Luc Astarend [Matelot Humain]

Sujet: Luc Astarend [Matelot Humain] Dim 20 Mar 2011 - 15:36

Nom/Prénom : Astarend, Luc
Âge : 17 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Si on ferme les yeux sur ses manières souvent peu polies, aucune particularité n'est notable chez Luc.

Alignement : Neutre bon
Métier : Matelot
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement

Luc possède deux lames : la première n'est qu'un petit couteau pliable avec lequel il pourrait se défendre mais qui est, en réalité, plutôt utile pour couper un cordage, ouvrir une huître ou encore curer le dessous de ses ongles. Son manche est en bois clair, tâché de sombre et légèrement gondolé par l'humidité. C'est un couteau qu'il a depuis l'enfance, et qu'il manie si bien qu'il semble apparaître et disparaître de ses doigts comme par enchantemant.
La deuxième lame est une dague assez bien aiguisée volée à un passager du navire où il travaillait lorsqu'il était mousse. Ce n'est pas une riche arme, simplement un manche d'ivoire sur une lame courbe d'une quinzaine de centimètres. Luc a apprit à s'en servir... Enfin, en théorie. C'est qu'il n'a jamais eu vraiment l'occasion de s'en servir pour se défendre.

Description physique

Pieds et mains nus, on peut apercevoir Luc à peu près n'importe où sur un navire : sur la passerelle de marchandise, suspendu au cordage la tête en bas, accroché au mât au poste de vigie... Bref, son corps léger et façonné pour son travail lui ont permis cette agilité et cette aisance en milieu marin. Il ne mesure pas plus d'un mètre soixante-huit, et son corps un peu maigre rappelle que le salaire des mousses n'est pas toujours reluisant. Pourtant adolescent, le visage de Luc est encore un peu enfantin et inspire en général une confiance naturelle. Ses cheveux clairs et ses yeux verts surmontent une bouche affichant presque toujours un sourire goguenard. Enfin, les vêtements qu'ils portent sont en général assez dépareillés : le plus souvent une belle veste pourpre à col haut le protège du vent marin, sur des vêtements d'une plus mauvaise manufacture. Il y a peu de chance pour qu'il ait acheté cette veste. Les passagers du Rafale ont malheureusement souvent vu leurs affaires disparaître.

Description mentale

Le comportement nonchalant de Luc reflète assez bien son état d'esprit : bien dans son élément, Luc est sur la mer comme un poisson dans l'eau, et cela se sent. Il est généralement de bonne humeur, sait de quoi il parle en matière de navire et aime d'ailleurs en parler avec les centaines de passagers qu'il voit passer chaque moi sur le navire où il travaille. Idéaliste un peu immature, Luc est un impulsif qui vit au jour le jour, et qui ne réfléchit pas des masses. L'action, l'aventure, le voyage... Voilà ce qui fait sens, à ses yeux, dans le cours d'une vie. Bavard, il n'hésite d'ailleurs pas à revendiquer cette vie de liberté qu'il savoure chaque jour. Même si, lors des longues nuits à veiller sur la barre, il se surprend à tromper son ennui en rêvant de courses-poursuites à cheval, ou de jolie jeune demoiselle à sauver d'une horde de loups en forêt...

Histoire

Il y a peu à dire sur la petite enfance de Luc. La famille Astarend tenait depuis plusieurs générations une auberge prestigieuse dans la ville de Yolril. A La Croisée des Feux, l'on recevait chaque soir plus d'une centaine de personnes voulant se restaurer et passer une ou deux nuits dans la cité. Non loin de là, le port fournissait des poissons frais d'excellente qualité que Marielle Astarend, aux fourneaux, cuisinait avec une passion non dissimulée. Son mari, Roland, était le tenancier de l'auberge et restait le plus souvent au comptoir, accueillant les voyageurs inconnus et resservant les pochtrons habitués du coin. Quant à leur fille, Amy, elle faisait office de serveuse depuis l'âge de ses dix ans et son visage angélique y était probablement pour quelque chose dans la renommée de l'établissement. Dès que Luc fut en âge d'aider, il fut lui aussi mis à contribution : laver les tables, aller chercher du bois pour les fourneaux, vider les ordures, s'occuper des chevaux des clients... Bref, malgré les deux autres employés par La Croisée, il y avait énormément de travail pour garder intacte la réputation de l'auberge.
Comme son père avant lui, et son grand-père avant lui, Roland Astarend envisageait d'attendre qu'il soit trop vieux pour tenir son rôle pour se faire remplacer par son fils et sa femme. Amy resterait, bien sûr, l'employée fétiche de l'auberge, probablement comme ses enfants et les enfants de Luc.
Mais le destin en décida autrement. Lorsqu'Amy atteint ses 17 ans, et Luc ses 11, il y eut dans la famille un drame qui allait mettre un terme à la petite dynastie des Astarend. Amy, sur le point d'être mariée à un riche marchand d'une cité voisine, décida de fuir l'auberge, probablement pour se trouver une autre vie. Malheureusement, elle ne put connaître ni celle-ci ne celle que lui préparait ses parents : dans sa fugue nocturne, elle fut emmenée, puis tuée par des bandits de grand chemin, aux abords de la forêt. Son corps fut retrouvé quelques jours plus tard, et l'on ferma La Croisée en signe d'un deuil douloureux.

Comme ses parents, Luc fut bouleversé par la nouvelle. Mais il était trop jeune pour se rendre compte du mal dont souffraient ses parents : en plus de la mort de leur fille, ils devaient surmonter une culpabilité sans nom : c'était eux qui avaient forcé leur fille à se marier, et donc à fuir la cité. Brutalement, ils sombrèrent tous deux dans une dépression morne, douloureuse.
Lorsque l'on rouvrit l'auberge, Luc servit à la place de sa défunte soeur, mais l'enthousiasme des parents n'y étaient plus : Roland était sans cesse de mauvaise humeur, et Marielle ne cuisinait plus aussi bien, parfois ne cuisinait plus du tout et il fallait que Luc explique aux clients qu'il ne pourrait rien leur servir ce soir. Très rapidement, la réputation de La Croisée des Feux s'effondra, au profit d'un auberge voisine plus récente et plus proche du port et ses navires. Lorsque Luc passait devant pour aller chercher le poisson quotidien, il voyait avec rancœur les anciens habitués de La Croisée accoudés, heureux, à ce nouveau comptoir. Mais il ne pouvait leur en vouloir, au vu du comportement de ses propres parents, et parfois du sien. Car Luc n'était pas vraiment fait pour être commerçant. Comme tous les jeunes garçons, il se voyait aventurier libre, âme vagabonde, et unique au monde dans sa témérité...

Au cours de sa douzième année, La Croisée mit la clé sous la porte. Il n'y avait plus assez pour payer les employés, et Roland envisageait de vendre son fond de commerce pour aller s'installer ailleurs, dans une autre ville. Peut-être à la campagne, où il deviendrait paysan, avec un petit potager qui suffirait à les nourrir, lui et sa femme. Quant à Luc, il faudrait l'envoyer apprendre un métier : laboureur dans les champs, ou bien vendeur sur le marché ?

Qu'à cela ne tienne, Luc ne renoncerait pas une vie ennuyeuse pour une moins passionnante encore. Il savait ce qu'il voulait : si ses parents s'en allaient, lui prendrait les flots. Il deviendrait pirate, de la Marine Marchande, et le monde aurait peur de lui !

En réalité, il devint mousse sur un navire de passagers. La vie y fut rude : sans ses parents, partis en ne montrant que peu d'émotions, Luc se sentit soudain effroyablement vulnérable. Frotter le plancher de L'Etoile Filante, son premier navire, fut son quotidien. Harassant, il avait tout de même le plaisir d'enfin quitter sa ville natale, de voguer. Les premiers jours, il eut un mal de mer si violent qu'il ne pouvait pas regarder le paysage. Lorsqu'il se fut habitué au rythme de vie et à celui des flots, il put enfin aspirer avec plaisir l'air marin, loin des côtes de Yolril...

Le capitaine de ce premier navire vira Luc au bout de quelques mois, à cause de petits objets volés à des passagers qui se rendirent compte du délit. Un second navire, marchand, accepta cependant de le prendre comme mousse, et il reprit la mer très rapidement. La Flèche de Métal fut son foyer pendant près de quatre ans et demi. Principalement en mer Olienne, Luc apprit à manier barres, voiles et autres cordages d'arrimage. La vie à La Croisée des Feux semblait s'être évanouie dans un autre monde, et Luc trouva sa place sur les flots brumeux du Sud.

Probablement y serait-il encore si le nouveau capitaine du navire n'avait pas procédé à une dilapidation minutieuse de tout l'argent de leur commerce. Lorsque l'équipage se rendit compte de la mauvaise gestion du vaisseau, il était déjà trop tard. Arrimé sur les côtes des terres d'Ysari, le navire avait vu son capitaine fuir... Et un nouveau propriétaire arriva sur le pont, expliquant à l'équipage que leur vaisseau lui avait été vendu... Et qu'il avait son propre équipage pour le piloter.

Ainsi, Luc et le reste de l'équipage se vit contraint de rejoindre Ysari... Pour chercher un nouveau travail. A cette occasion, Luc décida de ne plus se faire passer pour un mousse mais pour un matelot... Si tant est qu'il retrouve du travail.

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Comment trouves-tu le forum ? : Très beau graphiquement ! Il y a beaucoup de choses à lire aussi j'espère ne pas me mélanger les pinceaux...
Comment as-tu connu le forum ? : Grâce à Tour de Jeu.
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Lien vers les images de Sekkosiki : http://sekkosiki.deviantart.com/

Sujet: Re: Luc Astarend [Matelot Humain] Dim 20 Mar 2011 - 16:27

Bonsoir et bienvenue =)

Je n'ai rien à redire à ta fiche, que je valide donc sans problème! Voici quelques liens à visiter pour commencer :

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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
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Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu Wink

Sujet: Re: Luc Astarend [Matelot Humain] Dim 20 Mar 2011 - 16:29

Bonjour, quelle rapidité, merci beaucoup ! Luc Astarend [Matelot Humain] 3376

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