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 Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE]

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Adhemar de Systolie
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MessageSujet: Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE]   Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE] I_icon_minitimeMar 7 Déc 2010 - 11:51

Nom/Prénom : Chryses de Sybrondil

Âge : 27 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Il déteste les chevaliers.

Alignement : Neutre
Métier : Mercenaire, châtelain du domaine de Pellène, à Sybrondil et marchand.
Classe d'arme : Corps à corps / A distance.

Équipement :

L’armure de Chryses est la pièce la plus impressionnante de son équipement. Elle a été façonnée il y a des siècles de cela à Kahark avec de la bonne plate d’acier et fût l’armure d’Ifchêl en personne, c’est une armure sans pareil. C’est esthétiquement qu’elle a son effet le plus intéressant, évoquant la forme d'un dragon, elle saisit souvent les adversaires de celui qui la porte d’un étonnement mêlé de peur : la vision de cette armure sombre, aux formes torturées et agressives, ponctuées de multiples dards et crochets distille le doute et la terreur dans les esprits faibles et la piétaille, qui est volontiers sujette aux superstitions et aux croyances les plus diverses. Les yeux de la créature sur le casque, remplacés par de l’ambre depuis fort longtemps, semblant vous fixé comme une vulgaire proie.

Conformément à la tradition équestre sybrondilienne, Chryses affectionne autant les armes de traits que l’arc composite. Il porte ainsi dans son dos, en bandoulière, quatre fines javelines barbelées rangées dans des douilles finement ciselées. Lancés avec force et précision, ces dards percent plates, mailles et ravagent atrocement les chairs.

Son arme de prédilection reste la classique épée bâtarde, maniée à deux mains, à la taille comme à l’estoc redoutable. L’épée que Chryses à reçus de son père est une longue lame droite dont la poignée est recouverte d’un cuir sombre, tandis que le pommeau est constitué d’une boule de plomb creuse ornée d’ambre.

En dehors de cet équipement et lorsqu’il ne siège pas à Pellène, Chryses arbore une tenue de voyage très simple, plus propre à ses activités de condottiere : une chemise en soie rouge brodée de fleurs en fils d’or, des chausses en fin lainage, de grandes bottes en daim qui lui montent jusqu’aux genoux, décorées de motifs végétaux et une tunique de cuir marron. Les manches s’arrêtent au coude, et la tunique est fendue sur les côtés pour ne pas gêner ses mouvements. De même, le haubert de mailles qu’il passe par-dessus sa tunique de cuir est un peu plus court, tombant jusqu’aux manches et s’arrêtant à la gorge. Une paire de longs gants de cuir, noir, complète son équipement. En sus de tout cela, il porte une splendide cape de velours grenat bordée de fourrure et possédant une capuche qu’il peut rabattre à souhait afin de se montrer plus discret. Lorsqu’il est en ville pour affaire, à Ydril, ou qu’il siège à Pellène, Chryses portent des vêtements beaucoup plus sobres, soit selon la mode Euphémienne, soit selon la mode Apheloise. De façon générale, Chryses se vêtit, le plus souvent, de pourpoints et de robes richement décorés, signes de sa richesse. En ville et en bonne compagnie, il ne porte que la dague, non loin de sa bourse, tandis qu’ailleurs, on le verra plutôt armé d’une épée de bon acier kaharkien et d’une solide armure de plates.


L'Ouest de la Baronnie de Sybrondil est sauvage. Peu habité, il est constitué d'une succession de vallons et de vastes prairies, qui, à chaque crépuscule, sont réputées pour arborer une teinte si rougeoyante que le voyageur venant de l'Ouest à l'impression de voir des kilomètres de terres s'embraser.
Ses épaisses forêts font le bonheur de l’aristocratie, qui aime y chasser, tandis que la population, elle, est majoritairement constituée de bûcherons et de forestiers. La châtellenie de Pellène est située à cet endroit, près d’Aphel, bâtie sur les rives du fleuve Carnian. Elle est notamment réputée pour son élevage de cheveaux sybrondiliens ; des montures rapides, maniables, courageuses et résistantes. Mais à la peau très fine et au caractère nerveux. Elle concentre vingt mille habitants pour un petit millier de combattants et une cinquantaine de miliciens.

Description physique :

C'est le parfait noble sûderon. Des traits réguliers, avec une magnifique crinière et un visage qui parait impitoyable. La première chose que l’on remarque c’est qu’il est élégant, très élégant même. Son teint pâle et sa peau diaphane, si propre aux aphelois, augmente la profondeur de son regard d'ambre qui fait frissonner de plaisir toutes les femmes qu’il regarde. Son visage et son cou sont fins, ses pommettes hautes et le menton pointu. Ses yeux sont couleur d'ambre, luisant et pâle, à l’instar d’un loup.

Chryses est l'aphelois typique, ses origines ne laissent absolument aucun doute, quant à son appartenance à la famille des Sybrondil. Il arbore un teint pâle typique des habitants du nord du midi, des cheveux longs, d'un blond presque blanc, tressés à la mode des servants d’Aléra. Les yeux ambrés comme ceux d'une bête fauve, il a un visage harmonieux qui attire généralement le regard. Des sourcils expressifs surmontent ses yeux félins, il a un nez droit qui affirme son caractère, ainsi que des lèvres bien dessinées se mariant à merveille avec une mâchoire bien présente. En résumé, il possède un visage séduisant et harmonieux, mais l’expression presque hostile qu’il affiche en permanence à de quoi calmer les plus vives ardeurs. Chryse se sert souvent de son regard pour imposer sa manière de penser aux autres, lorsque ses lieutenants ou ses associés se chamaillent, il suffit d’un regard du capitaine pour qu’ils se taisent aussitôt.

Sybrondilien, il a le physique typique de ces ancêtres, réputés lestes et grands, blonds ou châtains et à la peau plus pâle que les autres habitants de l'Isthme Soltarien. Chryses ne fait pas exception, il est d’assez grande taille, environ 1m78 à 1m82 pour une carrure en accord. Excellent combattant au javelot, comme tous ces ancêtres, cavalier passionné, il a développé des muscles en conséquence, mais cela ne fera pas pour autant de lui un exceptionnel combattant à la lance comme son père Ifchêl et pour cause, il n'est pas chevalier. On remarque immédiatement ses origines lorsqu’on le croise dans la rue ou en voyage, comme lorsqu’il parcourt les mers pour le commerce et le négoce. Quoi qu’il en soit, personne ne mettrait en doute ses origines, il est le sybrondilien par excellence, et son caractère ne sera pas là pour contredire ces faits ! Il est certainement celui qui ressemble le plus à ses ancêtres des deux fils qu’ils sont, lui et Erestor.

Description mentale :

Chryses est un enfant du malheur, il est amer et plein de rancœur. Et comment le lui reprocher ?
Il fut une époque où l’on ne lui connaissait que des sourires et des rires. Une époque où, entouré de sa mère et de ses soeurs, il était un enfant comblé, tant par sa condition que par son entourage. La mort de sa mère et l’attitude son père à son égard, son évincement au profit d’Erestor, puis son placement comme novice dans le temple de Sainte Aléra, où il reçut une éducation plutôt austère, qui le marqua profondément, en firent un autre homme. Les années passées en tant que condotierre lui on fait perdre en légèreté et en illusion, sur la religion, sur la chevalerie aussi bien que sur l’Homme. Durant ses pérégrinations, il a appris à mimer le caractère souvent exubérant des hommes du sud, sans pour autant se départir de sa froideur naturelle, qu’il économise et ne sert qu’à certains de ses interlocuteurs. Rusé, intelligent, il n’hésite pas à amplifier ces qualités en les combinant à ses intérêts financiers. Car avant d’être un mercenaire, Chryses est un marchand. Il a vite appris que si l’on respectait les faux semblants et nourrissait convenablement les différents pontes des environs, on ne risquait pas grand-chose, sauf de retour sonnant et trébuchant. Pendant qu’il était avec la compagnie d’Airain, il a développé des qualités de chef et de stratège tout en s’illustrant dans le maniement de la javeline, de l’arc et de l’épée.

Encore une fois, Chryses est un sudiste typique. Le cadet de Sybrondil a le sang chaud, une véritable susceptibilité d'écorché tel que l'on en prête aux Ydrilote et qui lui cause souvent de nombreux ennuis, son caractère querelleur et cynique n'arrangeant rien. Par exemple il suffira d’une allusion mal placée, où d’une insulte cachée sur son pays où un des membres de sa famille pour que le châtelain ne provoque le malheureux qui a osé dire une telle chose, en duel à mort. Très confiant en ses capacités martiales, le sire n’hésite pas à se servir de ses talents, par conséquent il n’aura aucun mal à provoquer un simple chevalier d’un autre duché en combat à mort, qu'il soit comte ou baron, pour l’honneur, le statut civil n’a plus d’importance !

Malgré ce gros défaut, qui est vu comme une qualité par les Ydrilotes, Chryses est un bon châtelain. Équitable et réfléchi, il règle les petits ennuis quotidiens et les éventuelles disputes entre ses gens, et ce sans jamais se plaindre. Le capitaine essaye donc de ne pas trop laisser sa nature suderonne reprendre le dessus dans certains moments, et s’il a de fortes tensions personnelles avec certaines familles ou personnes, il essayera de prendre le dessus et de faire au mieux pour le bien de son peuple. Il croit en ce que son père lui avait dit lorsqu’il était enfant, que le royaume passe avant ses intérêts personnels, il ne regrette donc pas de laisser passer quelques petits embêtements personnels au profit de Pellène. Mais là s'arrête ses cas de conscience ; en châtelain de Pellène qu'il est, le "Royaume" s'arrête... aux frontières de la châtellenie. Tout au mieux à Aphel.

Il a deux visages, l'un pour les affaires, et l'autre pour sa vie privée, comme n’importe quel souverain. Quand il reçoit les doléances, il est juste, impartial jugeant la situation et la réglant le plus justement possible. Quand elle est inextricable alors il se montre ferme et impartial. C’est un homme bon, qui inspire la confiance, malgré les rumeurs qui courent à son sujet. Il est facilement moqueur, mais avec esprit et il s'attaque surtout aux personnes dont il estime qu'ils se prennent un peu trop au sérieux. Son amante, Hécube, sait qu'il est un homme complexe, qui s'est forgé un caractère pour cacher des blessures qui n’ont jamais cicatrisé. Elle seule, sait que Chryses est un garçon fougueux et avide de faire ses preuves, parfois impulsif, souvent ombrageux, indubitablement courageux, il sait se montrer charmeur, courtois et plein d'esprit mais il y a des abîmes dans son âme qu’il serait plus sage de ne pas sonder.

Enfin, il faut reconnaître que c’est un fin esprit, un poète, un diplomate et un stratège. Son esprit est vif et agile, lui permettant de passer d’une activité à l’autre avec une facilité déconcertante. Il s'adonne volontiers à la lecture, qu'il voit comme un moyen d'exercer son intelligence et il faudrait se lever de bonne heure pour le piéger selon ses conseillers. Il peut se montrer manipulateur, se faisant faible pour mieux pouvoir attaquer ensuite là où ça fait mal. Il a su se faire aimer de la populace et admirer de la noblesse en lançant de gros travaux et en développant le commerce avec les autres châtellainies à l'aide d'une petite flotte commerciale.

Histoire :

Vingt-sept années avant la Guerre Civile, la première épouse du baron Ifchêl de Sybrondil donna naissance à son premier enfant ; un fils. Après neuf mois d’une grossesse plutôt difficile, elle fut ravie d’être enfin libérée de cet état ! L’héritier fut prénommé comme le père du Baron Ifchêl, en honneur à cet homme qui avait apprit tout ce qu’il savait à son fils, et en avait fait l’homme qu’il était aujourd’hui. Déronoée d'Aphel fut ravie de constater l’entrain que son époux avait mis à la naissance de son fils et dans l’idée d’en faire un preux chevalier comme dans les contes et légendes.
Après tant d’années de mariage avec une femme stérile, le comte espérait simplement avoir un jour un descendant digne de sa famille, et tous les projets qui macéraient dans son esprit furent donc comblés et ravivés lorsqu’il obtint le fils tant espéré. Mais après cette naissance, il délaissa à nouveau sa femme, après s’être montré aux petits soins pour elle pendant toute la durée de sa grossesse, voilà qu'il l'abandonnait, preuve que seul l’héritier mâle lui importait, et qu’il se moquait complètement de la génitrice. Pour tout dire, la preuve en avait été faite lorsqu’il avait renié son ancienne femme malheureusement stérile, il ne la considérait même pas comme son épouse, tout simplement comme une contrainte dont il avait hérité, comme s’il avait pioché la mauvaise carte. C’était affligeant, aucune femme normalement constituée n’aurait pu supporter un tel traitement, sauf peut-être une femme amoureuse, et Déronoée l’était, aussi surprenant que cela puisse paraître. Elle aimait sincèrement son époux et était presque heureuse du peu d’attention qu’il pouvait lui porter, du moment que cela lui permettait d’être agréable à ses yeux. Ce mode de vie lui convenait parfaitement, et par conséquent elle ne se plaignit absolument pas du manque d’attention de son époux lorsqu’il eu la confirmation que son premier enfant était bel et bien un garçon.
Immédiatement après cela, le comte entreprit de préparer l’avenir de cet enfant, il voulait en faire un véritable chevalier, encore meilleur que lui, et il serait la fierté de sa famille, car après tout l'ainé était toujours plus valorisé que les autres.

Mais malgré tout, le baron Ifchêl craignait l’idée d’une mort prématurée de son fils. Les temps étaient rudes et la noblesse n'était pas à l'abri d'une tragédie. Par conséquent, il décida, sans demander l’avis de son épouse de légitimer sa maîtresse et le bâtard qu'il avait eu quatre ans plutôt. Deux héritiers, le baron était au comble de la joie ! Cet homme qui prônait l’idée même que les mâles étaient nettement supérieurs aux femmes, se voyait père de deux garçons, il était comblé de bonheur ! A partir de ce moment, il ordonna tout simplement à sa femme et aux nourrices de ne pas donner trop d’amour aux enfants, ils devaient rester durs et ne pas se ramollir à cause de l’amour qu’on pourrait leur porter. Ils ne devaient pas êtres capables de se montrer effrontés envers leur père parce qu’ils chercheraient à défendre leur mère ou quelqu’un d’autre, ils devaient rester obéissants et devenir comme leur père, de bons chevaliers. Une sorte de copie de lui, obéissante, et encore une fois la baronne ne pu refuser. Comment refuser quelque chose à l’homme que l’on aime de tout son cœur ? Impossible, tout simplement. Et Déronoée accepta, refusant de donner une quelconque once d’amour à son fils, ne le prenant que très rarement dans ses bras, en fait, elle n’était pas une vraie mère, elle avait simplement donné la vie à ses enfants, mais leur éducation et l'amour qu’une mère devait normalement donner à ses enfants, lui étaient tout simplement refusés.

Les années passèrent et Ifchêl délaissa encore un peu plus sa femme. Mais la pauvre Déronoée était arrivée au bout de ce qu'elle pouvait supporter. Sa tante déclara un jour à Chryses que les enfants qui n'avaient pas eu de parents aimants en gardaient des blessures invisibles, toute leur vie durant. C'était la vérité. Quand il était petit, son coeur avait été transpercé. Sa mère, vêtue de blanc et de bleu, ses bijoux sur elle, s'était enfoncé dans les eaux du lac d'Aphel. Le petit garçon avait cru qu'elle referait bientôt surface, peut-être même nagerait-elle avec les dauphins, telles les nymphes du lac. Lorsque les marins avaient ramené le corp sans vie, son père l'avait traîné sur la plage et l'avait forcé à regarder son visage inerte, sa beauté détruite et son corps boursouflé. Les paroles d'Ifchêl étaient restées à jamais gravé dans son esprit. « Regardes-la Chryses, cette stupide bourde, elle n’est pas une nymphe, mais un cadavre, que les mouettes vont picorer ! »
Pendant de longs mois, il avait cherché du réconfort auprès de son père, mais en pure perte. Quand il parlait de sa tristesse, on le grondait et on lui reprochait sa faiblesse. Il avait d'abord été l'objet des brimades de son père, avant d'être finalement ignoré au profit d'Erestor. En désespoir de cause, Chryses se tourna vers les valets et servantes qui lui étaient attachés. Mais Ifchêl les fit remplacer, les accusant d'encourager la faiblesse de son fils. Aleandra ne lui accordait pas plus d'attention et mis à part sa famille maternelle, son grand-père Allasten, ancien compagnon d'Ifchêl et sa tante, Judith d'Aphel, Chryses comprit bien vite qu'il lui fallait garder ses sentiments secrets.

Chryses se renferma, devint solitaire et mélancolique. Désespéré, son père le renia au profit de son second fils, Erestor et décida de confier le jeune éphèbe aux soins du temple de Sainte Aléra, près du lac d'Aphel. Son grand père demanda bien la garde de son petit-fils, mais Ifchêl refusa. Le prestige de son ancien compagnon d'arme était tel qu'il craignait qu'il ne serve de son héritier pour le détrôner.

Son arrivée au monastère de Sainte Aléra fut une délivrance pour le jeune enfant de six ans qu'était Chryses. Situé près des rives du lac d'Aphel, sur un promontoire rocheux, le temple de Sainte Aléra réunit des hommes et femmes qui comme la sainte, ont juré de servir et protéger la baronie jusqu'au sacrifice ultime. Ces talentueux combattants sont les gardiens du temple et pratiquent un style d'escrime basé sur la souplesse, la rapidité et l'usage d'épées longues, fines et légères qu'ils utilisent lors de leurs rituels. Au combat, ils terrassent leurs ennemis avec une vitesse et une agilité surprenante. Inutile de dire que l'apprentissage de ce style de combat nécessite un entrainement long et rigoureux. En ce lieu, Chryses apprit à devenir un homme. Il apprit à rire et à plaisanter avec les serviteurs, à travailler avec les autres novices et à partager leur vie ; austère et pauvre. Mais il resta toujours en marge.
L’entraînement imposé était extrêmement rude, et il se montrait un élève doué dans tout ce qu’il entreprenait. Chaque fois que les pères supérieurs lui apprenaient quelque chose, le jeune homme l’apprenait avec avidité dans l’espoir de déclencher une quelconque fierté ou un quelconque amour en retour. Il n'était jamais assez fort, jamais assez droit, jamais assez patient. C'est là qu'il connut son amante de toujours, Hécube, une putain venue offrir des offrandes à la sainte, avec laquelle il noua une profonde idylle et qu'il emmena avec lui lors de son départ.

En effet à l’âge de dix-sept ans, sa tante Judith, qui partait épouser Kalgar de Systolie, le prit sous son aile et l'emmena avec lui à Ydril, parmi la suite d'aphelois qui l'accompagnait.
Héritier d'une cité de marins et voyageur dans l'âme, il s'engagea dans la Compagnie des Quatre Saisons, sous les ordres de Cosme d'Iroaz et parcourut les cités de Miradelphia, et d'autres encore, s'y formant au métier de marchand. Les affaires prospérèrent vite. A vingt-deux ans, las de cette vie, il s'enrôla dans une compagnie de mercenaires et guerroya quelque temps durant, avant de fonder sa propre compagnie avec l'argent que lui légua son père, à sa mort, et de revenir à Ydril, où il exerce en tant que mercenaire différentes responsabilités au service de la maison de Systolie. Cet héritage était conséquent et mérite que l'on s'y attarde quelque peu, il comprenait de l'or, l'épée et l'armure d'Ifchêl, portées par tous les barons de la dynasitie des Sybrondil et la châtellenie de Pellène, dans la seigneurie d'Aphel, avec sa légitimation. Il s'est depuis fait connaître comme le « Sicaire » du baron, accomplissant les assassinats et missions les plus sombres pour le dirigeant d'Ydril. Lorsque celui-ci doit régler une affaire délicate, c’est à son sicaire qu’il fait appel. Il est connu sous divers noms à travers les endroits où il a travailler ; «Asdroubas » à Ydril, « Massugrada » à Soltariel et Ysari, « Bomilkar » dans le reste du Royaume et même « Theodekles » en Ithri’Vaan.

La compagnie d'Airain, fondée par Chryses, a travaillé pour différents employeurs dans tout Miradelphia, d'Oësgard à Thaar, en passant par Ydril. Gagnant en taille et en nombre au fur et à mesure de ses campagnes, la compagnie regroupe actuellement de sept à huit cents soudards, sûderons et nordiens.
Alors qu'on était sans nouvelles du capitaine et de ces mercenaires, la compagnie a étrangement refait surface après la bataille de Diantra et elle est à présent à la solde du comte d'Ydril.

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MessageSujet: Re: Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE]   Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE] I_icon_minitimeMer 8 Déc 2010 - 9:20

DC c'est bien, autorisé par, c'est mieux ^^

Et sans vouloir être méchante, tu te sens de jouer un troisième perso ?
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Adhemar de Systolie
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MessageSujet: Re: Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE]   Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE] I_icon_minitimeMer 8 Déc 2010 - 14:32

Ce DC a toujours été autorisé par Ashénie, ça n'a pas changer, comme sur les présentations précédentes du compte : )

Je me sens de le jouer oui, Adhémar était tomber en rade parce qu'il n'y avait personne avec qui rp à Ydril (le perso devait accompagner Judith d'Aphel, mais il a été banni par le Staff). Et Cylas Caradryan devait jouer un seigeur elfe, mais j'attends depuis cet été le réponse d'Entité à notre rp, en vain. Je l'avais notament créer pour participer à l'Event de Fort Ellyrion (en passant, je ne savais pas qu'il avait été supprimer). Puis ce perso offre la possibilité de rp sans avoir beaucoup d'incidences sur le jeu, voilà, j'espère avoir répondu à la question ^^
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Le Vaisseau de la Voilée
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MessageSujet: Re: Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE]   Chryses de Sybrondil [Marchand et mercenaire] [KATASTROPHE] I_icon_minitimeLun 17 Jan 2011 - 14:55

Bonjour. Tout d'abord, désolé pour le temps d'attente. Néanmoins, le fait que tu n'aies de ton côté pas relancé (ce qui aurait été compréhensible après plus d'un mois) allié à la lenteur de tes réponses et l'irrégularité de tes connexions me font m'interroger, pour être honnête.

Est-ce vraiment utile de faire un 3e compte ?
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