Nom/Prénom : Haven Do’orst
Âge : 255 ans
Sexe : Masculin
Race : Hybride
Particularité : Un brin mégalomane, Haven est un éternel insatisfait, et il désirera obtenir toujours plus que ce qu'il a. Ce fut une force lors de sa quête du pouvoir, mais également un penchant dangereux.
Alignement : Neutre
Métier : Velg'larn Zhaunil
Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :
Voilà bien des années que Haven ne sort plus guère de son antre dans sa forteresse près de Thaar, et de ce fait son équipement de « travail » reste au fond du coffre de sa chambre... mais détaillons le tout de même. Sa tenue d’assassin à capuche entièrement noire épouse soigneusement ses formes pour ne pas le gêner dans ses mouvements. A sa ceinture pendent une épée courte et une dague d’excellentes factures, une autre dague étant cachée dans sa botte droite. Dans sa botte gauche, une petite sarbacane et des fléchettes empoisonnées complètent l’équipement du parfait messager de la mort.
Description physique :
Le sang de son père drow est puissant dans ses veines, comme en témoignent sa grande taille de près de deux mètres et sa carrure solide. Pour autant, Haven n’a rien d’une montagne de muscle, sa force étant essentiellement nerveuse. Ses longs cheveux blancs coulent sur ses épaules et encadrent un visage d’une rare beauté, mélange de la sensualité drow et de la perfection elfe. Mais ce qui fascine le plus chez lui sont ses yeux… des yeux rougeâtres brillants d’ambition et d’envie, les yeux d’un éternel insatisfait, de quelqu’un qui en veux encore et toujours plus. Dans sa forteresse, il revêt généralement des tenues richement décorées que ne renierait pas un noble du Puy d’Elda et qui visent à impressionner autant que faire se peut ses visiteurs et ses affiliés.
Description mentale :
Il n’est jamais aisé de décrire le mental d’un hybride, tant cette race est rare et maltraitée par les autres. Pendant longtemps, Haven a souffert de sa dualité entre ses racines elfiques et ses racines drows, sachant que quoi qu’il fasse ou dise, ses interlocuteurs haïraient une partie de ce qu’il représentait. Là se trouve peut être la source de son insensibilité actuelle… car l’hybride est devenu un être d’un rare pragmatisme qui ne prend ses décisions que dans l’objectif d’accroître son influence. Pragmatisme qui toutefois reste entaché par une forte propension à l’autosatisfaction et à la recherche des honneurs… peut-être un reste de ses espoirs de jadis lorsqu’il espérait tant un mot d’encouragement de son père... et probablement la seule faille connue de l’hybride.
Histoire :
Kresten Do’orst, veldru’k, du cinquième ost, pensait simplement à son plaisir tandis qu’il besognait avec ardeur l’esclave elfe achetée le matin même. En bon soldat, Kresten ne pensait pas trop au lendemain, qui pouvait lui apporter mort ou mutilation, et jouissait de l’instant présent. Il avait une fascination physique assez surprenante pour les elfes, goûtant fort à la finesse de leur corps, les préférant à ceux plus plantureux des drows. Efficace et discipliné, il s’était élevé dans la hiérarchie et pouvait désormais satisfaire ses petits vices.
Trois mois et demi plus tard… l’esclave elfe mourut en donnant naissance à un fils, et le veldru’k se retrouva avec une esclave bien pratique en moins et un enfant bien encombrant en plus. Un philosophe y aurait sans doute vu une morale cachée, mais comme la plupart des drows, Kresten voyait les choses d’une manière plus pragmatique. Tuer l’enfant ? Non, il ne pouvait pas, même si le bébé n’était qu’un vulgaire sang mêlé… ce fils était néanmoins le sien et il répugnait à ôter au Puy et à sa race un atout, aussi faible soit-il.
Il ne lui restait donc que la deuxième solution, à savoir utiliser le gamin au mieux de ses compétences. Dès qu’il fut en âge, le jeune Haven fut donc entraîné aux armes par son père, qui constata à son grand regret que l’enfant maîtrisait surtout l’épée courte et la dague, ou bien qu’il excellait dans les embuscades mais peinait lors d’un combat en face. Une dure réalité se fit jour en lui : son fils n’était pas un grand guerrier, mais un drow de l’ombre. Cela voulait dire une chose : Dothka
Mais le jeune hybride ne trouva pas son bonheur dans les rangs des assassins drows. Oh oui, il excellait dans son art, et pour un peu ses supérieurs lui auraient vu un brillant avenir… toutefois, que peu espérer un hybride au Puy ? Certes il était doué, certes il se savait meilleur que ses collègues… mais laisser un sang mêlé monter dans la hiérarchie ? Impensable pour un véritable drow que d’autoriser un tel blasphème, et Haven végétait au plus bas grade possible. Une absence d’avenir qu’il ne pouvait admettre…
Ainsi donc, sans regret, sans remords, sans regarder en arrière ni même chercher à revoir son géniteur, Haven quitta le Puy et prit la route de l’ouest, vers des terres qu’il espérait trouver plus accueillantes. Vaines illusions qu’il perdit vite, aucune communauté à laquelle il essaya de s’intégrer ne l’acceptant en son sein. Un hybride ? Qui ne connaissait que la mort comme métier ? Non, il ne pu trouver de point d’ancrage. Ainsi donc, pour survivre, il revint à ce qu’il faisait de mieux : tuer.
Pendant des années, il erra dans les terres humaines, louant ses services d’assassins au plus offrant, accomplissant contrat sur contrat, essentiellement au service des seigneurs pirates de Meca qui ne rechignaient pas à travailler avec lui. Ce fut finalement là qu’il s’installa, s’engageant aux côtés des féroces écumeurs des mers lorsqu’il avait besoin de se faire quelque peu oublier sur le continent.
Tout au long de ses errances, son penchant pour l’écriture (et le gout immodéré qu'il prenait à admirer sa prose) l’avait amené à rédiger ce qui commença comme de simples mémoires et se termina lorsqu'il créa la guilde en un recueil de pensées sur le métier d’assassin et sur ses grands principes sous-jacents. Appelé pompeusement par son auteur le « credo de l’assassin », ce livre reste un exemplaire unique qui sert de base au code de l’ordre des lames dansantes.
Car Haven avait depuis longtemps l’ambition de fonder une guilde… une guilde pour ceux qui comme lui ne se trouvaient nulle part à leur place… une guilde pour ceux qui vivaient en marge de la société… une guilde d’assassins. Ambitieux, il fonda donc l’ordre des lames dansantes, dont il faut noter, pour dégonfler l’orgueil de Haven, qu’il en fut pendant des années le seul membre. Puis vint un apprenti avide d’apprendre auprès de celui qui commençait à se faire connaître dans leur sombre métier… puis un deuxième.
Au bout d’une dizaine d’années, Haven dirigeait près d’une dizaine d’assassins depuis son repaire dans les quartiers les plus mal famés de Meca. Devenu un véritable chef de bande, il pouvait s’estimer satisfait, mais l’ambition le rongeait et il voulait plus… toujours plus… encore plus ! Le Velg'larn Zhaunil, comme il se faisait désormais appeler par ses séides, entama donc une guerre impitoyable contre les autres assassins qui vivaient sur l’île, cherchant par tous les moyens à devenir leur seul maître.
Mais si les seigneurs pirates sont peu regardants quand aux origines de leurs employés, ils le sont plus lorsque ceux-ci commencent à s’entretuer pour des querelles de prééminence. Déclaré persona non grata, Haven du quitter Meca, et, suivi par sa bande, mis le cap vers une terre nouvelle où il pourrait réaliser ses rêves de gloire. Ce lieu fut pour lui Thaar, terre violente et disputée mais parfaite pour les besoins qu’il en avait…
Les habitants du cru ne virent peut être pas d’un bon œil les assassins venir s’installer, mais, échaudé par ses démêlés avec les autorités de Meca, Haven donna l’ordre aux siens de ne surtout jamais les molester ni se montrer agressifs inutilement. Ils constituaient une communauté de plus, une communauté dont ses membres partaient souvent pour de sombres expéditions, mais qui ne causait pas de problèmes. Aussi furent-ils laissés libres de prospérer de leur lucratif et macabre commerce.
Les années puis les décennies passèrent… peu à peu la petite guilde grandit et s’enrichit, toujours gérée selon des principes stricts. Faire appel à une guilde sérieuse qui dispose d’un barème de prix fixe, voilà qui changeait des petits arrangements dans des ruelles sombres. Envoyez à la guilde un message avec un lieu et un jour, et vous y trouverez un assassin prêt à écouter votre demande… la garantie de service et de confidentialité offert à ses clients fit rapidement des lames dansantes un acteur incontournable dans son domaine.
Marchand avide de se débarrasser d’un concurrent ? Frère puîné envieux de son aîné ? Mari furieux des attentions d’un galant ? Les messages arrivaient nombreux à Thaar, et les échanges avec le royaume nécessitèrent bientôt que la guilde se dote d’une petite goélette rapide apte à envoyer ses messagers accomplir leurs devoirs. Et l’influence des lames dansantes s’étendait, à la grande satisfaction de Haven.
Le Velg'larn Zhaunil se fit bâtir un palais forteresse à quelques heures de marche de Thaar, qu’il nomma solennellement la « citadelle des âmes » et dont il ne ressortit quasiment jamais plus. C’est là, au milieu de ses jardins paradisiaques, entouré des plus belles courtisanes et des plus grandes richesses qu’il dirige un ordre autant craint qu’haï. C’est là que vivent dans le luxe les porteurs de mort, savourant les plaisirs terrestres et attendant patiemment un ordre de leur maître.
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Comment as-tu connu le forum ? : Euh, par mon cinquième compte (qui lui l’avait connu par mon quatrième)
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Sujet: Haven Do’orst - Velg'larn Zhaunil (assassin) 
Mer 4 Aoû 2010 - 7:45
