Mauvaises nouvelles [RP Harnyll]

Harnyll de Hetalia était assis dans son bureau. Devant lui, rangé soigneusement, tous les dossiers qu’il aurait du traiter ce jour là, par ordre de priorité.

Mais il s’en foutait…

Quelques jours seulement s’étaient écoulés depuis le bal, depuis… depuis la fausse couche de Lucrèce. Leur enfant… était…

Une larme solitaire perla à la paupière du baron.

Pourquoi dieux tout puissants ? Pourquoi ?

Un coup frappé à la porte obligea le baron à se refaire une contenance. Se passant rapidement une main sur les yeux, il ouvrit à la hâte un dossier et ordonna :

Oui ? Qu’y a-t-il ?

Un page entra et salua son seigneur.

Monseigneur, Gregor de Hautetour demande à vous parler. Il a des informations sur votre vassal, Nicolaï KalonErc’h

Un peu surpris, le baron suivit le page dans les couloirs du château. Nicolaï ? Le jeune seigneur de Dyriet était porté disparu avec son amie Aureane depuis leur enlèvement par des pirates de l’Olienne, bien des semaines auparavant. Le baron trouva son mentor dans la salle du conseil. Lui serrant fermement le poignet, il demanda :

Gregor, mon vieil ami. Des nouvelles ?

[Ah bon d'accord. On fait dans la surenchère. OK. Si tu le prend comme ça, je sens qu'on vas bien rire. *remonte ses manches*.]

Après avoir attendu un moment, le baron d'Ysari ordonna très clairement qu'il voulait, par tout les moyens possible, faire parler le prisonnier. Aussi, celui-ci fut-il emmené aux cachot pour y subir un interrogatoire en règle.

Et que dire des cachots d'Ysari?

Eh bien, comme tout les cachots, ils sont situé dans le sous sol, humide et glauque à souhait. Tout se qu'il peut y avoir de plus inconfortable quant on en est l'hôte. Le prisonnier gardait les dents bien serrée. Sketings lui ferait payer très cher la moindre phrase qu'il prononcerait. Le moindre mot qui sortirait de ses lèvres, il le payerait par un océan de douleur. Le pirate était parfaitement capable de faire en sorte que son séjour dans les prison devienne un véritable calvaire.

Vu comment Sketings menait ses hommes, mieux valait sans doute mourir entre les mains des bourreaux d'Ysari.

[mode déconnage ON]

Harnyll contre toute attente accompagnait en personne le prisonnier. Il avait toujours trouvé les séances instructives sur le comportement humain. Oui oui oui. Très instructive même. Enfin bref. Le petit groupe de gardes fini par arriver devant une épaisse porte de bois. On fit entrer le prisonnier et les gardes l'attachèrent à un chevalet avant de quitter la pièce, le laissant seule avec Harnyll.

L'attente ne fut guère longue et une femme superbe entra.

Comment pouvoir la décrire?

Ceux qui ont vu Mr and Mrs Smith voient parfaitement Angelina Jolie dans une des première scène du film.

Pour les autres, voici une petite description rapide.

Cuissarde de cuir noir à talon haut montant jusqu'au dessus du genou, corset de la même matière qui luisait à la lueur des torches, bas résille, string à peine plus couvrant à l'avant qu'à l'arrière. Le tout porté par un corps aux courbes tout à fait affolante à vous faire damné n'importe qui sur cette saleté de caillou. La belle, un sourire taquin sur les lèvres jouait avec une cravache contre la paume.

On comprenait rapidement et de façon bien plus efficace pourquoi le baron assistait personnellement aux séances de tortures. Apprendre des choses sur la nature humaine profonde. Joli baratin si je peux me permettre. Quoi que, si on y réfléchissait, approfondir ses connaissances sur les méthodes de torture ne devait pas être si désagréable que cela. Tout comme approfondir ses relation avec une employée à l'air avenant. Harnyll l'avait déjà fait et on comprenait aisément son soudain intérêt pour les interrogatoires sous la torture.

[Mais oui je sais, tu m'aime.]

Bref.

Nous disions donc que notre superbe créature jouait suavement avec sa cravache en se tortillant dans son émoustillant petit ensemble. Étrangement, le pirate n'avait plus envie de partir du tout.

« Alors? On a été un vilain garçon, dit la super femme? Un trèèèèèès vilain garçon? »

Le bandit ne répondit rien, totalement subjugué.

Un petit coup de cravache le fit sortir de ses pensées.

« Tu sais se qu'il leur arrive aux méchants garçons?... ils sont punis. »

Nouveau coup de cravache.

« Sinon, moi aussi je n'ai pas été sage, dit Harnyll. Très vilain même. »

[mode déconnage OFF]

[Surenchérit là dessus si tu peux]

Bon.

On arrête deux minutes de déconné.

Malheureusement, les boureaux d'Ysari sont masculin, peu avenant. Dommage.

Harnyll attendait en compagnie de Gregor le compte rendu de l'interrogatoire dans la salle du conseil d'Ysari. Ils parlèrent assez peu. Gregor était concentré sur l'épée et le mouchoir. Était-ce tout se qui allait rester des deux jeunes gens? Cette épée, une aumônière et un petit mouchoir? Rien d'autre? Il aurait aimé les revoir. Même les savoir mort, avoir leurs deux corps sous les yeux. Se serait sans doute toujours mieux que cette oppressante incertitude qui le rongeait complètement. Oui. Au moins il serait fixé. Il aurait de quoi pleurer les morts. Mais là... il ne savait pas se qui leur était arrivé ni se qu'ils pouvaient encore être en train de subir. Malheureusement, il avait une petite idée de se qu'on pouvait faire subir à Aureane. La jeune femme était belle et fort avec avenante malgré son intempestive timidité.

Ils l'avaient sauvé une fois de ce sort terrible, mais sans doute ne pouvait-on le lui épargner une seconde fois.

Le vieux lion d'Arcani sursauta quant l'homme chargé de receuillir la déposition du pirate entra.

L'air grâve, il leur tendit le fruit de son travail.

L'homme avait parlé.

Il avait dit tout se qu'il savait.

On leur avait donné un tuyau et payé pour capturer un jeune noble d'Ysari ou faire en sorte qu'on ne le revoit jamais ans la baronnie. Ils avaient capturé Aureane avec, mais elle n'était pas ciblée. Seul Nicolaï l'était. Puis, ils avaient traversé la mer Olienne. Trois mort pendant la traversé, mais les deux captifs d'Ysari avaient tenu.

Vendu à Thaar à un marchand d'esclave Drow, ils avaient fait partit d'un convois qui était partit peu de temps après.

Pour le Puy d'Elda.

Là s'arrêtait la partie de la déposition qui intéressait les deux hommes. Gregor s'affaissa dans son fauteuil et regarda les objets toujours étalé sur la table.

« On ne les reverra jamais pas vrai monseigneur? »

[A force de jouer avec toutes les cinq minutes, Nicolaï a bloqué le bouton du mode "déconne", et enclenché le bouton "cul". Pour ne rien arranger, la hotline du dépanneur me sert "les quatres saisons" depuis plus d'une demi-heure ! Encore heureux que les temps d'attente ne soient plus facturés ! Mais du fait de ce souci technique, je ne pourrai pas rédiger ce post normalement, et je tiens à m'en excuser à l'avance auprès de mon cher public...]

Le bandit remmené par les gardes dans sa cellule, car il devait encore être jugé par un tribunal, le baron resta seul dans la salle de torture avec celle que mon fidèle vassal a si bien décrit un peu plus haut. D'ailleurs il a oublié de vous donner son nom. Bon, son vrai nom au sens de l'état civil, je ne le connais pas, car seul son côté "professionnelle" m'intéresse. Je ne peux donc vous dire que son nom de donjon : maîtresse Elza.

Vraiment ? Si tu as été méchant, alors il va falloir te punir, dit-elle d'une voix aguichante en ouvrant les premiers boutons de la tunique du baron.
Oui maîtresse, répondit humblement sa prochaine victime.

Presque tendre, elle finit de le déshabiller, déposant parfois de petits baisers sur sa peau qui le faisait frisonner. Harnyll savait que cette apparente douceur n'était là que pour le début. Elza adorait "s'occuper" de lui, raison pour laquelle elle avait refusé une offre d'emploi à Diantra auprès de... je n'ose vous dire qui, car ce haut personnage à des responsabilités et je ne veux point dévoiler ses petits vices, il serait capable de me flanquer un procès.
De la main, Elza tapota affectueusement un des montants du chevalet.

Allons mon petit chien, viens t'installer ici. Tu ne voudrais pas mettre ta maîtresse en colère, non ?

Honteux, Harnyll vint s'installer sur le chevalet donc son bourreau referma les menottes sur ses chevilles et ses poignets. Entièrement nu et sans défense, il était livré à tous les sévices qu'elle pourrait inventer (et pour lesquels il la payait fort cher d'ailleurs...). Un rire cristallin aux lèvres, la belle retourna chercher sa cravache qu'elle promena sur le corps de sa victime consentante.
Un coup s'abattit sur le torse du baron, laissant une marque rouge en travers du torse. Un gémissement de douleur ne lui apporta qu'un deuxième coup, puis un troisième. Chaque coup qui zébrait sa peau était plus violent que le précédent. Harnyll savait qu'elle était mécontente des nouvelles arrachées au brigand, car il lui avait promis quelques semaines plus tôt de lui livrer Nicolaï pour ses petits jeux, promesse désormais intenable.

Mais la colère laissa rapidement place au désir. Faisant basculer le chevaler à l'horizontal, Elza grimpa sa proie, frottant sa vulve humide contre son ventre. Un sourire complice aux lèvres, elle vint se planter sur la verge tendue du baron, verge de fort belle taille d'ailleurs comme pouvaient le confirmer la plupart des soubrettes du château ainsi que les bergères des environs. Et accessoirement Lucrèce qui avait tenu l'engin en main une ou deux fois.

Entamant un lent aller retour, elle titilla du bout des doigts les tétons du baron, faisant monter lentement le sirop dérables dans la sufateuse à moustaches. A ca, pour lui chauffer le service trois pièces, elle savait y faire ! Qu'on lui range la défonceuse dans le moule à moutards, et il ne tenait pas longtemps. Et bien que la vieille plaisanterie d'ivrognes (qui fait beaucoup rire en fin de soirée) affirme qu'on ne puisse pas remplir une cruche à l'envers, le baron explosa dans le ventre de la belle.

Satisfaite et repue, maîtresse Elza le détacha et commenca à ranger ses affaires. D'une voix redevenue plus normale, mais qui contenait encore une dose d'érotisme suffisante pour qu'un vieillard grabataire avec deux jambes de bois aille honorer toutes les dames de Pigalle, elle demanda au baron :

Monseigneur, vous n'oublierez pas de signer le bon de commande pour un nouveau chevalet. Celui là commence à être usé, ce serait du plus mauvais effet s'il se fendait en pleine séance.
J'essaierai de ne pas oublier Elza, répondit le baron, bien détemriné à oublier afin d'avoir une excuse qui lui permettrait de retourner se faire punir.

Alors qu'il finissait de se rhabiller, la porte se rouvrit et Gregor de Hautetour, l'oeil exhorbité et la bite pleine d'orgueil (admirez le jeu de mots), entra à son tour et murmura d'une petite voix qu'Harnyll ne lui connaissait pas.

Euh, monseigneur, j'ai fait publié le décret annonçant la mort de l'autre crétin de bon à rien, là , mon ancien écuyer. Alors, maintenant, est-ce que je pourrais...
Mais oui mon bon, maitresse Elsa va s'occuper de toi. Hein ma chérie ?

Alors qu'il s'apprétait à sortir, Gregor posa une dernière question, demandant si à son avis on reverrait un jour cet andouille incapable ramassé sur une plage comme une crotte de chien que récupèrent les services de nettoyage.

Le revoir un jour ? J'espère bien que non, bon débarras, il me servait à rien en plus. Mais par principe, il faudra quand même voir à attraper l'enflure qui a monté cette opération et le confier à maîtresse Elza.

Et ainsi donc, le baron d'Ysari, vidé mais heureux, remonta vers les niveaux supérieurs du château, pas mécontent de la façon dont se déroulait la journée. Chemin faisant, il se demanda si Aurore serait intéressée par une visite des cachots... hmm, il faudrait qu'il lui propose.

[Edit Trystan : je suis atterrée par votre RP les gars >.<]
[Edit Harnyll : mais c'est pas grave, tu nous aimes quand même ma chère ]