldat au loin qui avait une besace. "Qu'est-ce que t'as encore chapardé, sale fripouille ?!" Hurla-t-il
"J'ai échangé une prise de guerre contre quelques bouteilles à un novice de l'infanterie, si tu veux venir, ce soir on se les fait après le service !"
"Compte sur moi pour te faire mal aux cheveux !"
"C'est ça ! On verra ca ce soir !" Lui répondit-il en riant.

Visiblement une très bonne ambiance régnait dans la caserne en ces temps de paix, ce qui pourrait étonner le jeune Espirek qui avait entendu parler de la rigueur de l'ordre de la rose noire à l'entrainement et au combat, des hommes soit disant parfaitement disciplinés montraient aussi un autre visage plus détendu, avec le sourire franc de Duval. creusant ainsi l'écart entre les hommes à l'entrainement et les deux un peu plus détendus.

"Cependant ne vous laissez pas attraper par cette ambiance" reprit-il cette fois beaucoup plus sérieux. "Si vous vous croyez dans un club de vacance vous allez vite déchanter et vous allez en baver ! Nous n'avons que les meilleurs, si vous n'êtes pas assez bon vous vous entrainerez jusqu'à l'être ! Un soldat qui ne tient pas la formation au combat est un soldat mort qui en prime emmène à la mort tout son groupe. La cohésion est la chose la plus importante qu'il existe." Il fit une pause. "Le travail n'empêche pas la détente et vice versa, chacun sait ce qu'il a à faire, et la hiérarchie est quelque chose de primordial, apprenez à reconnaitre les meneurs de groupes même non gradés sur qui il faut se reposer. Beaucoup de choses se jouent au charisme. Si vous voulez vous intégrer au reste des hommes faites le par vous même, je ne vous donnerais aucun conseil à ce sujet.

Il désigna ensuite le jeune palefrenier, de loin on aurait presque dit un enfant, mais à sa façon de s'occuper du cheval, ca se voyait clairement qu'il savait ce qu'il faisait

"Voici Géraud, l'un de nos palefreniers et le meilleur, il s'occupe de votre cheval je crois. C'est aussi lui qui s'occupe des montures blessées et de celle de la commandante, si vous avez besoin de quelque chose pour votre animal, c'est à lui qu'il faut s'adresser. Il a vu plus de combats que la plupart de nos recrues, il était a Alonna et ici lors du siège." Il réfléchit quelques instants. "Je crois que j'ai fais le tour, vous êtes libre d'aller et venir Aspirant Officier Espirec."

[HRP : Voici pour la petite introduction de ma vision de notre armée de métier, détendue, mais avec un sérieux nécessaire. Tu peux poser de questions à Duval qui va te regarder faire un moment. Tu as donc 4 options : Rester avec Duval, rejoindre la "Fripouille alcoolique", "Géraud" ou "un groupe de soldats à l'exercice physique". Évidemment, tu es intégré dans l'ordre de la rose noire en tant qu'officier, vu que faire toutes les preuves en RP est assez difficile.]

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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeSam 24 Juil 2010 - 3:56

Devant l'air étonné du capitaine, Espirek sentit le feu lui monter aux joues. Un silence gênant s'installa... rapidement interrompu par l'arrivée fort opportune d'un soldat ! Dès que ce dernier ouvrit la bouche, toutefois, Spic prit le même air étonné du capitaine. Et c'est peu dire : l’abasourdissement s’installa sur ses traits. "Hey Du... !" En voilà une façon de s'adresser à son supérieur ! Et on ne parle pas ici de l'écart minime entre un soldat et son caporal, mais bien de celui entre le bas et le quasi sommet de l'échelle !

Un autre élément laissa l'aspirant officier pantois : la façon précipitée avec laquelle le soldat se rattrapa, en achevant sa phrase par un "Capitaine" on peut plus bien placé, en apercevant le visage inconnu de Spic. Comme s'il risquait d'être davantage gourmandé par un nouveau venu tel que lui ! Le plus étonnant, c'est que Duval - comme il semble aimer être nommé - ne réprimanda en aucun cas le soldat, qui eut même l'audace de rouspéter son ordre. Le greffier est-il donc un être si terrible que nul n'ose pénétrer son antre ? Un peu comme un ogre, des contes de fée, un dragon mangeur d'hommes... Mais un autre élément intrigua l'aspirant officier. Pourquoi le soldat a-t-il fait preuve d'une telle reprise de manières en sa présence ? Un sentiment contradictoire naquit chez lui, à cette constatation. D'une part, il semble posséder une certaine forme de prestance - peut-être à cause de son sang noble -, grâce à laquelle le soldat s'est senti poussé à faire montre de respect en sa présence. D'autre part, il n'émane visiblement pas un sentiment de confiance comme le fait si bien Duval. Et c'est perdu dans cette réflexion brève qu'il entendit ce dernier reprendre parole - à son adresse, cette fois.

"Espirek de Viguier". Quel mauvais départ ! Aux yeux de l'aspirant officier, son père défunt est un héros de guerre - homme dont les hauts faits doivent être gravés à jamais dans la tête de tous et chacun. Homme dont nul sacrifice n'était trop grand pour la sauvegarde de sa patrie, lors des horribles guerres contre les elfes noirs et démoniaques... et il alla jusqu'à donner sa vie. Comment était-il possible qu'un officier du rang de Duval ignore même son nom ?

Un rouge vif lui monta aux joues, lorsque Duval le mit en garde face aux devoirs de tout soldat. Corvées et présence sur le champ de bataille. Quoi de plus naturel ? Les autres nobles sont-ils tous des trouillards et des paresseux au point de confondre les fonctions d'un officier de la cavalerie avec une promenade de santé, thé et mets fins servis à chaque repas par une troupe de domestiques ? Enfin, le capitaine lui fit signe de le suivre, et, par respect de la hiérarchie, l'aspirant officier n'ouvrit point sa bouche, attendant patiemment l'autorisation de parler. Un soldat modèle, il se doit d'être... À l'extérieur, les bénéfices d'une bonne discipline militaire étaient flagrants. Soldats de tous régiments s'activaient de concert, dans un ordre impeccable, sans nul besoin d'un officier pour les diriger. Spic sourit à ce spectacle : c'est ça qu'il faut inculquer à ces sauvages de Drows. Le contrôle de soi, l'ordre, la discipline, l'égalité et l'entraide. La civilisation. Ces créatures noires sont primitives. Barbaresques. Et elles ne comprennent rien sauf l'acier tranchant d'une lame !

Puis vint un nouveau discours sur les nobles au cours duquel Espirek regretta presque l'honneur qui fut donné à sa famille d'être élevée au rang de la noblesse... Et un soldat qui tutoie ouvertement Duval et s'adresse à lui comme à un viel ami ! Qu'est véritablement l'Ordre de la Rose Noire ? Spic se mit à s'interroger. Une grande famille, peut-être ? Voire une colonie de vacance ! Mais l'officier ne tarda guère à dissiper ses doutes, comme s'il lisait dans ses pensées, discourant sur la discipline, l'entraînement, le travail... De bien jolis mots, aux oreilles du jeune homme qui a passé toute sa vie à s’acclimater à l'existence martiale d'un soldat !

Enfin, le capitaine l'invita à vaquer à ses occupations. Chose qu'il se serait réjoui de faire, s'il n'avait pas le besoin pressant d'ouvrir enfin son clapet !

-Mon capitaine..., fit-il d'un ton prudent. Je vous remercie profondément de m'accorder la chance de faire mes preuves en tant qu'aspirant officier. Toutefois, si vous le permettez, j'aimerais apporter quelques précisions, sur la situation de ma famille. (Il marqua une pause.) Depuis des générations, les Vigier servent leur roi en tant que soldats. Ce ne fut qu'après la mort de mon père - un officier au dévouement à toute épreuve qui a payé de sa vie l'ultime sacrifice que la sauvegarde de notre patrie nécessitait - que la noblesse nous a été donnée. Et malgré l'honneur d'être fils de noble, je me vois avant tout et bien davantage comme fils de militaire. Je n'aspire nullement à recevoir des traitements de faveur.

Il se tut, regardant son supérieur sans oser croiser directement son regard, puis ajouta finalement :

-J'ignore si le noble moyen est réellement un buveur de thé qui ne mange que les plats les plus raffinés et passe le plus clair de son temps à des bals, mais si c'est cela, être noble, alors je n'en suis point un. Je crois. Mon capitaine.

La voix d'Espirek était empreinte de respect et d'une certaine timidité, mais on pouvait y sentir clairement l'importance qu'a l'honneur de son nom à ses yeux. Et toute la fierté qu'il lui procure...



[HRP : Une petite demande : serait-ce possible de me décrire l'uniforme de soldat de l'Ordre de la Rose Noire ? En MP ou dans un post futur ? Ça me serait nécessaire pour décrire l'habillement de Spic, qui sera en tenue de soldat le plus clair de son temps ^^]
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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeLun 26 Juil 2010 - 9:32

[Hrp : Pour la tenue ca n'a jamais été fait, et je n'y ai pas réfléchit, je vais voir ca avec les autres membres du staff dès que j'aurais un peu de temps.]

Duval avait bien sentit que, face aux comportements qu'il avait vu de la part de ses hommes, le jeune aspirant Espirek de Vigier était perturbé, d'où ses petits discours, cependant une chose n'avait pas vraiment semblé très claire, et l'aspirant se permis de prendre la parole. Duval l'écouta, sans dire un seul mot, marquant une mimique de désapprobation, comme pour lui faire peur. Mais cette image disparut bien vite lors des derniers mots de De Vigier pour être remplacé par un léger rire franc suite a ses remarques sur les activités de la noblesse.

"Il n'y aura aucun traitement de faveur. Sur le champs de bataille le sang coule toujours de la même couleur et c'est ça que nous regardons, comme le roi qui ne regarde pas les origines de "sang" de ses conseillers. Nous sommes avant tout des hommes, et face à la mort nous sommes tous égaux, que nous soyons des elfes, des hommes ou des drows si une flèche nous traverse de part en part, comme n'importe quelle autre arme nous mourrons et le plus souvent en anonymes. Il arrive parfois que des soldats reçoivent les honneurs de la part du roi lors de grands faits. Mais la plupart d'entre eux sont donnés par leurs camarades qui ont survécu."

Alors que Duval terminait ses explications, le pauvre soldat envoyé voir le greffier était sur le chemin du retour, sans aucun document et d'un pas très pressé de s'éloigner des bâtiments ou celui-ci sembler résider. Visiblement il venait de s'esquiver à quelque chose qu'il n'aurait pas aimé aux vues de son expression. Il ne put s'empêcher de faire une remarque en passant auprès de Duval.

"Vivement que Joh' revienne qu'elle remette ce type à sa place ! Il ne la traitait pas comme ça lui !"
"Tu parles il essaye de la draguer !" Plaisanta Duval.

La petite plaisanterie eut l'effet escompté, redonnant un peu de bonne humeur à l'homme qui tirait une tête d'enterrement, le faisant rire aux éclats, comme si le fait de draguer cette certaine "Joh'" était quelque chose de très drôle, rien qu'au fait d'imaginer le pauvre Greffier tenter quoique ce soit.

"Vous apprendrez à connaitre notre greffier en temps voulu Aspirant De Vigier, ne vous inquiétez pas pour ça. Et le plus tard sera le mieux, vous pouvez me faire confiance !"

En fond sonore on pouvait entendre les discussions d'un groupe de soldats qui faisaient leur petit jogging :
"Hey, on dirait on nouvel officier pour la rose noire !"
"Ouais, t'as vu comment il est ? On dirait un petit noble."
"Je lui donne pas un mois avant d'aller pleurer chez papa et maman !"
Ces derniers mots furent accueillit par des éclats de rire puis un "Silence dans les rangs !" sec d'un sous officier vint les calmer

Visiblement, ce n'était pas vraiment que la noblesse n'était pas appréciée par les soldats et ces gens du peuple qu'ils étaient à l'origine, mais plus du fait qu'ils ne tenaient pas vraiment le rythme parfois soutenu de l'unité, ceux-ci ayant du mal à oublier leurs origines pour s'intégrer parfaitement aux hommes.

"Les hommes que vous aurez sous vos ordres seront votre nouvelle famille, vous prendrez soin d'eux et ils feront pareil avec vous. Mais avant cela vous devrez intégrer cette famille, mais vu ce que vous m'avez dit vous n'aurez aucune difficulté." Il fit une pause. "Vous avez mis en avant le fait que votre père avait été anobli. Je viens d'une famille bourgeoise, qui a essayé de me faire rentrer comme officier dans un corps d'armée grâce à de l'argent. Bilan, j'ai du faire mes preuves a Oesgard, a Alonna et lors du siège de la ville. J'ai progressé moins vite que le Commandant avec qui j'ai combattu avant son ascension. Vous voyez le sous officier là bas ? Celui qui fait des tractions avec le petit groupe d'homme ?" Il désigna le groupe au fond de la grande cours qui faisait des exercices. "On raconte que c'est un ancien bandit de grand chemin qui se serait repentis, il est devenu un très bon meneur d'escouade légère pour le harcèlement." Il fit une nouvelle pause. "Le commandant quant à elle vient d'une famille de paysans."

Avec ceci Duval espérait que De Vigier s'aperçoive de la diversité des hommes, que tous étaient différents, que leurs origines ne faisaient pas leurs capacités, que ceci ne les empêchait pas de travailler ensemble et de bien s'entendre. Duval réfléchit quelques instants.

"Géraud !" cria-t-il à l'intention du palefrenier. "J'ai quelqu'un pour toi !" Puis à l'attention de De Vigier le temps que le jeune homme arrive au pas de course. "Je vous laisse entre ses mains. Pour votre unité, essayez de vous intégrer celle du Caporal Guilbert, Géraud vous guidera."
"Oui Capitaine ?" Demanda Géraud qui venait d'arriver.
"Occupe toi de lui, fais lui visiter les écuries puis conduit le au vieux Guilbert, il doit trainer à l'endroit habituel."

Alors que le Capitaine s'en allait après un salut militaire strict et parfaitement réalisé à De Vigier, ce fut à Géraud de prendre le relai, cette petite tête blonde, d'une 15aine d'années lui tendit une main assurée pour le saluer.

"Moi c'est Géraud, je suppose que c'est votre monture là bas ? Belle bête elle doit dépasser les 800 kilos non ? Venez avec moi, je vais vous montrer ou est le matériel pour vous en occuper et son box quand vous serez à la caserne." Il l'invita à le suivre. "Mais parlez moi un peu de votre compagnon de route et de vous."

Très curieux le Géraud, peut-être trop. Une sorte de concierge de la caserne ? Si Duval lui avait confié De Vigier, c'était sûrement pour une très bonne raison, le passé du jeune homme faisant qu'il ne pouvait être que très bien intégré à la caserne et son travail qu'il ait des contacts avec quasiment tout le monde, du bas, au haut de la hiérarchie.

De vigier avait deux visions de cette armée, dans un sens le côté de la discipline qui était maintenue par les exercices physique, la propreté des lieux et des tenues, le fait que quand un ordre est donné il est exécuté immédiatement, malgré parfois quelques ronchonnements, mais ils sont faits, vite et bien, un professionnalisme à toute épreuve qui montrait leur capacité au combat et qu'ils méritaient leur grade de fer de lance de l'armée humaine de Diantra. Une main de fer !
Mais aussi un gant de velours. Cette familiarité entre certains hommes, parfois de grades différents, au delà de la relation d'officier à subordonnés. De la cohésion ? Il ne pouvait que se rappeler des mots de Duval sur la "nouvelle famille" montrant la relation qui avait pu s'établir entre certains hommes, mais sentir le juste milieu entre les deux, ce qu'il fallait faire et ne pas faire, c'était autre chose. Des liens se tissaient lors des classes, lors des combats et ceux-ci restaient souvent difficiles à comprendre pour un observateur extérieur.

[Hrp : Pense a décrire ton cheval pour que je sache comment réagir avec géraud, décrit bien tout ^^
PS : J'espère que tu comprendra ou je veux en venir sur ce que je veux rendre comme ambiance de vie dans cette armée de métier]

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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeSam 31 Juil 2010 - 5:34

Ce fut avec grand plaisir que Spic accueillit les explications de son supérieur qui - malgré un visible agacement au départ - sembla changer drastiquement d'attitude à son égard, dès qu'il eut réalisé ses origines militaires. Le capitaine Duval alla même jusqu'à dévoiler avoir tenté d'utiliser de l'argent pour obtenir ses premiers galons ! Une pratique des plus répandues, il va sans dire, mais que la majorité aime garder sous le silence. Son frère lui-même avait songé inclure une coquette somme d'écus avec ses lettres de recommandation, mais, en cet instant, il se réjouit de l'en avoir dissuadé. Touché, Spic hocha de la tête et acquiesça aux dires du capitaine, spécialement lorsque celui-ci évoqua les origines diverses de quelques officiers notoires. Incluant celles de la commandante ! Une paysanne ! Il en avait certes entendu parler, mais il ignorait jusque là à quel point il devait prêter oreille à de telles rumeurs.

Enfin, Spic obtint son congé. Un sentiment de soulagement immense le submergea. Bien sûr, les commentaires des soldats l'ont quelque peu angoissé, mais pas outre mesure : il connait bien ce genre d'attitude. Face à un nouveau lion dominant, les autres agitent la patte pour savoir où sont fixées les limites. Eh bien, qu'ils l’agitent ! Ils verront de quel bois le nobliau se chauffe ! Rapidement, après un salut exemplaire et maintes fois pratiqué, Espirek rejoignit le jeune palefrenier, ravi du succès de son arrivée. Aspirant officier ! Même dans ses rêves, il n'osait croire qu'il débuterait ainsi gradé, après la douche froide reçue à la lecture de la missive du capitaine, plusieurs jours plus tôt.

Spic serra la pince de son nouvel interlocuteur avec guère d'hésitation. Manifestement, à l'absence de cérémonie dans ses gestes et ses paroles, des "comme lui", le petit en a vu des masses. Et parlant de masses, quelle mesure exagérée du poids de sa monture ! Il est vrai que l'étalon noir est relativement massif, pour un cheval de combat. Mais certainement pas au point d'être mépris avec les sous-races qui tirent bêtement les lourdes charges des fermiers ! Non, l'étalon noir ne doit guère dépasser les 650-700 kilos, avec ses pattes minces et musclées, ses sabots relativement étroits, sa silhouette svelte et élancée, digne de tout bon cheval de bataille, plein d'endurance. Musclé, mais pas plus que nécessaire pour transporter un homme en armure, le cheval jouit d'une masse corporelle plutôt légère, pour sa grandeur, apte à transporter sa carcasse avec aisance, à répondre au moindre commandement avec souplesse et rapidité. À son poil noir bien brossé et sa propreté, on peut voir au premier coup d'oeil que l'étalon est bien entretenu. La qualité de sa selle et des fontes qui y sont accrochées renforcent l'image de richesse de la monture.

-Bonjour, Géraud. Non, Ruther paraît certes massif avec sa grandeur, mais il ne pèse pas autant ! (Spic marcha aux côtés du lad.) Que dire sur moi ? J'ai reçu une éducation martiale à partir de l'âge de huit ans. J'ai grandi dans l'aristocratie, mais ma famille se voit avant tout militaire. Ruther, pour sa part, a été formé au combat depuis qu'il est né. Il sait répondre aux ordres les plus précipités, et il n'a pas froid aux yeux ! (L'aspirant officier prit une pause, réfléchissant à un moyen d'entrer dans les bonnes grâces du palefrenier. Quelque chose lui disait que ça lui serait utile.) Vous pourrez le monter de temps à autres, si vous le souhaitez.

C'était la première fois que Spic bavardait avec un adolescent. Visiblement ou non, il était totalement inexpérimenté dans le domaine, ignorant comment s'y prendre avec Géraud. Sa seule référence est sa propre adolescence, or elle ne fut guère enrichissante, puisqu'il est amené depuis son plus jeune âge à agir en adulte !

Arrivé à l'écurie, l'aspirant officier s'arrêta, attendant les indications de son "guide".
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MessageSujet: Re: Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV)   Arrivée au Fort de la Vaillance : le début d'une nouvelle vie (PV) I_icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 18:04

"Je vous remercie pour votre offre, mais le monter ne m'intéresse pas. Je m'occupe seulement des soins." Il fit une pause "Je vais vous montrer la ou Ruther restera le temps que vous serez à la caserne. L'enclos des mâles, on n'a pas vraiment envie de voir les juments se faire engrosser et devoir porter leur progéniture au combat, leurs réactions sont complètements différentes"

Géraud venait d'attraper la bride du cheval et commençait à lui caresser le cou en lui retirant le sac d'avoine auquel le cheval avait fait un bel accueil quelques instants plus tôt. Espirek pouvait voir l'écurie, il n'y avait que très peu de box, et ils étaient tous vide. A croire qu'ils n'étaient que très peu utilisés, peut-être seulement pour les soins ? En tout cas ils ne seraient pas le lieu de vie. Vu la taille du fort il était facile de deviner que le fameux enclos ne pouvait être que derrière. Ce qui fut en effet le cas alors qu'il suivit Géraud au travers de l'allée, un box contenant une cinquantaines de bêtes similaires à Ruther, la différence venant surtout des races et des coloris, cependant le gabarits était identique. Face à ce spectacle, Espirek pu deviner que le jeune homme n'avait aucun mal à se trouver une monture, s'il voulait aller faire une promenade.

"Si vous voulez vous en occuper personnellement, vous pourrez utiliser un des box le temps des soins et de l'entretien. Le forgeron passe une fois par semaine, en cas de problème je lui ferais contrôler les fers de Ruther, comme pour les autres bêtes qui en auraient besoin."

Une chose pouvait choquer Espirek, en fait plusieurs : Les chevaux étaient tous mélangés et n'importe qui pourrait monter n'importe quel animal à volonté. De plus en regardant la bâtisse juste à côté il pouvait y deviner l'armurerie ou était stockées les armures de combat des chevaux. Toutes mélangées, quelques unes mieux manufacturées que les autres qui étaient toutes identiques, visiblement faites pour l'armée par le forgeron de la ville aux vues de l'écusson qu'elles portaient. Géraud entreprit de retirer toutes les sangles qui harnachaient le cheval.

"Aidez moi à tout transporter. Je vais vous montrer là ou seront vos affaires. Je vous conseille de bien mémoriser ou elles sont, et ne touchez pas à celles des autres et ils feront de même avec les vôtres. Par contre ca sera à vous de l'entretenir, tout comme pour vous occuper de Ruther, il faut que le cavalier reste le plus proche possible de sa monture."

Pendant qu'il officiait, plusieurs chevaux s'étaient approchés de la clôture en bois qui pouvait facilement être passée, comme pour venir voir Géraud. Après tout pour eux, il était source de soin et de nourriture, presque autant que leur propriétaire. De l'autre côté de l'enclos, un cavalier s'occupait visiblement de ce qui semblait être son cheval.

"Vous avez des questions ?"


Il était professionnel, peut-être même trop. On lui laissait carte blanche pour s'occuper des chevaux, il était apparemment le petit chef de cet endroit. Pourquoi ? Il suffisait de le voir, il avait presque acquis la confiance de Ruther en quelques minutes seulement. Un temps record quand on sait comment certaines montures ont du mal à suivre des cavaliers potentiels qu'elles ne connaissent pas, surtout quand elles sont bien dressées. Une sorte d'affinité innée...

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