Isaëlle [Guérisseuse]

Nom/Prénom : Silmarien Isaëlle
Âge : 203 ans
Sexe : Féminin
Race : Sang mêlée elfique
Particularité : Son père était un elfe et sa mère, une demie elfe

Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Guérisseuse
Classe d'arme : Magie

Équipement : Peu de choses en vérité. Isaëlle est une voyageuse qui parcourt les terres de Miradelphia pour offrir son aide aux plus démunis. En échange, elle ne demande que le gite et le couvert. Aussi ne transporte-t-elle que peu d'effets : quelques vêtements pratiques, pantalons, chemises pour le voyage, robes pour les grands jours. Elle trimballe également une besace pleine de simples. Le tout dans des sacoches accrochées à la selle de son cheval.

Description physique : Touchée par la grâce divine... Voilà ce qu'on peut penser d'Isaëlle lorsqu'on la croise pour la première fois. La sang mêlée est une femme épanouie qui dégage une incroyable aura de douceur. Grande et élancée, ses formes sont moins généreuses que celles des humains, mais davantage que les elfes. La grâce exsude de tous les pores de sa peau. Peau d'ailleurs hâlée par le soleil et trahissant sa vie bohème.
Son visage, lui aussi, est d'une joliesse radieuse : ses traits sont fins, bien que moins parfaits que ceux des elfes. Sa bouche en cœur se relève souvent en un sourire sincère. Un petit nez légèrement retroussé la surplombe, tandis que deux grands yeux couleur noisette donnent à son visage toute son expression. De grands cils ourlent son regard tandis que des sourcils à l'arc délicat le surplombent.
Oui, très objectivement, Isaëlle est une très belle femme, qui, pourtant, semble l'ignorer. Loin de se soucier de son physique, elle ne se met pas forcément en valeur et n'use pas des stratagèmes propres aux femmes pour se faire. Jamais son visage n'a connu de maquillage, ses cheveux châtains de coiffures compliquée. Ils restent libres dans son dos et sa seule coquetterie est un diadème hérité de sa mère.

Description mentale : Isaëlle a l'air doux et elle l'est, incontestablement. Très altruiste, elle fera toujours passer les autres avant elle. Qu'importe la race, qu'importe le rang, elle soigne indifféremment, au péril de sa propre vie parfois. Naïve? Si soigner un drow blessé est de la naïveté, alors même qu'il l'aurait tué si elle n'avait pas été utile et pourrait même la tuer ensuite, est de la naïveté, alors oui, elle l'est. Elle n'est pas aveugle aux problèmes de ce monde loin de là et elle ne vit pas dans sa bulle, mais les évènements glissent sur elle, sans l'affecter, si ce n'est par le gâchis de vies que les conflits peuvent engendrer. Elle ne comprend pas ce désir de puissance et de destruction, elle qui ne possède rien et ne compte que sur l'hospitalité des gens.
La jeune femme est d'un abord facile et ne connaît pas la timidité. Franche et directe, elle dit ce qu'elle a à dire, même si elle sait enrober des mots parfois durs de douceur. Il est difficile de la haïr, à moins que la bonté désintéressée ne vous révulse.
Cependant, il serait trompeur de penser qu'elle est effacée. Non Isaëlle a son petit caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle n'est pas sans défenses et même si personne ne l'a jamais vu en colère, elle sait faire mouche de quelques paroles acérées quand la situation l'exige. C'est rare, mais c'est arrivé.
Au quotidien, la jeune femme est vive et enjoué, drôle et spirituelle, piquante et malicieuse, sachant dédramatiser une situation et gérer la manique chez les autres, mais elle sait aussi être sérieuse, concentrée et attentive, s'adaptant aux besoins des gens instinctivement.

Histoire :

Sur l'histoire d'Isaëlle, il n'y a pas grand chose à dire, hélas. La jeune femme n'a pas connu d'évènements tragiques ou violents, sa famille n'a pas été assassinée par les méchants drows, elle n'a pas été violée, ni emprisonnée, ni maltraitée, elle n'a pas perdu son mari à la guerre ou un enfant de maladie... Rien de tout cela, non. Elle a toujours son père, un elfe, éternel, déjà âgé de 900 ans. Sa mère, une demie elfe, est morte de vieillesse, il y a 10 ans de cela. Non, Isaëlle n'est pas une pauvre orpheline malheureuse et sa vocation de soigner les autres n'est pas venue d'un drame personnel.

Isaëlle est née de l'amour de ses parents, qui s'étaient rencontrés 20 ans plus tôt, par hasard. Sa mère était guérisseuse, son père, rôdeur. Un vrai rôdeur, celui qui fait le lien entre la forêt et le peuple elfique. Un père assez absent donc, mais très aimant. Si le sang bâtard de son épouse fut réprouvé par certains, les deux amants n'y prêtèrent pas attention. Ils vivaient heureux, exerçant chacun leur métier avec beaucoup de passion et de talent.

Leur petite vie routinière se trouva chamboulée à l'arrivée de leur fille, tant attendue. Il n'y eu pas d'autre heureux évènements, malheureusement, aussi Isaëlle fut-elle chérie et aimée. L'enfant était belle, vive et curieuse et, très vite, elle s'intéressa au métier de sa mère, l'accompagnant auprès des malades. Naturellement, sa mère exerçait davantage en terres humaines, les elfes n'étant guère sujets aux maladies, même si elle soignait leurs blessures diverses et variées, qu'elles soient accidentelles ou consécutives à quelque escarmouche. Isaëlle passait son temps avec sa mère, voyageant avec elle, tandis que son père accomplissait son devoir de son côté. Chaque séparation était douloureuse, mais les époux avaient besoin de cette liberté pour continuer à s'aimer avec les années. Chacun y trouvait son compte, même si la petite souffrait de l'absence de son père.

Les années passant, Isaëlle gagna en beauté et en grâce et nombreux furent les prétendants. Si elle riait de leurs plaisanteries, aimait leurs compagnies et jouait avec eux, aucun ne trouvait grâce à ses yeux. L'amour, ce n'était pas pour elle et bien qu'avenante, son cœur semblait inaccessible. Il y eu bien quelques amourettes, qui ne durèrent pas. Isaëlle prenait le temps de vivre, à sa façon, sans contraintes. Les hommes étaient un agréable passe temps, mais ne suffisaient pas à la combler et à lui faire oublier son apprentissage et plus tard son métier. Elle apprit tout de sa mère, et, plus tard, d'autres guérisseurs qu'elle pouvait croiser. Quand elle atteignit les 110 ans, elle quitta sa famille pour vivre ses propres expériences, non sans retourner vers eux, bien qu'elle voie de moins en moins son père.

Finalement, son seul chagrin, elle le connut tardivement, quand sa mère fut emportée par sa moitié mortelle. Isaëlle n'était pas présente et peut-être est-ce son seul regret : ne pas avoir été là pour accompagner sa mère dans les bras de Tari. Elle revint plusieurs jours ensuite, retrouva son père et tous deux firent leurs adieux à l'ame de l'être aimé.

Et la vie reprit son cours. Isaëlle devint une guérisseuse douée et réputée, appréciée pour sa gentillesse et sa discrétion.

Finalement, que lui manque-t-il aujourd'hui, sinon un ami, voire un compagnon avec qui partager tout cela? Des connaissances, elle en a... des tas... Des amis, beaucoup moins. Si ouverte aux autres et paradoxalement, si retranchée sur elle-même qu'elle ne laisse personne approcher réellement et la découvrir... A l'écoute, attentive, prête à apaiser le corps et l'âme... Sans jamais se livrer... Pour se protéger de la souffrance. De la tristesse de perdre un patient. A trop s'attacher, on risque de se détruire par les pertes... Un raisonnement qui l'empêche de vivre à fond sa vie.

SA vie.

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Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Faut que je retrouve et je crédite

Yop la !

bon ben, aucuns soucis o/

Tu connais le chemin