Casoair Gloral - Capitaine mercenaire

Nom/Prénom : Gloral Casoair
Âge : 36 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Il est l'ancien chef d'une compagnie brisée. A présent, une nouvelle force armée se lève et Casoair en est le maitre. Peu savent qui se cache derrière "Le rempart de l'honneur martial".

Alignement : Neutre mauvais
Métier : Mercenaire/ Commandant du "Rempart de l'honneur martial" / Commandant des Marts.
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :
Casoair est un homme qui peut porter deux équipements assez distincts. Alors qu'autrefois celui-ci ne s'avisait pas à différencier sa tenue coutumière et l'attirail de guerre, il n'endosse pas toujours sa nouvelle armure bien trop encombrante et préfère revêtir une tunique sombre à dominante bleue. Celle-ci s'avère être bien plus élégante que toutes les tenues portées par le mercenaire, ce qui l'avantage nettement pour ses déplacements en ville. Sur les épaules, de petites touches de cuir noir ont été ajouté avec de fines bandelettes de bleu nuit. Ajoutons à cela un bas noirâtre qui agence le tout et de solides bottes fourrées d'un brun sale. En temps de grand froid, Casoair sait endosser un manteau bleu roi qui lui sied bien, muni d'un capuchon. Cependant, attardons nous davantage sur son aspect guerrier. Rejetant les armures de cuir jugées à présent inutiles, le commandant dispose d'une armure d'un métal ténébreux. A son grand désarroi, il perdit un heaume qu'il chérissait, issu plus sûrement d'une forge naine qu'humaine, et dut s'accoutumer à porter un casque plus simple, sans corne d'aucune sorte mais toujours intégral, lui pesant agréablement. Un plastron noirci par le feu, gravé d'une flamme, mais étonnamment bien entretenu. Le sang séché n'avait pas sa place, Casoair avait gagné en propreté, fini le temps où l'on s'affichait purement sanguinaire, place à un nouveau mercenariat. Ainsi, ses épaulières, ses gantelets et ses jambières s'accordaient de même teinte à cette armure, dissimulant un haubert hâlé. Les armes dont il dispose se résument à une vieille épée pourtant efficace légèrement bronzée et d'une masse d'armes massive. Le mercenaire s'accommode tantôt d'une targe d'un fer ivoirin, contrastant nettement avec sa panoplie.

Description physique :
Les cheveux de Casoair sont taillés plutôt longs, de couleur ébène, pouvant faire miroiter le cœur des belles dames. Il a le visage empli d'une sérénité absolue comme s'il était en paix avec lui-même. Il a les yeux enfoncés sous son arcade sourcilière et d'un noir profond. Son nez est assez mince et petit. Gloral possède une bouche assez mince et sèche, des joues creuses. Pour ce qui est de sa pilosité, elle est assez présente. Notamment, il possède une barbe assez touffue sur le menton et qui monte en faisant le tour de sa bouche. Ses oreilles sont collées et le mercenaire a le front haut. Pour ce qui est de l'ensemble du corps, il est plutôt grand, environ 6 pieds. Casoair a une musculature plutôt impressionnante. Il a une allure qu'il a su améliorer, pouvant se montrer rude avec ses hommes et délicats envers les demoiselles. En effet, lorsqu'il rencontre quelqu'un, il peut lui arriver de l'interpeller de sa grosse voix si l'envie lui prend, ou bien de lui témoigner plus grand respect. Une forte odeur se dégage de son corps la plupart du temps sur les champs de batailles.
Quelques fois, on peut l'entrevoir masse en main débusquer ses victimes à l'odeur de peur que ceux-ci dégagent. En effet, poursuivre les fuyards après une victoire le satisfait énormément. Cette pratique lui est dorénavant plus que familière et ses soldats la connaissent bien, lui obéissant pour sa non-pitié. Ainsi, ses vêtements et son équipement sont régulièrement nettoyés pour éviter la panique lorsqu'une personne passe près de lui. Le sang n'est pas de très bonne augure sur un homme.

Description mentale :
Casoair est un homme qui ne prend aucune insulte à la légère. S'en prendre à son honneur est sans nul doute la pire offense possible. Le mercenaire ne peut supporter les bassesses courtisanes ou simplement toute félonie. Doué d'une force non négligeable, son intelligence en est pour autant au même point. L'autorité qu'il a sur ses hommes, rien ni personne ne peut la contester. Ceux-là n'attaquent pas pour rien et sont payés cher pour chaque action. La bataille tourne le plus souvent en leur faveur, effrayant l'ennemi par leur cri rauque. Lorsqu'il ne combat pas, Casoair réfléchit et se perd dans ses pensées sans que personne ne l'en déloge. Ses réflexions portent sur ses besoins d'argent, son envie de pillage, de carnage, de tuerie, les tactiques astucieuses... La vue du sang le tire dans une euphorie et l'entraine à poursuivre son acte. Sinon, sa fierté n'a d'égal que son orgueil. Casoair a un semblant d'honneur pour ce qui est des contrats qu'il mène à bien. Le mercenaire a un humour assez pittoresque. Pour lui, une bonne blague se résume à un carnage raconté avec tous les détails.
Cet homme est indomptable et assez imprévisible. Ses plans d'attaque sont élaborés avec précision et grâce à tous ses lieutenants le renseignant sur le terrain et l'ennemi à combattre. Les embuscades et les pièges l'aident grandement pour ce qui est de réduire l'effectif ennemi. Casoair était un véritable tacticien étudiant toute carte. Toutefois, ses hommes et lui sont reconnus de tous sur le champ de bataille pour leur capacité d'endurance et pour leur impartialité. Il bénéficie donc d'un renom assez important à cause d'une armée de fantassins lourds, dévoués à un chef expérimenté en la matière. Pour leur courage et leur prouesse militaire, on leur donna la fameuse appellation de Marts en référence au nouveau nom de troupe. Ainsi, les ex-bucherons barbus décimés ont cédé la place à ce nouveau type de mercenaires, des mercenaires beaucoup plus attachés à l'honneur qu'autrefois. Pourtant, le doute s'installe parfois lorsque le commandant Gloral peut discourir sur ses visions, que certains se permettent de mettre en doute, sans en parler entre eux.

Histoire :
Paisiblement, Wenfor Gloral vivait sur les bords de la Mer Olienne. Il labourait dans les champs péniblement malgré son grand âge. Les journées lui semblaient extrêmement longue et il avait en tête qu'il ne se levait que pour travailler. La routine s'était installé peu à peu accompagné par l'ennui. Wenfor pensait alors qu'une fois sa tâche terminée, il devrait s'occuper de réparer les barrières de l'enclos car celui de fortune ne tiendrait pas longtemps et le troupeau ne tarderait pas à s'enfuir s'il laissait tout ainsi. Une demi-heure plus tard, il posa son outil dans la cabane qu'il avait construit à cet effet, il y a de cela des mois. D'un pas lourd et empli de fatigue, il prit la direction du foyer impatient de retrouver sa femme. Celle-ci devait avoir probablement cuisiné un met particulièrement savoureux et odorant vu le délicieux fumet qui taquinait ses narines. Après avoir poussé la porte, Wenfor vit la mine déconfite de sa femme s'apercevant que son enfant n'était pas avec son père. Elle s'assit sur une chaise, inquiète, sa respiration se faisant plus haletante. Le chef de famille prit alors la résolution de retrouver son fils au plus vite et de lui faire payer sa farce des moins plaisantes. Le problème était qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où le chenapan pouvait se trouver, d'autant plus qu'il commençait à faire nuit.

Prenant son manteau en laine, il sortit de la maison et se dirigea vers l'enclos, persuadé de sa réussite. Pourtant, le silence n'était troublé que par le zéphyr. Déçu, Wenfor se rendit vite compte que sa progéniture n'était pas en ces lieux. Cette-fois c'était sûr, le garnement paierait très cher. Tout à coup, il se rappela que son fils se plaisait à batifoler près du ruisseau. Épuisé et le froid se faisant de plus en plus intense, il s'encapuchonna tout en redoublant d'effort. Bientôt, il entendit le léger clapotement de l'eau, espérant avoir retrouvé son fils. Criant à tout bout de champ "Rasten!", le vieil homme s'approcha du ruisseau. Là enfin il vit son fils agenouillé tenant la tête d'un homme couché par-terre ayant probablement besoin de soins. Wenfor releva avec violence son fils et lui demanda les yeux dans les yeux la cause de son absence au foyer. Le garçon montra du doigt l'étranger tout en disant qu'il l'avait trouvé il y a une heure. Décidant de ramener l'homme chez lui, Wenfor le porta sur son dos demandant à son fils de le suivre. Arrivé à destination, Wenfor s'effondra de fatigue et dut monter se coucher aussitôt après avoir diné. L'étranger fut transporter jusqu'à un lit. Se faisant, la famille put remarquer qu'il était assez jeune et soldat! Rasten était aux anges. Jamais il n'avait osé imaginer qu'un soldat entrerait dans leur humble demeure. En tout cas, celui-ci ne semblait pas blessé mais plutôt il devait souffrir d'une maladie. Tout le nécessaire fut entrepris par la mère durant la semaine qui suivi afin de rétablir son hôte. Durant ce laps de temps, l'enfant restait à son chevet accoudé au lit, l'admirant. Tant de pensées traversèrent son esprit. Cependant, Rasten reçut comme punition de remplir toutes les tâches ménagères que sa mère lui incomberait pendant cette semaine uniquement et devrait aider son père au champ le maximum possible.

Les jours passants, leur hôte allait de mieux en mieux chassant la fièvre. Un jour, il décida de briser réellement le silence en racontant son histoire. Le jeune homme commença tout d'abord par se présenter sous le nom de Casoair Laert. Il dit alors qu'il faisait une ronde et qu'il tomba gravement malade. Casoair s'effondra près du ruisseau, inconscient. Il fut par la suite questionné concernant son équipement et ses armes. Il eut un petit sourire et répondit qu'il était un soldat. Les yeux de Rasten s'illuminèrent. Le garçon se retourna et interrogea son père sur la possibilité de s'entrainer avec le jeune homme afin de devenir un soldat comme lui. Le père sourit à cette perspective car savoir se battre était un bien trop précieux en ces temps. Seulement, il devrait aussi l'aider à la ferme. Rasten fut fou de joie et le soldat sourit, content d'avoir une petite recrue...

Les années passèrent inexorablement, transformant le jeune Rasten en un homme un peu plus viril de jour en jour. En effet, celui-ci a dorénavant 24 ans et l'entrainement qu'il a subi lui a ouverte les portes de l'armée. Tellement doué pour les armes lourdes, Casoair lui-même n'en croyait pas ses yeux. Pourtant, ce dernier avait également pris de la bouteille et avait ainsi acquis une certaine expérience. Malgré les conseils de son "maitre", Rasten refusa de servir Diantra et préféra endosser le rôle de mercenaire. C'est ainsi qu'il quitta Casoair avec une grande tristesse mêlée à la fierté d'être devenu quelqu'un de très combattif. Durant toutes les années révolues, Rasten avait pris goût au chaos qui régnait dans un champ de bataille. Son professeur en fut d'ailleurs très étonné et n'aurait jamais pu s'imaginer que l'apprenti s'y sentait chez lui.

Rasten marchait sur la longue route sinueuse menant à Diantra. Il était sûr que tout commencerait là-bas. Ayant déjà tout l'équipement nécessaire pour sa profession, il cherchait seulement à faire ses preuves et envisager à bâtir une armée. Le voyage dura une semaine et il s'arrêta aussi souvent qu'il le put afin d'être en état de combattre à n'importe quel moment. Néanmoins, sa bourse devenait de plus en plus légère. Cela l'inquiéta, aussi dès qu'il parvint à destination, il exécuta deux contrats d'une facilité déconcertante. Ce n'était que des menaces. Les années passèrent et il s'installa en ville menant sa vie sans carnage mais l'envie demeurant. Un soir, alors qu'il se rendait au bar pour se saouler de tout son être, il tomba nez à nez sur la plus ravissante créature qui lui ait été donné de voir. Rasten ne perdit pas un instant et réussit à s'en faire sa compagne. De toute évidence, on ne sut ce qu'elle décela en lui pour accepter de s'unir avec ce barbare. Ils vécurent des années paisibles malgré les absences de travail de plus en plus fréquentes du mercenaire. A force, il avait réussi à bénéficier d'une certaine notoriété et à présent un peu plus de 40 hommes l'accompagnaient l'obligeant à laisser la capitale pour s'installer avec son armée et sa femme. Ils s'installèrent au nord de Scylla et à l'Est de Diantra, la capitale.

C'est dans ce contexte qu'une naissance survint, celle de Casoair Gloral! Rasten l'avait appelé ainsi car il fut marqué par le soldat qui l'avait instruit. Celui-ci était comme un père et un grand frère à la fois, un protecteur. Revenons en au concerné, le véritable Casoair. Ce dernier grandit au sein de sa famille et d'une vingtaine d'étrangers plutôt barbus. Cette image avait intrigué puis intéressé l'enfant qu'on retrouvait souvent en leur compagnie. Tous savaient qu'il était le fils du chef et que l'on ne devrait pas y toucher car il serait sûrement son successeur. Casoair restait avec eux tout en riant et en les surnommant de bûcherons. Lorsque Rasten le sut, il voulut réprimer sa progéniture puis finit par se raviser voyant là un moyen de présenter ses troupes. Ce jour-là, il déclara à toute son armée d'à présent 30 hommes qu'ils seraient les bûcherons barbus! Certains acclamèrent joyeusement leur dirigeant d'autres se contentèrent d'obéir aux ordres et de prendre la résolution de se présenter ainsi. En tout cas, Casoair était à l'origine de ce nom bien mystérieux mais qui prit de plus en plus de sens.

Très jeune, Casoair avait commencé son entrainement. D'abord, son père décida de le muscler un peu et le fit faire un maximum de sport. Ce faisant, il lui enseignait à l'oral l'art de la guerre et diverses tactiques sachant que lui faire porter une arme serait pure folie. Le jeune garçon trainait toujours avec les hommes et ceux-ci lui racontaient toutes les horreurs des carnages avec tous les détails les plus ignobles. Petit Gloral les fixait un long moment les yeux et la bouche grands ouverts. Il adorait tous ces récits et attendait patiemment de pouvoir partir combattre et goûter à la rage de la bataille. Ce jour viendrait et il accueillerait à bras ouverts manifestant sa joie par un cri redoutable. Les années se déroulèrent et il fut en âge de prendre les armes. Rasten ne perdit pas l'occasion et après l'avoir autant endurci, il devenait de plus en plus certain qu'il saurait mener ses troupes. L'entrainement aux armes fut long et terriblement éprouvant. Combattre contre son père n'était pas de tout repos pour le jeune. Décidément, après avoir testé les lames, il eut un don pour les armes lourdes. Son père en fut fort aise. Casoair devrait savoir manipuler également les lames comme l'épée qui était une arme bien plus courante que la grosse hache.

A ses 18 ans, Casoair était une véritable montagne et bénéficiait d'un charisme sans égal. Le regard que lui portait son père était empli de fierté. Seulement, le fils était sans-pitié et étrangement sanguinaire. En effet, avoir été élevé au sein des bûcherons barbus lui aura laissé des marques. Rasten le prit sous son aile et partit combattre avec lui, confiant. Cependant, le contrat qu'il avait signé était une pure folie et l'armée fut décimée. Seulement, 10 hommes et un seul Gloral revinrent. Attristé, Casoair jura de poursuivre l'œuvre de son père jusqu'à sa propre mort. Mieux encore, il décida de ne dévoiler à personne hormis son armée de la mort de son père. Il voulait se faire passer pour lui afin que son renom ne faiblisse pas. Lorsqu'il revint du champ de bataille sain et sauf, il ne sut comment annoncer ça à sa mère aimante. Hélas, celle-ci le prit malheureusement mal et sombra peu à peu dans la folie jusqu'à s'exiler elle-même du camp. Casoair essaya de l'en empêcher mais n'y parvint pas. En l'espace de quelques mois, il avait perdu sa famille. Néanmoins, il fallait à tout prix se reconstruire et ne pas faiblir. Le mercenaire prit l'initiative de poursuivre les contrats.

C'est ainsi que 14 ans plus tard, il parvint à réunir sous ses ordres plus de 45 bûcherons barbus! Bien sûr, il y eut des hauts et des bas. L'effectif passa même sous la barre des 20 mais leur popularité restant intouchable, l'armée grandit jusqu'à arriver à ce point. Durant ce laps de temps, Casoair avait fait maintes guerres, reçu maintes blessures mais jamais il ne tomba au champ d'honneur. Ses hommes l'avaient toujours en estime et ne taillaient plus leur barbe en souvenir de Rasten qui avait une barbe d'une longueur assez impressionnante. Ils méritaient bien leur surnom. D'ailleurs, Casoair garda son goût pour le sang abondant, les cadavres calcinés ou pourrissants au soleil et les cris d'agonie. Il devint un chef impartiale, méprisant ses ennemis et vantant chacun de ses exploits. Une petite anecdote peut témoigner de tout ceci. Le mercenaire reçut un contrat lui donnant pour consigne d'éliminer une horde de barbares jugée menaçante par le capitaine de la garde de Diantra. On pourrait penser que ceci fut une bonne action mais voyons plutôt de quelle manière la mission fut accomplie. Tandis que la nuit montrait le bout de son nez et que le soleil aspirait au repos, les bûcherons barbus parvinrent en terres neutres, après des jours et des jours de marche. Le campement ennemi avait de quoi donner la chair de poule: les tentes étaient bien plus nombreuses que ce que Casoair avait envisagé. De plus, des pics, transperçant de part en part un crâne humain fraichement planté, délimitaient le territoire de ces rustres. Néanmoins, aucun ne furent impressionné et c'est alors que la charge fut lancé. Les capes noires virevoltaient, les coups pleuvaient, les sang coulait, bref une bonne baston. D'ailleurs, l'ennemi étant pris au dépourvu ne put bien se défendre et fut englouti par la vague d'assaut des mercenaires. Casoair, lui, poursuivait avec sa grosse hache un ennemi apeuré implorant son pardon et sa pitié. Gloral, un sourire mesquin au visage, lui demanda de se rendre. L'homme, ne voyant aucune autre alternative, s'agenouilla. Deux hommes se précipitèrent sur lui et l'attachèrent. Après quoi, Casoair le tabassa, si bien que le malheureux crachait du sang à chaque impact. Une fois qu'il fut satisfait, il l'ordonna qu'on le détache. L'homme y crut et essaya tant bien que mal de s'enfuir. Casoair le vit et sortit un couteau de lancer qui termina indubitablement dans le dos du fuyard. Le mercenaire s'en alla au côté du cadavre et savoura le spectacle de ce corps mutilé. Ceci fait, il retira son couteau, le nettoya sur la chemise du mort et s'en alla tout content de son geste effroyable. Plus tard, l'effectif augmenta et Casoair disposait de 40 hommes.



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Le premier contrat de Gloral fut réservé au Comte de Scylla qui, secrètement, lui donna la mission de piller, sans autre façon, la contrée missédienne. Le contrat fut réussi avec brio et fort aise, Casoair partit vers le Nord avec sa compagnie de bucherons toujours en expansion. Il fut entrepris de kidnapper deux elfes. L'un fut relâché après avoir été gravement maltraité et l'autre femelle fut gardée prisonnière. Cependant, Casoair ne put se résoudre à la traiter comme telle et peu à peu, elle prit sa place dans la troupe des bucherons barbus. Il est même fort probable que Gloral eut quelques faiblesses à son égard. Mais laissons cela de côté et attardons nous sur l'alliance avec les Centaures du charismatique Glenn Hereon. Pendant un laps de temps, les deux compagnies remplirent un contrat ensemble, mais alors qu'il était originaire du beau pays scylléen, Casoair dut se plier aux volontés de cet arrangement. Après moult escarmouches et campagnes, les mercenaires reçurent une nouvelle mission: il fallait à nouveau causer du mal à Missède. Ainsi, l'alliance fut rompue, l'elfe partit avec l'autre chef, et désormais seuls, ils se lancèrent dans un ultime combat. Des archers longs dans une mêlée indéfinissable...

Hélas, ce ne fut qu'une défaite bien amère, qu'il vous faut vous conter car elle est indispensable à la compréhension de la future conscience de Casoair. Tandis que les chevaux hennissaient et que les cris des hommes se faisaient plus sourds, Casoair tranchait fièrement de sa pesante hache les fragiles pattes d'un équidé. Son cavalier, fort mécontent, gueulait à la mort et pointa sa lance sur le côté du mercenaire qui sentit un froid glacial l'envahir. Le métal demeurait fiché dans son corps malgré ses vaines tentatives. Il tomba à genoux, main désarmée, alors qu'un pleutre s'avisait de le pourfendre par sa gauche. La vue troublée, Casoair put néanmoins distinguer le plus vaillant de ses hommes abattre ses agresseurs avant que s'écroule Harkan, guerrier émérite. Le chef-mercenaire put comprendre parfaitement ce qu'il lui arriva seulement il était dans les nues, dans un épais brouillard. Il avait été en fait secouru par deux solides gaillards qui avaient tout tenté pour sauver leur commandant in-extremis.
Ces deux-là n'avaient alors pas les compétences et l'équipement nécessaires pour traiter la blessure et soigner Casoair qui sombrait peu à peu et se trouvait en ce moment près de la mort. Il fit d'étranges rêves mettant en scène un guerrier à l'apparence titanesque, se présentant sous le nom de Mogar. Dès cet instant, Gloral fut certain d'être pris par une malédiction de ce Dieu qui s'acharnait contre le malheureux. Il fut finalement soigné par un prêtre vagabond, soulignant le fait que Casoair devait sûrement être l'élu de Mogar, étant donné qu'il ne cessait de le voir en rêve.
C'est avec cette conviction que Casoair fut remis sur pieds, ne pouvant escompter fermer les yeux la nuit sans être troublé par une nouvelle vision. Son esprit s'embrumait mais il ne délirait toujours pas. Il dormait moins et redoutait à présent cet instant. Enfin, pendant une année entière, il essaya de se reprendre en main, de s'habituer à ce nouveau maléfice et à songer à un retour sur le devant de la scène.

Tout à fait par hasard (à moins que ce ne fût la volonté de Mogar), Casoair rencontra son vieil ami, Talmak, à présent capitaine des bucherons barbus, ceux-ci n'étant plus qu'une vingtaine après un recrutement plus que massif. Le jeune homme avait changé du tout au tout en seulement une année. Son regard s'était assombri, son orgueil avait sauté un étage et sa carrure semblait égaler celle de l'estimé chef. Après quelques discussions, Talmak se résolut à reprendre du service en tant que lieutenant sous les ordres du nouveau commandant. Il était presque un père pour lui, un père qui avait mené une attaque désespérée car tenu par un contrat.

Dans tout le royaume, nouvellement en crise, les mercenaires embauchèrent et promirent de l'or et bien des richesses à ceux qui suivraient le plus glorieux Gloral. La troupe grossissait et tandis qu'ils s'adonnaient à la pratique du viol, on en conclut que peu des bucherons barbus méritaient vraisemblablement ce surnom. On opta alors pour une nouvelle appellation: Le rempart de l'honneur martial était né dans ce vaste recrutement. D'ailleurs, celui-ci eut pour but de rassembler moult fantassins adeptes de l'armure lourde et mit fin à l'écrasante majorité des archers longs scylléens qui ne dépassèrent pas la vingtaine. En outre, les nouveaux venus, fermement armés de masses, de marteaux, de haches à une main et parfois de hallebardes, furent au nombre de 65. Les Marts, ce nouveau nom donné aux mercenaires, étaient craints.

En deux ans, ils purent se faire une place dans le jeu du mercenariat et leur grande diversité leur permit de combattre sur plusieurs fronts des ennemis peu audacieux. Leur renom s'étendit dans la péninsule, notamment par de savantes formules toutes prêtes servant à plaindre leurs victimes.
Une nouvelle ère avait débuté, celle d'une troupe fougueuse dirigée par un chef à l'esprit égaré.


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Je prends

Quelle bonne nouvelle! Merci de me prendre tout puissante admin

Et alors? je trouve que ma validation est bien longue...

Elle l'est, on a pas tous autant de temps qu'on le voudrait, tout comme le manque de motivation qui, parfois, se fait cruellement sentir ^^ Bref, y a l'art et la manière de up.

Passons à la correction en elle-même. Attention au superlatif. Une "force phénoménale", etc. Vive les nuances \\o

"En effet, être le plus riche possible fait bien partie de ses plans, tout comme raser un peuple entier". Bon, à la rigueur, qu'il soit avare ok, mais raser un peuple entier... Wat ? Comme ça, il a envie de faire un génocide ? Etrange x)

Ensuite, de mémoire, Ydril est côté de l'Océan d'Eris, pas d'Oelienne.

Ensuite... ta bande elle me paraît un poil important. Cent cinquante hommes, c'est pas rien, y a moyen de faire des dégâts, donc théoriquement, ça aurait été un argument pour se débarrasser vite de vous. Donc à mon avis, faudrait rester dans des effectifs plus raisonnables ^^"

Bon voilà c'est fait!

:D

Yosh. Désolé de t'embêter encore (en plus du retard) mais on aimerait que tu descendes ton nombre de bonhommes à 40 (ce qui est suffisant pour rançonner une route, piller des petits villages, etc.

A plus, on estime que tu es trop repérables et que donc tu ne peux pas prospérer.

Voilà.

Bon, voilà j'ai édité et en conséquence quelques trucs ont changé^^

Ca me va.

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Ancienne fiche :

Spoiler:

Voilà, j'ai édité ma fiche de personnage, impatient de revenir ici.

C'est bon, je te demanderai juste de trouver un autre nom de compagnie avant d'être validé.

Voilà, c'est changé. Ce nom devrait mieux vous convenir.

En sachant que le "rempart de l'honneur martial" (ahahah) est juste le titre pour la chronique de la compagnie ou ce genre de trucs très formels, je valide.

Code:

[Métier & Classe] : Capitaine mercenaire

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Neutre mauvais