[Terminé]Dans le vin, la vérité. [ Azrayen ]

Dernière édition par Eléonor le Ven 11 Nov 2011 - 18:19, édité 2 fois

Sur le chemin de retour je me faisais bien évidemment la plus petite possible. Après mon escapade nocturne je me demandais ce que mon maître allait bien trouver pour me punir. Aurais-je droit à la salle de torture? je serais fixée d'ici quelques minutes car nous voilà entrées dans la caverne. A peine rentrée je me retrouva à terre. Furieux mon maître me conduisit dans cette fameuse salle où je reçu sans avoir réellement compté une dizaine de coups de fouets. Je retint mes larmes, pour une fois je ressentais plus de colère que de tristesse. Je haïssais cette vie et comptais bientôt y mettre un terme en m'échappant pour de bon. Mon maître n'irait sans doute pas me chercher outre océan.

La séance de torture terminée, Je du aller me rincer. Cela m'avait fait mal mais mon maître m'avait puni de façon à ce que mes blessures guérisses tout de même. Dans la salle de bain, je ne m'occupa guerre de mes blessures. Préférant que cela s'infecte et que j'attrape quelque chose qui pourrait bien m'emmener loin de cette vie. Je ne savais plus où j'en étais... d'abord je voulais m'enfuir et maintenant je voulais en finir... Je ne sais plus ce qui se passe. Tout d'un coup tout sorti et des larmes firent leur apparition. Je me recroquevilla dans un coin de cette salle de bain pour y rester le plus longtemps possible. Forte heureusement mon maître était déjà parti se reposer, fatigué après sa performance à l'auberge. Je pouvais donc pleurer jusqu'au petit matin sans déranger personne.

Le lendemain, le sang avait séchée. Pour éviter les foudre de mon maître je décida tout de même de soigner ces plaies. Après je fila me coucher au pied du lit pour me reposer un petit peu avant le réveil d'Azrayen. Une heure plus tard, je me leva et l'accompagna mon maître au marché. Je savais qu'il me ne ferait plus jamais confiance à présent. Devais-je m'en courir? Courir le plus vite possible? Vu la forme physique d'Azrayen, j'irais pas bien loin. Je décida donc de ne point bouger et de rester prêt de lui. Je regarda avec stupeur qu'il acheta encore quelque chose qu'il ne m'avait jamais demandé. Plusieurs bouteilles d'alcool. Je connaissais cette boisson car le marchand qui m'a trimballé de pays en pays en buvait à ce souler tous les jours. J'aurais voulu lui poser des questions mais mieux vaut garder la tête basse.

De retour à la caverne, j'exécuta les tâches qui m'étaient confiés de faire. Ménage, vaisselle. Dîner et ensuite souper.

Je n'avais vraiment pas faim mais j'essayais de faire un maximum pour que mon maître ne se fâche plus sur moi. A table ce fût le silence. Azrayen avait ouvert une de ces fameuses bouteilles. Je la fixa un moment, me demandant le goût que cela pouvait avoir. Cela devait sûrement être bon pour que tout le monde en raffole. Je fût bien surprise de voir mon maître me proposer un verre. Je trempa alors mes lèvres doucement pour y goûter lorsque cela me piqua affreusement en bouche. Une gorgée après une autre je commençais à m'habituer à ces petits picotements. Le verre enfin vide, je baissa la tête pour ensuite remercier mon maître de m'avoir donné la possibilité de goûter à ce liquide.

Le souper étant terminé, je débarrassa la table pour ensuite m'atteler au nettoyage de la cuisine. Je fût alors surprise d'entendre mon maître m'appeler. Je me hâta alors dans le petit salon et me présentant sous ma meilleure forme.

- Oui maître, que puis-je pour vous?

Dit-elle avec une voix un peu tremblante.

Le moins qu'on puisse dire, c'était qu'Eléonr savait parfaitement se faire discrète. Sans quoi d'ailleurs, il y aurait eu de forte chance qu'Azrayen lui inflige une sévère volée avant qu'ils ne soient arrivé à la caverne. Le demi drow était tout simplement fou de rage. Elle l'avait défié. Elle avait osé le défié et de la pire des façons en plus. Elle s'était lancée en pleine nuit dans une auberge en compagnie d'un inconnu. Pire encore. Un demi elfe. Azrayen en avait des envies de meurtre rien que d'y penser. Il fallait aussi préciser que le simple fait que son esclave ait fricoté avec un demi elfe le mettait tout simplement hors de lui. N'avait-il pas été gentil avec elle? Il lui avait offert tout se qu'une femme libre pouvait avoir à l'exception d'un mari qui partagerait sa couche. Et elle, elle l'avait défié, trahit. Ce coup là, elle allait le sentir passer.

Pas question qu'il ne réagisse pas face à cela. Aussi, à peine furent-ils dans la caverne qu'Azrayen attrapa la jeune femme par les cheveux et la traina sans le moindre ménagement dans la salle de torture qu'il possédait. Il lui arracha plus qu'il ne lui enleva sa robe après lui avoir attaché les mains bien loin au dessus de la tête.

La punition ne tarda pas à tomber sur le dos de l'esclave. Dix coups de fouets. Sans doute le détesterait-elle pour se qu'il lui infligeait à ce moment précis. Mais il n'en avait que faire. Elle devait comprendre qu'on ne le défiait pas ainsi... mais, en dessous de cela, il y avait une autre raison pour laquelle Azrayen fouettait le dos de son esclave.

Elle lui avait fait peur.

Oui, peur. Il avait eu peur de la perdre tout simplement. Rien de plus bête que cela. Alors il la frappait pour la punir de cette frayeur terrible qu'elle lui avait faite.

Oh, il ne l'aimait pas et en fin de compte, jamais il n'avait désiré une esclave. Mais c'est comme avec un animal de compagnie. On vous en donne un sans vous laisser le choix, alors vous le ramenez chez vous et vous le gardez. Vous vous en occupez et vous finissez un jour sur le canapé avec ce chat (oui, je prend un chat moi) sur les genoux en train de le grattouiller derrière les oreilles et de vous amuser des ronronnement de satisfaction que vous entendez. Bon, Eléonor n'est pas un animal de compagnie. Mais pour Azrayen, le principe qui s'était installé était le même.

Sévère mais pas un monstre, Azrayen avait fait en sorte que les marques de fouets soient propres et nettes. Elles guériraient sans trop de mal. Elles étaient douloureuses et laisseraient sans doute de légères marques, mais elles guériraient bien. À condition bien entendu qu'elle ne joue pas les gourdes et se décide à bien vouloir les soigner correctement bien entendu.

Azrayen fini par aller dormir, toujours énervé et de mauvaise humeur. Enfin, de plus mauvaise humeur qu'il ne l'était d'habitude se qui n'était pas forcément des plus visible pour les non initiés aux caractère parfaitement asocial et légèrement sociopathe du demi drow.

* * *

Azrayne avait à nouveau revêtu une de ses riches tenues et, dans sa petite bibliothèque, assis dans son fauteuil, il sirotait un vers de cet alcool qu'il aimait tant. C'était une manie qu'il avait prit. Prendre un petit verre.

La soirée avait été morne et sans réelle saveur. Comme tout le reste en y réfléchissant. Azrayen avait toujours vécu reclus, à l'écart. Il ne s'était jamais vraiment rendu compte de cela, ni n'avait fait attention au silence avant aujourd'hui. Aujourd'hui, il y avait Eléonor. Et le silence devenait quelque peu peusant.

Elle gardait le silence et a tête base. Elle le craignait c'était tout à fait certain. En tout cas, elle craignait les colères qu'il pouvait avoir. Oui. C'était de cela dont elle avait peur. Le demi la guidait à la baguette au sens strict du terme et se qu'il lui avait fait subir la veille lui avait sans le moindre doute fait clairement comprendre que s'il était bon avec elle, cela pouvait parfaitement changer et de façon très rapide. Donc elle le craignait.

Mais elle avait payé pour la faute qu'elle avait commise. Les dix coups de fouets qu'il lui avait infligé étaient une punition bien assez sévère comme cela. Il n'était nul besoin d'en rajouter. Et puisqu'elle l'avait bien servit jusque là, Azrayen avait choisit de lui laisser une seconde chance. D'où le fait qu'il lui avait permis de boire un verre de cet alcool qu'il avait acheté ce matin. S'il était toujours vraiment en colère contre elle, elle serait toujours enchainée dans la salle de torture.

Se n'était pas le cas. Il considérait qu'elle avait été punie pour se qu'elle avait fait. Restait à passer à la suite et ne pas s'appesantir sur le sujet. Cela aurait été tout à fait inutile.

Eléonor devait sans le moindre doute être en train de faire la vaisselle et le ménage dans la cuisine. Elle savait se qui lui valait la nourriture dans son assiette et le toit qu'elle avait au dessus de la tête. Et elle n'avait pas tord. Le demi drow n'avait pas la moindre envie d'entretenir une esclave qui lui serait inutile.

« Eléonor. »

La jeune femme ne tarda pas à arriver, légèrement tremblante et anxieuse de le voir ainsi devant lui. Elle avait peur qu'il ne la corrige à nouveau. Sans aucun doute.

- Oui maître, que puis-je pour vous?

Azrayen trempa doucement ses lèvres dans son verre d'alcool.

« Vas te chercher un verre et installe toi à côté de moi, ordonna-t-il. »

La jeune humaine ne tarda pas à s'exécuter et le demi lui servit un verre.

Il était déjà un petit peu éméché notre demi drow. Mais tenait encore bien sur ses deux jambes. Il aurait put paraître tout à fait normal si se n'était cette lueur d'intense mélancolie qui se trouvait dans son regard.

« Raconte moi un peu ta vie, dit-il. Parle moi de toi. »

Etrange. Vraiment très étrange.

Azrayen ne s'était jamais préoccupé de personne à par de lui depuis bien longtemps et il fallait bien l'avouer. Lui même ne savait pas vraiment pourquoi il disait cela. Une moitié de son cerveau lui hurlait qu'il n'en avait rien à faire. L'autre moitié qu'au contraire, cela était très intéressant.

« Eléonor. »

La jeune esclave ne se fit pas attendre et rejoignit son maître aux pas de courses.

- Oui maître, que puis-je pour vous?

Son maître était encore en train de boire un verre de cette chose qui picotait dans la bouche.

« Vas te chercher un verre et installe toi à côté de moi, ordonna-t-il. »

Bizarre... le maître n'avait jamais demandé à Eléonor de s'installer à côté de lui. Et encore moins de se servir de la même boisson que lui. Qu'est ce que cela pouvait bien cacher? Sans plus tarder Eléonor s'exécuta retournant dans la cuisine pour se chercher un verre. Revenant au salon elle se servit alors tout en restant raisonnable puis s'installa aux côtés de son maître gardant tout de même une certaine distance.

« Raconte moi un peu ta vie, dit-il. Parle moi de toi. »

Elle ne voulait pas y croire... Que venait il de dire à l'instant? Lui raconter sa vie??? Était-ce cette boisson qui le rendait comme cela? Si c'était le cas Eléonor souhaiterais qu'il en boive tout les jours.

" Vous raconter ma vie? "

Demanda-t-elle pour être sûr qu'elle avait bien entendu. L'expression sur le visage de son maître lui indiqua que c'était bien cette question qu'il avait posé. L'esclave prit une profonde respiration puis se tût quelque secondes le temps de chercher ses mots.

" Je ne me souviens de pas grand chose à vrai dire maître. Mes souvenirs d'enfance se sont envolés. Je ne sais pas d'où je viens n'y qui je suis. Je ne sais même pas si Eléonor est mon vrai nom. Je me souviens uniquement de mon premier maître. Un drow qui avait plusieurs esclaves à son services. Certaines était là pour s'amuser avec lui dans sa chambre, d'autres faisait la cuisine et moi je m'occupais surtout du ménage. Une vieille esclave qui elle s'occupait de la cuisine m'a alors apprit à parler et surtout à comprendre ce que le maître voulait de moi. Je grandissais et le maître s'est débarrassé de moi et c'est là que j'ai continué à vivre auprès du marchand d'esclaves. Bizarrement, personne ne voulait de moi. Peut-être à cause de cette marque car dés qu'un client le voyait il me repoussait. Ensuite au fil des années on est arrivé à Meca et je suis devenue votre esclave maître. "

Eléonor avait déjà fini de raconter son histoire.

" Rien de bien passionnant "

Lâcha-t-elle sans même s'en rendre compte les yeux rivé dans son verre pour ensuite y plonger ses lèvres.

Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui prendre? Il s'en foutait de sa vie. Il s'en foutait complètement. Elle était là. Devant lui aujourd'hui. C'était son esclave. Elle lui appartenait. Point barre. Qu'est-ce qu'il allait se faire suer à chercher de savoir se qu'elle pensait ou à quoi avait bien put ressembler sa vie?

Ça, c'était se qu'aurait pensé le demi en temps normal. Mais sous l'effet d'un... d'accord, de quelques verres d'alcool, il se sentait l'envie de lui poser des questions, de s'intéresser à elle. Et même de... parler. Azrayen un peu éméché décidément, c'est plus Azrayen. Non mais c'était quoi ce truc? Mr Barbapapa? Eh, il est où le mercenaire sanguinaire? Le demi drow asocial, silencieux et à la limite de la sociopathie? Hein? Il est où? C'est quoi cette danseuse là? Non mais non. Je proteste énergiquement là.

" Vous raconter ma vie? "

Même Eléonor n'en revenait pas de se qu'elle avait entendu. C'est un plongeon direct dans la quatrième dimension. Celle où les gens ont des pommes qui leur servent de tête. Où les biquettes d'Erac sont connues à travers le monde. Où les nains ne boivent pas d'alcool. Où les elfes font cramer les forêts et mangent les écureuils. La dimension où... Azrayen est... gentil.

La jeune femme prit une profonde inspiration et réfléchit quelques instants aux mots qu'elle allait prononcer avant de se lancer.

" Je ne me souviens de pas grand chose à vrai dire maître. Mes souvenirs d'enfance se sont envolés. Je ne sais pas d'où je viens n'y qui je suis. Je ne sais même pas si Eléonor est mon vrai nom. Je me souviens uniquement de mon premier maître. Un drow qui avait plusieurs esclaves à son services. Certaines était là pour s'amuser avec lui dans sa chambre, d'autres faisait la cuisine et moi je m'occupais surtout du ménage. Une vieille esclave qui elle s'occupait de la cuisine m'a alors apprit à parler et surtout à comprendre ce que le maître voulait de moi. Je grandissais et le maître s'est débarrassé de moi et c'est là que j'ai continué à vivre auprès du marchand d'esclaves. Bizarrement, personne ne voulait de moi. Peut-être à cause de cette marque car dés qu'un client le voyait il me repoussait. Ensuite au fil des années on est arrivé à Meca et je suis devenue votre esclave maître. "

Azrayen était resté là à l'écouter avec, un intérêt qui le surprenait lui même. Il ne savait pas vraiment quoi dire ou plutôt ne pas dire. C'était étrange. Il était un peu pompet à cause de l'alcool qu'il avait but. Sans doute plus que d'habitude. Ou bien c'était cette bouteille qui était un petit peu plus forte. D'un autre côté, il se sentait assez bien.

Étrangement détendu.

" Rien de bien passionnant "

Eléonor plongea alors les lèvres dans son verre pour boire un peu de ce contenu. Le demi drow se laissait aller dans son fauteuil sans vraiment faire quoi que se soit au point qu'on aurait presque put le confondre avec un simple coussin il restait là, immobile à regarder la jeune femme, ses cheveux d'un blanc parfait cascadant sur ses épaules vêtues de soies.

Une nouvelle gorgée et il ouvrit la bouche. En temps normal, jamais il n'aurait dit quoi que se soit. Jamais il ne se serait confié de la sorte. Mais, elle lui avait parlé. Elle l'avait fait parce qu'il le lui avait demandé, c'était vrai. Mais cela n'empêchait pas qu'il avait à ce moment là l'impression qu'il lui était redevable pour quelque chose.

« Je me rappel que ma mère était une drow. Je me souviens de sa peau noire. Presque bleue. Je me rappel qu'un jour, les gens qui vivaient dans le village non loin de chez nous ont voulut nous chasser. Ma mère m'a fait partir. Je ne sais pas se qu'ils sont devenus. J'ai été rattrapé en cour de route. »

Azrayen passa un doigt sur la cicatrice qu'il portait à l'œil. Souvenir de cette nuit de cauchemars.

« Pour le reste, je ne suis pas certains que tu ai envie d'entendre la longue succession de meurtre et de contrats que j'ai exécuté. C'est d'un ennuis mortel. Aucune surprise puisque je suis toujours là devant toi. C'est donc qu'eux sont morts. »

Azrayen attendit encore un peu. Combien de personnes avait-il tué? Il n'était pas tout à fait certain. Et après tout, quel importance cela pouvait bien avoir? Il les avaient tué. Lui était vivant et eux étaient morts. Fin de l'histoire.

« J'ai les mains pleine de sang, murmura le demi en se resservant un verre. »

Une gorgée par-ci une gorgée par-là. Voilà que le fond de son verre apparaissait. Elle avait déjà bu entièrement. sans même se rendre compte qu'elle buvait. Trop occupée à penser à autre chose. Voilà que son maître lui répond. lui qui était étrangement détendu. Pourtant cela ne perturbait pas Elëonor qui soit dis en passant, appréciait ce moment avec le demi-drow.

« Je me rappel que ma mère était une drow. Je me souviens de sa peau noire. Presque bleue. Je me rappel qu'un jour, les gens qui vivaient dans le village non loin de chez nous ont voulut nous chasser. Ma mère m'a fait partir. Je ne sais pas se qu'ils sont devenus. J'ai été rattrapé en cour de route. »

Elëonor ne répondit pas, se rendant compte que finalement elle n'était pas la seule à avoir eu une enfance difficile, à avoir été séparée de sa famille. Cela devait être encore plus dur pour son maître qui lui était un monstre aux yeux des autres humains. Elle pouvait encore s'estimer heureuse dans ce cas.

« Pour le reste, je ne suis pas certains que tu ai envie d'entendre la longue succession de meurtre et de contrats que j'ai exécuté. C'est d'un ennuis mortel. Aucune surprise puisque je suis toujours là devant toi. C'est donc qu'eux sont morts. »

Elëonor baissa la tête, une demande pour qu'il ne lui raconte pas tous ces meurtres, elle en avait déjà vu assez à l'auberge. Et puis c'était pas son truck d'écouter ce genre de récit, elle était grande mais n'avait pas eu une excellente enfance, son truck était donc les récits de princes et princesse, les récit d'amour impossible, bref les récits de petites filles âgées d'à peine 10 ans alors qu'Elëonor était adulte. Mais qui pourrait lui en vouloir? Avec l'enfance qu'elle à eu, qui lui en voudrait de faire encore ce genre de rêve?

« J'ai les mains pleine de sang. »

<< Je ne rends compte à présent que je ne suis pas la seule à avoir vécue une enfance difficile. Vous devriez me punir pour avoir pensée que vous avez été plus heureux que moi jadis >>

<< Maître. Quel est cette boisson qui me rend toute chose? >>

Demanda-t-elle en le fixant dans les yeux, chose qu'elle n'aurait jamais osé sans quelques verres de cette boisson alcoolisée. il lui répondu tout simplement qu'elle contenait un liquide qu'on appelait alcool et que cela faisait un certain effet sur les gens. ils continuèrent de discuter durant quelques petites heures avant qu'Eléonor ne s’effondre, épuisé dans le divan. Le lendemain, elle se souvenait de rien.

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