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| [Soltariel] Baronnie d'Ysari | |
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Sapientia
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| Sujet: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:37 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaGénéalogie de la Vicomtesse Lucrèce Théodora d'Adamantine, et du Baron Harnyll de Hetalia Le jeu qui se crée entre les différentes familles font que les destins se croisent et s'entrecroisent pour des alliances économiques ou de pouvoir. Les femmes étant alors les marchandises de ces jeux qui se faisaient à leurs dépends car aucune n'a fait un mariage d'amour. Nous nous intéresserons donc à trois familles en particulier sur les six que comptent cette quatrième génération ascendante. La moitié n'ayant aucune information sur elles suite à la perte ou à la destruction des documents certifiant leur lignage.
~¤~ La famille d'Adamantine ~¤~
Le Comte Albéric Lull d'Adamantine avait sous sa juridiction le comté de Odélian. Il fut tué à la guerre et ses terres furent alors pillées par les autres familles nobles de la région de Serramire. Cette mort tragique et ce pillage laissèrent la Comtesse Eusebia Alix. et son fils sans terre et sans fortune. Elle se remaria par désespoir à un baronnet de la cours quand celui perdit sa femme des suites d'une maladie sans avoir d'enfants. De ce remariage, des jumeaux virent le jour. Théodore Dié,le prime enfant, n'avait aucune richesse ni de terre, il devint alors un simple noble de cours, un Vicomte. Son mariage avec Béatrix Ode, fille du Chevalier Lothaire Ebles de Ryan et de sa dame Brunehaut Itte, gracieusement dotée le sortit de la déchéance financière lorsqu'il quitta la tutelle maternelle. De cette union naquit un unique fils, Flavius Vitigès mais entraina la mort de la mère.
~¤~ La famille de la Vesperia ~¤~
Le Vicomte Sedulius Hervin, troisième fils de la lignée des de Pharembourg, et son épouse Vera Ansegisèle, une semi elfe à la beauté troublante donna naissance à une petite Perronnelle Blanche qui hérita de la beauté exotique de sa mère. Le baron Virgile Roland d'Antigua éprouva dès le plus jeune âge de celle ci une certaine fascination pour l'unique fille de son ami. Aussi quand cette dernière fut en âge de prendre époux, malgré qu'il soit de quinze ans son ainé, il demanda la main de la jeune fille. De cette union, naquirent à douze ans d'intervalles deux filles. L'ainée Clothilde Enimia, femme stricte aux traits secs, et la benjamine, Adélaïde Godiva qui hérita de la beauté de sa mère. Les deux soeurs étant à l'opposée l'une de l'autre tant sur le point de leur caractère que de leurs charmes féminins.
~¤~ La famille de Hetalia ~¤~
Le Baron Alp Ermengaud avait épousé Hildeswinthe Douce, fille d'un très riche bourgeois. La famille étant de Hetalia étant ruinée, elle fit cette mésalliance qui lui apporta une très grande fortune en échange d'un titre pour cette famille bourgeoise. Les deux patriarches y trouvèrent leurs comptes: une dote contre un anoblissement. De cette union naquit trois enfants, deux garçons et une fille. Celle ci disparut dans d'étranges circonstances mais on l'a dite enfuie avec un elfe dont elle tomba amoureuse. A la mort, de leur père, les garçons reçurent chacun un territoire qui étaient sous la coupe de leur défunt paternel. Le fils ainé hérita de la baronnie de Sybrondil alors que le cadet Asculphe Asce , celle d'Ysari. Le Baron Asculphe prit pour épouse Isabeau Célie. Cette union donna naissance à de faux jumeaux un petit garçon et une petite fille qui mourut emportée par la fièvre alors qu'elle n'était âgée que de six ans. Cette famille semble maudite concernant leurs filles...
Actuellement: Les deux soeurs, Clothilde et Adélaïde prirent chacune époux quand l'âge de les marier se fit venu. Clothilde Enimia épousa le Baron d'Ysari, de la famille de Hetalia et suivit son époux à la campagne. Elle lui donnera trois enfants dont un mort né, un fils, son premier enfant. Naquit par la suite une fille qui fut donnée comme épouse à un chevalier dont elle s'éprit lors d'un tournois. S'ensuit un fils qui hérita du titre de Baron à la mort de son père alors qu'il n'était âgé que de neuf ans et que sa soeur ainé avait déjà pris époux. Adélaïde Godiva épousa en un mariage bien plus avantageux Flavius Vitigès d'Adamantine, Vicomte à la cours du roi Ultuant. Elle n'eut qu'un seule enfant de celui ci, une petite fille. L'enfant fut nommée Lucrèce Théodora qui ne connut quasiment pas son père car celui ci mourut dans d'étranges circonstances lors d'un jour de chasse alors qu'elle n'avait que trois ans. Les soeurs continuèrent à correspondre entre elle et un jour l'idée de les unir vit le jour. Suite à cela, Lucrèce partit chez sa tante la Baronne d'Ysari en vue de son mariage futur. Entre temps sa mère mourut, et elle épousa son cousin, le tout jeune baron d'Ysari. Après deux ans d'un mariage infertile, sa réputation de femme adultère et son refus de se soumettre à l'autorité de son époux obligèrent le baron à la répudier
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| Sujet: Géographie des terres d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:40 | |
| Ecrit par Lucrèce de Hetalia- Carte d'Ysari par Arichis:
Superficie: 4 279 km²Population: 127 142 âmesDensité: 29,7 hab/km²Relief: 1497,75 km² inexploitable ( falaise, montagne, fleuves, cotes) 1925,29 km² de champs/cultures 6,50 km² de villes 849,70 km² non utilisées mais exploitableGentilé: Ysarainne, YsarainLangues locales: Orfédian, Ysaroie~~~¤¤¤~~~ L'Ysarie est une région ségneuriale du Sud de la péninsule humaine. La Baronnie est comprise dans le Duché de Soltariel avec le Comté d'Ydril et la Baronnie de Sybrondil. Son chef-lieu,Ysari, en est aussi la plus grande ville. Ses habitants sont les Ysarains. Avec ses 4 279 km2, l'Ysari est la petite région péninsulaire humaine par sa superficie et correspond ainsi à 1,57% du territoire humain. Cette région éloignée de Diantra cernée par la forêt, la Mer Oliennel et l'Océan d'Eris, correspond, sur le plan physique, à l'isthme soltarien.
Le ciel quoique nuageux demeure néanmoins lumineux. Le climat y est doux et tempéré en toutes saisons grâce à son vis à vis sur l'Océan d'Eris et la Mer Olienne. Des paysages d'une douceur peu commune, mêlés d'une végétation naturelle verdoyante et luxuriante. Celle ci est constituée d'interminable forêt de pins, des sous bois de fougères et de bruyères ainsi que des vallées pittoresques. Les gaves découpent les vallées de façon étroite et profonde y empêchant une quelconque activité à cause de quelques falaises abruptes. Des côtes sableuses à perte de vue mettent en valeur le littoral de dunes.
Des plages de sable interminables, du Duché de Soltariel au Comté d'Ydril, une forêt gigantesque étendue de pins plantés et qui déborde sur la Baronnie de Sybrondil, les beautés naturelles du Bassin olien, sont autant d’espaces naturels qui caractérisent cette modeste région du Sud de la péninsule humaine. Un petit territoire qui offre une large variété de mets et boissons aussi fameux les uns que les autres. Produits issus de l’élevage d’oies, du miel, huîtres et autres coquillages, ainsi qu'une grande diversité de poissons … Ysari est une des régions les plus agréables : paysages, gastronomie, climat...
Le tissu urbain est dominé par Ysari, première cité de la Baronnie éponyme, connue pour être la capitale de la Rosa Gallica. Un ensemble urbain constitué autour de Orfédie constitue un pôle urbain secondaire, ainsi que Arcani, qui a bénéficié d'un développement certain, notamment avec la production de miel et de fleur, est une agglomération au rayonnement relatif. Vient ensuite la châtellenerie de Féoda avec un rayonnement moindre.
Les langues régionales parlées en Ysari sont au nombre de deux: l'Orfédian et l'Ysaroie: - l'Orfédian parlé sur la côté Ouest du territoire, - l'Ysaroie le plus usité dans la baronnie.
Leurs locuteurs sont au environ de 127 000 et se retrouvent pour l'essentiel dans le monde rural. ~~~¤¤¤~~~ Première région agricole du Duché de Soltariel, la Baronnie d'Ysari génère un peu plus du quart (17%) de la production du duché. Les châtelleneries de Féoda, d'Arcani, d'Orfédie ainsi qu'Ysari offrent toutes des spécialités gastronomiques avec les produits du terroire. Filet de sole et sa fricassée de noix de saint-jacques au miel Bigaradiers ( oranges) Foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard et de l'oie, Miel de rose Confiseries ( bonbons pétales) Contiture à la rose~~~¤¤¤~~~
Dernière édition par Sapientia le Mer 17 Nov 2010 - 12:42, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:41 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaArchitecture et Habitations traditionnelles
Pierre angulaire de l’identité de la famille, la hiérarchie sociale s'établissait sur la base de l'habitation traditionnelle. La maison ysarainne est bâtie avec des galets du gave gris dans le mortier. Des tuiles plates ou plus fréquemment des ardoises sont présentes sur les toits. L’une des caractéristiques essentielles de la maison est ainsi sa toiture : la pente peut atteindre 50°, ou même plus.~~~¤¤¤~~~ Ysari:Le Château d'Ysari est situé dans la ville haute du même nom, contrôlant un pont qui disparut après dérivation d'un des bras du fleuve jadis. Le Baron Alp Ermengaud transforma le château pour son usage, édifiant des jardins intérieurs et un parc à proximité. L'édifice a subi divers changements qui demeurent visibles car ces changements s'inspirent des différents courants architecturaux qui ont traversé les époques miradelphiennes. Le donjon, bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tours circulaires, et doté d'une porte à deux tours vers le Sud. L'intérieur a été profondément réaménagé. La charpente sous comble est un remarquable ouvrage datant d'il y a bien longtemps. Le petit château ferme la cour au Sud du donjon. Il comprend un logis et deux tours, dont une celle du sud-est, a été construite sur une tour plus ancienne, alors que l'autre, plus basse et terrassée, est une « tour à canon ». Le logis fut à partir de Alp Ermengaud , la résidence habituelle des seigneurs d'Ysari. Les intérieurs ont été réaménagés. Le corps qui joint le petit château au donjon a été rajouté par la suite, et refait après un violent incendie. Le donjon offre un cas remarquable de logis à tours circulaires; entièrement consacré à l'apparat, il est doublé par un logis privé de même structure interne, mais bien plus intime, donnant la mesure de la dichotomie entre le public et le privé dans les grandes cours aristocratiques. Orfédie:Il fut décidé d'édifier sur le promontoire rocheux dominant l'Océan d'Eris une enceinte urbaine, ainsi qu’un château. Le fils d'un très ancien d'Ysari donna son nom à cette place forte ainsi qu’à la ville qui vient à se développer tout autour. A la suite d’un échange avec le père de l'actuel Baron d'Ysari, l'Amiral d'Ysari devient le seigneur d'Orfédie. Ce château est une véritable forteresse. Trois tours, coiffées de mâchicoulis et de parapets, sont bâties au–dessus de l'océan, ainsi qu’une quatrième tour, appelée « tour isolée ». Un donjon qui sert de résidence, avec un diamètre de 26 mètres. Il s’élevait à l’extrémité de la terrasse et communiquait avec les trois tours. Un châtelet fut construit à l’emplacement de l’ancien pont–levis, ce qui constitue au total un ensemble de neuf tours et un donjon. Orfédie est une splendide forteresse, ainsi qu’une vaste résidence somptueusement meublée. Arcani:Il est la propriété de la soeur du Baron d'Ysari et de son époux. Ce chateau est l'exemple d'une petite seigneurie miraculeusement conservé. L'enceinte bien que partiellement restauré n'a pas encore été remise dans son état original. A l'intérieur de l'enceinte se trouve la demeure seigneuriale constituée principalement d'une vaste salle à manger. Contrairement aux habitudes de la baronnie qui voulait qu'un temple se trouve à l'intérieur de l'enceinte, celui-ci se trouve à l'extérieur de l'enceinte, cette particularité s'expliquant par la petitesse du chateau proprement dit. Elle a été construite en pierre de gaves. La porte d'entrée se caractérise par un arc en cintre à décor floral. La charpente à la forme d'un berceau renversée. A l'extérieur de l'enceinte se trouve trois autres batiments dont un colombier et la ferme du chateau. Féoda:Les collines enneigées en hiver et les flots de l'Eora servent d'écrin au château de Féoda. Bâti sur un îlot verdoyant, face à la forêt, ce site d'une beauté exceptionnelle montre deux visages : une forteresse imprenable côté colline, et une résidence seigneuriale côté lac. Le château est formé d'un ensemble unique de quelque 25 corps de bâtiments. |
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| Sujet: Economie et Armée Mer 17 Nov 2010 - 12:45 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaRichesse: Agriculture (106% soit 134 771 personnes pouvant être nourries) Pêche Apiculture Culture de la vigne Elevage d'oies et de canards Culture de la Rosa Gallica ( Rose de Provins) - Spoiler:
Gastronomie mêlant produits de la mer ( coquillages, poissons) et du terroir ( oie/canard, miel, confiture) Le territoire d'Ysari est une baronnie basée sur l'autosuffisance. Ce concept géostratégique permet de faire une distinction sur les besoins économiques d'un point de vue d'indépendance ou de libéralisation des ressources nécessaires à son territoire. A cause ce fait, Ysari protège certaines de ses ressources et marchés sans pour autant tomber dans le protectionnisme. Ceci n'exclut donc pas les échanges culturels ou une coopération économique avec ses voisins que sont Ydril, Soltariel et Sybrondil mais également avec le reste du pays.
Cette autonomie passe avant tout par une autosuffisance alimentaire. Ysari produit plus qu'il ne lui faut pour subvenir à ses besoins. Elle peut donc subvenir aux besoins céréaliers de son peuple mais également aider ses voisins si ceux-ci leur en font expressément la demande. Le surplus se retrouve donc vendu ou stocké en cas de mauvaises récoltes. Un juste milieu a été trouvé, aussi la moitié de ce surplus est donc vendue alors que l'autre est conservée dans les réserves de la baronnie. Comme il a été dit, il s'agit d'une agriculture principalement céréalière, en voici donc quelques variétés qui sont cultivées sur les terres d'Ysari: Blé, Orge, Hépéautre, Mil et Sorgho. Néanmoins les fruits et légumes ne sont pas pour autant délaissés. Quelques vergers de prunes, pommes et des orangeraies apportent leurs fruits au rythme des saisons. Des champs de betteraves, de choux, de bettes ou d'épinards sont cultivés. Comme la baronnie d'Ysari est un isthme, elle a vis à vis sur l'Océan d'Eris et la Mer Olienne lui offrant ainsi une activité de pêche non négligeable. Soles et turbots étaient pêchés dans l'eau saline alors que les anguilles, carpes et lamproies faisait le bonheur de ceux qui préféraient lancer leurs filets dans le fleuve ou dans le lac d'Eora. Les oies et les canards avaient double emploi. Leur viande était un met de choix qui était accordé à tous malgré le fait que ce soit un met seigneurial. Leurs plumes servaient à la confection d'édredons et de coussins. Dans ces nobles volatiles, tout était utilisé. L'apiculture est une activité qui procure aux grands les douceurs que ceux ci désirent. Les ruches sont le plus souvent positionnées à proximité des élevages de la Rosa Gallica, emblème d'Ysari mais également afin de favoriser la nature du miel. La Rose est un atout non négligeable car elle est cultivée tant pour son aspect esthétique et cosmétique ( parfum, onguent) que son utilité car elle se trouve à la base de certaines douceurs et friandises ( confiture, bonbon) qui se voient exportées dans toute la péninsule humaine.
Au carrefour avec les trois territoires que sont Sybrondil, Soltariel et la puissante Ydril, plaque tournante de forts échanges commerciaux, Ysari jouit également mais à moindre échelle de l'influence de son voisin. L'économie d'Ysari dépend essentiellement de son positionnement stratégique sur la route d'or, des revenus de taxes ainsi générés et de ses fructueux échanges avec Ydril. L'influence de cette dernière sur la politique extérieure de sa voisine est de ce fait importante.
Les routes commerciales étant fluviales, maritimes ou terrestres, Ysari est sans conteste un carrefour géographique. C'est pour cela que de nombreuses routes reliant les deux côtes et les châtelleneries ensembles sont pavées afin de favoriser les échanges entre le Nord et le Sud du pays bien qu'une taxe soit d'actualité.De nombreux taxes et impôts ont cours dans la baronnie: la Gabelle ( sur le sel) la taille (servant à payer la protection du seigneur, impôt direct au Baron) les aides (taxes sur le transport des marchandises) le cens et le champart (taxe d'utilisation des terres et sur les récoltes) les banalités ( taxe sur l'utilisation des biens seigneuriaux) la mainmorte ( taxe sur l'héritage) |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:46 | |
| Ecrit par Harnyll de HetaliaEffectifs et organisation de l’armée Organisation
La baronnie d’Ysari dispose d’une force combattante de 5200 hommes. Sur ce total, 2100 sont des soldats de métiers et 3100 des miliciens. Lorsque l’un de ces hommes n’est plus opérationnel (que ce soit pour cause de blessure, de fin de la période d’engagement ou de décès), l’officier en charge du secteur doit veiller à le remplacer et à envoyer une liste d’effectifs actualisée au Connétable d’Ysari qui lui-même la transmettra à la Chancellerie.
Les soldats de métiers signent pour un engagement d’une durée de 15 ans. Ces hommes touchent une solde à taux plein et vivent dans des casernes au sein même des villes ou dans des camps fortifiés situés à la périphérie. Chaque camp ou caserne est sous les ordres d’un capitaine, lui-même rendant des comptes à l'officier supérieur en charge de son secteur, officier se trouvant être le plus souvent un commandant ou un colonel de l’armée.
Du fait de la séparation entre le pouvoir civil et militaire, ces officiers ne sont pas directement sous les ordres des responsables de district, qui toutefois peuvent faire appel à eux lorsque cela s’avère être nécessaire. Une « coopération efficiente » est alors attendue de leur part, et un officier faisant preuve d’une mauvaise volonté chronique risque fort de se retrouver à Ysari afin d’expliquer son inaction devant le Grand Conseil.
Les miliciens, également nommés conscrits, sont eux tirés au sort à partir des listes de recensements des villes et les villages, ce parmi les hommes de 20 à 30 ans et pour un service de 10 ans. Ils doivent suivre 6 jours consécutifs par mois d’entraînement militaire à la caserne ou au camp local, durée qui leur est payée à demi-solde. En cas de mobilisation de l’armée, leur solde est montée aux trois-quarts d’un taux plein.
Du fait de leur professionnalisme moindre, aucun milicien ne combat dans la cavalerie ou la marine, armes plus spécialisées demandant à être servies exclusivement par des soldats de métier. Dans chaque district, les miliciens sont sous les ordres d’un capitaine de milice, en général un ancien officier de l’active qui supervisera leur entrainement et définira la répartition en bataillons qui devrait être utilisée en temps de guerre. Personnages clés de l’armée
Harnyll de Hetalia, Baron d’Ysari : commandant en chef de toutes les forces militaires d’Ysari. Connétable : commandant des forces terrestres. Grand Amiral : commandant des forces maritimes.
Principaux grades militaires (en hiérarchie décroissante)
Colonel : officier en charge de la gestion opérationnelle des forces militaires sur un secteur donné (un secteur équivaut à deux districts). Au nombre de deux, un pour le secteur Ysari/Féoda, l’autre pour le secteur Orfédie/Arcani. Commandant : officier assistant un colonel sur la gestion opérationnelle d’un district (Ysari, Féoda, Orfédie, Arcani). Capitaine : officier en charge de la gestion des effectifs d’actives d’un district. En général au nombre de deux par districts. Capitaine de milice : officier en charge de la gestion des effectifs miliciens d’un district. En général au nombre de trois par districts. Lieutenant : sous-officier en charge d’un bataillon, soit approximativement une petite centaine d’hommes. Contrairement aux capitaines, il n’y a pas de hiérarchie entre les lieutenants de l’active et ceux de la milice. Sergent : sous-officier assistant un lieutenant dans ses tâches. Les sergents de la milice sont parfois des miliciens eux-mêmes ayant plusieurs années d’ancienneté. Répartition des forces
- Infanterie : 2200 hommes (500 soldats, 1700 miliciens). - Archers : 1800 hommes (400 soldats, 1400 miliciens) - Cavalerie : 450 hommes (450 soldats, 0 miliciens) - Marine de guerre : 750 hommes (750 soldats, 0 miliciens)
A noter que sur les 450 permanents de la cavalerie, 30 sont détachés de l'armée régulière et affectés à la garde personnelle du baron d’Ysari. Ces vétérans qui forment l’élite de l’élite sont en charge de la sécurité de l’enceinte intérieure du château d’Ysari et de la protection du baron lors de ses déplacements. Ils sont dirigés par le capitaine de la Garde, grade honorifique équivalent à celui de colonel et dont le détenteur dépend donc directement du Connétable ou du baron, ce indépendamment de son grade réel (fusse-t-il un simple sergent).[/size] |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:47 | |
| Ecrit par Harnyll de HetaliaÉquipement Les archers d’Ysari se sont spécialisés dans l’utilisation du grand arc de guerre, appelé couramment arc long. Mesurant près de 2m et façonné d’une pièce en bois d’if, il permet une portée efficace de plus de 200m (300m pour les maîtres archers). Les flèches en frêne mesurent en moyenne 70 cm pour un poids de 75g. Leur force de pénétration à 100m est suffisante contre des cibles en cottes de mailles, et en deçà de 60m même une armure de plaque ne pourra arrêter le tir. Les manuels d’entraînement indiquent une cadence de tir théorique à atteindre de 10 tirs par minute, cadence permettant de décimer gaillardement les troupes ennemies en approche. Il faut cependant noter que les conscrits ne sont pas tous capables d’utiliser cette arme redoutable et que certains lui préfèrent l’arc court. Pour le combat rapproché, les archers disposent d’un glaive ou d’une masse d’arme à la ceinture. Ils doivent cependant éviter ce scénario car leur armure se limite dans le meilleur des cas à une cotte de maille et ne leur permettra pas les engagements prolongés contre des troupes plus aguerries au corps-à-corps.
L’infanterie a pour rôle principal de protéger les archers pendant qu’ils font pleuvoir des nuées de flèches sur leurs adversaires avant de passer à leur tour à l’offensive pour briser une formation déjà affaiblie. Les formations de piquiers sont parfaitement représentatives à ce niveau. Engoncés dans une demi-armure, ces robustes guerriers manient une pique de plus de 5 mètres. Ils sont ainsi aptes à protéger efficacement les archers des charges dévastatrices de la cavalerie adverse. Les miliciens existent également dans les unités de piquiers mais sont dépourvus d'armure, hors de rares favorisés qui ont réussi à mettre la main sur quelques pièces dépareillées. Le reste des effectifs permanents d'infanterie combat soit à l’épée soit à la hache d’arme, protégés par un bouclier et une armure feuilletée. Sans exceller dans un domaine, ils peuvent honorablement tenir leur rang contre à peu près tout ce que l’ennemi amènera pour leur faire face. Les miliciens n'ayant pas intégrés une formation de piquiers s'équipent eux de bric et de broc au gré des pillages où des bons gestes de l'intendance.
Il a déjà été vu que l’armée d’Ysari, baronnie péninsulaire n’ayant pas la tradition guerrière de ses pairs du Nord, n’a pas fondamentalement une vocation offensive. La cavalerie obéit elle aussi à cette doctrine. Seulement la moitié des cavaliers sont équipées d’une armure complète et d’une lance. Leurs chevaux sont protégés par des plaques de métal sur le poitrail et la tête. Ainsi armées, ils peuvent briser une formation adverse mais leur champ de vision réduit les rend vulnérables lorsqu’ils sont isolés. La seconde moitié des cavaliers sont équipés d’un arc court ou d’une arbalète, d’une masse d’arme et sont protégés par une cotte de maille. Leur rôle est avant tout de harceler les armées adverses en lançant des raids contre les patrouilles, en attaquant leurs flancs ou en interceptant les convois de ravitaillement.
Mages de guerre
La péninsule est moins réticente que les contrées du Nord à requérir l’aide de pratiquants des arcanes pour soutenir ses troupes au combat. Cela étant dit, ne devient pas mage de guerre qui veut, et la baronnie ne peut que contempler en soupirant l’immense abîme qui la sépare de l’Arcanum ou du C’nros. Individualistes forcenés hautains, méprisants et égocentriques, les mages ne sont pas des recrues idéales et leur entrainement peut entrainer d’affreux maux de têtes y compris pour de vieux sergents blanchis sous le harnois.
Ysari a toutefois péniblement réussi à recruter une douzaine de mages aptes à comprendre l’importance d’obéir aux ordres et à ne pas voir leurs collègues comme des adversaires en puissance ou les soldats comme des valets. Nul ne peut espérer faire basculer une bataille avec de si faibles effectifs, mais correctement utilisés les mages se révèlent un atout pour le général ayant appris à faire jouer leur art au moment fatidique. Sans prétendre enfermer ces mages dans des carcans, on peut considérer qu’un tiers d’entre eux s’est spécialisé dans la magie de soin, un second tiers dans les sortilèges défensifs et le dernier dans l’art de la destruction.[/quote]
Dernière édition par Sapientia le Ven 7 Oct 2011 - 18:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:48 | |
| Ecrit par Harnyll de HetaliaLa marine La baronnie Ysari disposant d’une double façade océanique (sur l’Océan d’Eris et sur la Mer Olienne), elle se devait d’avoir une marine de guerre apte à défendre ses intérêts commerciaux comme politiques. Les deux ports d’Orfédie et d’Ysari sont sous la responsabilité du Grand Amiral, assisté par les services de la chancellerie pour toutes les problématiques liées au commerce.
A noter que la double façade océanique d’Ysari impose aux unités de disposer d’un port de rattachement. De fait, les navires taillés pour l’Eris seraient moins à leur aise sur l’Olienne et vice-versa. Toutefois, si les circonstances l’exigent, un contournement de la pointe de la péninsule de Soltariel ne prend guère de temps et permet à une flotte de passer de l’Eris à l’Olienne, ou vice-versa.
La flotte d’Ysari dispose d’une force conséquente de soldats embarqués affectés à temps plein aux navires. 750 soldats passent ainsi la majeure partie de leur temps en mer, complétés par des troupes terrestres en cas d’assaut amphibie ou de déploiement de flotte sur un objectif stratégique. Ce nombre fort conséquent de soldats spécifiquement entrainés au combat en mer à permis à la flotte d’Ysari d’atteindre un haut niveau de professionnalisme, et ses voiles peuvent à juste titre être redoutées lorsqu’elles apparaissent à l’horizon.
Voici ci-après la répartition de la flotte de la baronnie*. A noter que tous les vaisseaux ont dès l’origine été conçus et équipés pour la guerre bien qu‘ils assurent également des missions de transport de marchandises. Opérationnellement, il est prévu qu’en moyenne, pour deux navires en mer, un troisième soit laissé en réserve au port, où il pourra également subir carénage et réparations.
Port d’Ysari : (775 marins, 325 soldats)
Le Glaive d’Ysari (navire amiral pour l’Eris) – dromon (35 rangs) – 140 tonneaux – 45 mètres – 57 marins – 100 soldats Le Triomphant – caravelle – 160 tonneaux – 25 mètres – 37 marins – 90 soldats L’Ilinth – caravelle – 160 tonneaux – 25 mètres – 37 marins – 90 soldats Le Feu Divin – caravelle – 120 tonneaux – 23 mètres – 30 marins – 70 soldats Le Galion d’Or – caravelle – 160 tonneaux – 23 mètres – 30 marins – 70 soldats La Flora – caravelle – 120 tonneaux – 23 mètres – 30 marins – 70 soldats L’Arriviste – caravelle – 120 tonneaux – 23 mètres – 30 marins – 70 soldats La Furie de Tyra – galée (28 rangs) – 75 tonneaux – 45 mètres – 60 marins – 45 soldats Le Lys Noir – galée (28 rangs) – 70 tonneaux – 45 mètres – 60 marins – 45 soldats L’Hectorias– galée (28 rangs) – 80 tonneaux – 45 mètres – 60 marins – 45 soldats La Thermae– galée (28 rangs) – 80 tonneaux – 45 mètres – 60 marins – 45 soldats L’Obtuse – galée (25 rangs) – 70 tonneaux – 40 mètres – 55 marins – 40 soldats Le Félin – galée (25 rangs) – 70 tonneaux – 40 mètres – 55 marins – 40 soldats L’Aiséofar – galiote (19 rangs) – 40 tonneaux – 30 mètres – 27 marins – 20 soldats L’Indomptable – galiote (19 rangs) – 40 tonneaux – 30 mètres – 27 marins – 20 soldats Le Céphé – galiote (19 rangs) – 40 tonneaux – 30 mètres – 27 marins – 20 soldats La Rosa Gallica – galiote (16 rangs) – 32 tonneaux – 25 mètres – 23 marins – 20 soldats L’Ergemon – galiote (16 rangs) – 32 tonneaux – 25 mètres – 23 marins – 20 soldats L’Alfhelin – galiote (16 rangs) – 32 tonneaux – 25 mètres – 23 marins – 20 soldats L’Hirondelle – fuste (12 rangs) – 12 tonneaux – 20 mètres – 12 marins – 5 soldats La Fée d’Eora – fuste (12 rangs) – 12 tonneaux – 20 mètres – 12 marins – 5 soldats
Port d’Orfédie : (830 marins, 425 soldats)
La Main du baron (navire amiral pour l’Olienne) – caraque – 500 tonneaux – 40 mètres – 150 marins – 380 soldats L’Orion– caraque – 360 tonneaux – 32 mètres – 100 marins – 220 soldats La Tempête – caraque – 360 tonneaux – 32 mètres – 100 marins – 220 soldats Le Sutherland – caraque – 360 tonneaux – 32 mètres – 100 marins – 220 soldats L’Oleth – caraque – 280 tonneaux – 25 mètres – 70 marins – 190 soldats Le Sirfon – cogue – 200 tonneaux – 30 mètres – 30 marins – 95 soldats Le Dragon des Mers – cogue – 200 tonneaux – 30 mètres – 30 marins – 95 soldats Le Vigilant – cogue – 200 tonneaux – 26 mètres – 30 marins – 95 soldats La Flûte des Mers – cogue – 200 tonneaux – 30 mètres – 30 marins – 95 soldats L’Arathar – cogue – 200 tonneaux – 30 mètres – 30 marins – 95 soldats Le Véloce – cogue – 200 tonneaux – 27 mètres – 30 marins – 95 soldats L’Espoir du Jour – cogue – 200 tonneaux – 27 mètres – 30 marins – 95 soldats L’Inaltérable – cogue – 200 tonneaux – 27 mètres – 30 marins – 95 soldats La Lydia– cogue – 140 tonneaux – 23 mètres – 25 marins – 80 soldats L’Énée – cogue – 140 tonneaux – 22 mètres – 25 marins – 80 soldats L’Ombre de Feoda – fuste (11 rangs) – 10 tonneaux – 20 mètres – 10 marins – 5 soldats Le Trident – fuste (11 rangs) – 10 tonneaux – 20 mètres – 10 marins – 5 soldats
* A noter que les effectifs de soldats embarqués sont les effectifs du navire équipé au maximum de ses capacités, il ne s'agit pas forcément de ses effectifs habituels. Les marins sont par contre eux tous présents à bord en permanence. |
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| Sujet: Demeure des de Hetalia Mer 17 Nov 2010 - 12:52 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaBlason de la famille de Hetalia, ayant sous sa coupe la baronnie d'Ysari.¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Vue d'ensemble:Le domaine épouse à la perfection le lit aqueux qui fut creusé: les douves, d'une profondeur de 10 m et d'une largeur d'autant s'étendent tout autour du château, isolant totalement la demeure des barons d'Ysari une fois les pont-levis relevés. Au centre des murailles, les habitations et le donjon : l'entrée se fait par la cour basse. Celle-ci comprend des écuries , une forge, et un colombier… De là, un pont-levis précédé de marches donne sur la cour intérieure. Un double escalier dessert la demeure principale. A l'ouest, via le Jardin supérieur, un deuxième pont-levis mène à la tour maitresse, le donjon. ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Rez de chaussé du logis:~~~¤¤¤~~~ L'entrée:Deux escaliers au large passage, entourés de rambardes de granit se font face et finissent leur course au bout d'une trentaine de marches sur un perron longeant la façade et les hautes fenêtres de la demeure principale. Deux lourdes portes de bois sculptés de motifs floraux, où l'on distingue sans soucis la Rosa Gallica, symbole d'Ysari offrent un visuel imposant quand on se présente devant celles-ci. Le heurtoir en étain ciselé représente deux Sirfons se faisant face et tenant en leurs griffes la rose. Une fois à l'intérieur, un vaste hall se dessine devant nos yeux. La hauteur de plafond s'élève à près de cinq mètres où un lustre de cristal trône en maitre absolu au milieu des moulures et des peintures. La décoration de l'entrée est minime, quelques buffets bas sur lesquels reposent des chandeliers, des tentures et des tableaux viennent égayer un peu cette austérité. L'odeur de la cire des bougies emplit la pièce et se mélange au fumet qui s'échappe des cuisines. Comme rappelant l'escalier de l'extérieur, un imposant et double escalier de marbre s'élève de part et d'autre de la salle laissant un balcon intérieur surplomber l'entrée. De là, on a vu sur le dessin incrusté dans le sol, on peut alors se rendre compte de la scène qui se dévoile et qui représente Tyra guidant les morts dans son royaume. De chaque coté de l'escalier se situe des corridors menant à diverses pièces de la demeure mais si l'on continue tout droit passant sous le balcon intérieur, on se retrouve nez à nez avec une porte de deux mètres cinquante de haut entourée par deux armures qui semblent garder ce lieu, mais cela n'est qu'un élément décoratif.~~~¤¤¤~~~ Les cuisines:En se dirigeant dans le long corridor à la droite de l'entrée, on arrive au bout d'une quinzaine de mètres à une porte en bois assez simple de faible envergure, il s'agit d'une des portes menant aux cuisines. Lorsqu'on pousse celle ci, une odeur d'épices et de viandes rôties viennent chatouiller les narines de celui qui entre en ce lieu culinaire. Plusieurs portes se dessinent dans les cuisines.Certaines mènent à la grande salle, vers les extérieurs ou la pièce commune des domestiques résidents au château. Il reste alors trois autres portes, plus épaisses mais qui ont un rôle autre que celui de passage. Chacune ayant des caractéristiques de température, de luminosité et d'humidité différentes afin de favoriser la conservation de chaque ingrédient de la façon la plus optimale qu'il soit. Ainsi on a trois réserves servant à stocker comme suit les matières: - 1ère réserve: matières premières alimentaires, vin, huile et graisses - 2ème réserve: ustensiles les plus utilisés, tréteaux et tables de fêtes - 3ème réserve: épices fines et vaisselle de table Les cuisines sont spacieuses et demeurent calmes en l'absence du baron ou de fêtes. La cheminée, foyer principal de la demeure, occupe une place prédominante dans la pièce. Celle-ci est composée en deux parties: l'âtre servant à la cuisson à la broche ou en chaudron pendu par la crémaillère et un four en coupole dans un coin servant à la cuisson du pain, tartes et tourtes. Une grande table, toute en longueur, occupe le milieu de la salle. Au tour de celle-ci, les aides du cuisinier s'affairent à la découpe des légumes, au plumage des volailles et à l'attendrissement de la viande. Tous jouent un rôle important que ce soit du simple marmiton au tournebroche.~~~¤¤¤~~~ La grande salle:La grande salle est cette pièce gardée par les deux armures servant de décoration à l'entrée de la pièce. Il s'agit d'une salle toute en longueur, de vingt mètres de long sur huit de large. Une cheminée à chaque extrémité sert uniquement au chauffage de la pièce. Au dessus de celles-ci, on peut y voir un portrait d'apparat du jeune Baron Harnyll. Chaque cheminée est entourée par deux grandes portes de moindre envergure que celle de l'entrée principale. Deux portes finement sculptées mènent au grand salon alors que les deux autres plus simples amènent aux cuisines. Sur toute la longueur du mur, les fenêtres hautes entourées de lourds rideaux de velours à la teinte alizarine éclairent la salle mais quand vient la nuit, ce sont les lustres pendus et les chandeliers qui éclairent de leur douce lueur la salle de réception. Sur les murs faisant face aux fenêtres, les armoiries de la famille « de Hetalia » emprisonnent des épées dont la garde est finement ouvragée. Sur les commodes d'ébène, des vases en porcelaine garnis de fleurs blanches mettent un peu de douceur dans cet univers très masculin rappelant la guerre et le sang. Dans la largeur, se trouve une table finement sculptée derrière laquelle deux cathèdres joliment ouvragés tournent le dos à l'âtre surmonté du portrait du Baron. Les deux sièges sont recouverts d'un coussin de velours d'un rouge andrinople, place réservée au Baron et à la Baronne. Des chayères où prennent place les invités de marque entourent de part et d'autre les deux fauteuils à haut dossier. Face à la table seigneuriale, deux autres tables se dressent dans la longueur. Les invités prennent place sur des bancs recouverts de velours couleur andrinople qui entourent de part et d'autres les tables. Un grand espace est laissé vide devant la table des seigneurs et entre celles des invités afin de laisser les pages circuler librement avec les plats en mains mais également aux troubadours et autres acrobates de distraire l'assemblée.~~~¤¤¤~~~ La salle d'entrainement:Sur la gauche de l'entrée se trouve la salle des trophées et la salle d'armes. Cette unique et même salle, longue de plusieurs mètres, est un lieu rassemblant diverses utilités. Les armes servant à la garde personnelle du Baron et de son épouse y sont rangées, alignées sur des étagères que le maitre d'armes vérifie tous les soirs. Quelques armures sont dispersées le long des murs mais ce qui frappe le plus dans cette salle sont les trophées de chasse du Baron. Au mur, les têtes de cerfs, biches et sangliers donnent un aspect sauvage à cette pièce. Seules les plus belles pièces sont exposées et font la fierté de son chasseur. Au fond de la salle, un vaste espace vide demeure pour les entrainements à l'épée. Une cheminée où deux chiens se reposent devant la douce chaleur des flammes agrémente quelque peu la pièce gardée jour et nuit. ~~~¤¤¤~~~ Le grand salon:Situé entre la salle d'entrainement et la Grande Salle, le Grand salon donne sur la terrasse et sur les jardins. Cette pièce aux couleurs pastelles est certainement celle qui donne le plus l'impression de luminosité. Les teintes blanches et dorées de ce salon, en font une pièce aux abords chaleureux. Des canapés blancs font face à une cheminée surplombée d'un grand miroir ciselé et doré. Un tapis rectangulaire repose devant celle-ci, délimitant les emplacements des canapés. Une table basse de forme ovale trône en son centre sur laquelle repose un bouquet de fleurs et quelques petits écrins renfermant des friandises locales. Longeant les murs, des tentures tombent mollement jusqu'au sol dissimulant des portes-miroirs. Près d'une des fenêtres se trouve une table ronde sur laquelle une cage est posée et renferme un couple de mésanges boréales. Un échiquier d'ébène et d'ivoire prend la lumière du jour et n'attend qu'à être utilisé. Un clavecin aux boiseries dorées prend place à l'autre extrémité de la pièce. Ce salon renferme également une bibliothèque généreusement pourvue de nombreux ouvrages traitant de poésie, d'art et de contes. Quelques plantes de belles envergures viennent donner de la fraicheur à cette pièce assez monochrome en y ajoutant quelques touches de vert par ci et par là tout en offrant le doux parfum de leurs fleurs pour celles qui en possèdent. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:53 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaLe 1er étage du logis:~~~¤¤¤~~~ Les chambres:Toutes les chambres sont faites sur le même modèle. Spacieuses, près de vingt mètres carrés, elles comportent un lit à baldaquin encadré par deux chevets sur lesquels sont disposés des chandeliers. D'un coté, une armoire longe le mur où se trouve dans un coin un paravent à cinq fenêtres et devant celui ci, un petit pouf. De l'autre côté, une coiffeuse agrémentée d'un miroir ovale sur laquelle sont disposées des petites fioles contenant de l'eau de rose et du parfum; une chaise en médaillon fait face au miroir. Adossé au lit, dans toute la largeur, une veilleuse fait face à la porte de la chambre.~~~¤¤¤~~~ Les petits salons:S'intercalant toutes les trois chambres, les petits salons sont des lieux de détente où peuvent se rencontrer des amants furtifs mais également les dames pour discuter de leur nouvelle toilette. Des tapisseries rappelant des scènes d'amour courtois se dessinent sur les murs. Il y a peu de tableaux accrochés mais les tapisseries viennent à combler ce manque. Méridiennes et indiscrets sont autant d'assises possibles qu'il n'y a que l'embarras du choix. Des cabinets en ébène et des bibliothèques longent les murs. Des vases, disposés sur des tables hautes et rondes, offrent un peu de fraicheur à ces espaces confinés.~~~¤¤¤~~~ La salle d'eauxUne salle d'eaux s'intercale à chaque extrémité des couloirs. Des commodes à tiroirs se trouvent dans l'entrée, comportant le linge tel que les serviettes. Cet espace fait près de quatre mètres carrés et sert d'antichambre avant d'entrer pleinement dans la salle d'eau. Une porte dans un renfoncement est un accès aux latrines. Le siège de pierre est recouvert d'une feutrine couleur cinabre, limitant ainsi le contact avec le froid. La seconde porte de cette antichambre donne accès à une vaste pièce chaude et vaporeuse. Des morceaux de laves chauffés sur lesquelles on déverse de l'eau tiédie plongent la pièce dans un épais voile de brume. Un large bassin d'eau central tient lieu de baignoire. Le symbole de l'Eau, de Tyra, est moulé dans le mur qui fait face à la porte. Ainsi tous peuvent voir le signe de la déesse.¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Le 2ème étage du logis:~~~¤¤¤~~~ Boudoir de la Baronne:(inutilisé depuis la répudiation de Lucrèce) Le boudoir de Lucrèce est aménagé à son image, pure et candide à la fois. Les teintes rose et blanche donnent parfaitement cet état d'esprit. La Vie règne dans ce lieu, il n'y a point à douter que la jeune baronne rende hommage à la déesse Néera. Une petite cheminée surmontée d'un tableau représentant un paysage printanier fait face à une duchesse brisée. Une table haute sur laquelle repose un bouquet de pivoine se situe près du dossier du fauteuil. Un petit secrétaire fermant à clef et une bergère à gondole se trouve dans un coin. Un clavecin au milieu de la pièce permet à la jeune baronne de se détendre en musique. Un paravent à trois panneaux dissimule une petite porte menant à la chambre de Camille. ~~~¤¤¤~~~ Appartements conjugaux:Les appartements du couple sont certainement les plus grands de la demeure et les mieux meublés. Les couleurs bleutées et grises de la chambre donnent une apparence glaciale aux appartements conjugaux même s'ils sont confortables et coquets. Une cheminée de marbre blanc trône au milieu de la pièce, sur le rebord de celle-ci des chandeliers sont disposés. Un miroir au cadre en argent surplombe l'âtre. Dans l'alcôve, le lit s'enfonce légèrement. De longues tentures de tissus descendent de chaque coté du lit et frôlent les deux chevets. Une table assez haute, entourée de trois chaises en voyelle de femme, se trouve au milieu de la pièce. Sur le côté du mur, sous la fenêtre, un canapé de repos reçoit la douce lumière des rayons du soleil. Sur une coiffeuse, sont disposés des flacons contenant de l'eau de rose, du parfum et des onguents. Une brosse à crin et un petit miroir coordonné sont également posés dessus et attendent patiemment leur prochaine utilisation. Une bergère Ponteuse fait face à la coiffeuse. De chaque coté de la chambre, deux portes dissimulées par des paravents cachent l'accès au boudoir de Lucrèce et à l'antichambre d'Harnyll. Les plafonds arborent des moulures aux teintes argentée et bleuté formant des motifs floraux.~~~¤¤¤~~~ Antichambre du Baron:Cette pièce réservée au Baron est en réalité un bureau. Rien ne semble donner l'impression d'un passage dissimulé dans la bibliothèque mais en basculant le quatrième ouvrage en partant de la gauche sur la quatrième étagère, celle-ci pivote et donne accès à un escalier exigu en colimaçon descendant au rez de chaussé puis dans les sous-sols. Un bureau coordonné à un fauteuil à chassis garni et dossier en gondole trônent au milieu de la pièce. Des piles de dossiers ainsi qu'un nécessaire d'écriture composé d'une belle plume d'oie biseauté, d'encre et de cire se trouve sur le bureau. Une méridienne se trouve entourée par deux colonnes surmontées de buste, contre le mur. Derrière la carte de la péninsule humaine de Miradelphia se trouve une porte dérobée menant à la chambre conjugale.~~~¤¤¤~~~ Salle d'eauxDeux larges commodes à tiroirs se trouvent dans l'entrée, comportant le linge tel que les serviettes, sur l'une d'elle un vasque et une cruche de porcelaine y est déposés, sur l'autre un petit coffret en bois renfermant les épingles à cheveux de la jeune Baronne. Cet espace mesure près de six mètres carrés et est une antichambre menant à la salle d'eau. Une porte dissimulée dans un renfoncement donne accès aux latrines. Un siège de pierre est recouvert d'une feutrine couleur smaragdine. La seconde porte de cette antichambre donne accès à une vaste pièce chaude et vaporeuse. Des morceaux de laves chauffés sur lesquelles on déverse de l'eau tiédie plongent la pièce dans un épais voile de brume. Un large bassin dont les rebords de marbre ne donne pas l'impression de froideur tient lieu de baignoire. Deux statues de formes féminines et drapées tenant dans leurs bras des amphores déversent des eaux chaudes aux senteurs de rose et de jasmin dans la baignoire dont le fond est une mosaïque représentant la rose d'Ysari. Motif qui représente selon les croyances, un don de Néera ou un avertissement de Tyra |
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| Sujet: Mythes, légendes et religion Mer 17 Nov 2010 - 12:55 | |
| Ecrit par Lucrèce de Hetalia
Les cultes en Ysari Bien que Néera soit la déesse principalement vénérée par le commun des mortels, les humains, une seconde déesse voit son culte également érigée au même rang que celle ci. Il s'agit de son antonyme, son reflet et sa soeur: Tyra. Vie et Mort prennent un sens profond pour les habitants de la baronnie d'Ysari qui vouent un culte à ces deux divinités. Les autres cultes trouvent également leurs serviteurs mais la religion officielle dans la baronnie est le culte voué à Néera et à Tyra. Air et Eau se côtoient sans cesse sans réellement se rencontrer. De cette union impossible est née une créature mi oiseau, mi poisson, symbole de la baronnie.
Les lieux de cultes sont des temples que les fidèles ne désertent pas, néanmoins des autels peuvent être disséminés sur tout le territoire. Les temples de Néera et de Tyra se trouvent tous deux dans la plus grande des villes de la baronnie, ils se trouvent donc à Ysari même. Chacun de ces deux temples se trouvent d'un bout à l'autre de la cité et se font face. Pour les atteindre, il faudra monter la centaine de marches qui les élèvent dans les hauteurs de la ville et surplombent ainsi le panorama ysarain. Il s'agit de temples périptères, les colonnes entourent la bâtisse dans sa globalité. Des colonnes à cannelures et à rayons sont surmontés de chapiteaux de formes évasées et à la décoration végétale. La frise soutenue par les colonnes représente soit des poissons ou des femmes ayant l'apparat d'une queue de poisson, soit des oiseaux ou des femmes ailées. Le fronton à jour laisse passer les rayons du soleil à travers un vitrail représentant un motif aquatique ou aérien. Dans le naos, des vasques remplient d'huile brulent sans cesse, au bout se dessine un large autel de marbre.
Chaque année, de grandes fêtes et processions sont organisées dans les rues. Elles se déroulent à des dates bien précises qui sont les suivantes. Pour le culte de Néera, cela se déroule au printemps au moment du renouveau de la vie. Le culte de Tyra faisant référence à la mort, il fut donc décidé que les fêtes qui lui sont dédiées se déroulent en automne, moment où la nature se meurt. Sacrifices d'animaux et libations sont main mise pour montrer sa piété aux déesses. Le lait et le miel produits sur les terres de la baronnie sont alors les liquides le plus souvent utilisé même si l'eau de rose fait peu à peu son entrée dans les liquides servant aux libations en l'honneur de Néera. En ce qui concerne le fait de répandre le sang en l'honneur de Tyra, il sera choisi un jeune animal comme un agneau de lait, ou un tendre veau. Les volailles ne font pas parti des sacrifices car elles sont jugées trop communes.
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:56 | |
| Ecrit par Harnyll de HetaliaLa grotte du dieu dément Non loin d’Orfédian, dans une petite crique battue par les tempêtes de l’océan d’Eris se trouve une grotte. En apparence, rien ne la distingue des nombreuses autres grottes que les eaux ont creusées sur cette côte. Mais cette grotte à une histoire bien particulière… une histoire sinistre.
Découverte seulement à marée basse, l’ouverture est difficile à trouver pour un œil non exercé. En partie cachée par des amoncellements de rocs, la grotte s’ouvre dans la paroi de la falaise. Un long couloir taillé dans le granit s’enfonce dans les ténèbres. Par endroit, le plafond est si bas qu’il est seulement possible d’avancer à genoux.
Au bout de ce sinistre couloir se trouve une grande salle vaguement circulaire. En son centre, un étroit tunnel s’enfonce profondément dans les entrailles de la terre. D’après la légende, ce tunnel permet d'accéder à un réseau de galeries qui amènent à la prison éternelle d’un dieu dément, enchaîné pour l’éternité au cœur du monde. Toujours d’après la légende, quiconque oserait s’aventurer dans ce lieu maudit par les dieux et les hommes n’en ressortira jamais vivant.
Au fil des siècles, la grotte a été utilisée comme sanctuaire pour diverses cérémonies aussi horribles que blasphématoires. Personne n'a jamais put dire précisément ce qui s’y passait mais plusieurs des pierres de la salle principale sont profondément incrustées d’une sorte de liquide rougeâtre.
Bien décidé à en finir une fois pour toutes avec ces superstitions ridicules, le père du baron actuel décida dans sa jeunesse d’envoyer une expédition explorer ce fameux tunnel et les soi disantes galeries auxquelles il donnerait accès. Une vingtaine d’hommes solidement équipés et bien armés y pénétrèrent afin d’en percer le mystère.
Les explorateurs avaient des vivres et des torches pour cinq jours. Mais à l’aube du sixième jour, aucun d'entre eux n’était réapparu. Par acquis de conscience, le baron laissa cependant quelques gardes à l’entrée de la grotte.
Le 13eme jour, un homme hagard et épuisé en sortit enfin. De profondes blessures lacéraient son corps. Amené en urgence au château, il fut confié aux médecins du baron qui ne purent cependant rien faire pour lui. Il agonisa peu de temps après en murmurant ces mots « damné, damné… »
Choqué, le baron fit murer le puits et installer une petite tour de garde sur la pointe dominant l’entrée de la grotte, cela afin d’en interdire l’accès aux curieux.
Depuis cette époque, personne ne s’est aventuré dans les sombres entrailles de ce lieu maudit. Mais les gardes affirment que par les nuits de tempêtes, des gémissements de rage et de douleur retentissent dans la petite crique.
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:57 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaLe fruit d'une rencontre impossible Cette légende connue de tous en Ysari prend ses origines il y a bien longtemps. Les mémoires l'ont oubliée mais même les ouvrages ne peuvent dater à quand remonte l'apparition de cette légende dans le folklore ysarain. Peut être a-t-elle toujours été présente depuis la nuit des temps? Personne ne peut le dire mais cela n'est pas bien important.
Comme la nuit fuit le jour, l'Air et l'Eau ne sont pas fait pour se rencontrer. Les déesses Néera et Tyra étaient vouées à ne jamais se rencontrer pourtant naquit des écumes de la mer Olienne une créature mi oiseau mi poisson. Cette créature fantastique et mythique se nomme le Sirfon. Personne ne la réellement vu même si certaines personnes assurent l'avoir vu un jour sortant des flots maritimes.
Un jour de pluie, alors que l'orage faisait rage, la déesse Néera se coupa le doigt. Son sang ruissela des cieux et tomba dans la mer Olienne. A ce même moment, Tyra venait s'écorcher le pied dans les tréfonds maritimes. Son sang porté par le courant se mélanga à celui qui venait de choir des cieux. De l'écume se forma à la surface des eaux tumultueuses et un cri retentit dans les airs.
Des profondeurs abyssales sortit une créature à la tête d'aigle pourvue de longues ailes et de serres acérées. La suite du corps ne se fit pas attendre car déployant ses ailes pour s'élever, une queue de poisson aux écailles luisantes apparue. Le Sirfon venait de naitre.
Les cris aigus et stridents de la créature déchirèrent le coeur de ceux qui purent les entendre. Car il cherchait sa mère désespérément. Mais qui était sa mère Néera ou Tyra? Un choix était impossible à faire car cette créature était née du sang des deux déesses.
D'un commun accord, le Sirfon passerait les saisons automnales et hivernales près de Néera dans les cieux mais qu'il irait rejoindre dans les flots Tyra quand le printemps et l'été réapparaitraient.
A chaque changement de cycle, le ciel s'obscurcit et un orage éclate dissimulant le plongeon ou la montée du Sirfon. Seuls des cris se font entendre, ceux de la créatures disent les pêcheurs qui les entendent. Quoiqu'il en soit personne n'a jamais vu ce monstre malgré cela le Sirfon se retrouva emblème d'Ysari, comme le gardien intemporelle et mystique de la dynastie de Hetalia qui a toujours été à la tête de la baronnie depuis des temps immémoriaux. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 12:58 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaLa rose de l'oublié ou la naissance de la Rosa Gallica L'origine de la Rosa Gallica est sujette à de nombreuses controverses. Certains disent qu'elle est un cadeau de Kiria alors que d'autres soutiennent qu'il s'agit d'un rappel de Tyra sur l'importance des promesses faites car la déesse aurait été touchée par l'histoire d'un preux chevalier et de sa douce amie. Voici leur histoire.
~~~¤¤¤~~~ - Spoiler:
~~~¤¤¤~~~ Un beau chevalier anonyme partant en guerre, il avait dit adieu à sa bien aimée, La ravissante Blanche Fleur dont le regard était plus profond et pure qu'un ciel de printemps. A genoux près d'elle, un soupire s'échappa alors qu'il lui baisait la main: « Mon coeur et mon âme sont à vous! Soyez moi loyale et fidèle; je m'en vais mais ne vous oublie point. » Le sourire aux lèvres la gente demoiselle lui répondit: « A jamais, je vous aimerai, mon coeur est votre! Partez serein beau sire, il sera votre tant qu'il battra. »
Venant de tendre à sa mie, une rose blanche en gage de son amour pour elle, Le chevalier s'en retourna vers les couleurs de l'étendard de son suzerain. Il partit à la guerre... La douce félonne, au regard enjôleur, Oubliant son serment de fidélité, trahissait celui dont l'amour était inébranlable. Sa main parcourant les douces boucles d'un tendre amant, Elle murmurait à son oreille de suaves paroles à ce galant qui s'abandonnait dans ses bras.
Alors que la demoiselle voulait humer le doux parfum de la rose que lui avait offerte son tendre oublié, La peur s'empara d'elle alors que son regard observait de fines larmes écarlates perler . Le rouge s'étendit sur le blanc virginal des doux pétales de la fleur, Blanc comme la neige, comme un linceul...Les doigts tremblants, elle laisse échapper la rose; Celle ci tomba cruellement sur le sol... De son coeur, une voix se fit alors entendre; Cette voix était celle de la vérité, la voix de l'accusation et du chagrin.
« Il a rendu l'âme, son dernier souffle alors que toutes ses pensées allaient vers toi! Son âme est dans les bras de la douce Tyra, alors que toi tu erreras, Jamais tu ne le rejoindras, et ta lèvre si fine devra sempiternellement Endurer et se consumer dans les ténèbres du belliqueux Othar... » Le sortilège se dissipant emporta la voix, la rose s'évapora, Blanche Fleur s'inclinant ne vit rien, le vide s'était installé laissant pour seule trace quelques gouttes de sang.- Spoiler:
Cette histoire est issue d'une légende médiévale retranscrite par Gaston Couté. Voici le texte original:
La rose de l'absent
Le beau chevalier était à la guerre... Le beau chevalier avait dit adieu A sa dame aimée, Anne de Beaucaire Aux yeux plus profonds que le grand ciel bleu.
Le beau chevalier, à genoux près d'elle, Avait soupiré, lui baisant la main : " Je suis tout à vous ! soyez-moi fidèle ; A bientôt !... je vais me mettre en chemin. "
Anne répondit avec un sourire : " Toujours, sur le Christ ! je vous aimerai, Emportez mon coeur ! allez, mon beau sire, Il vous appartient tant que je vivrai. "
Alors, le vaillant, tendant à sa dame Une rose blanche en gage d'amour, S'en était allé près de l'oriflamme De son Suzerain, duc de Rocamour.
Le beau chevalier était à la guerre... Anne, la perfide aux yeux de velours, Foulant son naÏf serment de naguère, Reniait celui qui l'aimait toujours ;
Et, sa blanche main dans les boucles folles D'un page mignard, elle murmurait Doucement, tout bas, de tendres paroles A l'éphèbe blond qui s'abandonnait.
Mais, soudain, voulant respirer la rose Du fier paladin oublié depuis, Elle eut peur et vit perler quelque chose De brillant avec des tons de rubis.
Cela s'étendait en tache rougeâtre Sur la fleur soyeuse aux pétales blancs Comme ceux des lis et comme l'albâtre... La rose échappa de ses doigts tremblants ;
La rose roula tristement par terre... Une voix alors sortit de son coeur ; Cette voix était la voix du mystère, La voix du reproche et de la douleur.
" Il est mort, méchante, il est mort en brave ! Et songeant à toi, le beau chevalier ; Son âme est au ciel, chez le bon Dieu grave Et doux, où jamais tu n'iras veiller ;
Où tu n'iras pas, même une seconde, Car ta lèvre doit éternellement Souffrir et brûler, par dans l'autre monde, Au feu des baisers d'un démon méchant... "
Et la voix se tut sous le coup du charme, La fleur se flétrit, Anne, se baissant N'aperçut plus rien, plus rien qu'une larme Avec une goutte épaisse de sang.
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| Sujet: Us et coutumes Mer 17 Nov 2010 - 13:01 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaL'habillement Les costumes Le vêtement possède une signification sociale : selon le rang et les fonctions occupés, l'habillement ne sera pas le même. L'habit ne fait pas le moine mais y contribue grandement... Ainsi la plupart des hommes ont adopté le port d'un vêtement de dessus très court. Mais certains, par décence, continuent de porter des robes et manteaux longs : les prêtres, les notables, les doctes. Les accessoires Les vêtements proprement dits sont complétés par de nombreux accessoires du costume. La ceinture, le plus souvent une simple lanière de cuir est parfois cloutée. Celle des femmes peut être orfévrée et constitue un véritable bijou. Néanmoins les femmes portent rarement de lourdes parures autour de leur cou, préférant une chaine fine. Accessoire indispensable du costume, les aiguillettes sont des lacets accrochant l'un à l'autre deux vêtements (braies ou chausses et chemise par exemple) ou deux pièces d'un même vêtement. Coutures défaites pour donner de l'aisance, la chemise en tissu fin dépasse en fentes, les manches sont ponctuées d'aiguillettes nouées à intervalles réguliers. Les coiffures Diversité et hiérarchie apparaissent également dans les coiffures masculines. Travailleurs manuels et hommes de peine portent un simple calot, dont les brides sont soit nouées sous le menton, soit attachées sur le dessus du crâne. Certains chapeaux d'apparat se distinguent par la largeur de leurs bords et la richesse de leur matériau, comme des plumes de paon. Les femmes de haut rang portent des coiffes dissimulant leurs cheveux tirés en arrière. Ces coiffes sont recouvertes de perles et de pierreries. D'autres portent un simple voile blanc tombant sur leurs épaules. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:04 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaLe comportement Certaines vertus sont usitées par tous que ce soit par les nobles ou les paysans. Personne ne peut s'y soustraire, pas même le Baron. Ces vertus régissent un comportement public mais dans le privé cela peut être tout autre... Loyauté: Que ce soit à la chasse ou à la guerre, tous doivent être prêts à aider en tout temps avec vaillance son Baron et son Roi. Sagesse et Mesure: La noblesse doit avoir le contrôle sur sa colère, sa haine, rester maîtresse d'elle-même en tout temps. Les échecs étaient et restent donc un jeu très apprécié afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion calme. Courtoisie: Tous doivent faire preuve de courtoisie quand ils se rendent à la cour du Baron. Les hommes doivent s'efforcer de se faire aimer par leur épouse et la servir fidèlement. Justice: Les Hommes doivent choisir le droit chemin sans être encombrés par des intérêts personnels. La justice étant rendue par une cours de justice formée de nos paires et seigneurs, il se faut alors être impartial car un jour ou l'autre, celui qui juge pourra se retrouver jugé. Défense: Un seigneur se doit de défendre son Baron et ceux qui dépendent de lui. Il doit toujours défendre sa nation, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement. Foi: Le peuple et les souverains doivent avoir foi en leurs croyances et leurs dieux sans les trahir. Ainsi Néera et Tyra sont vénérées de tous sur le territoire de la baronnie. Les autres dieux n'en sont pas pour autant oubliés. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:08 | |
| Ecrit par Harnyll de HetaliaLe tournoi du printemps Chaque année, au printemps, nobles et chevaliers s’assemblent à Ysari pour participer au grand tournoi que le baron y organise. Pendant deux semaines, la ville bruisse d’activité et voit une brusque augmentation de sa population, au grand bonheur des aubergistes et des taverniers. Banquets et spectacles s’enchaînent sans discontinuer dans les rues. Pour cet événement, voleurs, tire-laines, escrocs et crapules diverses affluent, attirés par l’appât du gain. Aussi, et afin de veiller à maintenir l’ordre, les autres grandes villes de la baronnie envoient des miliciens et des soldats en renforts.
La plupart des épreuves se déroulent dans les grands champs clos juste à l’extérieur des murailles de la ville, et chaque matin, à l’ouverture des portes, une foule nombreuse et joyeuse se précipite pour voir s’affronter les meilleurs combattants de la région.
Des duels avec toutes sortes d’armes permettent aux chevaliers de montrer leur habilité, des épreuves de force pure sont organisées, des concours de tirs à l’arc départagent les meilleurs archers de la baronnie. Le tournoi est ouvert à tout chevalier ou noble, la seule règle étant qu’aucune violence en dehors des épreuves n’est autorisée, sous peine d’exclusion immédiate et définitive. Il n’est ainsi pas rare de voir côte à côte les blasons de familles rivales venues en découdre en champs clos, se fusillant du regard et hurlant pour soutenir leurs champions respectifs.
L’épreuve reine de ces deux semaines reste bien entendu la joute, où deux cavaliers en armures complètes, équipés de lances émoussées, tentent de se désarçonner lancés à plein galop. Très impressionnante, cette épreuve n’en reste pas moins dangereuse. Si le choc avec la lance adverse est en bonne partie absorbé par le bouclier, le vol plané qui s’en suit aboutit en général à une brusque et douloureuse rencontre avec le sol.
Par ordre du baron, une équipe se tient près à intervenir pour soigner les participants projetés au sol avec trop de violence : des armuriers défont ou brisent leurs armures et des médecins prennent en charge ces malheureux concurrents. Depuis que cette mesure a été mise en place, le nombre de morts a grandement diminué, bien que quelques accidents se produisent encore chaque année.
Le baron Harnyll de Hetalia lui-même est un amateur reconnu de joutes et il est fréquent de le voir concourir. Cependant, les habitués ont remarqué qu’il joute moins souvent depuis son mariage, préférant assister aux épreuves depuis la tribune d’honneur. Les proches du baron ont murmuré qu’il s’agissait là d’une demande de son épouse, qui s’inquiétait des risques qu’il prenait lors de ces affrontements. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:10 | |
| Ecrit par Lucrèce de HetaliaLe grand bal de l'été Quand la douce chaleur estivale recouvre le monde de Miradelphia, toute la noblesse de la péninsule humaine est alors invitée à un grand bal qui à lieu dans la demeure du Baron d'Ysari. Ce divertissement se déroule sur trois soirées où chaque nuit porte un thème bien précis. Pendant ces cinq jours de festivité, la cité d'Ysari est en effervescence tout comme lors des tournois du printemps. La garde est renforcée à ce moment afin de pourvoir à la sécurité de ses hôtes de marque.
Comme il a été dit, le grand bal de l'été se déroule sur trois nuits laissant place chacune à un thème. Le premier bal est une mascarade, autrement dit un bal masqué. Les convives sont alors costumés et masqués jusqu'à l'heure fatidique de retirer les masques. Ce divertissement des plus prisés laisse planer un voile de mystère sur l'identité du porteur du masque faisant tomber ainsi quelque peu les barrières entre les êtres et permet plus de libertinage et de sensualité entre les invités. Le second bal, plus conventionnel dans ses tenues, ne l'est pas dans la forme car il s'agit du bal des dames. A cette occasion bien particulière, les demoiselles et les dames choisissent par elles-mêmes leur cavalier. Les hommes ne peuvent se soustraire à cette coutume ce qui ferait alors offense à la demandeuse. Le troisième et dernier bal est sans conteste le plus traditionnel car les femmes attendent les invitations des seigneurs. Ce dernier bal donne libre cours aux commérages entre les dames alors que les hommes vont discuter plus volontiers de politique entre eux.
Quoiqu'il en soit, la danse tient une grande place dans ces trois bals, c'est pour cela qu'un orchestre composé d'une vingtaine de troubadours et trouvères de talents rythment la soirée sous la direction d'un maitre de ballet. L'orchestre est composé de bas instruments laissant les hauts instruments à la musique en extérieur. Voici donc ceux qui sont le plus souvent joués lors des soirées et bals qui se trouvent divisés en deux familles les instruments à cordes: le luth, la vièle, le psaltérion, la citole, la lyre et le crwth les instruments à vent: la flute à bec, le cornet à bouquin et la flute double.
A l'occasion du grand bal de l'été la grande salle du château d'Ysari accueille les invités. Sa disposition change durant cette période, laissant un passage libre entre le grand salon et la grande salle permettant à tous de se mouvoir librement entre ces différentes salles. Une longue table est dressée sur laquelle sont disposés des verres et des pichets de vin que les pages attendent de servir aux danseurs. D'autres se tiennent debout, avec dans leurs mains un plateau garni d'amuse-bouches ou de petites douceurs servant à restaurer les estomacs. Un véritable repas n'est pas dressé car le but principal est le bal et non un banquet. Néanmoins la collation matinal et le repas du midi sont des plus copieux afin de substanter les invités ayant répondu à l'appel de ce grand bal annuel. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:14 | |
| Ecrit par Harnyll de HetaliaLes grandes chasses d’automne A l’automne, lorsque la nature se pare de brun et d’or, une partie de la cour du baron d’Ysari se déplace à Féoda. C’est en effet là, en lisière de la grande forêt qui recouvre une partie d’Ysari et de Sybrondil, que se trouve le pavillon de chasse du baron.
Ce pavillon fut découvert par le père d’Harnyll de Hetalia, grand chasseur lui aussi, qui appréciait par-dessus tout de pouvoir s’adonner au calme à son passe-temps favori. Ayant repéré un ancien manoir abandonné depuis des années, il la fit remettre en état et s’en servit désormais comme pavillon de chasse. Son fils reprit cette habitude après lui, aussi les amateurs de chasse à travers toute la baronnie attendent chaque automne avec impatience l’invitation du baron à le rejoindre.
Loin d’être aussi impressionnant que le château d’Ysari, ce pavillon de chasse donne une impression de calme et d’intimité, loin des soucis du monde. Une bonne vingtaine de personnes peuvent y vivre à l’aise, et ce d’autant plus depuis que le baron fit bâtir des bâtiments séparés pour les serviteurs.
La salle la plus impressionnante et connue de ce pavillon est la grande salle des fêtes. Une immense et imposante table trône au beau milieu de la pièce, et des têtes d’animaux empaillés recouvrent les murs. C’est là que chaque soir les chasseurs se retrouvent pour festoyer et se raconter leurs exploits de la journée.
Mais la chasse ne doit pas faire oublier la politique. Par mesure de sécurité, des postes de garde soigneusement dissimulés permettent d’isoler le secteur et des messagers à cheval font en permanence la navette avec Féoda afin de permettre au baron de pouvoir continuer à gérer ses affaires. Grand amateur de chasse, le baron et ses invités se lèvent aux aurores, et après une solide collation, enfourchent leurs montures. Accompagné d’une meute de chien de chasse, d’une escorte armée et de plusieurs rabatteurs, ils s’enfoncent dans la forêt pour de longues journées passées à traquer cerfs, sangliers ou loups.
La présence de la baronne Lucrèce de Hetalia a quelque peu changé les règles que beaucoup croyaient immuables. La jeune épouse du baron suit en effet parfois son mari à la chasse, montée sur sa haquenée favorite. Ces jours là, la chasse n’est en général pas très bonne. Non pas que la baronne soit mauvaise cavalière, mais elle ne supporte pas de voir la mise à mort d’animaux qui n’ont eu d’autres torts que de croiser le chemin du groupe. Aussi veille-t-elle à retarder ses compagnons pendant la phase de poursuite, ou tout simplement à demander à son époux de laisser filer leurs proies.
Tout autre personne interrompant ainsi le baron pendant sa chasse aurait reçu de vertes réprimandes, mais sa femme s’en tire toujours avec un sourire et un baiser. C’en est quasiment devenu entre eux un petit jeu, au grand désespoir des amateurs de chasse. La présence d'une femme lors d'une partie de chasse viole les règles de bienséance de la noblesse, mais il serait dangereux de faire remarquer ce point au baron d'Ysari.
Bien sur, depuis la répudiation de la baronne, le gibier ne peut plus espérer être ainsi sauvé.
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:15 | |
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| Sujet: Politique et Justice Mer 17 Nov 2010 - 13:19 | |
| Ecrit par Lucrèce de Hetalia
[Extraits de la charte politique de la baronnie d’Ysari]
Article 1 : Les impots et les taxes à payer sont les suivants et nul ne peut s'y soustraire: ( montant à définir) - la Gabelle ( sur le sel) - la taille (servant à payer la protection du seigneur, impôt direct au Baron) - les aides (taxes sur le transport des marchandises : 5% de la valeur des marchandises) - le cens et le champart (taxe d'utilisation des terres et sur les récoltes) - les banalités ( taxe sur l'utilisation des biens seigneuriaux) -la mainmorte (taxe sur l'héritage : 15% de la valeur de l'héritage)
~~~¤¤¤~~~
Article 4 : Les jours de marchés et de foires sont définies par le Baron. Ainsi les marchés ont lieu le 4ème jour de la semaine, alors que la foire se déroule, uniquement, le 6ème jour de la quatrième et huitième semaines de chaque mois.
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Article 7 : Afin d'avoir une économie stable, les prix sont fixés et ne peuvent évoluer sans l'accord préalable du Baron. Chaque chose a un prix et ne peut s'y soustraire.
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Article 9 : Basé sur l'autosuffisance, les cultures ne doivent pas être poussées à l'excès et doivent respecter les temps de jachères.
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Article 13 : Les habitants ont la possibilité de marier leurs filles à qui ils l’entendent. Ils n’auront pas à prendre en compte l’avis du Seigneur.
Article 13 bis : Les filles peuvent subir le droit de cuissage lors de leur nuit de noces. Ceci est un privilège que seul le Baron peut exercer s'il le désire.
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Article 16 : Le protocole doit être respecté par tous, tant par les vassaux que leur suzerain.
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Article 21 : Tous doivent loyauté et soutient au Baron dans ses choix et ses actions.
Article 21 bis : La baronnie d'Ysari est fidèle à son Roi et en tant que tel, n'hésitera pas à répondre à l'appel de son suzerain et roi en toutes occasions.
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Article 26 : Les frontières sont ouvertes en temps de paix mais peuvent être fermées sans préavis par simple décret du Baron.
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Article 32 : Le Baron demeure seul maitre sur ses terres et ne doit rendre de comptes ; conformément à la hiérarchie des nobles, de leur droits et de leurs devoirs ; qu'au roi, au duc de Soltariel et au comte d'Ydril.
Dernière édition par Sapientia le Dim 31 Jan 2016 - 16:39, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:20 | |
| Ecrit par Harnyll de Hetalia
[Extraits de la charte judiciaire de la baronnie d’Ysari]
Article 1 : Tout crime et tout délit (à l’exception de la haute trahison, voir l'article 27 pour ce point) doit être jugé par une cour appropriée, comme détaillé dans les articles suivants. Toute instance autre que celles détaillées ci-après est illégale.
Article 1 bis : Les cours de justices reconnues dans la baronnie d’Ysari sont au nombre de trois : les cours locales (articles 5 & 6), les cours seigneuriales (articles 14, 17 & 25), la cour baronniale (article 23 & 26).
Article 1 ter : Tout membre d’une cour de justice doit se prononcer sur la culpabilité ou l’innocence du/des accusé(s).
~~~~~~~~~~
Article 2 : Le baron d'Ysari peut casser le jugement de n'importe quelle cour de justice.
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Article 4 : Un village de moins de 200 habitants ne peut disposer d’aucune cour de justice et doit faire appel à la cour locale ou à la cour seigneuriale la plus proche.
~~~~~~~~~~
Article 5 : Chaque village de plus de 200 habitants est habilité à traiter par le biais d’une cour locale les délits suivants : vols, dégradations, escroqueries, dettes, agressions ou violences n’ayant pas entraînées d’handicaps permanents pour la victime.
Article 5 bis : Les peines applicables par les cours locales sont les suivantes : - amende d’un montant maximum de 5 S - mise au pilori pour une durée maximum de 3 jours - peine d’emprisonnement d’une durée maximum de 30 jours
Article 5 ter : Les cours locales peuvent en référer à la cour seigneuriale si elles estiment être dans l’incapacité de juger une affaire ou si la peine qu’elles estiment être nécessaire dépasse leurs prérogatives. L’affaire est alors jugée devant la cour seigneuriale.
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Article 6 : La cour locale est constituée de 9 membres reconnus en place publique comme honnêtes, intègres et non intéressés par l’affaire jugée. La culpabilité de l’accusé est décidée à la majorité simple (5 voix).
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Article 14 : Les cours seigneuriales d’Orfédie, de Feoda et d’Arcanie peuvent juger tous les types de délits ou de crimes hors le crime de haute trahison.
Article 14 bis : Les cours seigneuriales d’Orfédie, de Feoda et d’Arcanie ont autorité à décréter toutes les peines détaillées à l’article 17.
Article 14 ter : Les cours seigneuriales peuvent en référer à la cour baronniale si elles estiment que la peine capitale doit être appliquée. L’affaire est alors jugée devant la cour baronniale.
~~~~~~~~~~
Article 17 : Les peines applicables par les cours seigneuriales sont les suivantes : - amendes sans limitation de montant - mise au pilori pour une durée maximum de 9 jours - peine d’emprisonnement sans limitation de durée - fouet (100 coups maximum suivant la condition physique de l’accusé) - en cas de récidive, marquage au fer rouge sur l’épaule ou la joue suivant les édits en vigueur (F pour un faux monnayeur, V pour un voleur, M pour un maître chanteur, une rose pour les prostituées etc.)
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Article 23 : La cour baronniale d’Ysari peut juger tous les types de délits ou de crimes hors le crime de haute trahison.
Article 23 bis : La cour baronniale d’Ysari a autorité à décréter toutes les peines détaillées à l’article 17 ainsi que la peine capitale.
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Article 25 : La composition des cours seigneuriales est de 5 juges nommés directement par le baron d’Ysari. La culpabilité de l’accusé est décidée à la majorité simple (3 voix).
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Article 26 : La composition de la cour baronniale est de 5 juges nommés directement par le baron d’Ysari. La culpabilité de l’accusé est décidée à la majorité simple (3 voix), hormis pour la peine capitale décrétée à la majorité qualifiée (4 voix).
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Article 27 : Les crimes de haute trahison ne dépendent pas des cours de justice mais sont jugés directement par le baron d’Ysari qui est seul décideur de la culpabilité de l’accusé ainsi que du châtiment à appliquer. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Mer 17 Nov 2010 - 13:21 | |
| Ecrit par Harnyll de Hetalia
Fonctionnement administratif Il n’entre pas dans les objectifs de ce bg d’expliciter de manière détaillée et exhaustive le fonctionnement de l’administration de la baronnie d’Ysari, mais de permettre au lecteur de disposer d’une vision globale des principales instances existantes. Il faut également préciser que la plupart des postes auquel ce texte fait référence sont tenus par des pnj dont le nom n’a pas encore été défini. Ce bg sera mis à jour au fur et à mesure de leur apparition irp. L’armée d’Ysari est divisée en deux entités : maritime et terrestre. Les forces maritimes sont sous le commandement du Grand Amiral, les forces terrestres (hors milices) sont sous celui du Connétable. Ces deux postes sont considérés comme étant de grades équivalents, le baron d’Ysari (Harnyll de Hetalia, pj) demeurant seul commandant suprême des armées. Le commandement opérationnel de ces deux forces, qu’elles soient navales ou terrestres, implique également la gestion de tout le support logistique les accompagnant : casernes, forges d’armes, chantiers navals, fabriques d’armes de siège, dépôts d’approvisionnement, etc. Une seule section a été unifiée entre les deux armes, à la demande du baron qui y attache une grande importance : le service de santé des armées. Qu’il s’agisse des chirurgiens de marine, des médecins militaires ou des prêtres apportant leur aide aux osts, ce service est sous le contrôle joint de la direction bicéphale de l’armement militaire. La baronnie est divisée en districts, chacun centrée sur l’une des principales villes. Des chevaliers vétérans, hommes de confiances du baron, sont nommés Responsables de Districts. Ils sont au nombre de quatre : le Responsable de District d’Ysari, celui d’Arcani (Gregor de Hautetour, pnj), celui d’Orfédie et celui de Féoda. Ces hommes ont autorité directe sur les forces de milices afin de maintenir l’ordre, et peuvent également avoir recours aux châtelains dépendant de leurs districts. A titre d’exemple, Gregor de Hautetour peut faire appel au Seigneur de Dyriet (Nicolaï KalonErc’h, pj). Chargés de faire maintenir l’ordre, les chevaliers ont un pouvoir discrétionnaire en ce qui concerne l’arrestation des suspects, mais là s’arrête leur rôle dans le processus judiciaire. Les jugements comme l’exécution des peines n’est pas de leur ressort mais de celui des tribunaux. Le Service d’Espionnage d’Ysari est l’organe le plus secret de l’administration, et les personnes réellement au fait de son organisation et de son importance pourraient se compter sur les doigts d’une main. Toutefois, bien que fort discret, ce service n’est pas à prendre à la légère, car comme souvent dans l’histoire, les petits nations ne pouvant faire parler les armes ou leur puissance économique afin d’imposer leurs vues disposent de services secrets de haute qualité, seul moyen pour elle de survivre. C’est le cas d’Ysari, et ce depuis des décennies. Ni par l’épée ni par la bourse la baronnie ne peut faire pencher la balance en sa faveur… mais une dague dans la nuit ou un rapport d’espion se révèlent être des armes tout aussi puissantes. Récemment, et dans le cadre de sa nouvelle politique économique, le baron d’Ysari a décidé la création d’un Service de Guerre Economique. Ce service a pour vocation de faire l’interface avec la Chancellerie afin de permettre à la baronnie d’utiliser les activités de son service d’espionnage au bénéfice de son économie. Cela peut impliquer des « fuites » savamment orchestrées vers les guildes de marchands d’Ysari afin de leur permettre de disposer d’informations sur leurs concurrents, de menaces ou de chantages lors de la signature de contrats d’importance dans le reste du royaume, voire de l’assassinat de certaines personnes considérées comme des ennemis de la prospérité d’Ysari. La fin justifie les moyens, et le baron est un homme trop pragmatique pour refuser d’utiliser des procédés que certains de ses pairs jugeraient probablement assez peu digne d’un gentilhomme. La Chancellerie est l’organe le plus important pour le bon fonctionnement quotidien d’Ysari, car elle est en charge des missions journalières d’intérêt général. Pour accomplir ses tâches, elle est divisée en trois services. La Chancellerie de la Cire Verte est en charge des affaires extérieures et tire son nom de la couleur verte de la cire utilisée pour sceller ses documents. Cela implique la gestion des postes frontières et des droits de douanes, les relations diplomatiques, les envois d’ambassadeurs ou de représentants, etc. A noter que la Chancellerie de la Cire Verte sert aussi régulièrement de façade aux activités souterraines du service d’espionnage d’Ysari. La Chancellerie de la Cire Rouge est en charge des affaires intérieures et tire son nom de la couleur rouge de la cire utilisée pour sceller ses documents. Dirigée par le Vice Chancelier à Ysari, lui-même secondé par un Clerc Chancelier pour chacun des trois autres districts, elle couvre les missions de recensement, d’édictions des lois, etc. Le Département du Trésor enfin est en charge de la collecte des impôts, de la gestion du budget et de la sécurisation de la salle du Trésor. L’importance considérable de ce département qui porte la visibilité des possibilités financières d’Ysari explique la présence du Haut Trésorier au conseil restreint, en plus de celui du Chancelier. Le Chef Juge est à la tête du tribunal baronnial d’Ysari, et ses services veillent à ce que l’ensemble des autres juridictions présentes dans la baronnie disposent des moyens techniques et humains pour accomplir leur missions. Il peut également déferrer des procédures d’enquêtes en cas d’abus de pouvoir d’une cour de justice, et fait appliquer les décisions du baron si celui-ci décide de modifier un jugement. La justice à Ysari fonctionne en mode pyramidal afin de laisser les conflits mineurs se régler au niveau local, et seule la Section des Interrogatoires est centralisée et directement rattachée au Chef Juge. Ce n’est pas l’organisme le plus glorieux d’Ysari, mais il est fréquemment mis à contribution pour que justice soit rendue. Seuls ses membres sont habilités à procéder en temps de paix à des actes de tortures. Voici donc en ce qui concerne les grandes directions opérationnelles de la baronnie. Afin de coordonner leurs actions, deux instances ont été mises en place. Le Conseil Restreint est une instance se réunissant tous les jours et comprenant les membres suivants : le Baron d’Ysari, le Maître-Espion, le Chancelier, le Haut Trésorier, le Chef-Juge, le Grand Amiral et le Connétable. Il s’y traite des affaires quotidiennes de la baronnie, des derniers rapports reçus ou des décisions nécessitant une réponse rapide. C’est également là que sont discutées les opérations dites… discrètes… au sujet desquelles il est nécessaire de minimiser le risque de fuites. Le Grand Conseil se réunit lui une fois par semaine et regroupe : le Baron d’Ysari, le Maître-Espion, le Chancelier, le Vice Chancelier de la cire verte, le Vice Chancelier de la cire rouge, le Haut Trésorier, le Chef Juge, le Grand Amiral, le Connétable et les quatre Responsables de Districts. Il faut préciser que la présence de certains membres n’est pas obligatoire. La Baronne peut décider de ne pas assister à ces séances, et les Responsables de District (or celui d’Ysari) se font régulièrement représenter pour s’éviter des allers-retours incessants à la capitale. A ce conseil se décident les grandes orientations de la politique d’Ysari ainsi que la gestion des évènements ou projets de grande ampleur nécessitant la coopération de plusieurs services, comme par exemple la création d’une académie de médecine à la frontière avec Sybrondil ou l’organisation des grands bals annuels d’été. |
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| Sujet: Re: [Soltariel] Baronnie d'Ysari Dim 20 Mar 2011 - 20:28 | |
| Ecrit par Harnyll de Hetalia[Texte issu des différents édits relatifs à l’héritage et à la transmission de patrimoine à Ysari]Un héritage n’est jamais une affaire aisée. Les intérêts de chacun des prétendants à la succession entrent souvent en conflit et risquent de faire dégénérer ces situations déjà déchirantes pour les familles endeuillées. Mais si de telles difficultés peuvent encore être compréhensibles dans le cas de l’héritage d’un marchand ou d’un artisan, de telles situations sont tout simplement inacceptables dès qu’il s’agit de la noblesse.Des règles ont dont été édictées en ce qui concerne les seigneurs terriens (les châtelains et le baron), déterminant précisément qui peut hériter du titre, et donc des terres liées. Un ordre précis basé sur la primauté du sang et la primogéniture masculine se doit d’être respecté. Voici donc l’ordre légal des héritiers dans la noblesse ysarainne : Les enfants mâles issus d’un mariage, par ordre d’aînesse (héritier légitime). Les filles issues d’un mariage, par ordre d’aînesse (héritier légitime). Les enfants mâles conçus hors mariage, par ordre d’aînesse (bâtard légal). Les filles conçues hors mariage, par ordre d’aînesse (bâtard légal). Les frères du seigneur défunt, par ordre d’aînesse. Les sœurs du seigneur défunt, par ordre d’aînesse.Au-delà de cette liste, les autres héritiers potentiels, généralement des membres éloignés de la famille, doivent présenter leur demande à leur suzerain direct (le roi dans le cas de la baronnie, le baron dans le cas d’une châtellenie) qui seul décidera du prochain seigneur remplaçant le défunt. Le terme « seigneur défunt » peut d’ailleurs aussi bien désigner un homme qu’une femme car à Ysari la terre ne se transmet pas par le mariage. Une baronne ou une châtelaine convolant en juste noce restera la propriétaire légitime de ses terres. De même, une femme épousant un noble ysarain, si elle ne possédera plus sa dot une fois les vœux échangés, garderait ses éventuelles propriétés.Les bâtards sont inclus dans l’ordre d’héritage, mais uniquement dans la mesure où ils sont légalisés. Cette procédure consiste pour le seigneur à reconnaître officiellement l’enfant par un acte scellé confié à la chancellerie. Cette mesure qui présente l'avantage de la discrétion a été ajoutée au code judiciaire voici environ deux siècles afin de contrer les mariages arrangés parfois non consommés ou les cas d’infertilité d’une épouse. Par contre, un bâtard n’ayant pas été reconnu, quand bien même la filiation serait évidente, n’a strictement aucun droit sur l’héritage. Un dernier point important à préciser : un bâtard légal dont le seigneur épouserait la mère (ou le père, dans le cas où le seigneur serait une femme) deviendrait de fait un héritier légitime.*************** « Malheur au royaume dont le prince est un enfant », dit-on. Les régences ont dans l’histoire causées bien des malheurs, car le pouvoir absolu ne se rend pas aisément. Une telle situation est apparue encore récemment dans l’histoire de la baronnie, lorsque le père du baron actuel mourut alors que son fils n’était pas en âge de gouverner. Des règles existent là aussi afin d’éviter le chaos et les luttes de pouvoir qui ne peuvent se mener qu’au détriment de l’intérêt d’Ysari.Dans ce genre de cas, les décrets instaurés voici plusieurs siècles imposent la création d’un conseil de régence pouvant diriger la baronnie jusqu’à là majorité de l’héritier, les décisions s’y prenant à la majorité simple. Le conseil de régence d’Ysari est en général dirigé par le conjoint survivant et réunit les quatre responsables de districts ainsi que le chancelier, le chef-juge, le connétable et le maître-espion. En cas d’absence d’un conjoint, et pour éviter les votes à égalité, un châtelain est également désigné pour en faire partie. Ce choix est acté par le chancelier, qui dirige alors le conseil.Ce conseil de régence s’active également en cas d’incapacité (temporaire ou définitive) du baron, voire en cas d’absence prolongée de sa part. Ainsi, un baron blessé, malade ou en déplacement saura que sa terre reste gérée. Toutefois, les pouvoirs du conseil sont alors plus limités et se limite à la gestion des affaires courantes. Les décisions plus importantes (traité, édit, etc.) demandant à être scellées par le grand sceau d’Ysari, le conseil ne peut les acter.
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