Nom/Prénom : Jeanne de Sephren
Âge : 17 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité : Héritière du Duché de Langehack, une voix cristalline
Alignement : Neutre bon
Métier : Duchesse
Classe d'arme : Aucune
Équipement : Si on peut réellement parler d’équipement pour des gens : son tuteur, Guilhem de Tall, Michelle sa nourrice toujours près d’elle, quelques autres serviteurs composent sa maisonnée. Outre les ressources humaines, elle dispose du parfait attirail de la jeune demoiselle : Robes, rubans, parfums, étoffes, … Les tenues sont de divers styles, mais en grande majorité, les coupes sont épurées des fanfreluches d’une toilette de cour. Sa collection de bijoux comporte uniquement des œuvres en argent, réalisées par de talentueux orfèvres. Ses préférences vont à un diadème finement ciselé et un collier assorti, qu’elle porte en presque toute circonstance. Dans ses malles, elle dispose également d’une boite en bois sombre, gravé de quelques décors champêtres. Lorsqu’on ouvre celle-ci, elle égrène quelques notes cristallines. En autres biens notables, elle dispose également d’un cheval de monte et quelques oiseaux de proie. S’ajoute à cela les biens courants d’une jeune noble.
La seule réelle exception au tableau de la jeune fille parfaite est un arc court. De bois sombre et satiné, parcouru de quelques arabesques, il est taillé d’une seule pièce. Spécialement équilibré afin que Jeanne puisse le bander sans trop d’effort, un tir ne tuerait pas grand-chose de plus qu’un lièvre. En plus de l’arme, le carquois, les flèches aux pennes bleues, l’artisan lui a confectionné un plastron de cuir, un protège-bras et des gants. Pas de fioritures, le coté pratique et résistant uniquement a été recherché.
Description physiqueA la beauté à couper le souffle de sa mère, la nature a préféré la doter de l’éclat froid de la glace, la douceur des premières neiges pures. Discrète, voire effacée, elle ne captive pas l’attention des hommes par un physique exubérant. De taille moyenne (165 cm), son corps gracile se dessine de quelques courbes menues. Pour s’apercevoir de ses plus agréables complexions, il faut s’approcher, poser le regard sur les traits fins et délicats de son visage. Sur les lèvres pâles et ourlés s’étirent rapidement des sourires toujours empreint d’une once de mélancolie. Un fin nuage de tâche de rousseur s’étale sur le nez droit, se perdant dans l’ivoire de la peau. Son point fort, celui pour qui, peut-être un jour, s’arracheront ses faveurs est son regard. Délaissant les teintes les plus communes, ils arborent un éclat d’argent, captivant, s’illuminant légèrement à chacun des rires de la jeune rosière. Les longs cils noirs les voilent pudiquement, se posant, papillons, sur les pommettes rosies des âges tendres. Aux coiffures complexes, les longs cheveux noirs et lisses préfèrent une natte simple, les diadèmes-bijoux pour les retenir. Souvent, elle porte des robes aux coupes simples, en riches étoffes, agrémentés de quelques broderies, dentelles ou ruban. Aux teintes criardes en vogue, elle répond par des teintes pâles, souvent à dominante bleue. Ses tenues épurées siéent à sa beauté froide et austère.
Toujours bien droite, le regard franc, elle se déplace avec un je-ne-sais quoi d’aérien, éthéré. Très peu de coquetteries féminines dans ses gestes, pas de démarche chaloupée, à une seule exception : un éventail, son accessoire fétiche. Qu’elle le tienne fermé entre ses mains pâles ou qu’elle s’évente doucement, elle en dispose toujours d’un à portée.
L « Incident » lui a laissé une séquelle importante. L’héritière semble particulièrement sujette aux maladies touchant les poumons et les bronches. Fort heureusement, le climat doux du Langehack lui permet de profiter du grand air, ce qui est salvateur pour la seconde conséquence, plus psychosomatique de sa mésaventure : Elle manque d’air dès lors qu’elle est enfermée trop longtemps, jusqu’à en faire des légers malaises.
Malgré la faible constitution, elle n’en reste pas moins en bonne santé et active. Elle demeure capable de longues promenades, de courses effrénées sur le dos de sa monture, de chasser en suivant son tuteur, etc. Cependant, elle se ménage des heures d’études studieuses pour récupérer et prend un soin maniaque à manger sainement.
Description mentaleAux charmes versatiles des demoiselles de son âge, Jeanne contraste par sa rigueur et sa droiture. Peu bavarde, elle préfère écouter, même longuement, ses interlocuteurs. Cependant, elle exècre l’imprécision. A tel point, que cela peut réussir à lui arracher quelques mots plus durs et secs. (Répondez-lui un « peut-être » et elle vous rétorquera que c’est une réponse inacceptable). Bien que généralement concise, il lui arrive de se laisser emporter par des discussions calmes en petite comité sur des sujets qui l’intéressent.
D’intérêts, elle n’en manque pas : L’équitation, les oiseaux, la religion, l’âme, la chasse,… Tout l’intéresse. Sauf les arts militaires. Bien que strict, elle n’en reste pas moins une jeune fille douce, ayant peine à concevoir tant de violence. Elle conçoit également difficilement les attaques gratuites, les menaces voilées dans les discours. Avec l’âge, peut-être, délaissera-t’elle cette sorte de « naïveté » teintée de manque d’expérience, qui sait !
Élevée strictement, elle paraitra sans doute froide et hautaine de prime abord. Difficile de dire certainement si l’impression est juste, cependant elle masque sans doute une timidité naturelle. Polie, calme, réfléchie, il est rare de la voir montrer de réelles émotions. Aussi, elle semble calme en toute circonstance. Introvertie, elle n’en reste pas moins sensible et sur une épaule de confiance, elle s’épanchera comme toute jeune fille de son âge. Hélas, pour le moment à part pour sa nourrice, elle reste une livre à découvrir.
Appliquée et attentive, elle lit dès qu’elle en a la possibilité. De fait, elle connaît beaucoup de théorie, mais très peu de pratique. Avant tout, cette somme de savoir lui a été enseignée pour en faire une future épouse à la conversation intéressante. Bien que consciente qu’on attend d’elle à présent qu’elle épouse un homme digne de devenir Duc, en son for intérieur, elle rêve secrètement au « prince charmant ». Ceci dit, charmant pour Jeanne, signifie coller avec ses idéaux pour son Duché et avec une magnifique histoire d’amour digne d’un roman. Étrangement peu dupe sur le sujet, elle sait que ses épousailles seront purement politiques, qu’elle est un excellent moyen d’atteindre des plus hautes sphères de noblesse. Elle accepte cet état de fait sans sourciller. Généreuse, elle a cœur le bien de « son » peuple. Elle tient ce sens exacerbée du devoir de son conseiller et tuteur, Guilhem de Tall.
La mélancolie voile le regard de la petite Duchesse solitaire. Aux activités gaies, elle préfère l’étude, les longues discussions théoriques. Seules les balades et sa volière la font réellement réagir, sortir de sa réserve pour offrir des sourires de jeune fille de son âge.
HistoireTout conte de fée se doit de commencer par un « Il était une fois ». Cependant, l’histoire de Jeanne, malgré de troublantes similitudes avec d’autres récits de jeunes nobles célèbres, n’a de fantastique que l’opiniâtreté à vivre de la jeune demoiselle. Ainsi, tout débuta avec une soirée alcoolisée.
L’IncidentAprès les naissances d’Aaran et Ashénie, Esidenir et Arathor ne partagèrent guère plus la même couche. Cependant, sans exception nous ne serions pas là, après une fête donnée en leur demeure, le couple ducale, passablement éméché, croqua à nouveau le fruit défendu.
De cette étreinte, le ventre fécond de la duchesse fut gratifié d’une nouvelle grossesse. Une longue et harassante grossesse jalonnée de quelques menus maux mit à mal tant la santé physique que mentale d’Esidernir. Tant et si bien qu’à l’heure de la délivrance, la duchesse n’était pas en complète possession de ses moyens. Après un travail pénible naquirent des jumeaux. Un petit garçon et une petite fille dotés de quelques cheveux sombres. Robustes et bien portants l’un comme l’autre, ils gesticulaient déjà vivement alors que la nourrice s’occupait de les rendre présentable pour leurs parents.
Comme de coutume, les petits emmaillotés furent déposés près de leur mère, quelques peu absente. Laissée seule un instant, Esidenir conçut, comme lors de la naissance d’Ashénie, dégoût, rancœur et répulsions pour les petits êtres. Ivre de fatigue et contrit de douleur, rendu fou par les pleurs incessant, l’esprit de la duchesse vacilla complètement jusqu’à commettre l’irréparable : Armée d’un oreiller, elle étouffa longuement les deux poupins, avant de sombre dans la catatonie.
Le Duc accompagné de la nourrice venu lui annoncer l’heureuse nouvelle ne put que constater le décès de son fils. Miraculeusement, la petite montrait encore quelques signes de vie. Une prêtresse de Néera cherchée à la hâte procéda à de longues heures de soin. La Duchesse ne bougeait toujours pas, le regard fixé sur le mur. Une fois l’enfant hors de danger, faible mais sauve, la nourrice prit soin d’elle. Le mutisme de son épouse, les explications de la prêtresse, les dires de la nourrice, malgré cela, il était impossible au Duc de définir ce qui s’était réellement passé. Néanmoins, le doute subsistait. Aussi pour la sécurité de l’enfant, il fut décidé de l’éloigner de sa mère. Lorsque la Duchesse reprit enfin ses esprits, inconsciente de ce qu’elle avait pu faire – le choc et le remord sans doute – le Duc lui annonça que leur fils nouveau-né avait succombé à la mort blanche. Naturellement, elle en conçut tristesse et chagrin. Quelques temps fut nécessaire pour oublier le triste décès de leur fils, mais pour le couple régent, la vie reprit rapidement son cours. Tout scandale éventuel fut ainsi étouffé. (sans humour noir, quoique)
L’enfant cachéLoin de se désintéresser du sort de sa fille, le Duc prit soin de la confier à une personne de confiance. Son conseiller et ami, le Guilhem de Tall – une petite châtellenie dans le nord du Langehack – fut nommé tuteur. Le Duc lui attribua une coquette rente et le remercia de sa tâche de conseiller officiellement pour qu'il puisse retourner à la gestion de son fief ainsi que se remettre de quelques blessures. Guilhem se plia humblement aux directives de son seigneur et s’en fut pour un retour sur ses terres natales, petite héritière en sus.
Aussi, comme dans un conte bien connu, la petite Duchesse fut mené loin de ses terres dans le secret, pour sa protection. Il ne sera pas question cependant de terrible maléfice et de piqûre sur une quenouille, rassurez-vous !
Les premiers mois, les premières années de Jeanne furent inquiétudes. L’on craignait que le moindre rhume l’emmène rejoindre son frère, qu’elle ne garde séquelles mentales ou physiques graves de l’Incident. Cependant, malgré une santé fragile, elle grandissait parfaitement normalement. Jamais, on ne lui cacha son ascendance. Dès qu’elle fut en âge de comprendre, un minimum, Guilhem lui raconta que des gens très méchants en voulaient à sa vie et que pour la protéger, son papa et sa maman avait dû la cacher loin d’eux, qu’elle pourrait aller vivre avec eux si elle se montrait forte et courageuse. Une charmante histoire romantique pour cacher une vérité crue.
Naturellement, au retour du seigneur célibataire avec un enfant, bons nombres de rumeurs coururent dans la petite bourgade de Tall et ses environs. Le flou autour des origines de Jeanne avaient leurs bons cotés. Guilhem laissa les rumeurs suivre leur cours, jusqu’à ce qu’on ne considère plus la petite que comme sa fille.
L’éducation – parenthèse - Guilhem a pris grand soin d’élever la jeune fille et de l’instruire sur de nombreux sujets. Dès qu’elle fut en âge, il a agit en précepteur. Lecture, écriture et musique furent les premières bases enseignées à la jeune rescapée. Elle ne démontra cependant talent pour aucun instrument, mais un joli brin de voix qui égailla vite la demeure. Sans doute sa seule réelle facétie, elle aime à fredonner lorsqu’elle brode ou exécute quelques travaux d’écriture. En plus de ces trois domaines basiques, Guilhem s’évertua à lui professer sur les sujets de l’étiquette, la danse, mais aussi des thèmes plus pratiques comme la gestion d’une maison, d’un domaine, la religion, quelques notions de politiques, de stratégie militaire vite survolés car ça ne sont pas des domaines à enseigner à une jeune fille. Elle ne montra d’ailleurs aucun intérêt à tout ce qui touchait les arts de la guerre, trop douce pour imaginer que telle violence existe réellement.
Autant par désir de passer du temps avec sa jeune protégée, que par envie de cette dernière, il lui apprit rapidement à monter à cheval, à effectuer quelques tâches ingrates comme s’occuper des bêtes après une balade. Les seules réelles entorses faites au bon sens et une éducation féminine furent les leçons de tirs à l’arc. Guilhem prit cette décision pour renforcer le corps malingre de l’enfant, une activité physique régulière pouvant contrecarrer les séquelles de l’ « Incident ». Très précise, elle maitrise correctement l’arme, assez pour chasser le petit gibier en compagnie de son mentor. Cependant, elle a longuement peiné à bander l’arc, cela demandait trop de force. Un des objets préférés de la jeune enfant fut rapidement un arc en bois sombre confectionné spécialement pour elle. De leur chasse, elle a d’ailleurs appris à aimer un autre élément : les oiseaux de proies. Très vite, elle réclama qu’on lui enseigne comment les dresser et s’en occuper. Bien vite la volière fut un de ses endroits favoris.
La passion que mit son professeur à la tâche fut transmise à Jeanne. Élève appliquée, elle se mit rapidement en quête de plus de savoir, dévorant les livres de la bibliothèque. Guilhem l’encouragea d’ailleurs sur cette voie, lui apprenant à discourir sur divers thèmes et éviter les écueils de ce qu’il ne faut pas aborder en public.
Michelle, la nourrice de Jeanne, se plia volontiers aux recommandations de Guilhem. D’elle, Jeanne tient un don pour la broderie, une autre activité qu’elle affectionne les soirs au coin du feu. Parallèlement, Jeanne reçut également une éducation religieuse stricte. La prêtresse de Néera l'ayant soigné à sa naissance et le prêtre de Tyra ayant procédé aux rites funéraires de son jumeau avaient également été discrètement évincés de la capitale ducale afin de garantir le plus grand secret. Les deux cultes étant prépondérant dans la région, ils retrouvèrent vite des fonctions similaires au sein des deux temples de Tall et se chargèrent d'inculquer des base de théologie à leur petite protégée.
L’adolescenceLe temps s’écoulait au gré des leçons et des chasses dont Guilhem se prit de passion. S’attachant à la jeune enfant, il fit une entorse aux règles de bienséance pour lui apprendre à chasser à ses cotés. « Au moins, elle fera une épouse avec qui on peut partager des choses autre qu’un lit » s’excusait-il pour cette faille dans son armure. Faille, ou récompense, les liens qui unissent le Chevalier et la jeune demoiselle sont tout ce qu’il y a de plus filiales. Régulièrement, il faisait parvenir des lettres à Arathor pour l’informer des progrès de « sa petite Jeanne ».
Loin de couper la jeune fille du monde, Guilhem l’amenait régulièrement avec lui en ville. Aucun bal des débutantes cependant, aucune présentation officielle, elle était une jeune fille de petite noblesse pour les gens qui la croisait et agissait comme telle. Elle détestait ce mensonge. Ne pas aller danser avec des inconnus et vivre les émois des premières tendres inclinaisons ne lui manquèrent pas spécialement, mais mentir, cela la dérangeait. C’est à partir de cet instant qu’elle se fit plus discrète, plus effacée, pour qu’on évite de lui poser des questions, pour qu’elle soit plus obligée de mentir. Dans une citadelle de cristal, c’est là qu’elle se réfugia, proche et inatteignable.
Grâce aux bons soins de sa nourrice, Michelle, et de Guilhem, Jeanne se renforça. La santé se fit plus stable. Elle s’appliquait dans ses études, développant de plus en plus un caractère proche de celui de Guilhem. Rapidement mature, Guilhem lui confia la gestion de leur petite demeure « pour l’entrainer au cas où à être une dame ». Tâche dont elle s’acquitta avec soin, sévère mais juste avec les employés. A dire vrai, elle aimait beaucoup jouer à la châtelaine avec son petit monde.
Tout se déroulait bien dans la bulle hors du temps : une enfance et une adolescence aussi heureuse que possible, une meilleure santé que ne le laissait présager l’Incident. Puis les décès dans la maison de Sephren se succédèrent. Guilhem hésita longuement avant d’aller informer qu’il restait encore la jeune Jeanne pour prétendre à la succession du Duché. Désirant préserver sa jeune protégée, la décision fut sans cesse repoussée. Un accident retarda encore la réapparition ou l’apparition miraculeuse d’une héritière au Duché de Langehack. Suite à une chasse, Guilhem tomba de cheval. L’âge aidant, les ennuis liés à sa blessure s’enchainèrent. Avant le Voile, son état vira au critique. L’on craignait qu’il ne survive pas.
Avec acharnement, Jeanne pria Tyra pour qu’elle permette à son tuteur de rester près d’elle, Néera pour lui accorder un peu plus de temps, de vie, un rétablissement. Elle alla jusqu’à prononcer tout un tas de serments, de promesses en échange. Deux particulièrement : Ne plus jamais mentir et faire de son Duché, si elle en devenait la Duchesse légitime, un havre pour ses habitants. Sans doute par le plus pur hasard, Guilhem se remit doucement. A la fin du Voile, il était sur pied et bien décidé à faire valoir les droits de la « petite Duchesse ».
Guilhem à nouveau à ses cotés, Jeanne désire à présent faire tout son possible pour son « peuple » et remplit ses serments envers Tyra et Néera. Il ne reste plus qu’à savoir comment, mais ce bon Guilhem garde quelques atouts sous le coude à n’en pas douter !
Le lien, la raison de la mélancolie(Principe vu avec Kata)
De tous temps, la naissance de jumeaux, une aura de mystère a nimbé les naissances de jumeaux. On les disait, tour à tour, porteur de présages bienfaiteurs ou annonciateurs de catastrophes. Jamais mage ou scientifique ne s'est sérieusement penché sur la question. Cependant, même les plus sceptiques et réfractaires s'accordent sur la nature particulière de leur relation.
Les croyances populaires recèlent parfois une part de vérité. L'un de ces superstitions prétend que les jumeaux ressentent chaque chose comme une seule et même entité: Douleur, peine, bonheur, joie partagés à part égales. Une autre affirme que les enfants nés le même jour, du même ventre, ne peuvent se réaliser, être complet qu'à la mort de leur double. Pour cette raison, ainsi que pour facilité la succession et éviter de diviser leurs terres, les parents avaient coutume de choisir un des deux enfants et d'abandonner, voire tuer le second. Fort heureusement, ces coutumes barbares n'ont heureusement plus cours à présent.
Qu'arrive-t'il au lien unissant les deux enfants-alter ego lors d'un décès au sein de la paire ? Subsiste-t'il encore sous une autre forme ? Que se passerait-il si, à peine venu au monde, on l'arrachait brutalement aux deux nouveaux-nés ? Les âmes enchainées ne s'entraineraient-elles pas mutuellement dans les abysses ? Ou, au contraire, le défunt ne protégerait-il pas la vie de son double et "vivait" d'une certaine manière à travers lui ?
Jeanne et son frère sont nés du même accouchement. A l'acte insensé de leur mère, elle seule a survécu. Bien que l'âme de son "tout" fut dûment envoyé auprès de Tyra lors des rites funéraires nécessaire, le lien les unit à tout jamais. Le pied dans le royaume des morts de son frère procure à Jeanne un don particulier : Celui de ressentir l'invisible gravitant autour d'elle.
Ce "don" ou malédiction selon comment l'on se place se traduit par des malaises légers à proximité de lieux "habités" ou de personnes décédées s'accrochant désespérément à la vie. A part quelques menus incidents et des solides connaissances des théories théologiques, la jeune femme s'est habituée à ce fait, ne lui apportant que peu de considérations toute tournée vers son unique objectif : le trône ducal.
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