Philosophaire Grasbourgeon [Conseiller, intendant & chambellan à Merval]

Description physique : Habillé de quelques tissus classieux, il porte la plupart du temps une chemise blanche relevé par une veste noir sobre et des plus chics. Puis comme une petite touche subtile, un dernier rajout faisant toute la beauté du personnage, vous pourrez y voir un foulard, la plupart du temps vert car ce dernier se marie très bien avec ces yeux. Eh oui ! Philosophaire est un homme de gout ! Enfin, son pantalon sera évidemment assorti à sa veste ainsi que des chaussures d’époque, derniers cris.
Ensuite, autre que ces accoutrements, Philosophaire est un homme plutôt libertin ainsi, il est fréquent que par moment tard dans le soir, lorsqu’une fringale l’amène aux cuisines, de le croiser en sous vêtement ou bien même le membre à l’air.

Autrement, le bon Philo est un humain comme il en existe peu de nos jours, plutôt bel homme devrais-je dire, bien qu’ici… La beauté est affaire de perspective. Il possède les yeux émeraude perçants, et a un don d’observation sans pareil. Scrutant du regard donzelle et chevalier, peu de personne ose soutenir son regard qui froid et hautain ne permet pas de comprendre ce qu’il se trame dans sa tête. Outre ses prunelles, le Conseiller possède un nez plutôt proéminent ce qui lui confère un assez bon odorat. Ainsi, amateur de bonne cuisine, la gourmandise est pour lui un pêché qu’il aime enfreindre.

Enfin, pour continuer, Philosophaire est une personne possédant une peau très fine. C’est pourquoi, l’on peut à quelques endroits y voir moultes os bien qu’au menton y réside deux boules pour le moins mystérieuse. Puis, pour finir chauve la légende raconte que le conseiller de la Baronne est un homme pubère dont aucun poil n’a jamais poussé. Ragot et médisance de la basse société ? Peut être…

Vous voilà donc enfin prêt à reconnaitre notre bon Philosophaire Grasbourgeon parmi tant d’autre, souvenez-vous : 1m79 pour 81kg, chauve, maigre de visage, les yeux perçants, des lobes tombant, ect… Un physique avantageux donc ! Car ce dernier jouit de sens bien plus en éveil que vous n’oseriez l’imaginer… De grande oreille, un grand nez, de grands yeux… Oui oui… Quel homme !


Description mentale : Philosophaire est un monstre de talent ! Oui, le brave possède une matière grise redoutable et ne se repend jamais de s’en servir. Réfléchissant sans cesse à quelques trafics ou plan rocambolesque, l’Intendant ne s’arrête jamais. Néanmoins méfiez-vous… L’animal guette ! Oui, le malheureux bien que pensant, possèdent de grande pupille et sait très bien s’en servir. Ainsi, très terre à terre il adopte le plus souvent un ton catégorique qui ne laisse alors place à aucune discutions.
Autrement, Philosophaire est un homme rempli de toc. Non, ne croyez pas que c’est un être sur les nerfs… Bien au contraire, il est réfléchi, calme, mais est cependant bourré de toc et habitude. Refermant trois fois la porte afin de s’assurer qu’elle est bien fermée, remettant cinq fois son petit foulard le matin… Oui la bête aime les choses bien faite.

Vous l’aurez donc comprit maniaque, et perfectionniste, Philosophaire n’aime pas les imprévu. Alors, si jamais pardi cela doit vous arriver… Prenez garde car ce chien à mauvais caractère. Capable d’entrer dans une colère monstre, l’on ne sait pas ou ce dernier s’arrêtera. Certain on d’ailleurs ouïe dire qu’en dessous les fondations du château girait une pile de cadavre tous mort pour les nouvelles qu’ils rapportaient au prélat de la baronne… Philosophaire Grasbourgeon. Foutaise ? Toujours est-il que son impulsivité est ici plus que grandiose !

Puis, pour finir un petit pêcher mignon cernant ainsi le bon personnage qu’est Philosophaire Grasbourgeon. Oui, ce buffle ne peut nier avoir un penchant pour les jolies filles… Payant très bien leur nuits, cela vous le pensez bien alimente encore plus les ragots ! Des gueux osent prétendre d’ailleurs de source sure que ce dernier jamais rassasié irait piocher vers les jeune filles encore pure et innocente ! Et d’autre aime raconter que la nouvelle baronne serait son nouveau joué ! Salie par son membre depuis sa plus tendre enfance, Philosophaire, le laid et obsédé aurait donc les commandes du château. En voilà des idées !

Trêve de médisance ! Vous voilà près à cerner convenablement l’animal qu’est Philosophaire Grasbourgeon.


Histoire : Voilà presque un demi-siècle que le bougre est né. Un vieux de la guerre, oui cela, vous pouvez le dire. Néanmoins, il n’en fut pas toujours ainsi… Oh que non…

Né tout d’abord d’une mère totalement difforme et d’un père trop en chair pour bouger de sa chaise, Philosophaire fut immédiatement mit au parfum de la vie paysanne. Car, trop feignant et gras, son paternel profita de son nouveau fils aussi laid que sa femme pour se reposer… Enfin… Jusqu’à mourir d’étouffement à l’âge de 26 ans. Pitoyable n’est ce pas ? Ce n’est pas tout… Sa mère, consciente d’avoir engendré une anomalie de la nature et d’avoir causé la mort de son mari en offrant de la trop bonne boustifaille, se donna la mort un certain 13 favrius.

Ainsi à l’âge de 14 ans, Philosophaire dut haut de son mètre quarante et de son courage, parvenait à survivre tant bien que mal de ses récoltes malgré bien entendu les lourds impôts. Plutôt maigre d’apparence, il apprit à survivre seul. Ou presque… Volant par temps dure souvent en hiver les récoltes des voisins, il ne s’est heureusement jamais fait prendre. C’est pourquoi, cultiver la terre n’a pour lui aucun secret, faire pousser une fleur, la faire fleurir, l’embellir n’est pour lui pas un problème.

Nonobstant, bien que socialement limité car les visites en son terrain se faisait rare, il y resta un an de plus. Plus précisément jusque ses quinze ans car un matin alors que ce dernier était partit en ville échanger quelques grammes de blé contre de la viande, sa bâtisse ainsi que la totalité de son champ prirent feu… Selon les rumeurs, des brigands, furieux de la politique des souverains aurait enflammé plusieurs hactares de champs ainsi qu’une dizaine de maison… Cet évènement aussi funeste marqua ainsi la fin de sa courte vie paysanne… Car complètement à la rue ce dernier partit mendier… Rasant les pavés et humant l’excrément à longueur de journée, le bougre se trouva néanmoins une capacité hors du commun.

Afin d’appâter le monde et ceux malgré son fasciée des plus éloquent, la bête se dit alors compteur d’histoire. Décrivant les périples d’antan, les ragots et potins circulant entre divers ruelles avec un entrain et un talent inexplicable, ce dernier parvint enfin jusqu’à ses dix huit ans à vivre. Oui non pas à survivre mais bien vivre. Adoptant de merveilleuses gestuelles et une voix des plus enivrantes, Philosophaire parvenait ainsi à faire oublier son physique qui au début représentait un insurmontable obstacle.
Seulement, un jour alors que ce dernier finissait sa mise en scène, derrière, un marchand vint à lui.

« -Vous avez là un talent fou jeune homme » Dit l’inconnu. « Permettez-moi de vous proposer un travail.
-Quel genre de travail ?
-Voyez-vous ma boutique d’épicerie est la meilleure du coin et je ne puis m’empêcher de penser qu’il me manquerait une voix portante, une personne charismatique, électrisant l’assemblé comme tu viens de le faire afin d’attirer plus de monde ! Je te demande de venir vendre mes produits. »

Voyant le laidron hésiter un peu, le commerçant surenchéri de nouveau.

« -Tu y recevrai une éducation et une paye en conséquence ! »

C’est ainsi à partir de ce jour que notre monstre préféré fut nourrit, blanchit, et éduqué comme l’avait promit le commerçant et ce, jusque ces vingt et un an. A noter que d’un autre côté, la boutique avait fait fortune car bien évidemment la rhétorique de Philosophaire était sans pareil. Mais ce n’était pas tout, il avait une telle facilité à capter votre attention, à vous subjuguer, et à vous convaincre… Que nombreux était les clients repartant avec deux ou trois produit au lieu d’un. Ainsi, selon les calcules vu en arithmancie, les bénéfices de l’épicerie aurait triplé !

Cependant, une rencontre vint tout chamboulé… C’était en été… Alors que les yeux du gueux scrutaient l’assemblée, ces deux prunelles s’arrêtèrent sur une dame, les cheveux au vent et le visage à moitié caché. Humant le parfum de la dame qu’il pouvait déjà imaginé... Une touche légèrement fruité accompagné d’une odeur peut être de lavande… Ne pouvant l’oublié et chasser les pensées obscènes qui le tourmentaient en cet instant, il s’approcha plus. Ravissante… Recouvert de long tissus de soie, cette dernière était splendide.

Tout deux discutèrent alors vivement et c’est ainsi qu’il apprit qu’elle se nommait Morgause, Baronne de Merval. Honoré de rencontrer une personne de ce rang-ci, Philosophaire la revit néanmoins souvent. Jusqu’au jour ou la baronne, étonné de son éducation plutôt poussé en arithmancie, lecture et écriture, lui proposa de partir vivre en son château en tant que conseiller. Conseiller de la Baronne s’il vous plait ! Mais avait-elle le droit ? Peu importait… Car c’est bien à ce moment-ci que ce dernier passa ainsi du statut de gueux, à celui de noble. Partant après moultes embrassade et remerciement envers son precepteur, une nouvelle vie commençait pour lui !

Seulement sa réputation ne fut pas aisée à gagner car considéré comme un gueux de bas étage, il eut du mal à se faire reconnaitre à sa juste valeur. Oui, monstre de forme mais rempli de préjugé sur son origine, les serpents de la court ne manquèrent pas de lui en faire baver. Juron, moquerie, tout était bon pour le rabaissé ! Seulement, à côté de cela, bien évidemment la Baronne ne voyant en Philosophaire qu’un homme laid mais bougrement efficace dans son travail le fit promulgué Intendant. Oui, la bête avait dépassé les vicelards servants de figurant à ce si beau château.

Puis les mois passèrent,des années ensuites.. Pour qu’enfin sa place fut gravée dans les fondations du château. Tous avaient apprit à le respecter et tous aimait le travail qu’il faisait. Ces conseils étaient très précieux ainsi que ses résonnements. Jamais, il n’aurait assez de temps pour remercier ce commerçant qui fut si bon, et si généreux envers sa maudite personne. Cependant au fil du temps, l’ampleur de ses responsabilités grandissaient… Passant de Conseiller à Intendant, il exerça enfin trois fonctions des plus honorifiques car en plus de cela, il devint Chambellan.

Retrouvant alors la voie du commerce qui lui avait tant manqué, le laidron en plus de profiter de la merveilleuse compagnie de sa Morgause, jouissait d’une vie glauquement enivrante. Pourquoi ça ? Adoptant une place au sein de la Baronnie de Merval importante, il n’en fut pas tout. Car ce dernier frustré par la froideur de son amour de toujours, Morgause, n’avait d’autre choix que de s’amuser sur d’autre femme malheureusement bien moins…Belle que sa bien aimée…

C’est pourquoi, dans l’ombre du château, à travers les murs et même dans les cachots se cachaient quelques trafics bien étrange. Prostitution, très bien rémunéré soit dit en passant, et commerce en tout genre. Oui, Philosophaire, monstre de connaissance commençait tant bien que mal à s’ériger une petite fortune.

Homme au visage insignifiant et laid, et pourtant menant une double vie, ne laisé cependant pas son statut au sein du château. A vrai dire, c’est et ce fut depuis toujours une personne insomniaque. Ainsi, il dort très peu comme le montre d’ailleurs très bien ces incroyables cernes. Cependant vint un jour ou… L’impensable pour Philosophaire arriva… Son amour de toujours… Sa bien aimée… Sa Baronne… fut contrainte de rejoindre le royaume des morts… Oui, la malheureuse ayant trop penché la tête durant son sommeil se serait retrouvé asphyxier… L’Intendant était alors perdu… Complètement désœuvré…

Tombant donc dans la mélancolie, la brute ne contrôlait plus ses nerfs et ses pulsions… Ne pouvant s’empêcher d’être ce qu’il était, ses ébats amoureux des plus étranges se montraient de plus en plus fréquents. Les mystérieuses disparitions des serfs résidant aux châteaux se multipliaient… Cause directe de l’augmentation de ses excès de colère qui connut au sein de l’établissement se montrait en ses jours bien plus violent.

Le malheureux perdait la tête… Infâme, c’était pourtant lui qui dirigeait la maisonnée en l’absence évidente de Baron. Mais un jour, un matin précisément, alors qu’il arpentait les couloirs, une visite incongrue arriva. Oui, vous l’aurez comprit… La nouvelle Baronne arrivait. Ravissante… Splendide… Philosophaire retrouvait au fur et à mesure que la Baronne pénétrait dans le château un certain équilibre.

L’ancien animal connut lors du règne de Morgause refaisait petit à petit surface, et cela lui allait à ravir. Une petite révérence ainsi qu’un geste de bienvenu. Voilà, il en était fait. Bon comme toute personne… Eulalie, tel est son vrai nom, ne semblait pas à l’aise… Peut être est-ce de la simple timidité ? Enfin toujours est-il qu’elle demeure plutôt froide et distante ce qui amuse au plus haut point notre belle brute. Oui, pensant sans cesse à ses formes et aux idées obscènes qu’elle lui véhicule, Philosophaire trouvait ça ironique que la Baronne se montre aussi loin de lui. Alors qu’il en est sur… Le corps et le charisme de la bête ne cesse de la troubler.



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