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 Quand on perd une cerise dans les couloirs

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Aetius d'Ivrey
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MessageSujet: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 15:30

[Suite de ce post : https://miradelphia.forumpro.fr/t14966-que-les-chasses-commencent]

Suivant une apparition dans les couloirs d’un château étranger, Aetius s’égarait dans les détours et les recoins du manoir de Sinleh. Il n’aurait pas pensé l’endroit aussi tortueux. Il avait l’air si petit, au loin, sur cette colline où sa suite s’était reposée. Et pourtant, poussée par une curiosité enfantine, il battait les dalles froides de la demeure à la recherche de rien. On pouvait dire qu’il flânait. Solitaire glissant donc entre les murs de pierre et les tapisseries, auxquels il trouvait toujours un effet apaisant. La résistance de la roche, son âge millénaire rappelait au prince du sang l’insignifiance de son existence et de la futilité des passions qui animaient les Hommes. Il marchait donc, quiet, pensif de toute ces choses lorsqu’il rencontra, au tournant d’un de ces innombrables couloirs, une autre apparition. Et une fort jolie ! Respirant cette fraiche jeunesse qui caractérisait les filles en fleur, elle lançait des regards affolés en tous sens de ses yeux bleus. Petite chose fluette, qui cherchait son chemin.

Les babines d’Aetius se retroussèrent en un charmant sourire. Ce dernier, remerciant la destinée d’avoir mis sur sa route une si jolie créature pour lui tenir compagnie, s’approcha d’un pas sûr, lent et régulier. Le pas du soldat. Une fois à la hauteur de Solenne, qu’il dépassait de quelques centimètres, il inclina légèrement la tête et prit la main de la belle enfant. Après y avoir apposant un léger baisemain, il releva son regard azuré pour le planter dans ceux de la nymphe des couloirs. Il ne lâcha pas pour autant la main de la douce, qu’il portait avec une certaine légèreté. Ecoutant distraitement sa demande, il finit par se rendre lui-même compte qu’il était tout aussi perdu qu’elle. Ne se démontant nullement, il dévisagea Solenne avant de laisser son sourire jovial sur toute la dame.

« Le bonjour, damoiselle. Si vous le souhaitez, je peux certes vous guider. Je connais ses dépendances comme ma poche, faites-moi confiance ! »
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 15:43

    Les murs, mémoires indélébiles de l'homme bâtisseur, pas uniquement porteur de haut plafond, mais surtout celui de l'histoire. Grand sage de la vie, qui en vit passer des générations de jeunes enfants capricieux, d'adolescents pas encore tout à fait mature et qui pourtant voulait déjà courir avant même de savoir marcher, d'adulte parfois aussi idiot que leur progéniture puis vient le jour où la vie s'échappe de notre corps pour ne plus laissez derrière sois qu'une enveloppe vide. Les murs sont les oreilles de ces lieux, plus encore ils sont les conteurs d'une l'histoire et sans doute grand moralisateur de cette dernière.

    Des couloirs et des murs elle en avait hélas bien trop vue défiler devant ses yeux, bien que certain portrait accroché à ces derniers attira son œil la demoiselle ne prit guère le temps de s'arrêter pour les contempler vraiment. Elle devait essayer de rejoindre le reste de sa petite troupe qui l'avait accompagné ici, avait manqué le petite déjeune et le déjeuner en voilà des manières de remercier la châtelaine de son hospitalité. Enfin pour le moment il s'agissait de retrouver son chemin dans les vastes couloirs sans fin de ce château. Le sol sous ses pieds ne semblait n'avoir de cesse de s'allonger encore et encore pour son plus malheurs il ne la menait à rien, quand elle trouva enfin quelqu'un pour l'aider, voir même la sauver de ses interminables couloirs qui défilait sous ses yeux depuis au moins une heure déjà. Elle se sentit soulager, quoi que très surprise et intimidé par l'homme qui se trouvait en face d'elle. Il lui était rarement arrivé de se retrouver dans un lieu inconnu avec un homme étranger, c'était peut-être même une grande première pour elle...

    Il s'approcha d'elle avait un sourire des plus renversant pour la jeune femme, jamais on ne lui avait fait un tel sourire et pareil accueil non plus, c'était digne d'un homme de très bonne famille. Il se saisissait délicatement de sa main, se penchant pour la lui baiser avec légèreté. Tout ceci se passa si vite qu'elle n'eut pas le temps de tout comprendre et à son baise elle répondit avec une humble révérence tout en souplesse et d'une grande élégance. Sa robe en soie était d'une teinte grenat brodée de file dorée faisant agréablement ressortir le rose ses joues et le teint clair de sa peau de pêche. Elle salua humblement le seigneur et se redressa.

    « Le bonjour, damoiselle. Si vous le souhaitez, je peux certes vous guider. Je connais ses dépendances comme ma poche, faites-moi confiance ! »

    Quel soulagement, quel miracle, elle remerciait les cinq d'un regard vers le plafond qui voulait rejoindre le ciel, mais qui ne pouvait allait plus haut pour le moment. Solenne se rendit alors compte qu'il ne lui avait toujours pas lâché la main, c'est avec pudeur et une certaine maladresse qu'elle la récupéra, affichant un sourire quelque peu gênée.

    « Bien le bonjour, mon sieur. Merci infiniment pour votre aide sir, j'accepte avec joie de vous suivre. J'espère ne pas vous déranger, vous étiez peut-être occupé à quelque chose de plus important... ? »
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Aetius d'Ivrey
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 15:52

« Mais non, mais non, voyons, décocha Aetius pour rassurer sa compagne avant d’oser la faute de goût et le cliché en ajoutant, d’un air tout à fait innocent, que peut-il y avoir de plus important qu’aider une jeune damoiselle en détresse ? »

Il lui tendit son bras à la jolie petite inconnue qui rougit un peu encore et le prit. La visite guidée commençait. Déambulant dans les couloirs désertés par une valetaille sûrement trop occupée par l’afflux de nobles qui déferlaient à Sinleh, ils se tenaient l’un l’autre, une distante courtoisie bornant les contacts des deux jeunes gens. Aetius, en bon usurpateur qu’il était, arrêtait parfois leur marche vers le rien pour commenter une tapisserie dont il ne connaissait rien. Les fresques dépeignaient souvent des blasons de la noblesse du sud, dont Aetius n’avait que de vagues souvenirs. Et si l’héraldique faisait quelque peu défaut, l’histoire qui entourait ses familles lui était tout à fait hermétique. Ainsi les anecdotes sur les différents tapis étaient toutes aussi mensongères et crédibles les unes que les autres. Cà, un chevalier de Blanchelicorne qui avait défié le seigneur d’Euphémion pour une histoire de rose confuse, là un dragon massacré par un obscur moine local. Toutes les images prenaient vie dans les phrases du beau menteur, où l’enthousiasme, la verve et les détails cocasses rendaient chaque pièce un peu plus vraies que nature.
Entre ces petits commentaires d’œuvre, le couple de nobles vagabondaient au gré des intuitions d’Aetius, qui pensait trouver une issue en tâtonnant et tromper ainsi la jeune fille. Tout du long, ils discutèrent, se présentant et expliquant de quel lignage ils étaient issus. A mesure qu’ils se perdaient un peu plus, Aetius put sentir les mains de Solenne (il avait appris son nom plus tôt) envelopper son bras avec plus de confiance. La jeune fille écoutait et regardait son guide, lequel distillait sourires et bons mots à chaque nouveau tournant. Il fallut encore quelques détours à Aetius pour lui faire avouer qu’il ne connaissait goute de ce château et qu’il était aussi égaré qu’elle, mais qu’il avait préféré se perdre avec elle. Solenne en rit d’un rire cristallin et doucement moqueur. Un rire de jeune femme encore fraiche et pure, pensa-t-il en expert. Il sourit en pensant à la manigance qu’il lui avait joué et elle le pardonna en s’écriant, comme pour détourner la conversation, qu’elle mourrait de faim.

Avisant les lieux, Aetius commença à ouvrir une porte qui donnait sur une chambre qui semblait désertée. « Peut-être y trouverons-nous de quoi vous sustenter, » se justifia-t-il devant une damoiselle timide, pudique. La malheureuse ressentait, comme par instinct, que franchir cette porte avec cet étranger en quête de douceurs pouvait s’apparenter à se jeter dans la gueule du loup. Ainsi elle hésita un peu, mais pas longtemps, car Aetius, qui sentait bien l’inconfort de la situation et le danger de laisser un temps de flottement s’installer, prit un air faussement outré et lui certifia qu’il était un honnête homme, qu’elle n’avait rien à craindre. Se jetant sur l’occasion, Solenne prit prétexte de la probité prétendue pour se rasséréner et pénétrer avec lui dans la chambre. Déserte, celle-ci était partagée entre des dimensions spartiates et un mobilier cossu : un lit occupait une grande partie de la pièce et dans un coin près d’une minuscule fenêtre, une table accueillait un petit miracle. Une coupe, large et basse, était noyée sous des cerises mûres, d’un rouge tirant sur le noir. Aetius s’en saisit et les apporta à sa compagne qu’il pria de s’installer comme elle put, c’est-à-dire sur le lit. Une fois celle-ci plus à son aise, il lui tendit quelques-uns de ses fruits gorgés de jus et de sucre.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 15:59

    « Mais non, mais non, voyons, que peut-il y avoir de plus important qu’aider une jeune damoiselle en détresse ? »

    Lui dit-il pour la rassurer, quel homme fort agréable et polie sur le moment il lui fit penser à ses chevaliers sauveurs de princesse dont-elle avait longtemps lu les périples. Mais elle avait bien finit par se rendre compte que les preux chevaliers en armure tueur de dragon n'était rien de plus que des histoires pour faire rêver les jeunes filles comme elle. Bien que la désillusion fut grande la jeune demoiselle avait très vite accepté la réalité, n'en restant pas moins rêveuse quand l'occasion se présentait à elle. Ce qui ne l'empêcha pas de sourire poliment à son "sauveur". Il lui offrit son bras pour l'accompagner au détour des longs couloirs qui les attendaient pour retrouver leur chemin. Bien entendue la demoiselle garda une distance courtoise avec son compagnon elle avait été bien élevé il était hors de question qu'elle s'agrippe à lui comme tant d'autre aurait pu le faire. Puis il fallait bien le dire elle avait été un peu effrayé par l'idée d'être ainsi seul avec un homme.

    Le sieur tout aux longs des couloirs s'amusait à lui conter des histoires sur le château, ses tapisseries et les bons gens qui y avait vécue. Bien évidemment Solenne ne put que le croire, car en effet elle ne savait rien de ligne des Rosemont si ce n'est qu'il était proche cousin des Roseraie ! Il lui peignait des portraits tantôt flatteurs, tantôt moqueur des gens de la famille. Il se permettait quelques commentaires de son crue au sujet des tapisseries, blason et œuvre accroché aux murs. Ils déambulaient donc sans but dans les couloirs au gré des envies du seigneur. Et quand il eut fini de lui conter les histoires totalement fallacieuses qu'il s'amusait à improviser tout au long de leur marche dans les couloirs il se présenta.

    Aetius d'Ivrey, c'était donc lui le régent de Scylla !? Elle avait entendu tant de chose à son sujet à la cour du baron. Enfin Solenne n'était pas du genre à prendre au sérieux les bavardages de couloirs intempestif. La demoiselle ne se permit donc pas de juger le comte de Scylla sur des on dit, peut-être aussi mensonger que les histoires qu'il lui avait brossé jusque maintenant. Elle prit peu à peu confiance en lui, mais pas au point d'en oublier les bonnes manières, elle lui serra juste un peu plus le bras et il finit par lui avouer qu'il ne connaissait pas le moins du monde les lieux.

    D'ailleurs la demoiselle commençait à sans douter un peu, mais elle n'avait rien dit. Elle riait de bon cœur et excusa le comte qui au final n'avait ça que pour rester avec elle un peu plus longtemps. Enfin en attendant ils étaient tout deux perdu dans l'immense château et ne savait pas le moins du monde comment retrouver leur chemin. Puis Solenne commença à avoir faim, elle n'avait pas mangé depuis la veille il faut dire le comte décida donc de commencer à chercher de quoi nourrir la jeune femme. Il ouvrit une porte en lui annonçant qu'il pourrait peut-être y trouver quelque chose à grignoter. Bien évidemment comme n'importe qu'elle jeune fille de bonne famille elle hésita à le suivre dans cette pièce qui se trouvait être rien de plus qu'une chambre... Le seigneur comprit bien vite pourquoi l'enfant hésita à le suivre et s'outragea de son manque de confiance en lui il lui assura être un homme honnête et qu'elle n'avait rien à craindre de lui.

    Elle entra donc à sa suite le pas toujours un peu hésitant, elle détaillant la pièce un moment il n'y avait personne ici et la chambre était assez pauvre en mobilier. Rien de plus qu'un table, un lit et une penderie, sur la table d'ailleurs trônait une coupe pleine de cerise, juteux petit fruit rouge et sucrée à la presque noir rappelant un peu la couleur de ses cheveux. Le comte se saisit de la coupe et lui demanda de s'installer là où elle le put, elle ne pu donc que se poser délicate et légère comme une plume sur le lit toujours un peu gênée tout de même de se trouver dans une pièce à part avec le comte. Comte qui lui offrit quelques uns des petits fruits rouge que contenait la coupe, elle en saisit un d'un main timide et innocente mais pourtant gourmande, elle le porta avec un certaine empressement à sa bouche et le croqua délicatement. Elle apprécia la tendresse de la chaire du fruit et son goût si sucrée elle ne put réprimer un sourire quand le jus se rependît dans sa bouche émoustillant avec délicatesse son palet. Elle en saisit un deuxième en toute hâte comme si elle avait peur qu'ils disparaissent et le mangea, elle conserva les noyaux dans une de ses mains et en prenant un troisième fruit elle le porta à le tendit rougissante aux lèvres du comte.

    « Ils sont vraiment délicieux, un alcool de ce fruit serait sans doute le plus divin et enivrant des nectars. Goûter-le. »
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Aetius d'Ivrey
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 16:04

Assis côte à côte, les deux jeunes gens se fixaient, presque en chiens de faïence. Solenne goûtait les cerises avec un plaisir non dissimulé tandis qu’Aetius la contemplait de façon non moins discrète. La belle enfant était à quelques pieds de ses lèvres, savourant innocemment un fruit. En bon prédateur qu’il était, le prince du sang cherchait une ouverture pour se montrer galant, poétique, bref attirant. Les cerises furent la clef. Tandis que la jeune femme portait ce fruit vers ses lèvres charnues et rouges, qu’elle les mélangeait toutes dans un mariage de rouges séduisants, Aetius se dit, pas folle la guêpe, qu’il y avait quelque chose à tirer de cette orgie de sucre vitaminée. Avant même qu’il ne prépare une ruse de guerre lui permettant de faire tomber toute résistance chez Solenne, celle-ci tendit une cerise vers son guide. Le chevalier loucha un instant sur la petite perle presque noire, lorgna les doigts fins et pâles qui la lui amenaient. Alors il avança ses lèvres et attrapa doigts et cerise avec celle-ci. L’enfant les retira bien vite, confuse, rouge comme une pivoine. Aetius brillait d’un sourire triomphal et qui aurait pu inquiéter la damoiselle tant il était lourd de projets. Mais cette dernière, perdue encore une fois, avait baissé les yeux et sembler trouver un certain intérêt au sol boisé de la chambrette.

« Ce sont des fruits délicieux, » glissa-t-il après avoir broyé la perle entre ses molaires tout en laissant filer un air de sous-entendu. Prenant à son tour une cerise, il l’amena vers les lèvres qu’il contemplait. La damoiselle la mordit et, prenant prétexte d’une goutte imaginaire, fit accourir la paume de sa main sous le menton de la princesse en détresse. La pulpe de son pousse vint caresser sa peau, frôler sa lèvre inférieure et balayer la prétendue goutte. « Faites attention, il serait dommage d’abîmer de ses belles parures » ajouta-t-il pour rendre sa manœuvre un peu plus courtoise. Il retira alors lentement sa main et détacha son sourire et ses yeux de sa compagne, qui n’en finissait plus d’être rouge. Et tandis qu’il plongeait une main dans cette coupe remplie de cerises, il prit conscience de la douceur de cette peau pâle qu’un brin de honte faisait rosir et se demanda s’il avait jamais eu l’heur d’en caresser une plus soyeuse.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 16:07

    Le comte était un homme plein de surprise il va sans dire, Solenne lui tendait une des cerises délicieusement sucrées et au lieu de la lui prendre des doigts il la mangea comme ça. Il ouvrit la bouche et la referma sur ses doigts plus que sur la cerise, l'enfant put sentir contre sa peau l'humide chaleur de ces lèvres et son souffle ainsi que la solidité de sa dentition. Ce fut grande surprise pour la demoiselle, elle rougissait avec violence en réprimant un frisson dont la signification lui était totalement inconnue. Elle détourna sagement le regard et observa le sol, tenta de calmer son cœur qui dans sa poitrine semblait manquer d'espace pour battre librement... Comme s'il s'agissait soudainement d'un énorme animal encombrant, prenant bien trop de place dans sa cage thoracique.

    Le sieur d'Ivrey semblait satisfait de l'effet que son geste avait eu sur elle, son sourire ressemblait à celui d'un prédateur, Solenne aurait-elle dû avoir peur de lui !? Peut-être aurait-il été en effet plus sage de se méfier et d'avoir peur de lui, mais l'enfant bien que fort sage savait faire preuve de courage et de force de caractère. Il annonça alors avec une légèreté déconcertante.

    « Ce sont des fruits délicieux, »

    Elle continuait de contempler le sol quand il lui tendit à son tour une cerise, ne lui fit pas que la tendre il la porta à sa bouche et l'enfant gourmande entre-ouvrit la bouche pour la recevoir. Elle mâcha lentement la petite perle sombre, ses yeux bleus plongeaient dans les siens, il semblait prendre plaisir à l'observer il ne s'agissait pourtant rien de plus que de cerises. Allait comprendre, ce qui pouvait susciter tant d'intérêt, mais les hommes ont une façon de voir les choses qui leur son propre. Tandis qu'elle mâchait calmement le tendre fruit noir, il porta sa main à son menton lui offrant une caresse des plus douces et des plus gênantes pour la tendre enfant qui n'avait jamais connu de geste semblable. Le pouce du seigneur s'attarda sur sa lèvre inférieure prenant pour prétexte une goutte de jus qui aurait pu tâché sa belle robe.

    « Faites attention, il serait dommage d’abîmer de ses belles parures. »

    Solenne était presque tétanisée par son contact, contact qu'il justifier avec tant de simplicité et d'innocence, qu'on aurait pu croire qu'il n'avait aucune arrière pensée quant à son geste. Une bouffée de chaleur envahissait le corps de la demoiselle totalement désarmée tant par ses gestes que par ces propos plus ou moins louable. Tant qu'il pouvait justifier son geste, la demoiselle ne voyait pas pourquoi elle s'offusquerait enfin tant que l'explication resté dans logique et possible. Il était peut-être vrai qu'une goutte de la juteuse cerise avait pu échapper à ses lèvres, il était donc très aimable de la part du seigneur de prendre la peine de se salir les mains pour sauver sa toilette. L'enfant d'Ybaen peu habituée à tant de tendresse et de gestes de la part d'un homme ne pouvait s'empêcher de rougir de plus en plus. Ce qui faisait apparemment sourire le comte, qui détourna finalement regard et sourire pour contempler les cerises qu'il tenait entre ses mains. Cerises dont la châtelaine se saisit d'une main enfantine et désireuse, elle guida une fois encore un des petites perles fruitées aux lèvres du comte qui ne se fit pas prier pour la manger.

    Quelque chose semblait alors flambée en elle, une pointe de gloutonnerie la poussa à approcher son visage du siens, lui aussi avait laissé filer un goutte du sang de la douce cerise qu'il venait de croquer. Et piquer par le désir elle approcha non sa mains pour la récupérer, mais ses lèvres envieuse qui ne désirait pas perdre une goutte du précieux nectar sucrée que leur offrait les douce perles sombres. Par là suite elle eut un mouvement de recule un peu brusque, surprise par son propre comportement qu'elle ne saurait expliquer.

    « Pardonnez-moi mon seigneur... Je, je ne sais pas... Ce qui m'a pris... »


    Plus perdu que jamais, elle rougissait deux fois plus, son cœur tambourinant dans sa poitrine elle était incapable de se calmer. Et n'osa guère porter son regard vers le siens elle fixait avec attention ses mains, légèrement tremblantes.
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Aetius d'Ivrey
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 16:13

A son tour de venir titiller le seigneur. Solenne, qui avait l’air d’être partagée entre un désir honteuse et une pudeur encore farouche, finit par tendre une petite perle jusqu’aux lèvres d’Aetius, qui croqua bien volontiers le cadeau proposé. Croquant comme elle l’avait fait précédemment, effleurant un doigt tremblant, il savoura le jus de cerise tout en dévisageant, complice, la belle enfant, dont le souffle s’était accéléré. Il pouvait le voir à plusieurs choses, car ils étaient très proches à présent. Sa poitrine pressée par le tissu, exprimait le battement accéléré du cœur de la damoiselle qu’il devinait déchaîné derrière cette prison d’étoffe. L’haleine chaude et sucrée de Solenne venait caresser son cou, et ses yeux, comme troublés, s’approchaient lentement, un petit peu plus. Son regard bleu vint se perdre sur sa bouche et leurs lèvres, tendrement, se joignirent. Le baiser était chaste, tout comme la fille, qui reculait subitement.

Tétanisée par sa propre audace, qu’elle semblait ne pas comprendre, rougissant d’une façon si profonde qu’Aetius n’en crut point ses yeux, elle acheva se retraite en posant ses mains sur sa robe et en l’observant dans un silence gêné. Elle s’excusait, la pauvre enfant, toute perdue. Il n’en fallut pas plus au chevalier, qui fondit littéralement devant cette attitude résignée, désespérante de charme et de candeur. Il prit ses mains et les porta à ses lèvres, et il embrassa les paumes soyeuse de la petite pivoine avant de les poser sur son torse puissant. La jeune fille, tirée ainsi vers lui, était à sa merci. Elle n’osait toujours pas le regarder dans les yeux, ce qu’Aetius savoura un court instant avant de fondre sur elle. La comblant d’un baiser moins chaste que le premier, il l’initiait doucement à cet art délicat. Et tandis qu’elle commençait à prendre ses aises, il vint caresser sa joue de sa main large. Les deux bouches luttaient l’une avec l’autre, se séparaient parfois un instant pour épouser leurs souffles respectifs. La dominant peu à peu, le chevalier finit par la coucher sur le lit tout en lui administrant une volée de baisers abrutissants. Sa main libre finit par longer le bras pâle de la douce avant d’emmêler ses doigts avec les siens tandis que l’autre, occupée à caresser les cheveux de la belle, finit par saisir une nouvelle cerise qu’il plaça sur ses lèvres et qu’il offrit à Solenne. Ils mordirent tous deux le fruit qui finit par humecter leurs lèvres, donnant ainsi à cette embrassade une bien agréable saveur.

Alors Aetius, avide, mordilla la lèvre inférieure de Solenne pour y récolter le sang de la cerise sacrifiée. On aurait pu le penser repu, mais, bien au contraire, il mit en besogne sa langue, qui vint à son tour jouir du nectar de la damoiselle, lentement, tendrement, presque timidement. Ainsi, entreprenant il est vrai, Aetius l’initiait au baiser scylléen.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 16:20

    La douce enfant devait être à présent aussi pourpre que sa si belle toilette et elle ne pouvait malheureusement pas se voir, il n'y avait guère de miroir dans la petite chambre dans laquelle ils se trouvaient, mais elle sentait ses joues la brûler d'une étrange façon. Elle ne comprenait pas son geste, elle avait pourtant été bien élevé ce n'était pas son genre de faire une chose pareil, serait-ce le sucre des cerises qui avait cette étrange effet sur elle !? Elle ne savait pas bien, mais son corps semblait avoir décidé d'en faire qu'à sa tête, son cœur dans sa poitrine semblait refuser de calmer, sa respiration s'affolait tout autant que son cœur, aussi la jeune châtelaine avait la sensation d'étouffer. C'était étrange comme se geste si doux, si innocent de sa part pouvait avoir de lourde conséquence, conséquence qui lui tombèrent bien vite dessus.

    Elle fixait, ses mains tremblantes longuement incapables de regarder le sieur dans les yeux et si elle avait mal fait ? S'il était outré par son comportement ? Elle vit ces mains prendre les siennes, elle se demandait ce qu'il comptait lui faire, elle avait si peur qu'il est mal prit son précédent geste qu'elle n'osa pas bouger, s'il voulait la punir de sa faute elle le comprendrait. Qu'elle ne fut pas surprise, ce n'est pas un blâme qu'elle reçu mais comme des félicitations, le seigneur posa au creux de ses mains un baiser qui calma un peu ses inquiétude, pour finalement en provoquer de nouvelles. Le comte tenant toujours ses mains, il les guida contre son torse puissant et musclé, elle pouvait deviner du bout de ses doigts quelques douces formes de ces muscles cachés sous ces vêtements. Il ne s'arrêta pas là, ce qui perturba l'enfant encore plus qu'elle ne l'était déjà, elle s'avançait vers elle douce approchant son visage du siens avec plus de sureté qu'un taureau en pleine charge et l'embrassa...

    Leurs lèvres se joignant à nouveau dans une étreinte qui lui était encore totalement inconnue. Les lèvres du sieur était chaude, humide et sucrée par le sang noirâtre des cerises qu'il avait manger. Doucement il vient placer son corps chaud et large au dessus de celui de la frêle enfant qui avait fermé les yeux pour mieux profiter des sensations que lui procurait les lèvres du comte caressant les siennes. Confiant il lui caressa la joue d'une main et de l'autre sa soyeuse chevelure au reflet gourmand rouge violacé rappelant les si douces cerises si tendrement sacrifiée.

    Ils partagèrent d'ailleurs une dernière perle noire, que le sieur eu bon gout de poser sur sa bouche entre ouverte et la croqua en même temps qu'elle scindant le petit fruit en deux part égal. Solenne laissa le sucre et la nature de peu chaste de se baiser envahir ses sens, provoquant une étrange sensation dans tout son corps et elle ne serait expliquer pourquoi elle désirait qu'il ne cessa jamais de l'embrasser. Et comme par instinct un de ses mains vient se placer sur la nuque du comte resserrant leur étreinte buccale qu'elle ne voulait nullement voir prendre fin. Et elle se demanda curieuse si tous les scylléen embrassaient aussi bien que le comte, question à laquelle elle aurait sans doute jamais de réponse et puis elle n’avait peut être pas vraiment envie de le savoir. Se baiser qu’elle partageait avec le comte était son tout premier baiser et il resterait à jamais gravé dans sa mémoire et brûlerait ses lèvres une éternité entière ! D’une timide voix elle rompit le baiser une seconde pour poser une folle question.

    « M’auriez-vous ensorcelé !? »
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Aetius d'Ivrey
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 16:23

La phrase était mignonne, tout comme la fille. Lancée entre deux souffles, entre deux vagues de honte et de chaleur, l’analyse était charmante, vraiment. Et sentir ses doigts caresser son cou. Un véritable délice. La candeur des mots fit cependant sourire Aetius. Un léger rire provoqua en lui une toux feinte. N’y prêtant plus garde, il se releva lentement, suivie de sa compagne qui ne voulait plus le lâcher. Alors dans une position plus droite, plus décente, le comte vint s’en prendre à l’oreille de l’enfant, comme s’il ne trouvait pas assez d’immoralité dans cette scénette qui se jouait. Leurs joues se frôlaient, et ses dents mordillaient habilement les oreilles aussi rouges que le visage de Solenne. Il crut un instant qu’elle allait défaillir tant elle donnait l’impression de brûler de l’intérieur. Et cela rendait les mains du comte impudiques.

L’une d’elles, aventureuse, s’en fut même plus bas. Longeant le corps gracile de la jeune fille en fleurs, sa paume finit par s’étendre sur sa robe avant de la trousser un peu. Voilà qu’elle s’attaquait à ses bas, à se saisir de la cuisse, de remonter lentement sous ses jupons. Solenne, happée par ses sens, ne put rien faire. Elle était tout à fait impuissante, prise en tenaille par les dents de son seigneur et sa main baladeuse, qui finit par attraper sa jarretière. Elle s’attarda pourtant à ramener le trophée, et pendant qu’elle furetait toujours si loin, les lèvres d’Aetius, qui, assurément, aimaient oser, s’aventurèrent sur la gorge douce, si douce, de la dame, qu’elles couvrirent de baisers tantôt légers, tantôt mordants.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 16:43

    Charmante et innocente voilà qui définissait bien la jeune demoiselle que le comte tenait entre ces griffes. Des griffes !? Non, que diable, le sieur n'avait rien d'un loup, il était bien plus noble et majestueux tout en restant un prédateur redoutable et envoutant. Si on avait dut le comparer à un animal sans doute se dernier aurait-il était un lion noble et fière ou encore un aigle majestueux roi des cieux. Son emblème n'était-il pas un aigle d'ailleurs !? Solenne l'ignorait, elle avait entendu parler de lui certes, mais il y avait tant de famille noble elle ne pouvait pas retenir les blasons de chacun d'entre eux. La douce enfant, plongeait son regard dans celui du seigneur elle l'entendit s'amuser de sa candeur ce qui eut pour effet de faire comme s'envoler sa peur. Il se redressait lentement, Solenne fit de même, une position bien plus décente pour eux deux, elle le pensa l'espace d'un instant calmé, mais l'enfant avait tord ! Il ne c'était redressé que pour mieux reprendre ses caresses.

    Sa joue frôla la sienne avec douceur, et de sa blanche dentition vient chatouiller son oreille, la chaleur de se contact empourpra de nouveau les joues de l'enfant. Le comte n'était pas unique habille avec sa langue, il savait aussi très bien jouer de ces dents, c'était un homme qui devait avoir de l'expérience dans le domaine contrairement à Solenne qui elle découvrait la suavité des bras d'un homme. C'était une étreinte dés plus agréable qu'il lui offrait, une étreinte pleine de découverte pour tous les sens de la jeune demoiselle encore pure. On avait jamais vu autant de couleur sur le visage de la jeune enfant qui souriait avec une étrange sérénité, cet enlacement pourtant si peu moral faisait à la douce enfant l'effet d'une brise chaude d'été. Quel étrange sensation, comment un contact si doux pouvait-il être mauvais !? Pourquoi se privait-on de si délicate gourmandise !?

    Elle se laissa prendre au jeu du scylléen, peu à peu happée par un désir honteux qui submergeait tout ses sens sans lui laisser de chance pour lutter. La main aventurière du comte alla se lover sous ses jupons de lin, incapable de se défendre elle laissa faire, sa main remonta si loin qu'il put se saisir d'une de ses jarretières et la retira lentement, mais surement de sa cuisse, une fois le tissu blanc retiré c'est victorieux qu'il s'amusa à lui mettre sous le nez. Solenne rougissait encore, c'était à se demander si son visage n'allait pas se changer en cerise bien rouge. Prise d'une étrange audace elle se saisit du tissu blanc le posa sur les yeux du comte, en lui susurrant à l'oreille de ne pas bouger. Ses jambes étreignirent les hanches du sieur et elle posa dans son cou de tendre et chaud baisé, elle murmura quelques paroles magiques faisant apparaitre de l'eau fraiche sur la peau du seigneur, en petite gouttelette argentée, qu'elle s'amusa à lécher et suçoter. Elle buvait de l'eau dans son cou ! Quel espiègle enfant, de ses longs doigts habille elle déboutonna le pourpoint du sieur poussée par la curiosité et le besoin de découvrir, voir d'en apprendre un peu plus sur le corps des hommes.
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeJeu 10 Mar 2011 - 5:40

La jeune femme l’avait aveuglé d’un ruban blanc. S’acclimatant lentement à cet état de fait sous les baisers de sa compagne, il n’en restait pas moins vorace des attentions de l’enfant et de découvertes plus complètes. Son toucher exacerbé car seul espion, les mains du seigneur finirent par remonter en longeant les cuisses légères de la non moins légère demoiselle, qui tressaillit devant l’audace de cette main qui s’était faite l’exploratrice du comte. L’autre menotte, au contraire, avait contourné les hanches pour venir s’enrouler dans le dos. Une fois bien en main, la dame fut ramenée jusqu’à lui, collée à lui, serrée contre son torse et son bas ventre. La situation était embarrassante, mais – Aetius l’imaginait rouge – Solenne n’avait pas l’air d’être en état de combattre. Au contraire, rendant les armes, elle finit par ramener ses jambes derrière le dos du seigneur pour le serrer de façon plus pérenne. Son intimité mise en contact avec une grosseur qui pulsait derrière une cage de tissu, sa fesse palpée par une main qui s’était lassée des étendues soyeuses des jambes, Solenne devait faire avec de nombreuses sensations qu’elle n’avait, jusque-là, jamais ressentie.

Et grand bien en fasse au cavalier, qui s’acharnait déjà à délacer la robe d’une main qui avait dû voir des nœuds plus retors. Connaissant les pièges de grands-mères des servantes qui emprisonnait la damoiselle, il eut tôt fait de desserrer le carcan et de faire tomber le tissu rigide qui enfermait la poitrine généreuse de son amie. La manœuvre achevée, il offrit un peu de bon temps à la travailleuse, qui alla se nicher sur l’un des seins, encore protégé par un carcan plus étroit qui valorisait l’opulence de la poitrine de bien agréable façon. Mais, tandis qu’il s’échinait à faire tomber les derniers murs pour venir cueillir une damoiselle qui n’en pouvait déjà plus, le prince du sang saisit un son solitaire. Solitaire donc suspect.

Inquiété par le bruit, imaginant déjà le scandale, craignant que ses ennemis ne sautent sur le prétexte, le seigneur retira ses mains et retint ses mains. Raidi, sur ses gardes, il arracha d’un geste fluide le bandeau qui voilait sa vue, se redressa soudain et fit trois pas vers le mur, une main sur l’épée. Alors son regard, qui reflétait les élans d’Aetius, fit fixer l’huis puis le spectacle de la jeune femme offerte qui n’y comprenait rien. Son regard fit plusieurs fois le voyage du point A au point B et finalement, c’est la jeune fille qui vainquit les dangers. Aetius se jeta sur elle et tandis qu’il l’embrassait, un doigt fureteur osa aller plus loin encore que tous ses autres compagnons. Il passa, appuyé, sur la culotte de la damoiselle en émoi comme pour marquer sa trace, pendant que l’autre main, tout aussi impudique, caressa du dos le galbe d’un sein. Celle-ci, après le bref touché, elle déposa au creux de sa poitrine une cerise, qui vint se jucher entre les deux mots compressés.

« Je viendrai la prendre plus tard, madame, » dit le comte en guise de conclusion, et sans plus attendre, il s’engouffra dans le couloir pour y disparaître, laissant une Solenne agonisante de désirs et de plaisirs mêlés sur ce lit complice.

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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Quand on perd une cerise dans les couloirs   Quand on perd une cerise dans les couloirs I_icon_minitimeDim 13 Mar 2011 - 15:54

    L'erreur est humaine dit-on !? Car oui, l'homme est faible devant la tentation, l'homme à tant de défauts en plus de n'être que de passage sur cette terre. Sans doute les cinq avaient-ils réservés la perfection et le bon jugement aux races immortelles, car les hommes semblaient être dépourvus de certaine notion que les elfes eux semblent posséder. Bien qu'elle est un peu de sang elfe, le temps et le sang humain avait peu à peu prit le dessus sur les réserves elfes, effaçant de ses gênes l'immortalité, les oreilles pointus et bien d'autres petites traits qui faisait d'elle une de leur descendante au sang impure. Seul deux éléments restèrent comme gravé au jamais dans le sang de la famille de Solenne, ses yeux changeant de couleur selon le temps et son humeur, puis sa douce chevelure aux reflets violet. Son sang sans doute gardé là les deux plus belles parures qu'avait put lui offrir son ancêtre elfe.

    Le comte privé de sa vue par les soins de la candide enfant, prenait alors le temps de découvrir le corps de la pucelle à l'aide de ces autres sens. Petit jeu qui semblait plaire au seigneur à la grande surprise de la jeune demoiselle. Enfin elle n'était pas assez naïve pour croire que le comte fusse aussi innocent qu'elle elle pouvait l'être. Il sembla prendre plaisir à découvrir le corps de la demoiselle, jambes, dos, tout y passait avec beaucoup de douceur et de dextérité. Et comme il l'imaginait les joues rondes et encore un peu enfantine de Solenne s'était empourprée ce qui aurait sans doute fait sourire le comte s'il n'avait pas eu les yeux bandait par le velours blanc de sa jarretière. Solenne avait un peu moins honte de laisser ainsi le comte découvrir son corps, car il ne la voyait pas vraiment, mais au final n'était ce pas pire de se laisser toucher plus que regarder ? En tout cas le fait qu'il ne la voit pas apaisait un peu la honte qui brûlait délicieusement ses joues, être soustrait aux bleus profond et froid de ses yeux la soulageait. Ainsi il ne pouvait pas voir l'hésitation, curiosité, la honte et le désire qui se peignait sur ses joues et se lisait dans ses yeux.

    Elle découvrir avec plaisir des sensations qui lui était jusqu'alors inconnue et bien entendu totalement proscrite jusqu'au mariage par sa bonne éducation, ce qui la fit rougir d'autant plus, elle n'était même pas la promise du comte elle n'avait d'ailleurs aucun prétendant... Mais la jeune demoiselle bien qu'empourprée par la honte, et sa tête balançant entre le pour et le contre de cette agréable moment en compagnie du comte, se laissait caresser son corps avide des mains expertes de son amant. Solenne avait deviné juste le comte était un homme qui connaissait assez bien les femmes, en tout cas assez bien pour défaire un corset très soigneuse ficelé et noué pour donner du mal à se type de prédateur, désireux de découvrir la peau et les formes encore vierge de la jouvencelle. Sentir le l'entrejambe de son compagnon gonflé se presser avec désir contre son intimité fit revenir un peu la châtelaine à la raison. Elle ne savait nullement sur quel genre de terrain elle venait jouer maintenant, alors l'hésitation de la demoiselle se fit plus palpable, elle était pourtant obnubilé par les caresses que lui offrait le prince de sang.

    Et là comme si les cinq avaient décidé que c'était un peu trop pour la jeune fille, et qu'elle avait besoin d'un peu plus de temps pour réfléchir à ses actes, car il pourrait avoir de lourde conséquence... Un son parvient aux oreilles des deux amants. Le comte retira le voile blanc de ses yeux, posa sa main sur son épée près à pourfendre quiconque entrerez dans cette chambre. Solenne à moitié déshabillée fixait avec inquiétude la porte de la chambre, puis le comte qui lui aussi faisait des va et vient entre deux points, elle avait oublié qu'elle était à moitié nue assise au milieu des draps blancs totalement absorbé par la porte qui pouvait s'ouvrir à tout moment. Le pseudo nudité de la demoiselle expliquait pourquoi le regard du comte faisait des va et vient insistant, mais Solenne n'était pas encore totalement capable de comprendre le désir des hommes. La réaction du seigneur surpris donc un peu la jeune femme, se jetant sur elle sans crier garde il l'embrassa, baiser auquel la demoiselle répondit avec douceur et hésitation. La main du comte se logea entre ses cuisses sans attendre, pressant doucement son intimité, ce qui fit soupirer de désir la demoiselle sans qu'elle s'en rende compte. De son autre main il lui offrit une tendre caresse et il posa une cerise entre ses deux seins avant de lui dire :

    « Je viendrai la prendre plus tard, madame. »

    Plus tard ? Comment ça plus tard... Elle n'eut pas le temps de le dire quoi que soit, ni celui de le retenir il avait déjà souplement quitté la pièce. Solenne dépitait par son départ sentit alors la culpabilité envahir son corps dénudé, elle resta allongée sur le lit pendant de longue minute songeuse... Une brise fraîche effleura la peau satiné de la demoiselle, ravivant les brûlantes caresses que le comte lui avait offerte, ô elle le voulait tellement, mais elle ne pouvait pas ce n'était pas bien... Elle fixa le plafond de la chambre adressa aux cinq quelque pensées contradictoire sur le besoin pressant de revoir le comte et sur celui de ne plus jamais recroiser son regard sous peine de mourir de honte. Elle soupirait de désespoir, se saisissant de l'innocente et pourtant pas moins coupable cerise et dans son indécision elle lui demanda :

    « Que dois-je faire !? »

    Elle observa le fruit rouge sombre gorgé de sucre, le faisant rouler entre ses doigts. Elle le porta à sa bouche, mais n'osa point le manger elle le caressa de ses lèvres le cadeau fait par son amant et décida de se rhabiller au cas où quelqu'un entrait sans prévenir dans la chambre. Une fois de nouveau décemment vêtue elle plaça, le petit fruit mure entre ses seins pour que comte puisse la récupérer comme s'il le souhaitait et elle l'attendit. Car elle préférait sans doute mourir honte que ne pas pouvoir gouter à nouveau au plaisir que lui procurait le contact des lèvres du seigneur contre les siennes.
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