La totalité du comté se trouve dans la Plaine d’Atral,
à la lisère de la forêt d'Aduram, est fait donc du domaine, un pays plat, où quelques rares collines brisent la monotonie du paysage. Le climat doux, présent à la sortie des montagnes, est idéal pour les nombreux paysans qui travaillent dans d’immenses champs, ou surveillant de grands troupeaux qui paissent paisiblement. Odélian possède un bon réseau routier, reliant Serramire et Alonna, ainsi qu’un réseau interne qui relie Odélian aux deux villes les plus importantes du comté, Dens, au sud est et Assar, au sud ouest. De nombreux bourgs parsèment les terres fertiles d’Odélian, et le comté connait une forte croissance, tant au point de vue économique que démographique. Conservant toutefois une part de la pauvreté d'antan, encore peu erradiquée, Odelian reste un point central du nord. Ses activités économiques, certes importantes, s'inscrivent quand même dans la dépendance du sud, dont la triade mène la péninsule humaine sur le plan politique et économique
.La majorité de sa frontière nord est commune avec les terres du Duc de Serramire, tandis qu’au sud et à l’ouest, s’étend la baronnie d’Etherna ; au nord-est, les terres du baron d’Alonna.
I.Grandes villes
OdélianAu nord-est du comté, au sommet d’une des rares collines qui jaillissent de la plaine d’Atral et près du Cristalin, un affluent du mineur du Ner, trône Odélian, la capitale qui donne son nom à l’ensemble des domaines du comte. La cité abrite près de 14 000 habitants, en incluant les faubourgs qui se massent sous les hauts murs de pierre grise. Sa situation géographique permet son expansion rapide. Elle se situe entre Serramire, Etherna et Alonna, les reliant par de grands axes pavés et payants, et sert ainsi de ville étape pour les caravanes commerciales et les voyageurs.Les murailles de la cité s’ouvrent sur trois portes massives situé à l’est, au nord et au sud. La partie ouest abrite le fort du Bélier, qui domine la cité du haut de ses hautes tours jumelles, où flottent les bannières d’Odélian et des seigneurs vassaux. La cité voit toute sa partie sud–est, couvert de larges champs de céréales (blé et orge principalement) et divers légumes (carottes, poireaux, choux et pommes de terres). Au nord de la ville, entre les axes menant à Serramire et en Alonna, se situe dans la forêt d'Aduram le bois de Pèlanchon, qui court jusqu’à la frontière nord. Au sommet de la colline, le manoir fortifié, le lieu de vie des comtes, domine la plaine d’Atral. Depuis la bataille d’Alonna, le manoir charmant aux arches fleuries s’est mué peu à peu en véritable fortin militaire ; bien qu’il garde toujours les jardins verdoyants et l’intérieur cossu, son aspect est bien plus stricte que celui que les anciens ont pu contempler. Les trois grands axes routiers se croisent sur la Grand’Place d’Odélian, où les hauts bâtiments à face plates, fait de pierres jaunies par le temps, entourent le marché toujours très actif. Odélian possède même un petit théâtre, où il n’est pas rare de voir le comte et sa suite, admirer les troupes de passage.
*Le Fort du Bélier*
S’extirpant du rempart ouest, le Fort est le lieu de vie des militaires, ainsi que les écuries. Deux hautes tours carrées dominent la ville et ses environs, et abrite deux trébuchets, fleuron de la technologie militaire odélianne, bien que leur efficacité ne fut, pour l’instant, pas mise réellement à l’épreuve. Forgerons, maréchaux ferrants, armuriers et autres commerçants de toutes sortes, se sont installés près des portes du Fort, créant une petite ville toujours animée de tintements métalliques, juste sous les murs de la grande cité.
DensLa deuxième ville du comté se situe au sud-est de celui-ci, près de la frontière avec Etherna. La ville compte environ 8 000 habitants et est entourée de vastes pâturages où sont élevés les chevaux et les vaches odéliannes. La ville, proche du lac de Hermesond, s’articule autour d’un ancien fort, qui s’est vu doté d’une enceinte protectrice alors que la ville croissait au cours de ses deux dernières décennies. Dens profite de l’exploitation des races odéliannes au maximum et parvient à s’enrichir rapidement. En effet, la région de Dens est constellé d’étables, d’où sortent les fameux fromages d’Odélian, qui fleurissent sur les tables de la noblesse, mais Dens profite aussi du commerce du fumier, utile dans l’ensemble du comté. L’élevage intensif des chevaux est plus récente, mais florissantes avec la demande croissante dans ses nobles bêtes de somme, même au-delà des frontières d’Odélian. De plus, Dens est le lieu où furent créés les chars de guerre odélian, fleuron de l’armée au Bélier. L’aspect de la ville est, de fait, moins impressionnante que celui d’Odélian ou même d’Assar, ressemblant plus à un énorme village parcourut de multiples ruelles assombris par les toits de tuiles noirâtres, d’où jaillit une tour unique et dominant la vallée.
AssarSitué à la limite ouest d’Odélian, Assar, 7000 habitants, est une ville forteresse, gardant les frontières du Royaume humain. Ses hauts remparts gris sont hérissés de tours rondes et crénelées, et se trouvent en plein centre du système de tour de guet qui longe la frontière. La tradition militaire de la région est séculaire, et les meilleurs combattants odélians viennent très souvent des environs de la ville. Bien que, comme partout ailleurs dans le comté, de vastes champs pullulent dans l’arrière pays, la ville est entouré de plaines nues, où les manœuvres des troupes du comte se déroulent régulièrement. La ville est dotée d’un bon système de défenses fait de scorpions et de mangonneau disposaient sur les remparts et est quasiment intégralement tournée vers la guerre. Les carrières de fers trouvaient au nord de le ville tournent à plein régime, et l’énorme forge de la ville, bien que loin de concurrencé celle d’Öesgard, produit des armes et des armures de très bonne facture. Au sud de la ville, se trouve le plus gros centre de recrutement et d’entrainement de tout le comté, où une faible partie d'arbalétriers et piquiers sont formés avant d’être répartis dans leurs casernes.
II. Spécifités et spécialités
*Races odéliannes*-Les chevaux odélians sont plus puissants et trapus que leurs semblables venant des autres contrées. Ils font partis de ses chevaux surnommés à « sang froid », réputés pour leur calme et leur puissance. Ils mesurent entre 1m48 et 1m58 au garot et leurs robes va du noir à l’alezan brûlé. Les chevaux d’Odélian sont connus être d’excellentes bêtes de traits et d’attelages, et l’extension des domaines agricoles du comté et de ses voisins a permit l’enrichissement des éleveurs et le développement de la race, au point d’être utiliser de plus en plus intensivement dans l’armée.
-Les vaches odéliannes sont, elles aussi, plus trapues que leurs semblables, mais restent de très bonne productrice de lait. Elles ont une robe blanche et de petites cornes relevés. Certains bœufs sont utilisées pour fournir de la viande, même si la chair n’est pas la plus goûteuse, il faut le reconnaître.
*Le fromage*Les paysans d’Odélian ont toujours essayé d’exploiter au maximum les richesses que leur procurait le bétail, et certains ont développer l’activité fromagère. D’abord concentrée dans la région de Dens, le comté compte de multiples fromageries partout sur la carte, et diverses variétés rivalisent maintenant en renommée. Le vacherin de Librecourt, la tome de Sool, le camenbert d’Odélian, le maroilles de Dens ou encore le célèbre reblochon de Tiéna, ne sont que quelques exemples du poids économique
[relatif] que peut avoir l’activité fromagère dans le comté.
*La tradition militaire*De par sa position frontalière, Odélian a toujours gardé une armée conséquante, et entraîne durement ses soldats, pour se tenir prêt à toutes attaques des sombres. La région d’Assar, connu pour ses valeurs tournant autour de la discipline, est pourvu de nombreuses tours de guets, scrutant en direction de la forêt d’Aduram. Le comté a développé des tactiques très coordonnées et efficaces, à base de puissants tercios et via des enveloppement de cavalerie, parfaitement adaptées au plaines du comté. L’armée odélianne, sur l’initiative de Gaucelm le Gras, a inclut dans ses effectifs des chars de guerre mortels, fleuron technologique et avantage évident lors de batailles en plaine. L’arbalète est la principale arme de jet de l’armée odélianne, de part sa facilité d’utilisation, bien que la cadence soit réduite par rapport à l’arc, elle permet une formation plus rapide des jeunes soldats.
III. Armée
Ici, seront détaillés les divers régiments qui composent l’armée odélianne …
Infanterie-4 régiments de piquiers, soit 4000 hommes répartis en 8 brigades. Equipés d’une cuirasse d’acier, d’un casque salade, de piques mesurant entre 5 et 6 mètres de long, de flamberge pour pouvoir combattre au corps à corps. Le plus célèbre régiment de piquiers vient d’Assar et est reconnaissable à ses cimiers bleus.
-3 brigades de hallebardiers, soit 1500 hommes, principalement affectés au Fort du Bélier. Equipés d’un plastron et de jambières, maniant des hallebardes mesurant deux mètres.La première brigade se surnomme la Garde du Bélier, et est composée de vétérans endurcis, qui forment la garde personnelle du comte.
-2 régiments d’arbalétriers composé de 2 000 hommes répartis en 4 brigades de 500 hommes. La première brigade est équipés d’arbalètes de siège et de pavois, alors que les trois autres brigades sont équipés d’arbalètes légères, efficace pour le siège certes, mais à la cadence plus rapide, lui permettant une certaine efficacité lorsque les tercios sont formés.
-1 régiment d’archers composé de 1 000 hommes répartis en deux brigades de 500 archers. Ils manient des arcs longs et sont protégés par une cuirasse de cuir.
Cavalerie-2 escadrons de cavaliers lourds, comptant chacun 1 000 hommes. Chevauchent des destriers odélians caparaconnés,et sont équipés d’ armure de plates, de lance et d’épée bâtarde. Cette branche spécifique de l’armée est appelée l’Ordre du Cygne, en référence au blason des seigneurs du du nord du comté, qui dirigent traditionellement la cavalerie lourde.
-1 escadrons de cavaliers légers, comptant 500 hommes. Chevauchent des destriers odélians, et sont équipés d’armure légère, de lances et d’épée courte.
-800 chars de guerre odélian. Un char est tiré par deux destriers odélians caparaçonnés et est pourvu de faux, sortant de l’essieu. L’équipage des chars est composé d’un aurige, un lancier équipé d’un plastron et d’une épée longue, et d’un archer maniant un arc court et une épée courte en cas de mélée. Cette unité d’élite est une création récente et est le projet personnel du comte.
Artillerie-2 trébuchets en Odélian
-16 scorpions en Odélian
-12 scorpions à Dens
-20 scorpions à Assar
-6 mangonneaux
Le reste des troupes est composée de milices. A noter que les mercenaires ne sont pas comptés. Hormis les 2 premières brigades d'arbalétriers, les troupes de tir et les cavaliers légers sont des troupes irrégulières. Les étherniens ne sont pas comptés.