[Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]

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MessageSujet: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 4:07

L’éclipse dévorait le ciel depuis maintenant plusieurs jours et ne semblait pas vouloir céder sa place. Le rôdeur avait choisi de quitter le champ de bataille pour se diriger vers une ville plus calme et éloigner de la guerre. Souvent, il s’était permis de demander quel serait la ville la plus calme pour lui. Plusieurs réponses avaient fusé, mais la plus fréquente, revenait à Diantra. Ils avaient décrit la capitale humaine comme étant une ville achalander où beaucoup de gens aimait commercer, mais ce genre de perspective ne dérangeait en rien le rôdeur. Malgré qu’il ce soit trouver sur le champ d’une bataille décisive, le jeune homme ne se rappelait même plus s’il en avait fait parti en tant que guerrier ou en simple observateur. Tout ce qui pouvait lui laisser croire qu’il aurait pu participer à une guerre de cette ampleur, ce sont les armes qu’ils portaient à sa ceinture et la blessure qu’il avait à la tête. Le reste, il ne pouvait le dire avec certitude, puisque c’était le blanc totale dans son esprit.

Les seuls souvenirs qui lui venait en tête, c’était ceux de lorsqu’il c’était réveiller, au milieu de cette panique provoquer par la guerre. Il avait finalement choisit de se diriger vers la ville humaine, croyant ainsi qu’il pourrait trouver quelconque réponses. Il entreprit donc son long périple vers cet endroit que tant d’elfe lui avait décrit. Certes, il avait remarqué que les elfes n’avaient pas l’air d’apprécier grandement les humains, mais l’herboriste qui l’avait soigné lui avait mis cette idée en tête. Le rôdeur avait prit soin de préparer assez de subsistance pour vivre pendant un moment et c’était même amasser une quantité respectable de pièces afin de pouvoir acheter ce don il aurait besoin en cours de route. Par la suite, lorsqu’il serait rendu à destination, il ignorait ce qu’il allait faire, mais au moins, peut-être obtiendrait-il des réponses...Du moins, c’était ce qu’il espérait.

En chemin, il dût faire plusieurs fois halte afin de se sustenter, mais la majeur partie du temps, il avançait rapidement grâce au cheval qu’il avait choisit d’acheter. Réduisant ainsi considérablement le temps qu’il aurait prit à faire la route à pied. Il avait mis plusieurs semaines pour finalement apercevoir la cime de ce qui ressemblait vaguement à une ville rempli de vie et où les gens semblaient s’être remis des événements qui s’était passé il y avait de cela quelques temps. Pendant un moment, le jeune homme reste sur son cheval, capturant la beauté de l’instant et se disait que c’était probablement la meilleure décision qu’il eu pu prendre. Après tout, rien ne l’aurait retenue en terre elfique, mis à part ses origines, mais les elfes étaient loin d’apprécier les sangs mêlés. Décidant qu’il était grand temps qu’il y mettre les pieds, il mit son cheval au trot et alla lentement rejoindre la petite route qui se trouvait en contre bas des collines.

Rendu aux grandes portes de la cité, les gardes le regardèrent mais ne trouva rien à lui suspecter, donc il pu rapidement arpenter la ville. Seulement, avec un cheval, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus pratique, donc il descendit de sa monture à l’une des auberges se situant sur la place principale et laissa quelques pièces supplémentaires à l’aubergiste pour que celui-ci s’occupe de donner de la nourriture à son cheval. Débarrasser de ses effets, il pouvait ainsi facilement arpenter le dédale de rues qui constituait la cité.

Il repéra un bâtiment beaucoup plus élevé que les autres dans le coin sud de Diantra. Fronçant légèrement les sourcils, il trouva facilement les rues communicantes avec cette bâtisse qui se dressait devant lui. À la fois fier et mystérieuse, Notre-Dame de Deina se dressait devant lui, comme si elle voulait l’engloutir. Le demi-elfe resta un moment à contempler l’architecture des lieux, impressionner par ceux-ci, puis se laissa finalement tenter par l’idée d’aller y mettre les pieds pour savoir ce que pouvait bien receler ce lieu. Il évoquait en lui des bribes de souvenirs, mais il ne saurait dire ce que ceux-ci signifiait et il sentait qu’il pouvait se trouver sur une piste afin de retrouver qui il était. Ses pas gravir les pavés et il franchit le grand seuil du lieu de culte, en se dirigeant lentement à travers les bancs qui avait été disposé de sorte à se trouver face à l’Autel de Deina. Ses pas résonnaient contre le marbre de l’église et le fait que l’église se trouve à être vide à cette heure de la journée, n’aidait en rien à le rendre plus discret.

Ses yeux arpentèrent la pièce d’un regard sans aucun éclat, cherchant les réponses à ses questions, mais il fut interrompu dans ses réflexions lorsqu’il perçu des pas derrière lui. Malgré que les pas soient feutrés sur le dallage, il pouvait facilement déterminer que par leur lourdeur, c’était une femme qui venait de passer le seuil. Il ne percevait aucune menace provenant d’elle, donc il se permit de se tourner lentement, sans tirer ses armes et posa finalement son regard sur la silhouette de la guerrière qui se tenait devant lui. Il eu un léger froncement de sourcil, voyant resurgir des images indistinct pour le moment.

- À votre habit, j’en déduis que vous n’êtes pas la dame de culte…

Le ton n’avait pas été arrogant, on pouvait y percer une certaine interrogation. Interrogation qu’il ne savait même pas lui-même pourquoi elle se trouvait là. Inconsciemment, il vint effleure l’une de ses cicatrices, se trouvant sur l’un de ses flancs, mais retira aussitôt sa main en voyant le geste qu’il était entrain de faire. Cette ville pouvait-elle vraiment lui apporter des réponses?
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeLun 1 Nov 2010 - 20:21

    La Demoiselle foulait les dalles de la ville à pas de Loup. Ombre fugace parmi tant. Ce manège n'avait que trop duré. Les murs alentours suintaient encore de guerres immémoriales, de complots sordides et de vaines manigances. Des jours. Des semaines. Peut être plus. Combien de temps la séparait-elle de sa venue au sein de la Capitale des Hommes ? Parmi ces ruelles familières, l'air se faisait plus oppressant, l'espace plus restreint. Sombre monotonie, qui pourtant, l'avait contentée jusqu'alors.

    A certains curieux, la guerrière avait laissé entrevoir une part encore méconnue de son quotidien, tandis qu'elle déambulait entre les bâtisses, vêtue de robes légères et de vêtements chatoyants. Ses cheveux avaient poussé, sa taille s'était affinée. Sa peau était lisse, et son teint, bien que plus pâle, semblait resplendir d'un éclat nouveau. Son regard seul trahissait l'ennui, et la lassitude que lui inspiraient les heures passées à déambuler sur la Place.

    Ce jour, pourtant, au sein des ruelles, un claquement de sabots. Certes, de nombreux voyageurs allaient et venaient, en compagnie de leurs montures. Pourtant, à ce passage, la guerrière marquera un arrêt, se tapissant contre la paroi, tandis que ses iris se déposaient sur une silhouette familière. En un mutisme serein, elle suivra son avancée, jusqu'à ce que le jeune homme ne pénètre au sein de l'imposant édifice religieux. Piquée par une curiosité nouvelle, elle se glissera à sa suite.

    Il avait un temps d'avance. Aussi, lorsqu'elle en vint enfin à pousser les portes, le jeune homme se tenait d'ores et déjà à hauteur de l'autel. Sans chercher outre mesure à se dissimuler, elle prendra cette même direction. Il notera alors bien tôt la nouvelle venue, lui faisant face, tandis que quelques paroles remplaçaient habilement les salutations de coutume.


    « A votre habit, j’en déduis que vous n’êtes pas la dame de culte… » 


    La guerrière stoppa promptement son avancée, son front se barrant de quelques rides soucieuses. Le dévisageant, elle ignorait encore quel était ce manège insensé. Finalement, plongée en un mutisme contraint par la singularité de la scène, elle exécutera quelques pas légers vers le Rodeur, dont la main glissait sur le flan. Mécanisme involontaire. Son nom fut seul prononcé, en un murmure fugace. Tel un prédateur jaugeant sa proie, la Demoiselle dessinait un cercle autour du demi-elfe. Pourtant, nulle menace en sa posture. Nulle malice.

    La voici, s’arrêtant une nouvelle fois face à son interlocuteur. Lèvres closes, elle discernait le moindre détail de sa personne. Son front marqué par la guerre, les armes pendant à son côté. Sa posture elle même semblait jurer avec la scène extérieure. Son interrogation paraissait sincère. Son ignorance également. Un voile obscure recouvrait ses pensées. La Jeune Femme elle même semblait soudain se renfrogner, tandis qu’elle reculait d’un pas, un seul. Ne quittant plus le Rodeur des yeux, elle esquissera l’ombre d’une palabre, mais nul son n’échappera à ses lèvres, la laissant figée en une expression de stupeur.

    Enfin pourtant, elle laissera ses bras retomber le long de son corps, avant de les lier en son dos. Se détournant, elle lèvera alors les yeux vers un ciel imaginaire, d’où nul n’aurait su s’il était nécessaire de la déloger. Songeuse, elle laissera pourtant quelques mots glisser jusqu’aux oreilles attentives de celui qui, à son interrogation détournée, ne recevrait nulle réponse. Sa voix était claire, bien que guère plus élevée qu’un simple bruissement. Le Silence ambiant permettait cependant à chaque mot de se détacher distinctement, en une suite assurée.


    « A quand remonte ton dernier souvenir… ? »


    Le tableau semblait d’une évidence sans faille. Nul intérêt à tenter quelconque autre approche. Leur dernière rencontre ne s’était guère déroulée en de très bons termes, celle-ci s’annonçait plus pénible encore. Refoulant sa rancœur, elle secouait doucement la tête, chassant souvenirs parasites et vaines animosités.

    Elle se retournera brusquement, ses iris glissant sur son flanc. Le geste ne l’avait pas frappée en tout premier lieu. Pour autant, il était d’une importance capitale en ses réflexions. Un sourire fugace ses dessinera à la commissure de ses lèvres, avant de retourner au néant, laissant une nouvelle place au tracas et à l’incompréhension. L’origine de ce mal lui était étrangère… Pourtant, elle avisera une nouvelle fois la plaie qu’il arborait au niveau de son visage. S’approchant de lui, souplement, elle laissera son indexe effleurer les contours meurtris. N’attendant là nulle autorisation de sa part.

    Curieusement troublée, elle reviendra bien vite sur ses pas. Son souffle était irrégulier, et en un espoir mesuré, elle l'interrogera tout de même. Si ses pas l'avaient conduit en cet endroit, cela représentait sans doute une nécessité inconsciente. Pouvait-elle parvenir à faire ressurgir cet inconscient ?


    « Que représente ce lieu, à tes yeux ? Pourquoi cette destination ? »


    Bien sûr, ces paroles n'étaient pas innocentes. Désireuse de pousser plus en avant sa mémoire, elle l'incitait à chercher réponse à quelques interrogations bénignes.



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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 13:35

Le voile s’étendait déjà depuis plusieurs semaines dans l’esprit du rôdeur et celui-ci ne semblait pas vouloir être percé. Le jeune homme s’était lancé dans une quête, afin de lever ce voile qui obscurcissait ses souvenirs. Il était frustrant pour lui de ne pas se souvenir de qui il était et surtout de ne pas savoir où il s’en allait. La ville de Diantra évoquait quelques choses de familier à son corps, mais pour son esprit, il n’en était rien. Les mystères de l’esprit humain était rarement percer à l’époque où il se trouvait, donc tout ce qu’il pouvait espérer, c’était croiser quelqu’un qui veuille bien lui servir de guide ou lui rappeler quelconque souvenir qui pourrait le mettre sur une piste. Ce fût donc dans cette optique qu’il gagna cette magnifique ville, qui avait été le lieu de plusieurs assauts quelques semaines avant son arriver. Donc, lorsque son regard c’était finalement poser sur la cathédrale, il n’avait sût pourquoi, seulement ses pas le menèrent indistinctement vers ce lieu.

Il s’était dit que, probablement que rendu sur les lieux, il y aurait quelqu’un qui puisse l’aider ou simplement qu’ils allaient lui évoquer des bribes d’image d’un souvenir antérieur. Il ne saurait dire. Rendu en ses lieux, il fût déçu par ce qu’il trouva. C’est-à-dire, rien. Aucune place en ses lieux ne faisait ressortir des images subites ou des paroles, rien. Il allait échapper un soupir, lorsque finalement, il avait sentit cette présence. Malgré l’amnésie qui l’avait gagné, il n’avait rien perdu de son sens de l’ouï ou de la perception, ce fût donc ainsi qu’il rencontra de nouveau cette belle demoiselle, sans savoir qu’il la connaissait déjà et qu’il partageait un passer avec celle-ci. Elle semblait soucieuse à sa vue, mais lui ne saurait dire pourquoi. Lorsqu’elle prononça des paroles, qui ressemblaient vaguement à un nom, il fronça à son tour les sourcils. Il détourna un moment le regard, assaillit d’une foule de voix qui prononçait ce nom, mais souvent, il s’agissait de la même. Malgré ça, il n’avait pas plus d’image à associer avec ses voix, donc il ne pouvait dire qui était cette femme qui se tenait devant lui. Il comprit alors qu’un léger pan du voile venait de se lever, il pouvait désormais s’identifier, mais il ne pourrait parler de lui. Les yeux flamboyants du rôdeur jaugeaient la personne qui se trouvait en face de lui.


« A quand remonte ton dernier souvenir… ? »

Il pencha légèrement la tête sur le côté. Elle savait donc de quel mal il était atteint. De plus, le fait qu’elle emploi le « tu » et non le vouvoiement, confirmait déjà ce qu’il pensait. Elle le connaissait et pourrait sans foute lui fournir les réponses nécessaires pour qu’il puisse reconstituer le puzzle de son passé. Sans grande conviction, il passa délicatement une main dans sa chevelure et fit quelques pas.

- Tout ce don je me souviens, c’est…le bruit d’un éboulement et…plus rien…le néant total…

On aurait pu croire que ses paroles avaient été dites avec un certain mécanisme, puisque son regard semblait lointain alors qu’il se souvenait de cette journée. Il surprit le sourire momentané de la demoiselle alors qu’il s’extirpait de cet endroit, mais celui-ci disparu aussitôt. Que voulait dire celui-ci? Il l’ignorait et tant qu’il n’oserait pas poser la question à la jeune femme, probablement que jamais il n’aurait de réponse. Lorsqu’il vit celle-ci s’approcher, il ne fit aucun geste pour se soustraire à son examen. La marque était bel et bien là et même s’il aurait voulu la dissimuler, il n’aurait pu. Avant qu’elle revienne sur ses pas, le jeune homme sentit les effluves du parfum de celle-ci, provocant chez lui une réaction inexplicable.

« Que représente ce lieu, à tes yeux ? Pourquoi cette destination ? »

De nouveau, les paroles de la demoiselle provoquèrent un froncement de sourcil de la part du rôdeur. Ainsi, elle semblait désireuse de lui faire recouvrer certain souvenirs enfuit. Il se retourna dos à la guerrière, ne sachant que répondre. Ce qui l’avait poussé, c’était uniquement une impression de déjà vu ou simplement une force qui l’attirait dans ses lieux. Doucement, du bout des doigts il effleura l’autel, puis il se retourna de nouveau vers la jeune femme, cette fois, semblant beaucoup plus déterminer qu’il y avait quelques instants.

- Dites moi, nous nous connaissons forcément, puisque mon nom ne vous est pas inconnu? Comment est-ce arriver?

Plus déterminer encore, il se rapprocha d’elle afin d’arriver à sa hauteur, plongeant son regard dans le sien à la recherche de
réponse. Puis sans avertir, d’une façon délicate, il prit les mains de la demoiselle, les examina de plus près. Seulement avec ses mains, il pu voir qu’elle était user par le maniement constant d’une arme. Ce qui expliquerait forcément son métier et leur rencontre?


- À vos mains, il semblerait que vous êtes guerrière, mais tout dans votre allure le démenti.

De nouveau, une expression perplexe gagnera les traits du jeune homme, ne sachant pas réellement où il voulait en venir. Il avait réussi à déduire, mais rien ne signifiait qu’il se rappelait de quelques choses et rien ne signifiait qu’il serait capable un jour de recouvrir ses souvenirs enfuit. Devrait-il donc vivre dans l’absence de passé et forger son futur?

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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 17:54

    Cette obscurité ambiante pesait sur les habitants. La Jeune Femme n'y échappait pas. Loin de là. Ce nouvel événement n'aurait pu être qu'une suite inévitable en cet enchaînement incessant. Elle semblait pourtant être dépassée par les évènements, ce jour ci. Chaque rencontre avec le Rôdeur la menait à de nouveaux tracas, de nouvelles péripéties. De la compassion, à l'animosité. Où se situaient-ils désormais ? Était-ce là matière à un nouveau départ ? Loin de ces interrogations, elle reviendra au Jeune Homme. Son visage était désormais impassible, ne laissant nulle place aux émotions qui la submergeaient.


    « Dites moi, nous nous connaissons forcément, puisque mon nom ne vous est pas inconnu ? Comment est-ce arrivé ? »


    Évidence. La Guerrière mit pourtant un certain temps avant d'accorder quelconque réponse à son interlocuteur. Les souvenirs se mêlaient en un flot mouvementé et continu. Ce lieu même avait été le théâtre de leur rencontre. Deux protagonistes, se mêlant en un but commun. C'était malmené par une Créature de la Nuit, qu'il s'était présenté au pied de l'autel, meurtri. Piquée par une nécessité soudaine, la Demoiselle s'était portée à sa suite. Non sans mal, elle avait alors du tenir tête au Rôdeur qui, décidé à retrouver son agresseur, n'avait eu de cesse que de mettre en retrait ses mises en gardes, et incitations au repos.


    « C'est en ces lieux, que nous nous sommes rencontrés... Ton flanc avait été lacéré par une arme Drow... Je me suis occupée de ta plaie du mieux que je ne le pouvais... Ton entêtement à partir en quête de ton agresseur ne m'a pas été d'une grande aide, je dois avouer... »



    Avec une détermination nouvelle, il s'approchera alors de la Jeune Femme, s'emparant de ses mains. Les examinant avec soin, il laissera aller les hypothèses quant à son métier. La plus probable échappera de manière audible à ses lèvres. Guerrière. A ses dires, pourtant, l'allure n'y était point. Haussant les sourcils, elle jettera un coup d'œil sur sa propre tenue. Sobre. Cela n'était en rien sa tenue habituelle. Pourtant, les mouvements y semblaient aisés, et la lame qui pendait à sa taille, elle, lui était commune.


    « Mon allure... », elle laissera un vague sourire marquer ses lèvres. « Te fieras-tu donc à mon allure, ou à mes mains, Hellyor ? »


    Refermant ses doigts sur la paume de ses mains, elle le poussera à cesser là son examen. Cela n'expliquait en rien leur rencontre. La proximité de leurs corps était telle qu'il discernait non sans mal les battements réguliers de son coeur. Sa respiration, sereine. L'odeur toute particulière qui émanait de sa chaire. Ce corps qui, le temps de quelques heures, avait été en sa possession, pleine et entière. Ce corps même qui désormais reculait d'un pas, puis de deux. Ses mains quittant son emprise.

    Finalement, la voici qui se détournait, ses iris balayant les lieux en quête d'indice quelconque, susceptible de lui venir en aide en cette tâche nouvelle. Une odeur, un mouvement, un mot peut-être. Nulle prétention quant à parvenir à ce fait seule munie de ses propres moyens. Pourquoi ne pas essayer, cependant. Son mal lui semblait toujours n'être que sombre farce, se refusant sans nul doute à admettre pareille éventualité. Cet état, bien que ne lui étant nullement étranger, n'était jamais venu frapper aux portes de ses compagnons. Elle en connaissait pour autant les issues probables. Fronçant les sourcils, elle reviendra sur ses pas, se postant face à sa personne.

    En quelle mesure était-elle capable de faire ressurgir en son sein des souvenirs d'évènements qu'elle même ignorait. Une partie de sa vie lui avait été dissimulée, cause de nombreuses mal-ententes entre les deux protagonistes. En ce sens, était-elle bien placée pour répondre à ses besoins actuels ? Les souvenirs qu'elle était en mesure de faire ressurgir étaient-ils des plus appropriés ?
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 19:07

Depuis des semaines, il n’avait rencontrer personne suceptible de l’aider et voilà, que son attirance vers la cathédrale lui offrait la possiblité de lever un certain voile sur celui-ci, donc pourquoi laisserait-il passer sa chance aussi facilement? Il ne saurait dire de quel nature avait été leur relation, seulement il ne voyait pas trace d’animosité ou de quelconque tentative de vengeance envers sa personne, ce qui devait être relativement un bon signe. De plus, le visage impassible de toute émotion n’aidait pas à lui rappeler quelconque souvenirs ou à le mettre sur la bonne voie. Il opta néanmoins pour les questions qui l’assaillait pour le moment. S’il pouvait avoir un maximum de réponse, peut-être réussirait-il à percer des souvenirs qui se cachait quelques part dans les trefond de son esprit. Celle-ci ne semblait prendre son temps pour répondre et le rôdeur ne la pressa pas pour autant. Il voulait une réponse, certes, mais si elle prenait son temps ainsi, c’était peut-être parce qu’elle en avait besoin. Il l’ignorait. De plus, brusquer la seule personne qui semblait le reconnaître n’aurait pas été intelligent de sa part.

« C'est en ces lieux, que nous nous sommes rencontrés... Ton flanc avait été lacéré par une arme Drow... Je me suis occupée de ta plaie du mieux que je ne le pouvais... Ton entêtement à partir en quête de ton agresseur ne m'a pas été d'une grande aide, je dois avouer... »


À ses paroles, il vint effleurer le flanc qui portait une large cicatrice. Elle venait donc d’une attaque drow. Si l’on suivait la logique qu’aucun d’entre eux n’était admis dans la ville, il devait donc se trouver dans les environs pour avoir réussi à venir jusqu’ici afin de se faire soigner. Malgré que ses images restaient encore flou, certaines d’entre elle refire surface de façon spontané, mais jamais dans ses images il n’appercevait la jeune femme. Uniquement un visage empli de haine indistinct. Les ombres s’unissait à la silhouette de son agresseur. Rien de plus ne parvint à son esprit. Il eu un léger sourire lorsqu’elle lui dit qu’il avait été entêter. Ainsi, il lui avait tenu tête, malgré ses blessures. C’était tout à fait lui, mais il ignorait toujours comment il avait pu devenir celui don parlait la demoiselle. Délaissant ses pensées pour finalement s’occuper d’avantage de la douce, il entreprit de découvrir son métier, qu’il n’eut pas réellement de mal à trouver.

« Mon allure... », elle laissera un vague sourire marquer ses lèvres. « Te fieras-tu donc à mon allure, ou à mes mains, Hellyor ? »

Il releva les yeux vers les siens, s’y perdant presque, avant que celle-ci ne mettent fin au contact qui les unissaient. C’est vrai que seul la dague qui pendait à son côté pouvait laisser préssager qu’elle était guerrière dans sa tenu, mais elle marchait d’un pas mesure et très peu bruyant, signe qu’elle avait suivit un entraînement de discrétion ou simplement parce qu’elle avait le pied léger.

- Au deux, dit-il franchement. Vous marchez avec une certaine souplesse qui est rare chez les dames et vos mains semble dire que vous avez manier l’épée à de nombreuse reprises.

Ce n’était que des observations, mais il semblait viser juste. De nouveau le parfum de la chaire qui émanait de la demoiselle empli l’air, laissant de nouveau une réaction inexplicable au jeune homme. Fronçant doucement les sourcils, il croisa les bras sur son torse, tandis que leurs corps s’éloignaient. Ses yeux observaient toujours ses gestes fluides et lorsqu’elle revint vers lui, il pouvait lire les questionnement qui l’assaillaient. Il se doutait bien que les réponses qu’il cherchait n’allait pas toujours lui plaire, mais il se devait de savoir qui il était et ce qu’il avait jadis été. Était-ce égoiste ou simplement censé? Personne ne pouvait vivre avec un voile aussi noir à moins de l’avoir souhaiter. Seulement, ce n’était pas son cas et peu importe les réponses qu’il trouverait, il n’aurais d’autre choix que d’accepter les conséquences de ses actes.

Il laissa finalement aller ses bras le long de son corps, ne sachant que faire. Devait-il pousser d’avantage dans ses intérrogations ou simplement laisser passer sa chance? Non, évidemment qu’il ne laisserait pas partir aussi facilement celle qui le connaissait ne serait-ce qu’un tentinet. Il réfléchit pendant un moment aux questions qui pourrait expliquer son passé. Plissant légèrement les yeux, signe qu’il réfléchissait, il se coupa un moment du monde extérieur. Il revint finalement à lui et plongea son regard dans l’émeraude de ses yeux, puis entrouvit finalement la bouche, peu sûr de ce qu’il allait dire.


- Si vous êtes capable de me dire l’origine de la cicatrice que je porte au flanc, vous seriez sans doute en mesure de me dire où j’ai obtenu certaines d’entre elles?

Tandis que les derniers mots s’échappait de sa bouche, il entendit le teintement de la cloche retentir contre les parois des lieux, puis du bout de l’allée, parvint des murmures de personnes qui commençait à entrer dans le lieu sacrer. De derrière lui parvint des bruits de pas, alléger par le port d’une semelle épaise. La messe allait bientôt commencer et bientôt, une nuée de personne se trouvait parmi l’assemblé, prètes à écouter les paroles du prête. Se glissant près de la jeune femme, le jeune homme tourna lentement la tête vers elle rendu à sa hauteur et approcha ses lèvres près de son oreille, afin que seule elle puisse les entendres.

- Qu’étions-nous exactement…?

Les paroles murmurées à l’oreille, accompagnait le souffle chaud et régulier du rôdeur, frôlant l’oreille de l’humaine qui se tenait là. Accoutrer comme il l’était, les gens semblait peu entraint à le voir participer et puisqu’il ne voyait pas la nécessité d’assister au discours de l’homme qui se trouvait devant, Hellyor se dirigea vers la petite porte qui menait au pied de l’immense bâtiment. Là, il rabatît le capuchon de sa cape sur ses oreilles pointues, les dissimulant ainsi au regard des croyants qui affublait, puis il se tourna légèrement la tête vers la silhouette qui descendait les quelques marches. Une averse s’annonçait au vu de l’air humide qui imprégnait l’air et des nuages à peine perceptible dans ce ciel tâcher de noir. Les réponses qu’il cherchait se trouvait-elles ici ou ailleurs?
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 22:19

    « Aux deux, dit-il franchement. Vous marchez avec une certaine souplesse qui est rare chez les dames et vos mains semblent dire que vous avez manié l'épée à de nombreuses reprises. »


    Quelques rides barraient le front du Rôdeur, tandis qu'il croisait les bras sur son torse. Toute animosité semblait s'être estompée, tandis que la jeune femme soutenait son regard. En ces lieux, elle avait fait la connaissance d'un Homme déterminé, bien qu'agissant parfois de manière irraisonnée. Peu à peu, il avait laissé paraître un caractère assuré, qui avait su la charmer. Bien vite. Trop vite, peut être... La séparation avait marqué la fin d'une ère. Jamais plus n'avait-elle eu affaire à ce même homme. Aujourd'hui, pourtant, elle semblait discerner en ses iris une lueur qu'elle songeait ternie.


    {Ce n'est pas le moment de se malmener ainsi...}


    Un pincement en sa poitrine, tandis qu'elle secouait doucement la tête. Ces songes étaient pénibles, troublants. Son regard s'était assombri. Comme pour parer à ce phénomène embarrassant, elle portera son attention en une direction opposée. Elle recouvrait alors un mutisme qui se voulait serein, innocent. Oui, elle était Guerrière. Y avait-il là réelle nécessité d'approuver ces quelques déductions ? Peut-être oui... Cela aurait au moins pour but de détourner l'attention face à ce soudain changement de posture.


    « Il est vrai que j'ai été entrainée au maniement des armes. Les duels me sont familiers. Les Guerres... ne me sont pas étrangères. Je n'ai rien à t'apprendre à ce sujet, ce me semble. Tu manies l'arc et la lame avec aisance, toi aussi... »


    Nul doute à ces derniers faits, car à de nombreuses reprises, le Jeune Homme avait démontré ses talents de bretteur, et d'archer. Elle aurait cependant eu matière à redire sur la capacité qu'il avait à minimiser les risques. Combien de fois s'était-il interposé sans réfléchir entre la Demoiselle et quelconque opposant. Combien de fois avait-il provoqué, sans même s'en douter. Sa vie n'avait-elle aucun sens ? Avait-il volontairement cherché à y mettre un terme avec tant d'ardeur ?


    « Si vous êtes capable de me dire l'origine de la cicatrice que je porte au flanc, vous seriez sans doute en mesure de me dire où j'ai obtenu certaines d'entre elle ? »


    Sur ces derniers mots, la cloche retentit, annonçant la venue d'un nouvel office religieux. Les murmures, bien tôt, emplirent les lieux, balayant d'un revers le mutisme solennel de ces gardiens de marbre. Les pas se faisaient plus pressants. Les sourires inondaient les visages, en un espoir nouveau. En ces heures funestes, les croyances entretenaient les miracles. Et parmi ces corps, celui du Sylvain, s'approchant du sien. Nulle méprise probable. S'il avait oublié jusqu'à son propre nom, elle même n'aurait pu se soustraire aux souvenirs de son propre gré. Son odeur, le ton de sa voix, sa démarche seule était tant d'éléments mémorables.


    « Pour certaines, sans nul doute... Je pourrai te conter les faits... Les autres me sont méconnues... Ce lieu ne semble cela dit guère plus approprié à pareil entretien... »


    « Qu'étions-nous exactement...? »


    Ces quelques mots avaient été susurrés à son oreille, de sorte qu'elle seule en fut témoin. Elle avait volontairement omis quelques détails de leur relation passée. Ces interrogations étaient pourtant inévitables. L'échéance n'en était que retardée d'avantage. Interrompue en ses songes par la cohue naissante, elle ira prudemment à la suite du Rôdeur, franchissant la porte de l'imposant édifice. S'il se préoccupait des regards se portant sur eux, rabattant son capuchon, elle même ne s'en formalisera d'aucune sorte. Une tenue pourtant inappropriée à l'office. Qu'importe.

    Le ciel s'assombrissait d'avantage, et l'air était humide. Les premières gouttes ne tardèrent guère. Averses bénigne, de prime abord. Quelques pas pourtant, et voici les gouttelettes se ruant sur les dalles de la ville, s'insinuant en chaque interstice, n'omettant nulle proie. Bien vite, les étoffes ruisselaient. Le tissu que composait la robe de la Guerrière s'alourdissait de secondes en secondes. Ses mouvements étaient entravés. Agacée, et sans gène apparente, elle remontera les pans au dessus de ses genoux, tandis qu'elle balayait la place d'un vif coup d'oeil.

    L'auberge se présentera alors à son regard, salvatrice. Ses cheveux retombaient sur sa nuque, détrempés. L'eau ruisselait sur son front, ses joues, jusqu'à retomber en gouttes régulières sur sa poitrine. Laissant sa main droite retomber, elle s'emparera de celle d'Hellyor, l'entraînant en hâte à sa suite. La porte passée, elle relâchera son emprise et avancera de quelques pas. La pièce principale était abondamment peuplée. Nombreux étaient eux à avoir eu semblable idée. Pourtant, de sa part, la chose n'était pas entièrement innocente. Cette auberge leur était connue, à tous deux.

    Sans plus attendre, la Demoiselle prendra la direction du bar. D'un côté, se tenait un homme de carrure imposante. De l'autre, quelques malheureux accablés, verre en main. Se glissant parmi eux, sans se soucier de son allure quelque peu indécente, elle glissera quelques mots à l'aubergiste. Se retournant promptement, elle évitera sans mal un mouvement déplacé à son attention, avant de glisser ses iris sur le Rôdeur, resté en retrait jusque là.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 0:53

Les yeux du jeune homme avait perçu le léger trouble qui semblait désormais assaillir la demoiselle. Elle semblait songeuse ou simplement ne savait-elle que faire pour son cas? Il n’aurait pu donner d’explication à l’ombre qui venait de s’installer sur les traits délicats de la douce et ne songeait pas à lui poser quelconque question. Déjà, leur rencontre était de bons augures pour lui. Elle détenait un minimum d’information sur lui et ça pourrait l’aider à poursuivre sa quête pour lever le voile. Au propos qui suivirent, le jeune homme eu un léger hochement de tête. C’était bien la seule chose qui lui restait de sa vie antérieur. Ses capacités guerrières étaient presque demeurer intactes, seulement, il aurait besoin de s’entraîner ardemment pour retrouver le niveau qu’il atteignait autrement, mais rien n’était impossible.

De ses paroles, il ne restait que l’écho, alors que ses pas le rapprochaient lentement de la silhouette humaine. Leurs corps se mêlaient parmi les étrangers qui venaient de briser leur solitude. Les paroles de la jeune femme furent perçues par les oreilles pointues du rôdeur, satisfaisant une partie de sa curiosité. Ainsi, il aurait certaine réponse et peut-être même des souvenirs. Il n’aurait pu espérer meilleure rencontre et il s’était douter dès l’instant où son corps avait réagit à la présence de la douce, qu’il se trouvait à y avoir quelque chose entre eux. Seulement, il ne saurait dire quoi et ce fut le but de la question suivante, qui se perdit néanmoins dans le nuer de parole qui se mélangeait entre les divers protagonistes immergeant dans la cathédrale.

Malgré la tentation qui le poussait à rester près d’elle, il se détacha pour gagner la porte et sortir de cet endroit qui était devenu beaucoup trop bruyant pour lui. Il avait vaguement entendu parler du voile se trouvant dans le ciel et pendant qu’il descendait les marches, un sourire ironique avait passé sur son visage. Ainsi, il n’était pas seul à être recouvert d’un voile qui obscurcissait ses pensées. Retrouvant finalement une expression neutre, les rubis qui composaient ses yeux vinrent épouser les formes de la demoiselle qui désormais, paraissait beaucoup plus nette avec la pluie. Avant d’être tremper pour sa part, les gouttes devraient détremper la cape qu’il avait prit soin d’enfiler.

Finalement, il suivit le regard de la guerrière alors que celle-ci posait son regard sur l’une des auberges environnante. Sans s’y attendre, il sentit une légère pression sur sa main, puis l’attirance exercer sur son bras. Il comprit alors qu’elle voulait qu’il la suive jusqu'à cet endroit, ainsi, pourraient-ils discuter tranquillement? Du moins, il l’espérait. Sans attendre, il enjamba les pas de la demoiselle jusqu'à l’endroit d’où provenait des effluves douce et chaleureuse dans cet air devenu humide. Pendant un moment, il se concentra sur la main qui étreignait la sienne, puis regarda le visage qui se trouvait près du sien. Il devait reconnaître que les traits doux et harmonieux de la demoiselle ne le laisserait pas un homme longtemps indifférent, mais qu’en était-il de lui? Elle n’avait toujours pas répondu à sa question, semblant vouloir la repousser jusqu’au moment où il serait près à entendre la vérité.

Reprenant ses esprits au moment où ils entrèrent dans l’auberge, son regard fit rapidement la ronde de la place afin d’identifié un quelconque danger. Malgré son amnésie, il restait prudent, même qu’il l’était d’avantage qu’auparavant. Avant, il aurait été facile pour lui de repérer ceux qui lui en voulait, mais désormais, les choses c’étaient compliquée et la vigilance était de mise, dans son état du moins. Ses sens à l’affût, il remarqua finalement quelque chose qui lui était familier dans la pièce. Fronçant légèrement les sourcils dans un signe de concentration, il se rapprocha lentement de l’enseigne qui se trouvait sur l’un des mûrs, près du comptoir. Un moment, il pencha la tête vers la droite, essayant de faire ressurgir les souvenirs. En vain. Ceux-ci s’obstinaient à demeurer derrière le voile qui c’était dresser dans son esprit. Retenant une certaine colère, il se tourna finalement vers la jeune femme, croisant son regard posé sur sa personne.

Le regard des hommes sur les formes apparente de la demoiselle, commençait à énerver légèrement le rôdeur. Il n’aimait pas ce genre d’homme qui cherchait la première venue. Glissant une main dans sa bourse, il vint se placer derrière la jeune femme et déposa une pièce sur le comptoir. Comprenant le geste, l’aubergiste lui offrit la clé de l’une des chambres qui se trouvait à l’étage. Hellyor saisit rapidement la clé, puis avec un geste rapide il prit la main de la jeune femme l’entraînant à sa suite.


- Venez…

Sans attendre son accord ou donner de plus ample explication, il gravit les marches tout en se dirigeant vers la chambre qui était indiqué sur la clé de l’aubergiste. Arriver à sa hauteur, il inséra celle-ci dans le loquet qui servait à barrer la porte, puis dans un grincement, il ouvrit l’accès à la chambre. Entraînant toujours la jeune femme à sa suite, il décida finalement de lâcher sa main lorsqu’il fût assuré que la porte derrière eux était bel et bien fermée. Dans son regard, on ne pouvait trouver nul trace d’hésitation, toujours la même détermination que lorsqu’il lui avait parlé devant l’autel. Cloîtrer ainsi, ils pourraient discuter sans risquer d’être déranger par des ivrognes ou sans sentir le regard trop dévêtant des hommes sur la guerrière. Il jeta un bref coup d’œil dans sa direction, puis décider, il se dirigea vers le seul meuble qui semblait propice à pouvoir s’asseoir. La chaise se trouvait dans le coin opposé de l’entrée à la pièce, permettant ainsi une fuite facile à la demoiselle.

Sur cette chaise, il vint poser la cape qu’il venait à peine de retirer, puis de nouveau il revint vers la jeune femme. Elle était trempée et si elle restait accoutrée de la sorte, forcément qu’elle tomberait malade. Rapidement, il fit le tour de la pièce, cherchant des vêtements, mais il dû se rendre à l’évidence que dans ce genre d’endroit, les vêtements n’étaient pas mis à disposition du premier venu. Soupirant, il se dirigea vers la salle de bain où il dénicha rapidement une serviette avec laquelle elle pourrait s’essuyer, puis il dû retirer sa chemise, puisque c’était l’unique morceau de vêtement qui pourrait la vêtir pendant que les vêtements qu’elle arborait sécherait. Il revint donc vers elle, chemise en main ainsi qu’une serviette, puis lui tendit en plongeant son regard dans ses yeux.


- Avant de poursuivre notre discussion, il serait préférable que vous changiez de vêtements. Je n’ai pas envi de vous savoir mal en point par ma faute.

Les paroles avaient été murmurées, comme s’il avait peur de briser le silence qui trônait depuis un petit moment dans la pièce. Son regard ne laissait nulle trace à la discussion. Il n’avait pas envi qu’elle prenne froid et comme elle l’avait dit plutôt, il savait se montrer d’un entêtement sans bornes. Il attendit donc qu’elle empoigne les vêtements qu’il lui tendait, avant d’émettre la possibilité qu’ils pourraient poursuivre sur les questions qu’elle avait déjà éviter ou sur les questions qui méritaient d’être approfondie.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 15:27

    Lorsqu'il s'était emparé de sa main, la jeune femme n'avait guère protesté, allant à sa suite. S'il avait été l'acquéreur de la clé, elle n'était cependant pas sans ignorer leur destination exacte. Les quelques mots glissés à l'aubergiste n'avait aucunement étés anodins. Parvenu sur le seuil, il pénètrera le premier, et relâchera son emprise au moment seul ou la porte se refermait sur leur passage. Il ira alors prendre place en un coin opposé, tandis que la Guerrière laissait son dos reposer contre le battant.

    Quelques secondes de plus, et voici le jeune homme entamant un curieux balai au sein de la pièce. Sa quête lui étant inconnue, elle se contentera de le suivre du regard, jusqu'à ce qu'il n'en vienne à disparaître au sein de la pièce voisine. Revenant peu de temps après, elle notera son torse à nu, tandis qu'il tenait entre ses doigts sa propre chemise, ainsi qu'une serviette propre. Les lui tendant, il prononcera alors ces quelques paroles.


    « Avant de poursuivre notre discussion, il serait préférable que vous changiez de vêtements. Je n'ai pas envie de vous savoir mal en point par ma faute. »


    Fronçant les sourcils, la jeune femme se redressera pourtant, glissant jusqu'à son interlocuteur. Son ton ne laissait nulle place à la réplique. Pourtant, elle ne s'exécutera qu'après quelques instants. Là seulement, elle hochera la tête, en guise d'approbation, et de remerciement. Il serait effectivement fort mal venu de prendre froid de telle manière. Ainsi, elle refermera ses doigts sur le tissus de la chemise, avant de s'emparer de la serviette avec douceur. Un dernier coup d'oeil, et la voici glissant jusqu'à la salle de bain.

    Une douce odeur émanait de quelques infusions, disposées aux quatre coins de la pièce. Inspirant avec délectation, elle effectuera un tour sur elle même, esquissant un simple sourire. La pièce était agréable. A terre, une bassine en bois contenait de l'eau désormais tiède. Alors, en un mouvement ample, elle laissera l'étoffe de la robe glisser lourdement sur le sol. La disposant de telle sorte qu'elle puisse sécher plus aisément, elle s'agenouillera par la suite, ses doigts glissant à la surface de l'eau. Un creux formé en sa paume, un filet d'eau glissera sur sa nuque, provoquant un frisson de bien être.

    Quelques instants plus tard, la Guerrière s'emparait de la serviette, séchant sa peau humide, avant de glisser la chemise sur ses épaules. En d'autres situations, cette tenue aurait semblé bien inappropriée à ce qu'elle ne se porte à nouveau aux yeux du jeune homme. Pourtant, elle quittera là pièce, retrouvant son interlocuteur. Là seulement, elle prendra la direction du lit, sur lequel elle s'installera en position assise, tirant le drap sur ses jambes pour ne pas prendre froid.

    Au dehors, la pluie battait, martelant les carreaux de la fenêtre close. Puis le Tonnerre, retentissant. Silence ainsi troublé par les intempéries, elle croisera ses bras sous sa poitrine, avant de laisser ses iris vagabonder sur les murs de la pièce. Sa voix se fit lointaine, murmure à peine audible face au brouhaha extérieur. Elle n'oubliait pas son interrogation, et si la réponse n'était survenue dans l'immédiat, elle en esquissera pourtant le portrait.


    « Notre relation... A été rythmée par des départs, et des retrouvailles inattendues... Nous étions semblables, et pourtant si éloignés l'un de l'autre... »


    Là, elle marquera une courte pause, en guise de réflexion. Prenant appui sur ses mains, elle bondira à terre, et parcourra la pièce, jusqu'à parvenir à hauteur de la fenêtre. A la pâle lueur des bougie, son visage se reflétait, blafard. Là seulement, elle reprendra la suite de son élocution.


    « Lors de ton premier départ... Nous sortions d'une impasse... Tu as alors pris soin de moi, me ramenant en ces lieux... Je n'aurai pu survivre seule... Sans doute... ».


    Elle croisera ses bras sous sa poitrine, redressant la tête, tandis qu'elle songeait à la suite des évènements. Sa voix se faisait moins neutre.


    « Le lendemain, tu as pris la route, tandis que j'étais encore inconsciente. Je me suis sentie... Délaissée... Sans la moindre explication... Après t'avoir attendue des jours durant, je me suis décidée à tourner la page. Chacun de notre côté, nous avons alors effectué un bout de chemin... »



    Se détournant de sa contemplation, elle effectuera quelques pas en direction du Rôdeur. Ses iris glissaient dans les siens. Regrets, rancoeur, émotions diverses y étaient discernables. Pourtant aucune ne semblait cohérente. Le trouble s'insinuait peu à peu. Laisser son ressentiment envenimer leur conversation ne rimait à rien. Il ne possédait nul souvenir de ces faits.. Pour autant, la chose était trop aisée pour qu'il ne se sorte de ce mauvais pas. Perplexe, accablée, elle baissera les yeux.




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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 17:31

Il avait ignorer le contenu de la conversation qu’avait eu la demoiselle et l’aubergiste, loin de se douter qu’il lui avait donner la clé de leur ancienne chambre. Malgré la nouvelle tentative de la jeune femme, à l’entrée dans celle-ci, aucun souvenir ne surgit de façon violente pour percer le voile. Rien. Pour lui, cette pièce ressemblait à toute les autres qu’il aurait pu louer. Tandis qu’il évolutait dans la pièce dans le but d’acquirir des vêtements à la demoiselle, il sentait le regard de celle-ci qui suivait le moindre de ses gestes. En fait, il ne pouvait la blâmer de faire comme tel, puisqu’il demeurait le seul centre mouvant de cette pièce. Finalement équiper de ce qu’il cherchait, la demoiselle ne semblait tout d’abord pas saisir la raison de son geste mais finit par obtempérer, voyant qu’il n’avait aucune envi de partir sur une dispute pour une simple questions de vêtements humide.

La douceur qui émanait de sa personne, pouvait presque sembler irréelle, mais elle se tenait non loin de lui et elle était belle et bien réelle. Suivant sa progression jusqu'à la salle d’eau, il détourna son regard au moment de son entrée dans celle-ci. Pendant l’ensemble du temps qu’elle passa dans la salle d’eau, le jeune homme arpentait la pièce d’un pas fougueux. La possiblité d’obtenir des réponses à ses questions le rendait quelques part heureux et d’autre part cette idée l’horifiait. Il ne savait pas ce qu’il allait découvrir sur ce qu’il était et encore forcément qu’il y aurait plusieurs déceptions à la clé. Pendant un moment, il hésita, se disant que le mieux serait de forger de nouveau souvenir, mais encore une fois, il revint à la raison. Tout homme ne pouvait vivre sans souvenir de sa vie antérieur. Il devait savoir qui il avait été pour savoir où il allait. C’était ainsi et il n’y pouvait rien.

Fnalement, se fût les pas derrières lui qui le ramena au moment présent. Tandis qu’elle se dirigeait vers le lit qui jonchait le milieu de la pièce, le jeune homme détailla de plus en plus les formes apparente de la demoiselle. Détournant ses yeux de cette vision afin de maintenir un certain respect entre eux, il laissa son regard vagabonder vers les carreaux d’où on pouvait entrendre la pluie marteler les dalles du sol.


« Notre relation... A été rythmée par des départs, et des retrouvailles inattendues... Nous étions semblables, et pourtant si éloignés l'un de l'autre... »

Les paroles prononcées firent relever la tête au jeune homme en direction de celle qui venait des les prononcées. Il avait froncer les sourcils, loin de se douter que c’était sa faute si celles-ci se déroulaient mal pour la plupart. Croisant les bras sur son torse, près à suivre le reste des paroles, il fronça d’avantage les sourcils lorsqu’elle débita les souvenirs de leur première rencontre et de leur première nuit. Ainsi, c’était lui qui avait quitter les lieux pour se rendre il ne savait où? Alors que ses réflexions se faisait plus intense dans son esprit, il croisa de nouveau le regard de la belle, emprunt à des émotions diverse. D’Après ce qu’il pouvait y lire, tout était entièrement sa faute et il était le seul à être blâmer. Alors qu’elle baisseras les yeux, le jeune homme s’avança de quelques pas et se permis de prendre de façon délicate le menton de la demoiselle pour ramener son regard à être plonger dans le sien.

- Était-je le genre d’homme d’une nuit ou avais-je une raison quelconque de vous quitté si brusquement?

Murmurer, les paroles semblait sincère. Il ne comprenait pas en quoi son comportement qu’il avait eu cette nuit là aurait pu montrer un quelconque signe de logique ou de rationnalité. Parfois, quand on le regardait, il pouvait ressembler à un enfant qui était loin d’avoir eu une éducation propice pour se débrouiller dans le vaste monde, mais en même temps, son regard et son assurance montrait une toute autre facette de lui. Retirant l’emprise qu’il maintenait sur la jeune femme, il s’éloigna de quelques pas pour pivoter dos à elle. Réfléchissant. Pour le moment, rien ne semblait raviver des souvenirs, mais ceux-ci semblait vouloir ressurgir. Il ne sagirait que d’un minimum d’effort. Puis sans prévenir, un coup de fatigue énorme l’assailla, le forçant à demeurer les yeux clos quelques instant. Avec cette éclipse, il n’était pas en mesure de garder un rythme régulier de sommeil et celui-ci semblait peu propice à la présence de la jeune femme. Seulement, il ne pouvait pas lutter contre l’envi de s’allonger et repousser le bien être que lui procurerait une bonne nuit de sommeil. Il vint placer son pouce et son index de façon à pouvoir repousser pendant encore quelques minutes le mal de tête qui le prenait. Le tembourinement contre ses tempes n’étaient en rien pour l’aider.

- Je vous prierais de bien vouloir demeurer ici, cette nuit. Vous ne vous pavenerez certainement pas en simple chemise et vos vêtements ne sont toujours pas sèché.

Il avait été courtois dans sa demande, ne la forçant à rien. Après tout, elle était adulte, tout comme lui, donc pourquoi devrait-il la forcée à faire quelques choses don elle n’avait aucunement envi? S’appuyant contre la base du lit, il vint lentement gagner le côté opposer où avait prit place la jeune femme, se disant qu’ils pourraient bien le partager, l’histoire de quelques heures. Tous deux avaient besoin de sommeil. S’allongeant avec lourdeur sur le lit, il essaya de lutter encore quelques minutes contre le sommeil, afin de voir quel direction prendrait la jeune femme, mais aussitôt qu’il fit l’erreur de demeurer les yeux l’espaces de plusieurs secondes, s’en était terminer. Le sommeil le gagna peu à peu, puis finit d’obscurcir son esprit.

Durant la nuit, il eut quelques spasmes solide à l’insut d’ennemies imaginaires, puis il murmura même quelques paroles incomphrensible. Finalement, la nuit tira à sa fin, laissant une nouvelle journée entamer son temps. Quand il ouvra finalement les yeux, il sentit une présence de trouvant à ses côtés, puis ses intérrogations furent confirmer à la vue de la silhouette endormie de la demoiselle. Ainsi, elle était restée dormir. Il fût étonner de voir le lit à ce point mal en point. Il semblerait qu’il ce soit passer quelques choses durant la nuit, mais il n’avait aucun souvenir de ce don il avait rêver. Se hissant finalement sur les pieds, il dénicha un petit morceau de papier et de fusin se trouvant dans la petite table de chevet, puis écrivit un petit mots à la jeune femme. Celui-ci lui demandait de rester tranquille ici, le temps qu’il aille récupérer ses effets à l’autre auberge, puis qu’il puisse commander un repas léger.

Se faisant, il enfila sa cape et s’enroula dans celle-ci en essayant de se couvrir le plus possible et se dirigea rapidement vers l’étage inférieur pour commander un repas à l’aubergiste qui s’afférait déjà préparer les repas. Le remerciant de bien vouloir en préparer une portion supplémentaire il se dirigea rapidement vers l’autre auberge en prenant ses effets, se disant que la chambre qu’il avait louer était beaucoup moins luxueuse que celle où il avait réellement passer la nuit. Il ramassa le tout, en profita pour enfiler une nouveau chemise et se revint jusqu'au lieu où il avait laisser la jeune femme. Son cheval le suivait de près et il n’eut aucun mal pour lui trouver une place où le laisser. Quand il franchit le seuil de la porte, l’aubergise avait laisser la portion qu’il avait demander. L’empoignant donc, il gravit les marches quatre à quatre et entra dans la chambre en déposant tout son matériel dans l’un des coins et leva son regard flamboyant vers la jeune femme.


- Si ça vous intéresse, j’ai vu un terrain où l’on pouvait s’entraîner non loin de la place publique. Vous entraînez en ma compagnie vous intéresserait-il?

Il plongea son regard dans le sien avec un léger sourire. Son amnésie ne devait pas l’empêcher de faire autre choses que de chercher des réponses et s’entraîner lui ouvrirait peut-être les yeux. Se permettant, il se rapprocha de la demoiselle et glissa le plat chaud entre ses doigts,voulant qu’elle mange celui-ci avant qu’ils ne fassent quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeJeu 4 Nov 2010 - 15:35

    A savoir qui était à l'origine de leurs querelles constantes, là n'était guère la question. De celui qui, inconscient, se présentait à elle sans songer aux conséquences de ses actes passés, ou de celle qui, à la vue du Rôdeur, montait aux créneaux sans guère plus lui laisser chance de se justifier de quelconque manière. Et voilà le cours des évènements bouleversé par un imprévu de taille. L'amnésie du jeune homme remettait en cause le comportement de la guerrière. Laissant en définitive son antipathie derrière elle, elle recouvrera une sérénité nouvelle, tandis qu'un paisible sourire naissait à la commissure de ses lèvres. Cette métamorphose soudaine pouvait sans nul doute s'avérer déroutante à tout observateur. Le dilemme était à ses yeux fort cruel. Aussi avait-elle jugé bon de trancher sur la situation.

    Conservant sa posture, elle redressera doucement la tête, guidée par son compagnon, dorénavant à son côté. Il semblait soucieux, de par ces quelques révélations. Elle n'avait certes pas énuméré les faits en leur intégralité, et s'attendait fort bien à cette nouvelle interrogation. La raison à cela, bien qu'obscure, semblait désormais passer en second plan. L'origine de son départ lui avait été expliquée lors de leurs retrouvailles, quelque peu mouvementées. Agacée, blessée, elle avait accueilli le jeune homme avec foudre, sans chercher à la ménager outre mesure. Trop hâtive de déverser sa rancoeur, elle n'avait guère fait de concessions.


    « Étais-je le genre d'homme d'une nuit, ou avais-je une raison quelconque de vous quitter si brusquement ? »


    La question était sincère, de fait. Il désirait connaître l'homme qu'il avait été. Cela pouvait effectivement s'avérer contrariant, d'ignorer si l'on était homme à courir les dames, ou homme de bonne foi. De sa propre expérience, la Demoiselle ne pouvait que plaider la seconde option, conservant quelques uns de ses faits dans l'ignorance. Souvenirs sans nul doute à jamais abolis par l'amnésie... Mais qu'importe. Elle même n'était pas de mauvaise volonté, et savait courber l'échine en temps et en heure. Aussi, elle secouera doucement la tête, tandis qu'il énumérait le premier fait, avant de ne lui apporter quelconque lumière sur les évènements.


    « Les raisons de ton départ me sont restées obscures des jours durant. A ton retour seul, je pu comprendre... Tu m'as conté ton désir de trouver remède à mes plaies. Redoutant que je n'exprime le désir de t'accompagner, tu as jugé bon de t'en aller durant mon inconscience... Durant ton séjour en forêt d'Aduram, tu as été fait captif... Cela a duré jusqu'à ce que le campement soit mis à feu, et que tu ne puisses te soustraire à leur surveillance. »


    Finalement, l'emprise légère qu'il exerçait sur la jeune femme se relâchera, tandis qu'il s'éloignait doucement. Elle en reviendra alors à ses propres interrogations. En quelle mesure était-elle capable de mener son interlocuteur à recouvrer la mémoire ? Une partie de sa vie lui était pour ainsi dire étrangère. Cette partie même qui représentait plusieurs dizaines d'années. Les deux peuples n'avaient guère une espérance de vie semblable. De plus, de leur propre temps, nombreuses de ses aventures étaient restées dans l'ombre. Ce lieu n'était sans doute pas le plus approprié à son désir...

    Soudain tirée à ses songes, elle discernera un fléchissement léger, puis les yeux clos du jeune homme, tandis qu'elle effectuait un arc de cercle. Fronçant les sourcils, elle l'observera avec plus ample attention. Depuis combien de temps ne s'était-il point reposé ? Cette auberge semblait finalement représenter un lieu propice à son rétablissement. Les quelques paroles suivantes ne la surprendront donc guère.


    « Je vous prierais de bien vouloir demeurer ici, cette nuit. Vous ne vous pavanerez certainement pas en simple chemise et vos vêtements ne sont toujours pas séchés. »


    Cela allait de soit. Parader ainsi aurait certes été fort amusant pour qui cherche à se dégourdir quelque peu les membres. Ce n'était nullement son cas. Pas ce soir. D'autre part, elle n'était guère du genre à déclencher une esclandre en un lieu public par seul désir de distraction. Aussi, elle hochera simplement la tête, sans outre parole. Nul ne l'empêchait de quitter les lieux, si besoin était. Ainsi, elle l'observera retomber lourdement sur le lit, avec un certain amusement, tandis qu'elle même rejoignait la couche. Assez grande pour deux, elle ne laissait cependant que peu de place aux mouvements. De ce fait, une fois confortablement installée, la Demoiselle prendra grand soin de ne plus se mouvoir. A ses côtés, Morphée avait fait son office.

    Une heure passa ainsi, sans que la jeune femme ne parvienne à trouver le sommeil. Son regard était inexpressif, campé sur le plancher de la pièce. Ses songes l'avaient menés en un lieu hors du temps, et de l'espace. Puis un murmure, et la voici qui sursaute, évitant par la même de se prendre un coup involontaire. Revenue à la réalité, elle se redressera et quittera le lit, tandis qu'elle tournait ses iris sur le jeune homme, manquant de le réprimander sur ce fait. Là seulement, elle constatera qu'il reposait toujours en un sommeil profond, bien que fortement agité...

    Ne possédant sur elle même nul remède susceptible de venir à bout de son agitation, elle décidera de s'éloigner, patiente. Là, elle ouvrira la fenêtre, sans bruit, et prendra place sur son rebord, ses iris glissant sur la ruelle. Ils n'étaient qu'au premier étage, et descendre aurait pu s'avérer aisé... Remonter également... La pluie avait cessé de battre, pourtant, la ville paraissait déserte. Jetant un coup d'oeil derrière elle, elle se décidera finalement à glisser sur le toit de l'écurie, se trouvant au dessous de leur chambre. Ainsi, elle parvint bien vite à même le sol. A son passage, un cheval hennît. Craignant qu'il ne réveille ses congénères, elle prendra bien vite la fuite. Ses pas la menèrent ainsi au carrefour de trois petites ruelles. Les examinant, elle se décidera à partir sur sa droite.



    (¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.->


    Des heures passèrent, avant que la fenêtre ne se referme derrière la jeune femme. En un mutisme tourmenté, elle glissera en direction du lit. La nuit touchait à sa fin, et le rôdeur semblait finalement s'être apaisé. Fermant les yeux, elle se glissera sous la couette. Ses membres tremblaient. Bien vite pourtant, elle sombrera dans l'inconscience. Quelques minutes, peut être, et voici le Sylvain s'extirpant de son sommeil. A priori, sans preuve apparente du contraire, la Demoiselle avait passé la nuit à ses côtés. Quelque chose pourtant ne collait pas. Était-ce l'état pittoresque dans lequel se trouvait le lit, de manière fort curieuse, ou tout autre élément ? Qu'importe, les choses semblaient sereines.

    Lorsqu'il reviendra de son excursion, la jeune femme se trouvait toujours dans le lit, assise en tailleur. Son regard semblait lointain. Pourtant, lorsqu'il placera le plat de nourriture sous son nez, elle grimacera légèrement. Elle n'avait pas faim. Se sentait même plutôt nauséeuse. Pourtant, recouvrant rapidement un masque placide, elle soufflera un léger « Merci », et entamera l'assiette, sans plus un mot.


    « C'est une bonne idée, oui... »


    Cela répondait de manière simple quant à l'invitation à l'entraînement. Délaissant son assiette à moitié, elle se redressera, et ira se changer. Si ce n'était guère une tenue appropriée en duel, il y avait bien pire. Après un brin de toilette, elle reviendra au sein de la pièce principale, déposant la chemise à ses côté. Là seulement il aurait pu y discerner une légère tâche de sang. Y était-elle déjà présente ? Qu'importe. Désormais, elle patientait, jusqu'à ce qu'il ne soit prêt à prendre le départ.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeJeu 4 Nov 2010 - 20:05

Le léger sourire qui était apparu sur les lèvres de la demoiselle, avait quelques choses d’inexplicable, du moins pour le rôdeur. Il avait froncé les sourcils, mais n’avait en rien stoppé son geste afin de pouvoir de nouveau croiser les yeux de la guerrière. La réponse à sa question, le dérouta quelques peu. Il était loin de s’attendre à une telle révélation. Être prisonnier des sombres, devait être quelques choses de traumatisant, même pour un homme entraîner comme lui. Si c’était ce genre de passé qu’il tentait de retrouver, est-ce que cela en valait réellement la peine? Après tout, s’il avait choisi de rester auprès de la demoiselle, jamais rien de tout cela ne serait arrivé et peut-être qu’aujourd’hui, sa mémoire n’aurait pas été atteinte. Peut-être même serait-il auprès de cette femme, formant ainsi…un couple? Il secouant néanmoins la tête, se disant qu’il n’était pas temps d’arriver à des conclusions trop hâtives, mais de réfléchir au moment présent afin de ne pas faire de faux pas. C’est ainsi qu’il pria la jeune femme à rester auprès de lui, du moins, pendant la nuit, puisqu’il était hors de question pour lui qu’elle se pavane en chemise.

Pendant ses songes, des images trop soudaines et trop brève était parvenu à l’esprit du demi pour qu’il puisse saisir l’étendu de la chose. Seule une image revenait à répétition, des flammes et puis…plus rien. Finalement, se fut l’air frais du matin qui le réveilla, toujours tourmenter par les images qu’il n’arrivait pas à saisir. Cela dit, c’était peut-être son subconscient qui essayait de faire en sorte de faire ressurgir se passé qu’il cherchait tant. Finalement, quand il eu récupérer tout ses effets personnels et gagner la chambre, la demoiselle ce tenait là, réveiller et à la fois pensive. Il eu un léger sourire en voyant la grimace de la demoiselle. Il semblerait qu’elle se laissait d’avantage aller, puisque la veille, celle-ci ressemblait à l’une des personnes des plus sérieuse qu’il eu croisé depuis l’accident. Malgré cette grimace, elle entama le plat, ce qui fit plaisir au rôdeur, se disant qu’ainsi, elle ne risquait pas de tomber dans les limbes s’ils s’entraînaient. Ce fût la prochaine question qu’il avait choisi d’aborder avec elle en ce matin sombre.


« C'est une bonne idée, oui... »

Il hocha doucement la tête à l’assentiment de la demoiselle, puis la délaissa un moment pour aller se préparer. Pendant que la jeune femme n’était pas en vu, il en profita pour se changer également, puis finit de se préparer au moment même où elle sorti de la salle d’eau. Il n’avait pas encore fait de brin de toilette, mais se disant qu’ils allaient s’entraîner, il le ferait plus tard dans la journée. Il glissa son ceinturon autour de sa taille et finit de se préparer avec la large cape grisâtre de son métier. Ainsi accoutré, il pourrait ressembler à l’un des soldats de la garde personnel de Diantra, mais il était loin de porter les couleurs de celle-ci. Donc fin près, il s’approcha de la demoiselle afin de récupérer sa chemise, puis au moment où il empoignait celle-ci, il discernera une tâche de sang, qui lui avait semblé ne pas être là la veille. Il jeta un léger coup d’œil en directement de la demoiselle, puis ouvrit la bouche afin de prononcer quelques paroles, mais la referma aussitôt, se disant qu’il n’était pas le mieux placer pour poser des interrogations à la jeune femme.

Le rôdeur déposa donc rapidement sa chemise taché sur son sac de voyage et invita la demoiselle à le suivre lorsqu’il ouvrit la porte. Déjà, on pourrait entendre le brouhaha des clients qui se trouvait dans la salle commune. L’aubergiste semblait surcharger de commande, donc il fût loin de remarquer que l’homme et la femme se frayait un chemin vers la sortir afin de gagner les ruelles. Finalement sorti de l’auberge encombrer, le jeune homme choisi de passer devant la guerrière afin de frayer un chemin dans la foule qui devenait de plus en plus danse à mesure que ses pas essayaient de gagner la place d’entraînement. Par la force des choses, ils durent même emprunter plusieurs petites ruelles afin d’éviter de perdre d’avantage de temps. Sans s’en rendre compte, le jeune homme avait employé le même chemin que lorsque lui et la jeune femme avait été attaqué par des soldats ivrognes. Quelques tâches de sang marquaient encore le carrelage du sol, mais ils ne sauraient dire s’il s’agissait de son sang ou de celui d’autre malheureux qui avait la malchance de tomber sur ses ivrognes. Elle ne lui rappelait rien, ne faisant resurgir aucun souvenir.


- Il semblerait que la lutte ait été rude en ses lieux…Espérons que le malheureux ait pu s’en sauver.

Il avait dû prononcer ses paroles avec force, afin qu’elles parviennent aux oreilles de la jeune femme. Quand ils immergèrent finalement sur la place publique, le jeune homme prit la main de la demoiselle et la guida vers le lieu qu’ils désiraient atteindre. Là, Hellyor iras s’entretenir quelques instants avec l’homme qui était en charge des lieux, puis revint auprès de la jeune femme, près à s’entraîner. Ils se laissèrent donc guider par l’homme en charge, qui les mena vers un air d’entraînement à air ouverte, puis leur indiqua qu’ils pouvaient se servir de tout ce don il disposait. Hocha la tête en signe de remerciement, le rôdeur retira sa cape pour être plus à l’aise dans ses vêtements et se place en position, dagues en mains.

- Prête?

Son regard plonger dans le sien attendait simplement l’approbation de celle-ci afin de commencer le combat. Il ne devait pas se ménager, mais il ne devait pas non plus blesser la demoiselle. De plus, ses capacités étaient encore bonnes, il ne lui restait plus qu’à les exploiter à son plein potentiel pour espérer que celle-ci retrouve un niveau satisfaisant pour exercer son métier. L’attaque vint finalement de la jeune femme, commençant ainsi la parade de combat. Pendant la majeure partie de celui-ci. Les deux camps étaient à peu près de force égal. Parfois même, il semblerait que la parade ait été calculé dans tout ses mouvements tellement les gestes étaient fluides et précis. Peu habituer à combattre avec autant d’intensité depuis un moment, le jeune homme dût se replier lentement vers le mur se trouvant derrière lui, puis pendant l’attaque finale, il sentit la froideur de celui-ci se rependre dans son dos. Quand il comprit finalement ce qui lui arrivait, la lame froide la jeune femme se trouvait sous sa gorge, tandis que ses yeux flamboyants perçaient les siens. Même si l’issu du combat semblait évidente, il ne fallait pas négliger la dague du rôdeur qui se trouvait pointer vers le flanc de la demoiselle, là où, dès leur première rencontre, elle avait été blessé.

Il était essoufflé de ce combat et repoussa finalement la lame de la demoiselle, ainsi que la sienne. Pendant qu’il soufflait un peu afin de reprendre son souffle, ses yeux se furent attirés par quelques choses qui se trouvaient sur les vêtements de la douce. Elle ne paraissait pas énorme, mais elle était sans nul doute bien visible. Se rapprocha avec l’air soucieux, il toucha doucement la tâche qui se trouvait au niveau des reins de la jeune femme, puis porta sa main de sorte que le liquide rougeâtre sois bien visible. Ainsi, il s’agissait de ce qu’il pensait.


- Vous aurais-je blessé par mégarde ou ce sang provint de la même blessure que cette nuit?

Il avait choisit d’omettre qu’il avait vu quelques choses, seulement là, son état l’inquiétait. Il n’avait pas envi que leur discussion parte en vrille. De plus, il lui semblait que, depuis la veille, tout ce qu’il faisait, c’était lui poser des questions. Il avait voulu se détendre avec une séance d’entraînement, mais voilà que, de nouveau, les questions l’assaillaient.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeSam 6 Nov 2010 - 19:45

    Malgré la fatigue, la Guerrière reprenait doucement ses marques, tandis qu'il enchaînaient les coups, à allure cadencée. Finalement, elle le poussera à la retraite, l'entraînant contre le mur opposé. Là seulement, elle parviendra à glisser sa lame sous sa gorge. Si l'issu du combat semblait évidente, il n'en restait pas moins à prendre en compte la pointe de la lame appuyant doucement sur son flanc. Ni l'un ni l'autre ne possédait quelconque avantage incontestable. Cela sonnait la fin du duel. Les corps se séparèrent, les lames retrouvèrent leurs propriétaires. Il notera alors la tâche de sang qui se teintait peu à peu les vêtements de la Demoiselle. Nulle blessure importante, à priori. Pourtant, il l'examinera un instant, avant de l'interroger sur ce fait. Mais elle ne répondra pas immédiatement.

    La regard de la Demoiselle glissait alors alentour, tandis qu'elle s'éloignait d'avantage de sa personne. A bonne distance, seulement, elle retombera sur ses genoux. Le mouvement avait été mesuré, souple. Nul mal. Là, ses paumes glisseront à terre, prenant appui. Un moment durant, ses iris resteront campés à même le sol, tandis qu'elle reprenait sa respiration. Le duel n'avait pas été des plus rudes, pour autant, elle semblait épuisée. Ce n'était pas son genre. Cela, néanmoins, il ne pouvait en avoir conscience. La nuit passée à veiller venait désormais assaillir la jeune guerrière, troublée. Fronçant les sourcils, elle reprendra ses appuis, se redressant.


    « Rien d'autre qu'une égratignure... Je suis navrée, je ne peux continuer... Nous reprendrons plus tard, si tu le souhaites... »


    Sur ces mots, elle glissera sa lame à son côté, jetant un dernier coup d'oeil autour d'elle. Le ciel semblait dégagé en ce jour, et malgré le Voile, une pâle lueur permettait aux citoyens de s'orienter entre les ruelles. L'air, encore humide, était pourtant doux. Une brise légère parcourait les chaires. Et là, tandis que l'humaine posait son regard sur lui, elle lui adressera un sourire serein, délicat. D'un signe de la tête, la voici qui l'invitait à la suivre. Et sans attendre de réponse, elle reprendra sa route. A la sortie du terrain, elle s'inclinera doucement devant l'homme qui les avait chaleureusement accueilli en ces lieux. Avec cette même douceur, elle le remerciera pour ses bons services, et lui laissera quelques pièces. Il ne demandait rien. Le combat était un art essentiel. S'entraîner était, avant même d'assurer sa propre survie, assurer celle d'un peuple. Cela n'avait pas de prix.

    A leur retour en extérieur, un curieux spectacle les attendait. Si cela tirera en tout premier lieu une curieuse grimace à la Demoiselle, elle finira par sourire doucement, amusée. Face à eux, trois jeunes femmes patientaient. A leur venue, elles se mirent tout bonnement à glousser. L'une passera alors sa main gauche dans ses cheveux, la deuxième lissera son jupon, quant à la dernière, elle se contentera de sourire, béate. Quelques secondes de plus, et les voici se portant à la rencontre du rôdeur, poussant la guerrière quelque peu en retrait. Cette dernière observera alors silencieusement la scène. Les voici, vantant les mérites de ce " merveilleux bretteur ", aux " courbes avantageuses " et à la " musculature si développée ". Amnesia glissera sa main sur sa bouche, étouffant un rire. Ce n'était guère de la moquerie, simple amusement quant à la situation. Leur charme était certes incontestable, bien que leur allure quelque peu outrancière.

    Finalement, elle se détournera de la scène, allant s'asseoir sur une caisse en bois, au coin de la ruelle. Remontant ses jambes, elle patientera là doucement, jusqu'à ce que le jeune homme ne prenne congé de ces Demoiselles. La foule s'amassait doucement en cette heure, et la jeune femme suivait distraitement quelques passants, contrariée par cette population soudaine. Quelques minutes de plus, et voici la silhouette du Rôdeur se dessinant parmi tant. Bondissant sur ses jambes, elle lui fera face. A sa hauteur seulement, elle lui adressera un clin d'oeil taquin, sans piper mot.

    Assurée qu'il suive désormais ses pas, elle se détournera et reprendra sa route. Les minutes s'écoulèrent ainsi, tandis qu'ils se faufilaient entre les passants. Quelques gardes, l'esquisse d'un sourire, une salutation. Finalement, elle s'arrêtera devant une demeure, modeste. La porte de bois avait été sculptée de quelques ornements délicats, bien qu'abimés par les intempéries. Curieusement, elle sortira une clé d'une simple pochette de cuir attachée à sa taille, qu'elle glissera dans la serrure de fer. Un tour, puis deux, et voici le battant s'ouvrant devant eux. Ce lieu ne leur serait d'aucun secours quant à faire ressurgi quelconque souvenir, puisque jamais jusque là, elle n'avait eu le loisir de l'y mener. C'était chez elle.

    Le laissant pénétrer à sa suite, elle refermera la porte derrière eux. L'endroit était modeste, bien que d'un certain confort. L'invitant à avancer, elle le mènera au sein de la pièce principale. Sur la gauche, une table basse, entourée de deux fauteuils : l'un double, l'autre simple. Des végétaux rampaient sur les murs, et retombaient en liane sur les accoudoirs, ici et là. Sur le mur d'en face, quelques étagères soutenaient fioles et bocaux en tout genre. Les couleurs diverses s'harmonisaient à merveille. Chaque flacon possédait une étiquette, où était rédigé à la main quelconque contenu. Certains étaient vides, et dans la plupart, plantes séchées et herbes en tout genre prenaient place. Puis, sur la droite, une bibliothèque modeste. Sur la tranche des livres, de curieux noms, parfois imprononçables. Enfin, à l'extrême droite, et séparé par une arcade de pierre, ce qui ressemblait fort à la cuisine. Là aussi, les plantes étaient nombreuses, bien que chacune y trouvait sa place, en une harmonie incontestable.


    « Je t'en prie, installe-toi un instant... Je reviens immédiatement... »


    Désignant d'un vague mouvement les pans de sa robe, elle lui indiquera son souhait quant à changer de tenue. Aussi, inclinant doucement la tête, elle se détournera, retournant au sein du couloir. Là, elle pénètrera dans la pièce immédiatement sur sa droite, laissant la porte se refermer derrière elle. Le silence s'installera ainsi quelques minutes, jusqu'à ce que sa voix ne parvienne, aisément audible.


    « Si tu souhaites te rafraîchir, la salle d'eau est à ta disposition... »


    Là, la porte s'entrouvrira sur la guerrière, qui lui indiquera d'un signe de la main la pièce se situant en face de celle où elle se trouvait alors. Un rideau opaque en délimitait l'entrée. Lui adressant un simple sourire, elle disparaître à nouveau, afin d'achever de se vêtir. Puis, les minutes passant, et le silence s'installant peu à peu, voici qu'elle en vint enfin à refaire surface. Sa tenue désormais était plus adaptée à sa condition, elle retournera auprès de son invité.


    « Que désires-tu ? »


    Cette question laissait place à une panoplie de réponse assez étendue. Cela allait du simple verre d'eau, à une interrogation quelconque quant à sa situation.


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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMar 9 Nov 2010 - 0:25

« Rien d'autre qu'une égratignure... Je suis navrée, je ne peux continuer... Nous reprendrons plus tard, si tu le souhaites... »

Celle-ci semblait épuisée et le jeune homme ne comprenait pas réellement pourquoi. Elle semblait être une guerrière d’expérience et ne semblait pas avoir délaissé ses exercices physiques le moins du monde pendant la guerre, surtout pendant la guerre, alors pourquoi diable, était-elle essoufflée de la sorte? Pour seule réponse à cette phrase, il hochera doucement la tête, se disant qu’il en était surement mieux ainsi pour la jeune femme. Après tout, elle semblait blessée, mais ne voulait pas l’admettre, du moins, pas à lui. Allant récupérer sa cape pour l’enfiler sur son dos, il remit également ses dagues au niveau de sa ceinture, finissant ainsi de récupérer l’essentiel de ce qu’il avait déplacé pour s’entraîner. Son regard se posa sur la demoiselle au moment où celle-ci lui adressait un sourire. Il se demandait la raison de se sourire, mais se dit que c’était nettement mieux un sourire qu’un regard neutre. Lui rendant son sourire, il la suivit auprès de l’homme qui avait bien voulu leur accorder une place dans son antre et le remercia à son tour pour le service rendu.

Alors que leurs pas les menaient vers un lieu inconnu du jeune homme, il ne prêta d’abord pas de réelle attention vers la petite bande de demoiselles qui se trouvait sur leur chemin, mais ce qui le mis sur une piste, fut la légère grimace qu’il discerna sur le visage de la douce. Son regard se laissa donc guider par celui de la guerrière et il ne comprit pas de suite ce qui se passait. Rarement les femmes l’abordaient de la sorte, ne sachant que faire, il allait lancer un regard auprès de la jeune femme, mais celle-ci c’était déjà éclipser vers un banc plus loin. Fronçant les sourcils, il choisit de prendre poliment congé des dames qui le couvraient d’éloge injustifié et se mit en quête de la demoiselle. Pour lui, elle semblait beaucoup plus importante que des dames ne voyant qu’en lui ses talents de bretteur et son physique. Certes, elles étaient jolies et pourraient combler n’importe quel homme, seulement, le rôdeur n’en faisait pas partie.

Dans la foule naissante, le jeune homme eut quelques difficultés à trouver où pourrait bien se tenir la jeune femme et il espérait réellement qu’elle n’ait pas profité de ses demoiselles pour prendre congé de sa compagnie. Il ne croyait pas avoir été de si mauvaise compagnie, donc il se demandait bien pourquoi elle serait partie. Finalement, ce fût elle qui vint le rejoindre, lui adressant l’un de ses clin d’œil signifiant que la situation précédente avait eut quelques choses d’amusant. Il ouvrit la bouche pour répliquer, mais se disait qu’il valait mieux passer par-dessus l’incident. Après tout, il n’avait pas à se justifié, simplement parce qu’il n’était pas en tord et surtout, parce qu’ils n’étaient pas ensemble. Reprenant le chemin qu’ils avaient dû stopper, le rôdeur laisse son regard décrire les courbes légères, mais gracieuse de la demoiselle. Alors qu’il s’aventurait de plus en plus bas dans sa description, le vit que celle-ci avait stoppé sa marche devant une demeure assez modeste, mais qui semblait tout de même chaleureuse.

Son regard détailla l’endroit d’un coup d’œil rapide avant de pénétrer à la suite de la douce, permettant ainsi au rôdeur de mieux connaître l’environnement de celle-ci. D’après ce qu’il avait pu observer ses deux derniers jours, elle ne semblait pas du tout se méfier de lui, ni même de ses réactions, donc il pouvait dire qu’il y avait un certain lien de confiance entre eux, surtout que là, elle osait l’amener au sein de sa demeure.


« Je t'en prie, installe-toi un instant... Je reviens immédiatement... »

Il sourit légèrement en comprenant les intentions de la guerrière. C’était vrai qu’il l’avait amené s’entraîner avec se genre de vêtement et ça n’avait pas dû être évident et sans réellement le vouloir, la robe avait prit la poussière avec l’entraînement. De plus, la tâche de sang qui marquait celle-ci inquiétait toujours le demi. Il lui avait semblé qu’elle était évasive à ce sujet. C’était probablement le fruit de son imagination, mais elle ne semblait pas vouloir lui parler de cette blessure en particulier. Son regard restera un moment planter dans la porte qui venait à peine de se refermer sur la demoiselle, puis il en vint à observer d’avantage les éléments qui l’entouraient. Elle ne semblait pas avoir de compagnon, du moins, c’était ce qu’il pouvait en déduire puisque les meubles étaient aménagés de sorte à ce qu’une seule personne puisse y habiter. Il aurait été curieux de visiter la pièce où il dormait, mais se disant que c’était le genre de chose privée, il ne désirait pas aller plus en profondeur. Malgré son amnésie, une émotion de joie avait gagné son cœur, ne sachant pour quelle raison. Probablement que cela avait un lien avec ce qu’elle lui avait raconté, plus précisément, sur ce qu’ils avaient déjà été.

« Si tu souhaites te rafraîchir, la salle d'eau est à ta disposition... »

Suivant des yeux la pièce que lui indiquait désormais la guerrière, Hellyor choisit d’accepter l’offre proposé. Après tout, il venait à peine de faire un entraînement rigoureux et faire un brin de toilette ne serait pas trop mal. Finalement, ses pas feutré se dirigèrent vers l’endroit et il entreprit de faire sa toilette. Lorsque l’ensemble de son corps fût laver, il mit ses mains dans le sceau contenant l’eau et les mis en coupe, de sorte à pouvoir prendre de l’eau vint se frotter rigoureusement le visage avec. Ainsi terminé, il se rhabilla rapidement et sorti au même moment que la jeune femme, instaurant de nouveau une proximité soudaine dû à l’étroitesse de la place.

« Que désires-tu ? »

D’abord, il ne répondit pas, trop intriguer par le jeu de couleur des yeux de la demoiselle, celui-ci provoqué par la fenêtre se trouvant derrière lui. N’ayant pas refermé le rideau, la lueur venait se refléter dans ses yeux, provocant une douce couleur. Reprenant finalement ses esprits, il se détourna et parcouru la distance qui les séparaient de la pièce principale, mettant ainsi une distance respectable entre eux. Il était légèrement troublé, mais lorsqu’il eu retrouvé un tant sois peu de contenance, il plongera de nouveau son regard dans celui de la jeune femme.

- Expliquez-moi d’où proviennent certaines de mes blessures? Hier au soir, vous n’avez pas répondu à mon interrogation.

Il laissa passa un petit moment, avant qu’une nouvelle question lui vienne en tête. Il croisa les bras sur son torse, puis réfléchit aux événements de la matinée.

- Êtes-vous demeuré à mon côté la nuit durant? Puisque la chemise que je vous ai prêtée semblait légèrement humide, comme si vous étiez sortie…

Peut-être se trompait-il, mais ce n’était que des déductions. Après tout, sa vie durant, ça avait été son métier, donc pour lui, il y avait une certaine évidence dans les faits. Il ne voulait rien lui reprocher, elle faisait ce qu’elle voulait, mais si la blessure qui avait saigner tout à l’heure pendant l’entraînement était dû à sa petite escapade nocturne, il aimait mieux être tenu au courant.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMer 10 Nov 2010 - 22:24

[HRP : Désolée... Si ça ne tenait qu'à moi, je pense que j'aurai déjà tout effacé.. Mais je ne ferai pas mieux ce coup ci...]


    " Dans un Coeur troublé par le souvenir...
    Il n'y a pas de place pour l'espérance... "

    <-.¸¸.·´¯`·.¸¸.·´¯)


    « Expliquez-moi d'où proviennent certaines de mes blessures. Hier au soir, vous n'avez pas répondu à mon interrogation. »


    Le temps d'un instant, la Demoiselle semblera songeuse. Relater chaque fait aurait relevé d'une justesse dont elle n'était en mesure de faire preuve en cet instant. Pour autant, elle jugera bon de le guider, un minimum. Alors seulement, elle l'invitera à s'asseoir, prenant place à ses côtés. En un mouvement mesuré, elle déposera la paume de sa main sur son torse. Le contact semblait fragile, bien que présent. Invitant ses propres souvenir à refaire surface, elle laissera ses doigts dessiner un chemin jusqu'à son bras. Là vint une explication de leur première rencontre, tandis qu'ils regagnaient la forêt d'Aduram. Elle tentera de n'omettre nul détail de haute importance.

    Ce premier pas achevé, elle délaissera son bras, remontant sur son épaule, puis sur son flanc. A nouveau, elle laissera les souvenirs prendre la forme de quelques palabres. Douces, mesurées, ne désirant en aucun cas raviver quelconque mal. Des hommes portés à leur rencontre en bien piètre état. Ladite rencontre s'était achevée tandis que des flèches venaient se ficher en sa chaire, à l'endroit même désigné. A nouveau, elle détaillera la scène, les lieux, et les protagonistes. De cela, elle le laissera de lui même se rapprocher des quelques tâches de sang qu'il avait relevées sur les pavés.

    Lors de son examen, pourtant, elle notera une quantité certaines de cicatrices, dont l'origine lui était méconnue. A nouveau, elle doutera de sa capacité à raviver la mémoire de son compagnon. Les souvenirs qu'elle était en mesure de lui relater ne semblaient constitués que de peines et de souffrances.


    « Navrée... Je ne suis pas certaine de répondre à tes attentes... »


    Sur ces quelques paroles, la Duelliste rompra le contact, se redressant. Sans attendre, il reprendra alors ses interrogations, abordant le sujet de son escapade nocturne.


    « Êtes-vous demeuré à mon côté la nuit durant ? Puisque la chemise que je vous ai prêtée semblait légèrement humide, comme si vous étiez sortie.. »


    Cette interrogation restera quelques secondes en suspends, tandis qu'elle fronçait quelque peu les sourcils, se remémorant les faits. Oui, elle l'avait délaissé la nuit précédente, tandis qu'elle évoluait au sein des ruelles désertes.


    « Je... Oui... Je n'étais en mesure d'apaiser ton repos... »


    Que pouvait-elle ajouter à cela... Se devait-elle de lui révéler qu'elle ignorait jusqu'à l'endroit où elle avait passé la nuit, ni même en quelle mesure était-elle parvenue à regagner la couche. Un voile curieux embrumait ses songes. Hors de question ; une amnésie à la fois. Cette absence était moindre, autant en faire abstraction. A ce stade pourtant, son estomac se nouait. Secouant distraitement la tête, elle reviendra s'installer face au jeune homme. De manière peu subtile, elle détournera alors l'attention.


    « Je suis d'ailleurs curieuse de te trouver en si bonne forme... Tes songes semblaient si... Tourmentés... »


    Fuyant toute possibilité de retour au sujet initial, la jeune femme se lèvera. Là alors, le Silence prendra place au sein de la demeure, tandis que la Demoiselle allait et venait, de la cuisine à la pièce principale. Ses doigts glissaient désormais entre les fioles disposées sur les étagères. Une, deux, la voici parée, tandis qu'elle retournait à son office. Une douce odeur embaumera peu à peu la pièce, tandis que les herbes soigneusement extraites infusaient. Quelques minutes de plus, et la voici revenant auprès de son compagnon, une tasse en chaque main. Les déposant sur la table basse, elle s'installera à ses côtés.

    Sous la fenêtre, un musicien accordait son instrument, tandis qu'un barde allait ici et là, en quête de quelques curieux spectateurs. Puis voici le va et vient des cordes, accompagnant quelques palabres frivoles, en un accord délicat. Les intonations changeantes ponctuaient le conte, menant les auditeurs en quelques contrées lointaines. En ces régions, le ciel était d'or, et la terre de cristal. Là les rires succédaient aux exclamations de stupeur. Puis, les minutes s'écoulant, voici la chute, et les exclamations de joie, tandis que les mains s'entrechoquaient.

    La prestation durant, la Demoiselle avait porté son regard au dehors, suivant les allées et venues du barde, dont les mains dessinaient tantôt d'amples cercles, tantôt de petits mouvements saccadés. Puis la foule s'était éparpillée, et en cette heure matinale, le temps était au commerce et aux activités diverses. Elle même s'était détournée de cette charmante distraction, portant l'une des deux tasse -désormais à température convenable- à ses lèvres. La seconde était destinée au jeune homme. Pour autant, aucunement imposée.

    Finalement, après ce Silence prolongé entre les deux protagonistes, la jeune femme relèvera ses iris sur son interlocuteur, ne sachant qu'ajouter de plus.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 14:50

Il avait émit l’idée qui lui trottait dans la tête depuis bon nombre de jours. Seulement, elle semblait songeuse et ignorer certaine origine de ses blessures. Aurait-il été à ce point vague avec elle qu’elle ne connaissait presque la surface de son être? Il semblait viser juste, mais savait qu’elle était la seule à le connaître un temps soit peu, alors il ne fallait point se décourager devant cet obstacle. Quand ils s’installèrent finalement dans la cuisine, là où elle semblait prête à lui faire les confessions qu’elle n’avait fait la veille, le jeune homme ne put retenir un frisson léger lorsqu’il senti sa paume se poser à même son torse. Ses yeux suivaient ceux de la demoiselle, tandis que ses sensations suivaient la lente progression de ses doigts contre son torse, dessinant ainsi une trajectoire qui était loin de lui être inconnue. Pour les avoirs observés plusieurs fois, sans trouver de réponse, le jeune homme connaissait la moindre de ses cicatrices. Il écouta avec attention les paroles de la jeune femme, essayant de mettre des images sur les mots qu’elle évoquait, seulement, il n’y parvenait pas. C’était comme si son esprit s’obstinait à tout lui cacher, sans jamais rien dévoilé. La situation commençait à l’enrager d’une certaine façon.

Malgré le fait qu’aucun de ses souvenirs ne faisait surface, il fit rapidement le lien avec le récit que dressait la demoiselle devant ses yeux et les tâches de sang qu’il avait remarqué sur les pavés, la matinée même. Lorsque la douce s’excusa face à l’incapacité de celle-ci à raconter les faits de l’ensemble des blessures, il ne lui en voulut pas. Après tout, bon nombre d’entre elle lui venait de la guerre qu’il y avait eu entre les elfes et les drows et pour certaines d’entre elles, peut-être resteraient toujours un mystère. Lorsqu’elle rompit le contact pour se relever, les yeux flamboyants du jeune homme suivirent ses gestes, mais ses lèvres ne purent retenir la seconde question. Il s’était jurer de ne pas paraître envahissant envers elle et de lui poser trop de questions sur ce qu’elle avait fait, seulement, la blessure l’avait quelque peu inquiété et il n’avait pas envi que cela s’aggrave.


« Je... Oui... Je n'étais en mesure d'apaiser ton repos... »

Le jeune homme ne cherchait pas d’avantage de réponses. Après tout, pour lui, il avait semblé dormir d’une façon presque paisible puisqu’il n’avait pas eut connaissance de ses songes. Ne cherchant pas d’avantage d’explication, se disant qu’elle lui en donnerait le moment venu, il vit la rapidité avec laquelle elle enchaîna sur un autre sujet. Si elle n’avait rien à cacher, ce léger changement de sujet aurait presque pu paraître suspect au rôdeur, mais il se retint de lui en faire part.

« Je suis d'ailleurs curieuse de te trouver en si bonne forme... Tes songes semblaient si... Tourmentés... »

- Pour être tout à fait honnête, je n’ai aucun souvenirs de ce don j’ai rêvé. Même si mes songes semblaient tourmenté, aucune image ne m’est resté à mon réveille.

Une fois encore, il semblait un peu perdu, désorienté. Si ses rêves auraient pu lui apporter quelconque réponse, il aurait accepté cette aide volontiers, mais tout semblait jouer contre son esprit. Tandis qu’un silence s’imposait de lui-même dans la pièce, les yeux du jeune homme continuèrent de décrire la pièce avec un certain intérêt.

**

Un mois déjà était passé puis leur rencontre à l’autel de Deina. Un mois durant, que le jeune homme passait auprès de la demoiselle à chercher des réponses, mais celles-ci ne venaient jamais. Avec le temps, ils avaient convenus qu’ils seraient préférables d’installer le rôdeur dans le bâtiment où logeais la jeune femme. Ainsi, il ne dépenserait pas une énorme fortune à devoir loger à l’auberge et ils pourraient facilement savoir où ils se trouvaient. Pendant ce mois, une certaine routine venait s’était installer. Ils s’entraînaient beaucoup et cherchait à trouver comment faire retrouver la mémoire à Hellyor. La chose était loin d’être mince et cette tâche semblait uniquement mener à des impasses.

Lors d’un matin particulièrement calme, le jeune homme s’éveilla lentement et eut pour première vision la noirceur qui caractérisait désormais le ciel. Dans un grognement mécontent, peu heureux de ne plus pouvoir voir le soleil se lever comme avant, il se retourna de sorte à se retrouver face à la demoiselle endormie. Évidemment, il avait été convenus depuis un moment qu’ils dormiraient sur la même couche, puisqu’elle ne disposait n’en avait pas d’autre à disposition. Se redressant sur un coude, le regard du rôdeur se laissa emporter dans un examen méticuleux des traits de la demoiselle. Pendant se laps de temps, il n’avait pas seulement apprit à faire des recherches sur les parts d’ombre qui régissait son esprit, il avait également apprit à connaître cette femme qui se trouvait à son côté. Elle semblait forte et déterminer, têtue à ses heures et parfois, sensible comme personne et vulnérable. Il aimait chaque aspect de sa personne, mais longtemps, il s’était maintenu de rien s’avouer.

Lentement et avec douceur, il vint poser ses lèvres contre les siennes, réagissant d’un frison à ce doux contact. Depuis longtemps son corps lui envoyait des signaux facilement détectables, mais il avait fait en sorte des faires taire. Quand il rompit le contact, il rencontra le regard aux couleurs particulières de la demoiselle. Comme s’il venait d’être prit sur le fait et c’était bien le cas, le jeune homme réfléchit à une excuse plus au moins plausible. Seulement, il n’y en avait pas tellement à trouver au vus des circonstances. Se redressant, il vint se placer debout en se dirigeant vers la porte.


- Je vais préparer le repas…puisque tu es réveillée.

Le ton était sérieux, malgré la situation amusante. Dans le pire des cas, elle lui ferait savoir qu’elle n’en avait rien à faire de lui et ça réglerais le tout. Il avait délaissé la mesure de politesse qu’il employait au début avec elle. Un mois avait tout de même passé et les politesses n’étaient plus de mise lorsque l’on partageait régulière le même quotidien.
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 17:14

    Un mois s'était écoulé. Un mois durant lequel les deux protagonistes avaient partagé un quotidien commun. Un mois pourtant, durant lequel, chacun avait trouvé ses limites. La Jeune Femme pensait avoir fait le tour de ce qu'elle était en mesure d'apporter au jeune homme. A plusieurs reprises, de ce fait, lui avait-elle suggéré de se rendre sur sa terre natale, où il aurait pu recouvrer les premières pièces d'un passé oublié. Et à plusieurs reprises, elle avait dissimulé un soulagement certain, tandis qu'elle s'éveillait à ses côtés.

    Jamais encore n'avaient-ils étaient en mesure de peindre pareille toile, jour après jour. L'animosité à l'encontre de son compagnon semblait désormais oubliée, elle aussi. Chaque duel, chaque échange, chaque geste forgeait un nouveau destin qui, bien malgré tout, l'éloignait de ce à quoi il aspirait : recouvrer ses souvenirs.

    Oh, bien entendu, des jours durant, ils avaient usé de différentes malices pour déjouer ce mauvais tour. Mais nul n'avait aboutit. Par moments, même, la Demoiselle était allée quérir conseil auprès de quelques connaissances, sans guère plus de succès. Ils se trouvaient en une impasse, et nul n'était en mesure de les en tirer. La désillusion prenait doucement place sur les traits de la Guerrière, impuissante, bien malgré elle. Cette situation était frustrante. Et de la désillusion, naissait l'angoisse d'un départ prochain.



    ¤ ... tandis qu'un matin ... ¤


    La Demoiselle s'éveillera alors, tandis que les lèvres du jeune homme entraient en contact avec les siennes. L' " aube " nouvelle levait doucement le voile de ses songes, dessinant la scène dans toute sa candeur. Prenant alors pleinement conscience de la situation actuelle, elle observera le Rôdeur, pris sur le fait, tandis qu'il rompait tout lien. Plongée en un mutisme stupéfait, elle suivra son corps, au moment où il se redressait, et empruntait le chemin de la salle principale.

    Promptement, elle même bondira sur ses pieds, incertaine quant à son acte prochain. La raison s'emballait, accusant le fait comme intempérance. Le corps pourtant réclamait ce contact, dont il avait été si longtemps privé. Protestant contre sa propre sentence, elle se portera en avant, l'empêchant par la même de franchir la porte. Sa main s'était portée en avant, paume de face, en une intention claire : elle souhaitait qu'il cesse instamment sa progression.

    Cela fait, seulement, la Demoiselle s'accordera quelques secondes de plus à la réflexion. Nulle précipitation, sous peine de remords. Elle ignorait jusqu'à quel point elle était en mesure d'aller à l'encontre même de ses principes. Se décision en serait d'autant plus irrévocable. Secouant doucement la tête, elle exécutera trois pas en avant. Là, sa main viendra choir sur le torse du jeune homme, délicatement, bras tendu. Elle suivra son regard, en un calme olympien. Sérénité feinte ? Encore un pas, puis deux, et voici les corps se rencontrant. Son coeur martelait sa poitrine, sauvagement. Sa respiration était désormais audible, alors que ses doigts redescendaient de quelques centimètres à peine.

    L'air était doux, dans la demeure. Sortie de la couche à la volée, la Demoiselle conservait ses vêtements de Nuit : un haut simple qui redessinait ses courbes avec précision, et un bas qui s'arrêtait bien avant ses genoux. Une tenue légère, en soit. Cela faisait cependant des semaines à ce jour qu'ils logeaient ensemble. Bien loin désormais de se formaliser de ce petit détail. Pourtant, en cette heure, la tenue laissait place à l'imagination, bien aisément.


    « Je suis navrée... »


    Sur ces mots, qui n'avaient à priori nul fondement quant à leurs discussions passées, elle repoussera le jeune homme en direction du lit, l'incitant à s'asseoir, tandis qu'elle prenait elle même place au niveau de sa taille, chevauchant ses jambes. Ses mains chercheront alors sa chaire, tandis que ses lèvres venaient désormais s'emparer des siennes, avec ardeur. Elle portera alors son poids en avant, le poussant à s'allonger. Là, ses cheveux retombaient en cascade sur les épaules du Rôdeur. Il pouvait la repousser sans mal, si tel était son désire. A cela, elle se serait écartée, sans autre mesure.

    Si le moindre de ses gestes avaient été accompagné d'une douceur commune à la jeune femme, son corps en réclamait bien d'avantage, suppliant de par ses postures plus de fermeté. Elle était revenue à lui en cette journée, car son corps entier réclamait ce que son esprit avait depuis leur première rencontre mis de côté. Il avait éveillé en elle sans doute bien d'avantage qu'il ne pouvait l'imaginer. Aussi aurait-il été probable qu'il n'en vienne à faire marche arrières.





--------------



"Te souviens-tu de ces lettres assassines...
Gravées au fond d'un esprit ou d'un abîme...
Amour ou démence, moi je ne cherche plus...
A tout jamais, nous serons des inconnus..."


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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 22:36

Pendant le mois précédent leur retrouvaille, mainte fois, la demoiselle lui avait fait le souhait qu’il se rendre là où il avait grandit. Seulement, il ignorait tout de ses origines, mis à part qu’il se trouvait à être un sang mêlé. De plus, il n’avait pas réellement l’envi de quitter les côtés de la jeune femme. Jadis, il avait fait cette erreur et il comprenait désormais que ça avait dû être la pire décision qu’il avait eu à prendre. Pendant les absences répétés de la demoiselle afin d’aller quérir quelques informations, le jeune homme s’était permis de faire un tour léger de la ville en solitaire, histoire de pouvoir se repérer plus aisément, s’il avait besoin de s’enfuir d’un lieu ou quelques choses. Ce genre de précaution devait lui provenir de ses anciens réflexe de rôdeur, qu’il s’efforçait de maintenir développer.

Alors qu’il venait d’être prit sur le fait de si bon matin, le rôdeur se dépêcha de mettre fin au contact. Se disant qu’il n’aurait probablement pas agis de la sorte si elle avait été éveiller depuis le début. Faisant route vers la salle principale, il entendit vaguement le regard de la demoiselle sur lui, puis le son des draps, que l’on froissait. D’abord, il crût qu’elle s’était simplement redresser, n’en faisant pas grand cas, mais lorsqu’il sentit sa présence à ses côtés et vit la main qui lui intimait de cesser le pas, il ne put qu’obéir. Le fait étant que, s’il avait réagit de la sorte, c’était bien parce qu’il se privait depuis déjà plusieurs jours de pousser le contact qui se faisait de plus en plus violence pour éclater aux yeux de la guerrière. Il avait besoin de la sentir près de lui et la plupart des personnes qui les avaient vus se côtoyer, croyaient déjà qu’un couple s’était former avec la venue du rôdeur. Posant son regard flamboyant dans celui de la jeune femme, il se retint à grande peine de laisser ses iris vagabonder sur les formes délicates que lui permettait de voir son vêtement de nuit.

Tandis qu’elle réfléchissait, le jeune homme patienta sans montrer de geste brusque. Après tout, il croyait déjà qu’elle ne voudrait pas obtenir plus de lui qu’un simple compagnon de recherche. Quand elle acquiesça trois pas en avant et vint créer un contact à l’aide de sa main, tout d’abord il laissa paraître une émotion neutre, puis lorsque ses pas franchissaient la distance qu’elle avait elle-même choisit d’instaurer, son cœur s’accéléra au quart de tour, s’harmonisant presque avec celui de la demoiselle. La proximité naissante était loin de le laisser indifférent, mais malgré tout, il laissait les devant à la jeune femme, ne sachant pas exactement où elle voulait en venir.


« Je suis navrée... »

- Navré de…?

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, qu’elle l’entraînait déjà vers la couche. Obtempérant sans la quitter des yeux, suivant le moindre de ses gestes, le jeune homme vint placer ses larges mains sur les hanches de celle-ci au moment où elle vint se placer sur sa taille. Celle fois, il savait exactement où elle voulait en venir et frissonna légèrement en sentant les doigts délicat de la jeune femme sur son torse dénuder. Depuis tellement longtemps il attendait de pouvoir la faire sienne, que maintenant que sa produisait, son corps ne répondait plus de lui-même. Lorsque leurs lèvres s’unirent de nouveau, il ne put répondre qu’avec autant d’ardeur que celle-ci, sinon d’avantage en sentant son cœur battre la chamade contre son torse. Il avait envi de cette femme depuis bien trop de temps pour que cela ne puisse paraître dans ses gestes. Alors qu’il basculait vers l’arrière, il reprit rapidement les dessus, venant se positionner à demi sur elle. De nouveau ses lèvres vinrent capturer les siennes en un baiser passionner, alors que les mains musclé du rôdeur venait explorer les formes parfaites de la guerrière. Avec douceur, il lui retira ce qui obstruait ses mouvements et sa vue, puis vint faire naître une nouvelle proximité tandis que son torse venait s’échouer contre la douceur de ses seins.

Savourant la chaleur de leur corps qui commençait à nouer une nouvelle proximité, le jeune homme laissa son bassin venir prendre place entre les jambes accueillantes de la demoiselle, cherchant à la savoir toujours plus proche de lui. L’envi loin d’être dissimuler, Hellyor plongea un moment son regard dans celui de la demoiselle, cherchant à reprendre son souffle au passage, puis glisses ses lèvres le long de sa mâchoire, voulant explorer l’ensemble des possibilités qui s’offrait désormais à lui. D’une main ferme, il bascula de nouveau la situation, de sorte à avoir une vue beaucoup plus appréciable sur les formes délicates. Malgré ses souvenirs évaporer, il semblait savoir s’y prendre et ses mains explorait d’une façon tendre et passionner le corps chaud de la guerrière. Doucement, ses lèvres parcoururent quelques centimètres en direction de son cou, puis s’attarda un moment pour y déposer quelques baisers, enflammant d’avantage le feu qui se nourrissait désormais en lui. Raffermissant la prise qu’il exerçait déjà sur sa taille, il glissera ses bras derrière son dos, de sorte à pouvoir l’attirer d’avantage contre lui, lui signifiant par le fait même son envi grandissante. S’il s’écouterait vraiment, il s’empresserait de la faire sienne, mais il avait tellement envi, d’une part, de découvrir se corps magnifique.

Continuant son exploration méticuleuse, les doigts du jeune homme vinrent glisser le long de la poitrine de la jeune femme, laissant son regard vagabonder et détailler le tout. Puis, sans attendre d’avantage, il se remit sur elle, préférant avoir une situation dominante pour la suite. Ses doigts, toujours aussi désireux de connaissance et de curiosité, vinrent se glisser dans le vêtement de nuit, seul vêtement qui lui restait avant de se faire totalement dénudé par les mains fermes du rôdeur. Tendre et passionner, il acheva finalement de la dénuder et la laissa faire de même avec lui, lui prouvant qu’il était tout aussi disposer à la laisser diriger. Ses yeux se posèrent un moment sur la blessure qu’elle portait au flanc, puis doucement, il vint la caresser et déposa un baiser léger dessus. Cela montrait un passé et ce qu’ils forgeaient désormais se transformerait en avenir. Sa respiration était devenue légèrement rapide, montrant qu’il était loin de rester indifférent à ses caresses, puis finalement, il vint glisser ses doigts entre les siens, refermant sa main au moment où leur corps s’unissait dans une dernière et ultime étreinte. Effleurant ses lèvres du bout des siennes, son regard flamboyant était plongé dans le sien alors que sa respiration devenait irrégulière au rythme de son bassin. Prolongeant l’étreinte qui les unissait, le rôdeur raffermit sa prise sur la main de la demoiselle et captura ses lèvres afin de sceller le tout. Au moment où les lèvres s’unissaient, le désir du rôdeur pouvait facilement se voir dans la passion du baiser, puis dans la douceur de l’étreinte. Tout avait été gestes d’amour envers la jeune femme. Lorsque finalement, l’étreinte atteignit son point culminant, il ne put retenir un profond soupir de plaisir et de soulagement.

Le jeune homme mit finalement fin à la douceur qui les unissaient, mais ne brisa pas la proximité toujours présente dans la salle à coucher. Se glissant aux côtés de la guerrière, il empoignera doucement la taille de celle-ci pour l’attire contre lui et ainsi continuer de sentir la chaleur qui émanait de son corps. Son bras passé par-dessus ses épaules, laissèrent ses doigts venir caresser la peau de satin de la femme qui se trouvait à ses côtés. Pour l’instant, nul homme n’aurait pu être plus choyé que de se retrouver près d’une femme. Tendrement, il approcha ses lèvres près de son oreille, laissant son souffle chaud effleurer celle-ci.


- Je te pardonne…

Le ton était légèrement amusé et si elle ne comprenait pas immédiatement l’allusion, lui, souriait tout en la regardant. Se redressant à moitié, il vint caresser son visage du bout des doigts et déposa un ultime baiser sur ses lèvres et prononça les trois mots qu'il avait envi de prononcer depuis plusieurs jours.

- Je t'aime...


Dernière édition par Hellyor le Mar 16 Nov 2010 - 16:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMar 16 Nov 2010 - 15:53

    Le jeune homme avait accueilli l'impulsion de la Guerrière avec un même désir croissant, une même passion. A aucun moment n'avait-il eu le moindre mouvement de recul, allant jusqu'à accompagner son corps, tandis qu'elle se positionnait convenablement. Elle sentait ses mains, prendre fermement position sur ses hanches. Sa respiration s'accélérer, tandis qu'il prenait conscience de l'évidence : elle se faisait sienne en ce jour, plein et entière.

    Ses mains parcouraient les formes pourtant familières de la jeune femme, qui frissonnait sous ses caresses. Puis, avec délicatesse, il mettra sa chaire à nue. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Ne voulait plus faire marche arrière. Les yeux du Rôdeur détaillaient le présent, tandis que sa prise se faisait plus ferme. Se délectant de cette étreinte, elle laissera ses doigts se refermer légèrement sur la chaire de son dos, tandis que ses lèvres descendaient le long de son cou. Elle ne dissimulait nullement le désir grandissant de secondes en secondes, alors que les mains assurées de son compagnon exploraient son corps. Des mains d'une douceur peu probable.

    Là, il s'imposera comme dominant, ce qui fut loin de lui déplaire. Si elle appréciait l'homme , sa sensibilité et sa douceur à leur juste valeur, en ces instants d'intimité, elle conservait une préférence indéniable pour l'homme de caractère, aux gestes assurés et au tempérament plus sauvage. Parfaitement à nue, désormais, elle s'occupera de faire glisser la tenue de son compagnon au sol, profitant de cet instant pour découvrir l'ampleur de son désir. Ses doigts s'attarderont un instant, en de douces caresses, avant de remonter jusqu'à sa nuque, puis par dessus sa tête, venant choir sur les draps. L'invitation était évidente, tandis que son bassin se cambrait un instant.

    Tandis qu'il pénétrait finalement en son sein, la jeune femme refermera ses doigts sur les siens, scellant leur étreinte. Son corps ondulait sous le sien, alors que son bassin se faisait plus pressant. Elle tempérait pourtant le rythme, désireuse de prolonger cet instant au mieux. Les quelques manifestations timides étaient désormais remplacées par des gémissements de contentement pur, qu'elle ne prit guère la peine de retenir. La prise du jeune homme se resserrait d'avantage, satisfaisant la Demoiselle, alors qu'il s'emparait de ses lèvres. Répondant à son baiser avec une passion commune, elle notera la venue délicate de quelques contractions qui ne pouvaient induire en erreur, tandis que le plaisir était à son apogée. Se mordant la lèvre, elle laissera pourtant un son unique lui échapper.

    Quelques instants de plus, la Guerrière le gardera en elle, savourant les derniers instants de cet ultime contact, avant de laisser au Rôdeur le loisir de se glisser à ses côtés. Alors qu'il l'attirait vers elle, elle laissera sa poitrine choir contre son torse, en un frisson. Le changement de température avait été soudain, aussi reviendra-t-elle chercher sa proximité. Son souffle était encore saccadé, bien que plus serein. Elle paraissait apaisée, désormais, tandis que ses doigts continuaient d'effleurer la peau du jeune homme. Rester ainsi à jamais, tel aurait été le souhait improbable de la guerrière. Son corps n'aspirait désormais plus qu'à recouvrer celui du Rôdeur. Sentir sa chaleur, son étreinte, son ardeur.


    « Je te pardonne... »


    Les mots avaient dénoté un certain amusement, tandis qu'il regagnait ses lèvres, en un unique baiser. Puis les trois mots, qui sembleront troubler la Guerrière l'espace d'un instant. Son corps et son coeur étaient mis à nu devant cet homme. Plus vulnérable que jamais, de son propre choix. Mais elle redoutait de répondre, comme si cette phrase à elle seule était en mesure de le faire disparaître. L'aimait-elle ? La jeune femme ne s'offrait certainement pas ainsi à un homme, sous le coup de l'impulsion. Oui, elle l'aimait. Jamais cet amour ne l'avait quitté. Il avait cependant nourrit une haine bien plus vivace. Une haine salvatrice, qui avait permis à la jeune femme de ne pas sombrer.


    « Tu m'as manqué... »


    Si ce discours ne collait pas avec la personne et ses faits antécédents, il semblait pourtant honnête, sincère. Basculant légèrement, elle chevauchera à nouveau sa taille, redressant le buste. Offerte à sa vue, elle laissera ses doigts redessiner les courbes de son torse, savamment. Ses iris détaillaient sa personne, en mémorisant à nouveau la plus infime partie. La seulement, elle reviendra quérir son étreinte. Son coeur semblait s'emballer, dès que leurs corps se rencontraient. Une drogue, qu'elle n'avait en aucune mesure l'intention de modérer. Pas après tant d'attente. Si elle même se tenait désormais sereine à ses côtés, son corps en disait bien plus long sur ses attentes inachevées. Pourtant, elle le laissera sagement reprendre son souffle, un mince sourire naissant à la commissure de ses lèvres.

    En un mutisme calculé, elle écoutait l'agitation naissante au dehors. La journée entamait son cours habituel, et les marchands allaient, ici et là, s'occupant des leurs étales nouvellement présentées. De temps à autre, un éclat de voix. Rien de bien alarmant, pourtant. Et puis parfois, le bruit désormais caractéristique de ceux qui, en leur précipitation, s'échouaient le temps de quelques secondes contre la porte de la demeure, puis reprenaient leur route. Les chevaux martelaient le sol de leurs sabots, chevauchés par quelques cavaliers divers : gardes, voyageurs...

    Finalement, elle se détournera de cette distraction, ses iris revenant à son sujet principal. Lui, allongé à ses côtés. Satisfaite par le tableau, a nouveau, elle sourira doucement, reposant délicatement sa main sur sa chaire...
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeJeu 18 Nov 2010 - 2:25

L’étreinte avait été enflammé, libératrice d’un désir trop longtemps contenu dans ses deux corps qu’ils avaient choisis d’unir en ce matin paisible. Jamais il n’aurait pu croire qu’elle éprouvait ce même désir, désir qui le consumait depuis trop longtemps. Voyant qu’elle était réceptive à ses caresses, le rôdeur avait choisit de pousser d’avantage son exploration et la vue était loin de lui déplaire. Alors que l’invitation de faisait parfaitement savoir du jeune homme, celui sentait toujours de plus en plus l’excitation du moment le gagner, écoutant le plaisir partager avec la demoiselle. En cet instant, il aurait aimé que cette étreinte ne prenne jamais fin, que leurs deux corps sois unie à jamais par se désir flamboyant. Seulement, il le fit, a grand regret, puis essaya de reprendre son souffle à ses côtés, continuant d’apprécier les doigts délicats de la guerrière contre son torse. Alors que ses lèvres prononçaient qu’il avait longtemps maintenu sceller entre celles-ci, il vit le trouble de la guerrière face à cette déclaration. Ne sachant comment prendre ce trouble, le jeune homme continuera de l’observer, attendant de voir une quelconque réaction provenir de ses quelques mots à demi murmurer.

« Tu m'as manqué... »

Certes, il avait été loin de s’attendre à ce genre de réponse, mais celle-ci lui convint amplement, se disant que les mots qu’elle n’osait prononcer maintenant, sortirait forcément lorsqu’elle serait prête à les prononcer. Ne délaissant pas pour autant son étreinte autour de sa taille, ses yeux suivirent sa silhouette alors qu’elle grimpait de nouveau sur son basin, laissant une envi irrésistible de recommencer. De nouveau, il vint poser ses mains sur ses hanches, désireux de pouvoir reprendre leur ébats où ils l’avaient laissé. Seulement, son souffle était encore court et s’il voulait faire durer le plaisir, ils devraient patienter encore légèrement, ce qui ne sembla pas troubler la demoiselle pour autant. Caressant la peau de satin qui se trouvait tout près de lui, il laissa son regard flamboyant parcourir les courbes aux formes parfaitement dessiner de la demoiselle. Déjà, il frissonnait devant les pensées qui l’assaillaient. Désormais, remit, il vint poser sa main sur la joue de la demoiselle effleurant ses lèvres d’une façon passionner, voulant la faire patienter devant ce qui l’attendait. Finalement, il céda le premier en capturant ses lèvres, un peu sauvagement, dissimulant mal le désir qui l’assaillait. Tandis que ses lèvres prenaient possession des siennes, ses mains se refermaient dans un étau puissant sur ses hanches, attirant d’avantage son bassin contre le sien.

Seule une idée germait dans son esprit, tandis qu’il délaissait ses lèvres pour laisser son souffle chaud effleurer la peau de son cou. La posséder, toute entière. Se redressant doucement, il quitta le lit, puis vint rapidement chercher la demoiselle, l’attirant contre lui grâce à la force de ses bras, lui assurant que le tout était loin d’être terminé. Il glissa ses bras sous ses fesses afin de la maintenir en équilibre dans ses bras, puis vint lui morde doucement la mordre la lèvre, venant ainsi quérir un nouveau baiser passionner, rempli de désir et d’amour. Se déplaçant ainsi avec aisance dans la maison malgré le poids de la guerrière dans ses bras, il en vint jusqu'à la pièce principale, s’orientant vers le petit salon qui avait été aménagé là. Si la guerrière ne voyait pas exactement où il voulait en venir, son étreinte se faisait toujours des plus passionner et sauvage, impatient de pouvoir continuer à lui faire l’amour. Arriver au centre de la pièce, il poussa rapidement d’un revers de bras les effets qui étaient poser sur la petite table et vint s’allonger avec ardeur contre le corps de la demoiselle, quêtant ainsi la chaleur qui émanait de son corps. Ses caresses, toujours des plus enflammées, poussèrent le niveau de l’acte à un second degré, lorsqu’il laissa ses lèvres descendre le long de sa poitrine, puis contre son ventre, s’arrêtant un moment au seuil de la limite.

Son cœur battait contre son torse, venant tambouriner contre ses tempes, tandis qu’il sentait sa virilité prendre de plus en plus de plaisir aux actes présents. Tandis que ses doigts agrippait ses hanches d’une façon ferme et déterminer, ses lèvres vinrent effleurer son intimité d’une façon à lui procurer le maximum de plaisir. Il avait envi de la savoir bien entre ses mains. Rapidement, il laissa ses lèvres prendre possession de son intimité, s’y attardant pendant un long moment, puis revint finalement capturer ses lèvres pour l’embrasser plus passionnément encore. La soulevant à nouveau, il la posa rapidement sur le léger fauteuil qui avait été confectionné, accueillant les deux corps brûlant de désir. Soupirant d’aise alors que ses doigts s’attardait sur sa peau, il vint de nouveau unir leur corps dans une étreinte passionner et dévorante de passion. Tandis que son corps était dicté par la loi du désir, son regard se plongea un moment dans le regard de la guerrière, désirant unir autant leurs corps que leurs pensées. Ses lèvres laissèrent échapper un léger grognement de satisfaction, alors qu’il sentait l’apogée de leur désir venir au sein de la demoiselle. Alors qu’il sentait le moment venu, ses mouvements de bassins devinrent plus profonds, diminuant l’intervalle entre chaque mouvement. Finalement, afin de retenir le gémissant qui allait sortir de ses lèvres, il laissa celles-ci mordiller tendrement la chair de la jeune femme, tandis qu’il se rependait en elle.

De nouveau, ils avaient unis leurs corps pour ne faire qu’un et portant, alors qu’il rompait le contact qui les unissaient, il avait toujours envie d’elle, comme si sa soif envers elle ne pouvait être assouvit. Se retenant tout de même, il se laissa choir à ses côtés, glissant tendrement ses doigts sur la chair dénudé de celle-ci. Le silence qui régnait entre eux n’avait point besoin d’être briser, de son avis à lui. Son regard pénétrait celui de la demoiselle, trouvant tout ce qu’il y désirait. Puis, sans s’en rendre compte, ses doigts commencèrent à tracer quelques symboles elfiques sur sa chair, comme s’ils les avaient mémorisées.

Les gens s’activaient à l’extérieur, emplissant l’endroit de son léger provenant de l’extérieur, mais qui parmi les passant pouvaient bien se douter que deux âmes s’étaient finalement retrouver en ce matin paisible. Qui aurait pu seulement imaginer tout l’amour que pouvait porter cet homme à cette femme qui se trouvait devant ses yeux. De sa main libre, il vint lentement glisser ses doigts entre les siens et referma ceux-ci, de sorte à pouvoir les unir.
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Amnesia
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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeLun 6 Déc 2010 - 14:24

    (HRP :Encore toutes mes excuses pour cette attente...)




    Son corps contre le sien, l'attente délectable, insoutenable, de l'instant fatidique. Sa poitrine se soulevait en un rythme soutenu, cadencé par le désir accablant qui assaillait la moindre parcelle de son âme. Sa chaire réclamait bien d'avantage. Son emprise, puissante. Son étreinte, immuable. Le message était d'une évidence sans faille. Il ne mit que peu de temps à le comprendre. Lui même semblait en une attente similaire. Une union qui n'avait que trop attendue, une ardeur qui se devait d'être assouvie.

    Le Rôdeur menait la danse d'une main de maître, accompagnant la Demoiselle au sein de la pièce principale. Une odeur enivrante embaumait l'air. Saveur entêtante et délice des sens. La lumière ambiante, bien que pâle en cette matinée, laissait pourtant les courbes prendre forme sous l'oeil vagabond. Des courbes désormais familières, parcourues par des lèvres expertes. Lovée, elle se délectait de son corps, de sa chaleur, admirant sans retenue, tandis que ses mains exploraient à volonté.

    La jeune femme exprimait son plaisir sans gène apparente. Son bassin se mouvait en une demande plus ardente de seconde en seconde. Ses lèvres s'ouvraient, puis se refermaient, au gré de son désir. Ses mains, parfois, guidaient celles de son compagnon, le poussant à de plus amples mesures à s'emparer de ce qui lui revenait de droit, sans retenue aucune.

    Alors pourtant qu'ils s'apprêtaient à unir leurs corps une nouvelle fois, elle se jouera de lui, le poussant à la patience. Elle aspirait à pousser le vice à son extrême limite, tandis que son propre corps réclamait le sien. Ultime torture, dont elle savourait plus que tout les méfaits. Sur elle, comme sur lui. Sa chaire se faisait plus pressante contre la sienne, sa respiration plus saccadée encore. Jusqu'à l'ultime libération, tandis qu'elle s'offrait pleinement à lui ; un bref gémissement de satisfaction, voir de soulagement.

    Le rythme était soutenu, et elle laissait librement ses mains parcourir son corps, en accord avec chaque sensation. Une première contraction, et voici ses doigts qui se refermaient sur la chaire du jeune homme, tandis que sa tête basculait légèrement en arrière, dévoilant sa nuque. Ses lèvres étaient mi-closes, son regard se plongeant en celui de son compagnon. Le plaisir à son apogée, elle laissera un ultime gémissement étouffé passer la barrière de ses lèvres, avant que ses muscles ne se décontractent.

    Tandis qu'ils se séparaient, la chose ne semblait pourtant guère acquise. Elle discernait en son compagnon une soif qui était loin d'être assouvie. Il aurait pu discerner chose semblable en elle. Non pas qu'il ne la satisfaisait pas pleinement, bien au contraire. Puis ses doigts, parcourant sa chaire, accompagnant un frisson de bien être. En un soupir d'aise, elle fermera doucement les yeux, tandis que les doigts du jeune homme venaient s'unir aux siens.

    Désormais unis, ils auraient tout à loisir de jouir de cette aventure nouvelle.


    -------------------



    Les jours s'écoulèrent en ce quotidien serein, sans que nul incident notoire ne vienne troubler les amants. Une soir alors, poussée à l'étude de quelques ouvrages, Amnesia s'installera au sein de la pièce principale. Quelques bougies éclairaient les lieux. Assez pour permettre à la Guerrière de prendre connaissance des diverses notes. Les heures passèrent ainsi, plongé en un calme immuable. Peu à peu, les livres s'entassaient sur la table basse, sans que la jeune femme ne semble parvenir à satisfaire quelconque désir. Épuisée, elle s'assoupira finalement, le livre posé sur ses genoux glissant au sol.

    Là, les bougies se consumèrent. Puis une brise soudaine, acheva de sceller leur destin. Un bruit alors, dont elle n'eut guère autre conscience que ce réveil brutal, poussera la jeune femme à recouvrer l'usage de sa pleine conscence.



    -------------------


    Un Silence d'outre tombe s'était emparé de la ville, tandis que la Demoiselle quittait la pièce principale. Ses songes étaient embrumés par un repos partiel, dont elle s'éveillait à peine. Lissant distraitement sa tenue, elle balaiera les lieux d'un vague coup d'oeil. Un courant d'air parcourait la pièce, au damne de la Guerrière. Traversant alors la salle à vivre en sa longueur, elle se rendra auprès de la fenêtre. A sa hauteur, elle se courbera soudainement, tandis que son pied se posait sur quelques morceaux de verre qui s'enfoncèrent en sa chaire. Émettant un gémissement sourd, elle prendra quelques secondes pour examiner l'origine de ces faits divers.

    La fenêtre, entrouverte, était brisée de l'extérieur. Les morceaux gisaient au sol. Fronçant les sourcils, elle se détournera, en quête d'un intrus quelconque. Ne discernant rien au premier coup d'oeil, elle s'élancera au sein de la chambre, ou reposait encore le Rôdeur. Peinant à se mouvoir de par les éclats de verre sous la plante de ses pieds, elle parviendra tout de même au sein de la pièce, ouvrant la porte sans ménagement. Gagnant la couche après s'être assurée que son compagnon s'y trouvait seul, la Guerrière s'emparera de sa lame.

    Elle ne prendra pas le temps de réveiller le jeune homme, songeant que le vacarme provoqué par son entrée aurait été amplement suffisant. Se détournant encore une fois, elle quittera à nouveau la pièce. La demeure était plongée en une pénombre accablante, troublée seule par la pâle lueur d'une bougie. Retournant au sein de la pièce principale, elle mettra un certain temps à s'accoutumer à la lumière ambiante. Cela fait, elle examinera les environs, progressant avec prudence.


    « Par ici... »


    Sursautant, la Demoiselle n'aura guère le temps de se retourner, un étau se refermant autour de sa nuque. Étouffant un nouveau cri, elle tentera de se défendre . En vain. Ses mouvements entravés, elle cessera de se mouvoir, un instant. Puis quelques mots, murmurés à son oreille. La scène avait été brève, avant que l'emprise ne se desserre, et que l'homme ne s'en détourne, recouvrant hâtivement le chemin de la sortie. La Demoiselle eut à peine le temps de discerner l'allure, mesurée ; la carrure, imposante.

    Elle ne se lancera pas à sa poursuite, tandis qu'il se glissait par la fenêtre. Ni même lorsqu'il s'en ira au pas de course, au travers des ruelles désertes. En un mutisme perplexe, la jeune femme restera figée. Quelques secondes de plus, et la voici qui pivotera, en quête de son compagnon. Si son entrée dans la chambre ne l'avait éveillé, la suite des évènements avait sans nul doute rempli cette office avec efficacité.

    Au sol, des traces de sang retraçaient le chemin de la Duelliste, qui continuait à progresser en portant son poids sur son pied sain. Arrivée à hauteur du Rôdeur, elle le détaillera un instant, avant de passer son chemin. Gagnant la salle d'eau, elle s'installera sur un rebord, en un mutisme obstiné. Les quelques paroles susurrées à son oreille repassaient en boucle continue en son esprit. Troublée, elle s'empressera de retirer, un à un, les morceaux de verre logeant en sa chaire, sans grand ménagement. Des gouttes de sang perlaient doucement, venant choir sur le sol de la pièce.

    Relevant les yeux sur la porte, le Demoiselle était blême.

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MessageSujet: Re: [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia]   [Autel de Deina] Retour à la case départ? [Pv Amnesia] I_icon_minitimeMer 5 Jan 2011 - 23:07

Le jeu qu’avait choisit d’instaurer la demoiselle, alors que leurs corps étaient sur le point de s’unir, fit d’abord apparaître une moue légèrement mécontente sur les lèvres du rôdeur, mais il se plût rapidement du délice que provoquait cette attente. Quand finalement le jeu cessa, afin d’unir le corps des deux amants, les caresses demeuraient tendre, mais tout de même entreprenante sur ce corps don il prenait désormais possession. Les frissons qui se mêlaient aux gémissements, pouvait facilement montrer le désir partager des deux amants. Malgré son envi de recommencer dans l’immédiat, il dû tout de même contenir ses envies, se disant qu’ils auraient tout leur temps pour se donner l’un à l’autre.

Les jours suivants c’étaient déroulés sans le moindre encombre. La demoiselle continuait de feuilleter des livres, don le jeune homme ignorait la raison et lui, cherchait à trouver un moyen pour retrouver la mémoire. Son corps avait beau réagir à la présence de la douce, il n’avait pas envi de garder une partie de son passer enfoui au plus profond de son esprit. Alors qu’une autre journée s’achevait bredouille, le rôdeur avait choisit de laisser la jeune femme à ses lectures et c’était rapidement diriger vers la couche, afin de pouvoir prendre quelques heures de sommeils avant de recommencer sa quête. À son réveil, il se promit de demander à la guerrière sur quoi elle pouvait bien plonger, pour que cela la captive autant et demande autant de son attention. Alors endormi, il n’eut pas connaissance du vacarme provoqué par la fenêtre qui venait à peine de se briser. Ses songes étaient calme, dénuder de rêves quelconques qui pourraient venir troubler son sommeil.

C’est alors, que le bruit d’une porte ouverte à la hâte parvint à ses oreilles. Chemin faisant, il se réveilla lentement sur la silhouette de la demoiselle qui empoignait déjà son arme pour retourner au sein de l’endroit où était parvenus à entrer l’intrus. Les choses s’accéléraient alors. Maintenant sur le qui-vive, le rôdeur se redressa dans la couche, empoignant à son tour la dague qu’il avait prit soin de poser près de lui. C’était une vieille habitude qui persistait en lui, malgré sa perte de mémoire soudaine. Se mettant sur ses pieds, il suivit rapidement la direction de la guerrière. Si elle était à ce point prête à ce battre, c’était forcément que quelqu’un était parvenus à entrer. La première chose qu’il remarqua, fût les traces de sang laissé sur le sol. Fronçant les sourcils, il parvint à la pièce principale alors que la silhouette s’évanouissait dans l’ombre de la ruelle. Tenant fermement sa dague, il attendit quelques secondes avant de se concentrer sur la silhouette paralysé de la jeune femme. Il ignorait ce qui c’était passer et n’allait certainement pas chômer pour le savoir.

Alors qu’il ouvrit la bouche pour avoir quelconque explication, la jeune femme s’en allait déjà vers la salle d’eau afin de pouvoir se soigner. Avec les traces sur le sol, nul doute que les morceaux de verre devaient lui infliger beaucoup de souffrance. Parcourant la distance qui le séparait d’elle, il entra sans vraiment attendre une approbation de la part de sa compagne, puis déposa son arme sur le comptoir et s’accroupit près de la demoiselle, décidé à la soigner. Ses doigts se faisaient beaucoup plus doux que ceux de guerrière quelques secondes plus tôt. Il ne voulait pas la blesser d’avantage, surtout que le verre était réputé pour entailler la chair. Un air soucieux sur le visage, il termina finalement sa tâche et prit un petit linge en le trempant dans l’eau fraîche. Il fallait désinfecter le tout. Quand les plaît furent finalement nettoyer, il fit un bandage assez léger pour ne pas risquer que les entailles s’ouvrent de nouveau. Se redressant pour plonger finalement son regard dans celui de la demoiselle, il était resté silencieux jusqu'à présent, mais elle devait bien se douter qu’il allait lui poser quelques questions. Seulement, il choisit d’abord de l’amener au sein de leur chambre, histoire d’être confortable si la conversation durait plus longtemps que prévu.

Glissant ses bras sous les jambes de la duelliste, il glissa son autre bras dans son dos, de sorte à pouvoir la soulever facilement et l’amener d’une pièce à l’autre. Quelques minutes plus tard et les voila désormais installer sur la couche qu’ils partageaient depuis déjà quelques jours. Installer près de la guerrière, le jeune homme avait reprit sa dague et guettait chaque bruits qui pourraient sembler un temps soit peu suspect à son oreille. Il n’en revenait simplement pas de ne pas avoir entendu la fenêtre se fendre. Réprimant ses reproches envers lui-même, il plongea de nouveau son regard dans celui de la jeune femme.


- Qu’est-ce qu’il ta murmurer à l’oreille? Le tout, semble te préoccuper beaucoup plus que tu ne veux le laisser paraître…

De plus, elle ne pouvait pas vraiment lui cacher que l’intrus avait prononcé quelques choses. Ses sens étaient beaucoup plus aiguisés que celui d’un humain. Patientant aux vus de la réponse, il ne la quittait pas des yeux, une peur indéfinissable dans le regard. Qu’aurait-il fait si l’homme s’en était prit à elle d’une façon physique, beaucoup plus corsé qu’il ne l’avait fait?

- Est-ce que le tout à un lien avec les lectures que tu fais depuis quelques jours? Sur quel sujet porte-t-elle au juste?

Jusqu'à présent, il s’était montrer discret, se disant que si elle avait envi de lui en parler, elle le ferait, mais là, risquer de se faire tuer, sans vraiment savoir pourquoi, sa dépassait la limite acceptable.

[HJ: Encore désoler pour la longue attente et la courte répondre, je vais me reprendre au prochain post]
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